Dans la figure AW, A étant la chanteuse alpha et W le chanteur Whittaker, on constate que tout le monde est à l'aise avec le point G (pour Ginette et Roger):
Dans la figure AD, A étant la chanteuse alpha et D le vieux monsieur qui tourne alentour en brûlant qu'elle en finisse, on constate que c'est aussi excitant qu'un rodéo tibétain à dos de lama à Veneux-les-Sablons:
Enfin, dans la figure AC, A étant demeurant restant ad vitam aeternam la chanteuse alpha et C cette espèce de Céline, on constate que...
Ben, on constate, crisse.
Un paquet d'os nasillard déguisé en Catwoman serrant les pattes et exhibant ses aisselles et essayant d'enterrer Ginette Reno?
Ginette après un baril de poulet frit Kentucky s'allonge et fait une sieste et ronfle et ce qui sort de ses divines narines est un son plus mélodieux que les sinistres émissions naso-sinusiennes de Céline; dans un pet de Ginette il y a plus de musique et de sexe que dans toutes les gimmicks de la grenouille en latex.
Ah, Ginette! Tu l'as jamais quitté, ton pays bleu. On est trop ben icitte. Vocaliser soir après soir à Vegas en plein désert durant des années pour des chiées de rednecks en bermudas vomis sur le Strip à pleins autocars, faisant shaker leur p'tit change dans leurs grosses poches en fortrel pendant ton tour de chant, attendant que ce soit fini afin de se précipiter vers les machines à sous et/ou le buffet à cocktails de crevettes, c'était pas ton genre, Ginette.
Entre les ours fémicidaires en Mauricie et les housses mortuaires au Manitoba, quand des Montréalaises se font manger crues avant d'avoir un accident de char et que des Oji-Crees se font inhumer avant de mourir en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Anishininiimowin, comment diable convaincre les Français, fût-ce notre favorite Ch'ti, qu'on n'est pas dans la contrée de bons sauvages et de beaux paysages que leur moussent les agents de voyage?
Elle va venir, c'est sûr, mais pour lui trouver un ours débrouillez-vous, hein? Venise, Sandy, Terrible, tous vous autres, arrangez-vous avec vos troubles. Pour l'Indien, je parlerai à Butch, et je fournis la grippe.
En tout, vingt-cinq ans de temps dur. Dans le second volet de la dilogie Mesrine, c'est Gérard Lanvin qui l'incarne, sans qu'on pige trop de qui ou de quoi il s'agit.
Eh ben voilà: Charlie Bauer. Pas un moulin à paroles, lui. Un Don Quichotte qui persiste à pourfendre et qui a payé le prix du réel.
Parche que Cherze et moi chommes de vieux amis et qu'il m'aurait fait de bons prix chur les godemissés. Z'ai hâte qu'il che mette au commerche des préjervatifs manzeables à chaveur de muchc de sat-chauvaze.
Les gens affairés ne savent pas vivre. Il est vrai qu'il n'est pas de science plus difficile. Ceux qui enseignent toutes les autres sont nombreux partout ; on a vu des enfants les apprendre si bien qu'ils étaient capables de les enseigner à leur tour. Mais il faut apprendre à vivre tout au long de sa vie, et, ce qui peut-être t'étonnera davantage, il faut, sa vie durant, apprendre à mourir. Nombreux sont les hommes de très haute valeur qui ont écarté tous les obstacles en renonçant aux richesses, aux fonctions, aux voluptés, pour travailler jusqu'à l'extrême limite de leur vie à acquérir cette seule connaissance : comment vivre ? Pourtant, plusieurs d'entre eux ont avoué qu'en quittant la vie ils ne le savaient pas encore.
Ne va donc pas croire que des cheveux blancs et des rides prouvent qu'un homme a longtemps vécu : il n'a pas longtemps vécu, il a longtemps été. Quoi, te diras-tu qu'un homme a beaucoup navigué parce qu'une violente tempête l'a surpris à la sortie du port, l'a porté cà et là dans la tourmente furieuse de vents différents et promené en cercle sur la même étendue de mer ? Il n'a pas beaucoup navigué : il a seulement été beaucoup ballotté.
Et peut-il y avoir quelque chose de plus insensé que les idées de ceux qui se vantent d'être prévoyants ? Ils sont encore plus laborieusement occupés ! Afin de pouvoir mieux vivre, ils dépensent leur vie à l'organiser. Ils forment des projets à très long terme ; or, le plus grand gaspillage de la vie, c'est l'ajournement : car il nous fait refuser les jours qui s'offrent maintenant et nous dérobe le présent en nous promettant l'avenir. Le plus grand obstacle à la vie est l'attente, qui espère demain et néglige aujourd'hui. C'est de ce qui est entre les mains de la fortune que tu veux disposer, alors que tu lâches ce qui est entre les tiennes. Où regardes-tu ? Vers quel lointain vont tes pensées ? Tout ce qui est censé arriver relève de l'incertain : vis tout de suite.
Les plus grands bonheurs sont inquiets... car tout ce qui vient du hasard est instable... Elle est donc forcément bien malheureuse, et non pas seulement brève, la vie de ceux qui acquièrent à grand-peine ce qu'ils auront encore plus de peine à conserver. C'est laborieusement qu'ils obtiennent ce qu'il désirent ; c'est dans l'anxiété qu'ils protègent ce qu'ils ont obtenu. Pourtant, ils ne prennent pas en compte le temps qui jamais plus ne reviendra : de nouvelles occupations se substituent aux anciennes, l'espoir suscite l'espoir et l'ambition, l'ambition. On ne cherche pas la fin de ses misères, on en change le sujet...
Quant aux loisirs, il serait trop long de passer en revue, un par un, ceux dont la vie s'est consumée à jouer aux échecs ou à la paume, ou à se faire dorer au soleil. Ils ne profitent pas d'un loisir, ceux dont les plaisirs sont la grande affaire. Quant à ceux qui sont plongés dans d'inutiles travaux d'érudition, nul ne mettra en doute qu'ils se donnent bien de la peine pour rien... Seuls mettent à profit un loisir ceux qui se vouent à la sagesse. lls sont les seuls à vivre, car ils ne se contentent pas de bien gérer leur existence mais y ajoutent tous les siècles.. Nous pensons que seuls consacrent leur temps à de véritables occupations ceux qui veulent avoir Zénon, Pythagore, Démocrite et tous les autres prêtres des valeurs suprêmes, Aristote, Théophraste, comme familiers de chaque jour. Aucun d'eux ne nous fera faux bond, aucun ne renverra son visiteur sans le rendre plus heureux, plus disposé à aimer, aucun ne le laissera partir les mains vides. Tout mortel peut aller les trouver la nuit comme le jour. Parmi eux, nul te forcera mais tous t'apprendront à mourir. Parmi eux, aucun ne dilapide tes années mais tous t'apportent les leurs. On a coutume de dire qu'il n'a pas été en notre pouvoir de choisir nos parents, que le hasard nous les a donnés : mais l'homme vertueux peut naître où il veut. Les esprits les plus nobles composent des familles. Choisis celle dont tu veux faire partie...
Parche que Cherze et moi chommes de vieux amis et qu'il m'aurait fait de bons prix chur le chteak hassé. Z'ai hâte qu'il che mette au commerche des cuiches de poulet et du poichon en zénéral.
Le même jour, je reçois une carte postale de Blue représentant Marius et Fanny et, de mon amie Sophie, un pain de savon Mistral aux herbes de Provence. Et dire que j'ai pas encore étrenné mes boules de pétanque.
L'Irlande éternelle, anyway jusqu'au Jugement Dernier... Mais quid du parfum vernal au pays de Joyce? What of Irish Spring? Weeeeeell, let me tell you, it depends mightily on who's doin' the smellin' and who's usin' the bar! (Of soap, of course, that goes without sayin', I dare say) As for which Joyce I refer to upstairs, whether it's James or Brothers, weeeeeell that just happens to be precisely my point, even though it is not.
You see... Voyez-vous, les filles aiment et détestent le Irish Spring. Les filles hétérosexuelles, I mean. Toutes les filles détestent le Irish Spring pour ce qui est de s'en servir, hétérosexuelles ou pas: c'est un savon trop plein de cochonneries chimiques pour leurs endroits délicats (des pieds à la tête), leur peau réagit foutrement mal à ça (c'est leur plus lourd organe, la peau, les gars aussi mais allez donc expliquer ça à un gars) et c'est pas pour rien qu'Irish Spring n'a jamais essayé de se vendre aux filles. Les filles, il leur faut un savon qui flotte.
Mais...
Mais mais mais...
Les filles aiment Irish Spring quand leur homme s'en sert. Pas tant l'odeur résiduelle après la douche, au début, mais après un temps oui, elles l'adorent. Les gars y croient, se figurent que c'est leur musc mêlé au printemps irlandais qui la fait soupirer de satisfaction en humant leur thorax. La réalité est qu'un gars qui sent le Irish Spring est un gars qui s'est lavé, et c'est à ça qu'elles sont sensibles, elles préfèrent l'odeur résiduelle sûre que l'odeur individuelle mûre.
Je m'en doutais depuis longtemps, mais j'en ai vraiment été certain l'autre fois quand K a demandé à C de rapporter dix pains d'Irish Spring en allant chercher des anchois au marché. La brève grimace qu'elle fit, je ne l'avais vue qu'aux visages de mes femmes au fil des ans, un fugace rictus qui est d'ordre intime, dont on peut se servir pour déduire une théorie mais pas pour tirer des conclusions, si vaste soit l'échantillonnage, après tout mes données auraient pu s'avérer erronées, mon musc mêlé au printemps irlandais formait peut-être un composé répulsif grimacogène mutant, et si mes longues observations de l'Irish Spring aboutissaient sur un gros néant divisé par un grand zéro? J'aurais eu l'air con.
Eh ben non! J'avais raison. Ma mère aussi, qui insistait pour que je tourne ma langue sept fois avant de parler, ce qui n'est pas sans rapport avec le savonnage de bouche. Juste à l'idée de me faire passer un savon vert entre les dents, je fulmine des bulles en chapelets...
Amore. On connaît tous des morts. Par amour. De la vitesse, de l'ivresse, de leur propre jeunesse, d'autrui parfois et de la vie toujours.
Quand on a survécu, on vit d'aimer. C'est vrai pour Ven, pour Blue, pour Butch et pour GeeBee, c'est vrai pour Emcée, pour Mélissa et pour moi, c'est vrai pour Mac et pour Aznavour et quiconque a fait le tour de mortelles amours.
Mais crisse que ça suscite de belles et poignantes chansons...
Jacques Demers nommé au Sénat. On se demande après ça pourquoi je bois. Un coach de hockey, littéralement analphabète, au Sénat. Et moi qui ne sais même pas patiner.
J'espère que le Premier Ministre a au moins considéré d'autres candidats, ché pas, moi: Gilles Latulippe? Guilda? Normand L'Amour, le Doc Mailloux, Réjean Ducharme, Joël Denis, Maman Dion, Paolo Noël, le Père Noël, Monsieur Showbizz, n'importe qui!
Le SF connaît une recrudescence alarmante partout en Occident, semant un vent de panique parmi les groupes particulièrement vulnérables à ce type d'intimité très tendance (principalement les nains et les infirmes confinés au fauteuil roulant, deux types de partenaires fort convoités pour d'évidentes raisons de confort et de commodité, suivis de près par les cyclopes, susceptibles de payer d'une vie de cécité l'aveuglement passager d'un quart d'heure amoureux).
Si vous croyez détenir une information pouvant mener à la pendaison du ou des suspects dans l'horrible crapulerie présumément perpétrée sur cette malheureuse innocente qui souriait toujours même en jouant du tuba et que tous adoraient dans son quartier, ou si vous découvrez un pied, une main, un bassin en promenant votre chien (assurez-vous qu'il s'agit bien d'un morceau de race féminine avant de le signaler, observez les ongles ou la présence d'un vagin selon le cas, tentez de déterminer si le morceau a subi des sévices sexuels, ceci afin d'éviter de divertir de précieuses ressources policières plus efficacement affectées à la recherche d'une jeune fille probablement violée et possiblement sauvagement assassinée, si le pied ou la main ou le bassin semblent masculins mettez-les délicatement dans votre sac plastique en prenant soin le cas échéant d'en retirer au préalable la crotte de chien fraîche et fumante puis retournez à la maison allumez la télévision attendez qu'on trouve la fille et puis après téléphonez aux autorités qui passeront prendre le bassin ou la main ou le pied masculins dès qu'elles auront vaqué aux priorités, en fait il serait sage d'entreposer le sac au congélateur juste au cas où les autorités mettraient plus de trois jours à venir), vous pouvez aussi laisser un message sur la boîte vocale de Claude Poirier le Vrai Négociateur 514-598-2857.
Shirley Théroux, crisse, sur le blogue de Blue qu'on aime parce qu'elle est curieuse de notre culture et qui nous aime en retour parce qu'on s'enquiert de la sienne. Shirley Théroux? Kin, Shirley Théroux, ça a commencé avec ça, puis Les Tannants et Pierre Marcotte, à grands trains de pauvres gens ridiculisés quotidiennement au canal 10 ils ont fait du fric à ne plus savoir comment en jouir, ils se sont mariés, ont procréé, ont décidé de s'amuser autrement en ouvrant des restaurants, ont divorcé, ont vieilli et menti et vécu dans la honte et ont crossé, qu'ils soient damnés, qu'ils soient damnés.
C'est clair, Blue? Sinon j'en ai encore, j'ai même pas commencé, ces gens-là sont un reliquat de vermine sur le dos de notre peuple, des ti-culs qui suçaient le sang des petites gens pour s'engraisser, des dégueulasses, des écoeurants, des enfants de chienne.
Ici, Shirley s'efforce de mimer la virginité canadienne-française emballée dans du bon gros tissu de toile à rideau: elle s'adresse au jeune canayen qui revient des chantiers. Heureusement, ça n'a pas pogné: pas si cons. Mais a pas fallu longtemps pour s'ajuster, chanter C'est beau un homme avec des flips de pute pour l'époque et se faire un petit nom. Là encore, elle n'était guère de taille, et quand Nanette est arrivée en ville Shirley remontait en soufflant l'escalator qui descend, a fallu qu'elle se trouve un autre plan sinon c'était waitress chez St-Hubert pour Shirley!
Un gros tas de cégépiens afflue aujourd'hui dans les baraquements québécois destinés à enseigner. Rafflue, si on se fie aux infos francos: ce serait la plus nombreuse arrivée depuis toujours, et l'idiote aux nouvelles qui interroge un jeune homme sur la cause (il répond: «Probablement un nouveau baby boom») commente qu'il vient de fournir sa première mauvaise réponse avant même son premier examen. Elle poursuit en voix off, évoque la Génération X, c'est suivi d'un duplex avec Radio-Canada, c'est puant comme une charogne toute fraîche car cette idiote a les joues roses et le coeur brun, elle dit que moult décrocheurs raccrochent, interviewe un prof qui confirme, elle a peut-être aussi dit son nom tandis que j'allais vomir.
Aux infos anglos, joie d'être Québécois bilingue et Montréalais sans câble, on axe la rentrée collégiale sur le fucking swine flu, la vaccination forcée, on frôle sans le mentionner nommément le virus grammatical français (le G difficile) et on prend soin de ne pas évoquer la vitamine B(escherelle)...
J'étais soul comme la Pologne, j'avais oublié que je faisais aussi du cinéma. En fait, même à jeun je ne m'en souviens pas. C'est Kevin qui me l'a rappelé, héhé...
Le bonhomme ne me plaît guère, mais en accord avec moi-même j'estime que ce seul poème justifie tout l'oxygène qu'il a consommé durant sa misérable vie.
La mort viendra et elle aura tes yeux
retrouvé sur la table de chevet de Cesare Pavese (9 septembre 1908 – 26 août 1950) après son suicide.
La mort viendra et elle aura tes yeux cette mort qui est notre compagne du matin jusqu’au soir, sans sommeil, sourde, comme un vieux remords ou un vice absurde. Tes yeux seront une vaine parole, un cri réprimé, un silence. Ainsi les vois-tu le matin quand sur toi seule tu te penches au miroir. O chère espérance, ce jour-là nous saurons nous aussi que tu es la vie et que tu es le néant.
La mort a pour tous un regard. La mort viendra et elle aura tes yeux. Ce sera comme cesser un vice, comme voir resurgir au miroir un visage défunt, comme écouter des lèvres closes. Nous descendrons dans le gouffre muets.
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi questa morte che ci accompagna dal mattino alla sera, insonne, sorda, come un vecchio rimorso o un vizio assurdo. I tuoi occhi saranno una vana parola, un grido taciuto, un silenzio. Cosi li vedi ogni mattina quando su te sola ti pieghi nello specchio. O cara speranza, quel giorno sapremo anche noi che sei la vita e sei il nulla.
Per tutti la morte ha uno sguardo Verrà la morte e avrà i tuoi occhi. Sarà come smettere un vizio, come vedere nello specchio riemergere un viso morto, come ascoltare un labbro chiuso. Scenderemo nel gorgo muti.
Mon frère Kevin est attaché au chant de Ferré, qui émeut au-delà des mots, mais justement: ce n'est pas écrit pour être chanté ni outrepasser la langue, aussi j'offre ceci, récité par Vittorio Gassman.
Franchement, je ne suis pas fâché qu'on en reparle, au Québec comme au South Dakota: la question est assez importante pour souffrir une discussion chaque vingt ou trente ans.
Mais comment résister à l'envie de piquer cette image et la republier en la rebaptisant éKKKographie, hyperliée à l'article qui suit? Hihi...
Cette voix m'est fort précieuse: c'est celle d'un homme qui m'a cassé la jambe et sauvé la vie, la jambe une fois, la vie souvent, c'est la voix d'un ami que nombre d'entre vous aimez déjà et que le reste ne perdra rien à découvrir.
Vu ma longue expérience des blogs, je savais que même la Tribu se mettrait à se lamenter aux environs de ce temps-ci: «Il se passe rien!», «Les blogs sont creux comme des oeufs de tortue déterrés par des cougars!», «Oussé qu'il est kossé qu'il fait saint-ciboire?», et tutti quanti, hihi...
En mai dernier, tard le soir au Bunker, après qu'on ait fait réserve de jasage, j'ai demandé à Guillaume Vigneault d'enregistrer quelques passages de son roman Chercher le vent, à l'intention de la Tribu, avant qu'il ne parte s'occuper de sa jeune famille, on avait entamé le lendemain quand ce fut fait mais le fait est qu'il le fit, et voici: je me suis assis dessus jusqu'à ce soir; c'est avec une émotion que je ne tenterai pas de dissimuler que je l'en remercie et que je vous les offre ci-dessous.
L'étoile de mer sur le drapeau acadien est censée guider ce peuple de marins. Aujourd'hui 28 juillet, on commémore l'horreur du Grand Dérangement...
Évangéline, poème épique de Longfellow plus tard adapté par Michel Conte, symbolise la tragédie d'un peuple déchiré, dispersé, éparpillé aux quatre vents, et pourtant survivant. Je dédie cette version en ce jour à mon meilleur ami, mon frère madelinot, Kevin Vigneau...
Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu'en fait un lecteur à un autre. Rien ne peut étouffer cet instinct fondamental de l'homme. Je suis convaincu que les hommes s'efforceront toujours de faire partager les expériences qui les touchent le plus profondément. Ma faiblesse à moi, c'est de crier sur les toits chaque fois que je crois avoir découvert quelque chose qui me paraisse d'une importance vitale. Quand je viens de finir un livre admirable par exemple, je m'installe presque toujours à ma table pour écrire des lettres à mes amis, parfois à l'auteur, voire à l'éditeur... Sans le lecteur enthousiaste, qui est vraiment la contrepartie de l'auteur et très souvent son plus secret rival, un livre mourrait.
J'ai bien beau être fait fort, ivrogne impénitent et guère porté sur les grâces sociales, j'ai dégueulé chaque fois que j'ai vu ce sketch génial: la dernière fois remonte à 1988, j'étais avec Vautour, on regardait sa télé 12 pouces n&b...
Elle est née en 1932, mais je n'entretiens pas de préjugés, je ne suis point âgiste, sauf envers les Boomers, comme de raison, quoique là il s'agisse plutôt d'époquisme, anyway Petula, kestu dirais d'une petite partie de backgammon?
Si Brice de Nice pouvait se baiser lui-même, il s'y prendrait ainsi, entre deux secousses de mèches blondes. Ici, Pam Anderson regarde la caméra et Bret Michaels fixe le moniteur: lui ne fait pas l'amour avec elle, il se regarde être sucé par PAMELA ANDERSON et il n'en revient manifestement pas, héhé...
Elle, ché pas, she's kinda sweet. Elle arrive à capturer son attention quelques secondes vers la fin du clip, puis il se sauve.
Ici, Gabin redémarre sa carrière en tapant dur de droite et de gauche dans l'adaptation du premier tome de la trilogie d'Albert Simonin, Touchez pas au grisbi.
I don't remember, exactly, but I think you're about to reach forty-five if you haven't already in the last few days. So happy birthday.
What I do remember quite clearly is not having seen you since 1983, et le beau fils que tu m'as donné avant de partir, il y a vingt-six ans aujourd'hui.
Ça ne l'aura pas empêché à la fin de se droper tête première dans le trou noir intolérant et raciste de son lepéniste intérieur, et il n'aura fallu que France Beaudoin pour lui souffler dessus. Bien baisé, de France. Attends de voir la tête de Guy Laliberté lors de son retour de Moscou, astheure. Attends de voir si l'air est à la poésie ou à l'avalage de feu et au jonglage de PR et au damage control.
Qu'on emmène Pélo dans l'espace, qu'on laisse ses poèmes icitte: larguez-le en façon de satellite, no cost, nothing lost, et que ses mots fassent du compost.
Le papa de PKP. Ce clip date à peu près de quand je l'ai connu: mon père devenait distributeur dans son organisation, qui n'était pas encore un empire tentaculaire.
Je viens de prendre connaissance de votre lettre dans laquelle vous me faites part de ce que vous appelez votre « Plan final » par-devers le débat politique qui doit se tenir ce soir dans le cadre de la campagne électorale dans le comté de Rivière-du-Loup.
J’ai accepté de participer à ce débat malgré les contraintes pour ainsi dire radio-canadiennes que vous demandez aux candidats de respecter.
Mais dans la lettre que j’ai reçue aujourd’hui, un règlement a été ajouté, lequel se lit comme suit :
« Le public présent devra garder un silence absolu pendant toute la durée de l’activité. Toute manifestation tel que les applaudissements, les huées ou toute autre intervention du même genre conduira à l’expulsion immédiate du ou des responsables. Les agents de la Sûreté du Québec poste Trois-Pistoles demeure (sic) prêts à intervenir le cas échéant. »
Je ne peux pas cautionner un règlement aussi méprisant envers le citoyen : quand on l’invite à un débat public, ce n’est pas pour le museler en lui faisant jouer le rôle de potiche et en le menaçant de l’expulser par la force s’il veut user du droit qu’il a d’exprimer ses opinions dans notre société prétendument démocratique. Au cas où vous l’auriez oublié, nous ne sommes pas encore tout à fait dans un État fasciste et totalitaire!
Je ne serai donc pas à ce débat. Je rencontrerai plutôt des citoyens à qui je pourrai parler librement et qui, aussi, pourront me parler librement!
J'ai pas gagné grand-chose, de son point de vue, à écrire comme et devenir ce que j'ai voulu, mais du mien, peu ou prou, ça m'autorise mes aises pour dire de Claude Péloquin qu'il versifie comme je pète et qu'il est de ces poètes qu'on achète pour deux bocks de broue, et j'ai gagné l'autorité morale de l'écrire sans qu'on me soupçonne d'être jaloux.
La prochaine aventure de Guy Laliberté me réjouit, pour lui et pour toute l'humanité: le jour approche où l'espace sera ouvert aussi aux gens disposant de moyens ordinaires, comme il s'ouvre aux millionnaires après s'être ouvert aux militaires, comme les traversées océaniques en dirigeables ou en paquebots (le premier qui parle du Titanic se ramasse à fond de cale) se démocratisèrent en l'actuelle aviation, comme les diligences cédèrent la route au chemin de fer, le cheval au cheval-vapeur, la porte cochère à l'entrée de garage. Je suis un trekker, je crois au rêve de Gene Roddenberry, je suis persuadé que l'espoir de notre espèce est de quitter cette planète comme nous avons quitté la caverne.
Rien de cela, toutefois, ne fera jamais de Claude Péloquin un poète! Prendre des vessies pour des lanternes, d'accord, mais une baderne pour un messie, non merci!
Or, Laliberté aura beau les emporter dans la stratosphère, les vers de ce grotesque mirliton retomberont lourdement comme autant de jambons depuis le firmament jusqu'au béat néant dont ils n'auraient jamais dû jaillir.
Kevin Vigneau m'a fait connaître cette chanson, version 1755.
Celle-ci est de Zachary. Parmi les commentaires sur YouTube, on trouve celui-ci, poignant: Le chanteur semble habité par des souvenirs plus anciens que lui...
J'aurais dû savoir que mes Tribaux géniaux n'écouteraient pas un mot quand je leur ai demandé d'économiser leurs forces. Faut dire qu'ils en ont à revendre, des forces, et la censure a tendance à les multiplier.
Stéphane Ranger analyse bien les enjeux, sollicite des avis et en reçoit une flopée de superbes.
Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes Je me suis tu, je n'étais pas communiste. Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste. Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate. Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs Je me suis tu, je n'étais pas juif. Puis ils sont venus me chercher Et il ne restait plus personne pour protester.
Laquelle a l'air de ressentir et comprendre ce qu'elle nous chante?
C'est quand même crissement troublant: Delon n'est pas là mais semble plus présent que dans le clip où il tourne autour du glaçon Dion! Et pourquoi? Parce que Dalida est une femme, putain de merde!
On sent la tension érotik entre ces deux-là! OUAAAAHHHHAHA!
Voir Delon servir de faire-valoir à notre doudoune nationale est si comique dans le genre de rire jaune! Déjà qu'avec Yolanda Gigliotti (certains l'appellent Dalida) on n'est pas sûrs qu'il savait ce qu'il disait, qu'on lui faisait dire, mais aller le refaire avec Céliiiine qui sait pas écrire son propre nom sur un chèque c'est un freak show comme je les aime.
Ou alors on voit ça autrement, et la chanson a enfin du bon sens. Elle n'en avait pas quand Delon et Dalida la faisaient ensemble, ils étaient si beaux, elle était si belle, et à peu près du même âge, enfin on se disait GO Dalida crisse de folle on sait ben que le mec te crosse ek des mots creux mais c'est Delon c'est pas Cyrano de Bergerac so jump his bones you stupid gypsie bitch!
Mais quand on voit un vieux beau sérénader une jeune laide pour du pognon qu'ils se partagent, la toune prend une autre couleur!
Ma fille est une grande fille. Je l'ai rencontrée l'an dernier. Elle veut se faire tatouer.
C'est sa récompense, celle qu'elle se promettait, pour l'accomplissement de ses études.
J'ai protesté, j'ai dit non, elle a dit c'est pas de tes crisses d'affaires, et bien sûr elle a raison.
Je pense quand même que si elle se fait marquer le corps, ce ne sera pas comme récompense, une note A± déjà obtenue, par ses efforts, sa sueur et sa passion. Et au pire, comme elle le sait, je lui passerai la râpe à fromage sur la couenne.
Sinon c'est pas clair, on pourrait croire que je fais de la politique quand je traite Brian comme un morceau de cochon.
J'ai un fils, il a 27 ans et comme ses contemporains il ne croit pas en la valeur du processus démocratique, ça fait quinze ans que je m'efforce de lui dire que son destin n'est pas manipulé par d'occultes et obscures instances hors-contrôle, et là voici ce triste escroc qui fut Premier Ministre du Canada dix ans durant acceptant des enveloppes grasses d'argent comptant, et que suis-je supposé dire à Jean-Christian?
Je lui dirai, quand il voudra à nouveau m'écouter, que ce bozo est un malhonnête homme et un idiot parce qu'il s'est fait attraper, je lui dirai que sa destinée ne saurait être dictée par de tels petits bandits en costume, je lui dirai...
Avant de publier ce billet, avant de vous écrire, Blogger me met en garde aussi: DANGER! Je dois choisir comme vous d'aller plus avant. Je risque d'être corrompu par ma propre écriture, faut croire.
Pas brillant brillant. I don't give a flying rat's ass about their politics, mais ni Trudeau ni Chrétien ne seraient allés chialer comme des fillettes devant une commission d'enquête.
Cette ordure me rendrait quasiment Nixon sympathique. Nixon qui disait: «The american people deserve to know if their president is a crook. Well, I am not a crook!»
Il l'était, on l'a su. Mais Brian aborde cela autrement.
Oué. C'est ça, astheure, la démocratie: on élit des nains et/ou des crosseurs, pareils que nous autres, pis qu'on soit pas surpris après de l'avoir dans le cul et/ou en train de nous mordre les couilles.
Tout le monde présume que le filtre neuf mis entre ici et tout le monde tient aux photos cochonnes que Emcée a offert, mais c'est pas ça, allons donc, c'est parce que j'ai écrit que Brian is a crook et sa femme aussi, qui est partie avec tout le mobilier la vaisselle et les petites fourchettes du 24 Sussex Drive.
Il y a du Luc Lavoie sous ce filtre entre vous et moi. On va y voir.
C'est pas mêlant, je vais démissionner. Si Blogger place une clôture entre Christian Mistral et ses lecteurs, je ne vois pas comment continuer. Le blog m'a sauvé la vie il y a quelques années, certains d'entre vous le savent, et j'ai contribué à son développement, mais fuck chu tanné de me bagarrer contre l'empêchement de l'expression, chu tanné, épuisé, je m'en vais repartir à la pêche très bientôt.
Certains lecteurs de ce blog ont contacté Google car ils pensent que le contenu de ce blog est inacceptable. En règle générale, Google n'examine pas ni ne cautionne le contenu d'un blog. Pour plus d'informations sur notre règlement en matière de contenu, consultez les Conditions d'utilisation de Blogger.
Certains lecteurs qui n'aiment pas ce contenu ne veulent pas que ceux qui l'aiment y aient accès?
Et si la Tribu montrait à certains lecteurs ce qu'elle pense de ça?
Il est où, ton petit cul, à cette heure? Il dort auprès d'un autre qui ronfle moins fort que moi, mais ton petit cul n'entend-il pas d'ici mon coeur qui rebondit vers lui, mes couilles qui palpitent et ma queue qui s'élance telle une aiguille de boussole convoquée par le nord?
« On ne peut transmettre plus de droits que l'on en possède. »
Les Français sont tordants, et nous aussi par extension. D'ailleurs, la maxime sus-mentionnée s'applique aussi à notre relation avec nos origines hexagonales. Quant aux Anglais, si cela se peut, ils sont plus tordants, ou tordus, encore...
La joie, cette arme de combat
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Je me maintiens dans la joie par mille et un artifices dont l'amour,
l'amitié, la musique et les arts.
L'homme que je suis devenu souhaiterait avoir un...
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Adieu Christian, mes sympathies à tes proches et à la Tribu. Je t'ai lâché,
je sais, après t'avoir beaucoup pris. Notre amitié n'était plus vive.
Pourtan...
DOCUMENT 3
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Après tout, la vie n'est peut-être pas juste une pub télé de Linen Chest.
J'adore tripoter un géranium citron et me sentir les doigts après. Faut
que je m...
49 and a life to go
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Ainsi donc, après une résonance magnétique et une visite chez le neurologue
on m'apprend que je n'ai pas de tumeur au cerveau. Pas de sclérose...
Pour avoir une idée de quoi on parle
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"...À l'aube du 20 avril 1914, à Ludlow, coin perdu des hautes plaines du
Colorado, au centre d'une nation américaine en "apparent repos", les
soldats de ...
Vulnérabilité
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Voici où j'en suis.
Je suis tombé par le plus grand des hasard sur cette conférence cette
semaine.
Seulement, je ne crois plus vraiment au hasard.
Cette da...
Revenons à nos moutons
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L’improbabilité de l’être grandit avec l’accroissement des masques de la
certitude creusant l’abîme entre un réel d’autant plus rassurant qu’il est
pauvre...
Le poulet rôti façon Blue
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Blue
Quand elle est partie de la maison, Swan m’a fait promettre de lui
transmettre ma recette du poulet rôti façon Blue. Elle aime l’idée
d’étendre ses p...