30.8.13

Vautour: réédition

J'ai arrêté de compter après la dixième. Chu pas fou de la nouvelle maquette, surtout qu'on m'a pas consulté au préalable, mais dans l'ensemble, y a pas de quoi chialer.


21.8.13

Des nouvelles de VLB

À sa demande, je diffuse ce texte tonique...

LES ÉTUDIANTS,
LA FARCE DU DINDON PÉQUISTE!

Dans le Cyberpresse du dimanche le 18 août dernier, le ministre de l'Éducation, Pierre Duchesne, tout en disant que son ministère étudierait avec attention "les implications du jugement qui oblige une association étudiante à compenser financièrement un membre pour la grève du printemps 2012", ajoutait toutefois que "la reconnaissance d'un droit de grève àl'université et au cégep n'est pas dans les cartons du gouvernement". "Pour moi, ce n'est pas le chemin à prendre, a-t-il assuré. Les priorités sont ailleurs."
 
Même si la Fédération des cégeps demande au gouvernement d'accorder le droit de grève aux étudiants, Pierre Duchesne a psalmodié : "La reconnaissance législative du droit de grève n'est pas la solution. L'important, c'est de ne plus tomber dans les conflits. La population, ce qu'elle veut en ce moment, c'est qu'on maintienne la paix sociale."
 
La paix sociale ! Depuis quand la paix sociale est-elle une priorité du ministère de l'Éducation ? Depuis quand la possibilité de conflits entre le ministère de l'Éducation et le peuple étudiant est-elle devenue un prétexte à la censure ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit dans les déclarations du ministre: laisser le système judiciaire plumer les associations étudiantes au nom d'une paix sociale qui est l'envers même de ce qu'on appelle la démocratie en confiant aux juges bourgeois le soin de faire "la sale besogne".
 
Décidément, le dindon péquiste n'en manque pas une ! Après avoir appuyé les revendications des "carrés rouges" avant et pendant les élections, les péquistes, aussitôt au pouvoir, ont fait là, comme ailleurs - écologie, redevances minières, etc. -- un virage de 180 degrés. Pas un mot sur les règlements anti-manifestations, pas un mot sur les revendications étudiantes, pas un mot sur l'empiétement du "judiciaire" par-devers la société civile. Alors que le seul geste à poser aurait dû être le suivant : l'amnistie pour toutes celles et tous ceux qui furent arrêtés, presque toujours de façon arbitraire, durant les manifestations étudiantes !
 
Que je sache, Bébé Blouin, depuis qu'il est député péquiste, n'ouvre pas souvent cette bouche qu'il avait bien grande avant les élections. C'est qu'il apprend son métier de politicien professionnel, le bébé Blouin -- celui qui le mènera aux marches sacrées de cette bourgeoisie d'affaires au service d'un patronat par ailleurs bien généreux par-devers cette racaille qui siège au Parlement québécois.
 
Et la Madame Marois ! Elle ouvre la bouche et elle se met aussitôt les deux pieds dedans ! Sa dernière trouvaille : offrir à Philippe Couillard le siège de la circonscription de Viau... en ne lui présentant pas d'adversaire ! Et la démocratie, alors ? Depuis quand ne laisse-t-on pas au peuple le choix de choisir qui il veut comme représentant ? 
Un piège à la con, tellement grossier que c'en est à tomber des nues !
 
Le dindon péquiste est devenu si maigre de corps et d'esprit que le manger à la fête de l'Action de Grâce ferait de nous tous des charognards de cette carcasse exsangue qui, semble-t-il, ne cessera pas de sitôt de se faisander !

Victor-Lévy Beaulieu
Trois-Pistoles
19 août 2013

20.8.13

Soggy bottom? Sure know what that's like. Constant sorrow? That also. Bluegrass? Smoked some in my time...

Jerry Lee (via Quaid) one more time with feeling!

"If I'm going to hell, I'm going there playing the piano!"

J'use d'un autre clavier, mais je partage le sentiment...

Elmore Leonard (1925-2013)

Je l'ai tant apprécié. J'ai si considérablement de choses à apprendre de lui toujours encore.



GUILLAUME DECAMME
Agence France-Presse
Washington
Adepte d'une écriture limpide, ennemi de la pédanterie, Elmore Leonard, pilier du roman noir américain et inspirateur du Jackie Brown de Quentin Tarantino, est mort mardi à Detroit à l'âge de 87 ans.
«Elmore est décédé ce matin à 07h15 chez lui, entouré de sa famille» après avoir été hospitalisé pour un malaise, rapporte sobrement le site internet qui lui est dédié.
Le front haut, la barbe en pagaille, d'éternelles lunettes chaussées sur le nez, Elmore Leonard confortait bien le cliché de l'intellectuel bosseur, doté d'une connaissance encyclopédique des sujets qu'il traitait.
Dans une interview dont le New York Times se fait l'écho dans sa nécrologie, l'auteur racontait s'être abonné au magazineArizona Highways pour se faire une idée de l'atmosphère qu'il souhaitait dépeindre dans ses westerns, genre qui l'a vu débuter avec sa nouvelle 3:10 to Yuma, adaptée deux fois au cinéma.
Mais c'est grâce au roman noir qu'Elmore Leonard a conquis un lectorat plus large.
Le romancier britannique Martin Amis le présentait comme «un génie littéraire qui écrit des thrillers à lire et à relire».
Ses oeuvres les plus connues se déroulent dans les bas fonds de Miami ou de Detroit, avec pour personnages principaux des policiers, des escrocs et des assassins. Leonard reconnaissait volontiers que ses romans ne «gravitaient pas forcément autour d'une intrigue». «Ils parlent de gens, de pistolets, et de situations désespérées».
Ses romans ont conquis un large public durant plus de cinq décennies et inspiré plusieurs films, dont le western Hombre en 1967, avec Paul Newman, la comédie Get Shorty (1995) avec John Travolta et Danny DeVito, le film Out of Sight (1998) de Steven Soderbergh.
Juste après la sortie de Jackie Brown, inspiré de son roman Rum Punch, Elmore Leonard racontait à Martin Amis la conversation qu'il avait eue avec le réalisateur Quentin Tarantino. Ce dernier était, semble-t-il, terrifié à l'idée de devoir justifier les changements apportés au scénario original: «J'ai dit (à Tarantino): "C'est toi le réalisateur. Fais ce que tu veux"».
Les adverbes, des «péchés mortels»
Plus récemment, Elmore Leonard avait travaillé à adapter deux romans et une nouvelle pour en sortir la série Justified, où un flic de Miami muté dans son Kentucky natal est aux prises avec les rustiques coutumes locales.
Né le 11 octobre 1925 à la Nouvelle-Orléans d'un père cadre chez General Motors, Elmore Leonard a déménagé à plusieurs reprises avec sa famille dans le sud du pays avant de s'installer définitivement à Detroit en 1934.
Baptisé par le New York Times comme le «plus grand auteur de polars vivant», il a d'abord servi dans la Marine, avant d'être diplômé en anglais et en philosophie, et de se marier en 1949. Il était père de cinq enfants.
Il a commencé à travailler dans une agence de publicité, Campbell Ewald, tout en écrivant chez lui plusieurs histoires de westerns, qu'il vendait à différents magazines.
Influencé par l'écrivain Ernest Hemingway, il s'est notamment inspiré de l'histoire des Apaches dans le sud de l'Arizona dans les années 1880.
En 2001, il livre au New York Times un guide dans lequel il prodigue dix règles d'écriture: «Evitez les descriptions détaillées des personnages, des lieux et des objets», «Essayez d'abandonner les passages que les lecteurs ont tendance à sauter» .
Mais son conseil le plus saillant concernait l'usage des adverbes, ces «péchés mortels».
Au moment de sa mort, Elmore Leonard travaillait sur un 46e roman.

En mil-neuf-cent-trente-quatre, ma grand-mère a couché avec un Chetemi... Ça, c'est pour châtier cette Bleue Ch'tie du Maudit! Ma cousine incestueuse de la fesse gauche.







Céline, son suit de cuirette, ses 38 kilos toute mouillée, sa voix du nez, ses larmes de croco, ses sentiments faux. Ginette l'enterre en mangeant de l'oxygène.



Les nasales pirouettes vocales de cet animal de foire (Dion, bête de scène, un compliment paraît-il, ou monstre sacré, choisissez, it's all the same) sombrent aux abysses quand une voix sort d'une gorge de cantatrice.


Je suis fiancé à Ginette depuis mil-neuf-cent-soixante-sept.



J'avais trois ans. Je l'ai annoncé à ma mère, qui a dû oublier de le lui dire.

19.8.13

Wild child!




There's a Blue Girl up there in the Nooooorth, she loves that true shit...

Can you believe it? Jerry Lee's as Southern as you can imagine, and Blue, well, let's just say she's très septentrionale. Still, je les laisserais pas seuls ensemble le temps d'aller pisser.

Pécher contre le corps mais non contre l'esprit


Mourir d'aimer
Charles Aznavour


Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer

Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer

Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit

Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer

Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer

Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer

Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi

Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer

Chicken dreamer

Mon père me qualifiait de rêveur. De sensible. Il n'avait pas tort. Peut-être avait-il tort de considérer cela comme une tare. Je l'ignore. À chacun selon son jugement.

J'ai acheté deux poulets pour dix piasses en spécial y a cinq jours. Le second est trop faisandé maintenant, je dois le jeter. Et j'ai honte qu'il soit né, ait vécu et soit mort pour rien, qu'il finisse aux vidanges sans qu'on l'ait mangé.

2.8.13

Aznav: Les Jours Heureux

http://www.youtube.com/watch?v=zCdmqlvFMrg

Merci, GeeBee.

J'aurais tant de choses à dire là-dessus.

For now, merci will do.

Où que soient Marie-Noëlle Dumas et Mario Lemoine: ce méchant Gaétan Blais m'a forcé à penser à vous, ce qui n'est vraiment pas nécessaire, since I do anyway, most every other day.