31.1.09

Vézina: contexte

Je n'ai pas communiqué avec Michel ni lui avec moi depuis quelques mois, et il ne m'a pas demandé, ni lui ni personne, de publier ce qui précède. Cela posé, je dois préciser quelques paramètres de compréhension pour vous autres mes Tribaux qui autrement vous étonneriez à bon droit de ce que j'aie reproduit ces textes d'autrui sans les mettre autrement en contexte qu'avec le titre: Signé Michel Vézina, sans séparer les paragraphes, sans vous les présenter comme on y est accoutumés.

C'est compliqué et pis c'est simple. Cela a été publié sur Facebook hier. Je ne suis pas sur Facebook. Personne n'est sur Facebook si j'en juge par le temps qu'il m'a fallu ce matin et la quantité de gens que j'ai dû déranger pour apprendre l'existence de ces textes puis leur expliquer pourquoi c'était important puis pour en obtenir la transcription. Ces gens sont tous des amis, by the way, que Mike et moi avons en commun. Y en a qu'un qui a pigé. À lui comme aux autres, j'avais assuré que je publierais intégralement ces textes sans même souffler sur une virgule, alors voilà, je l'ai fait, et après mon repos j'aurai peut-être envie de commencer à donner un peu ma propre opinion. Non, ne présumez pas sur quoi. Tout le monde présume. Le monde moisit vite en chien pour un mois de janvier.

L'ironie est sweet. ICI peut pas m'objecter que je reproduis sa propriété parce que Michel n'a pas signé leur contrat de cession de droits, et Michel non plus parce qu'il a tout cédé à Facebook en le publiant là, techniquement Facebook pourrait me poursuivre de suite et poursuivre Québécor s'il reproduit toute portion absente du ICI de jeudi.

Mais l'ironie c'est le crémage, le glaçage, le ramage, le niaisage: le solide, c'est le sundae, et le sundae c'est que sans prendre parti dans le conflit entre Michel Vézina et le journal ICI, on peut prendre parti pour un principe s'il est déjà pris. Pour certains, c'est défendre les petits, pour d'autres, c'est défendre leur droit de porter des armes pour se défendre, pour moi et ceux qui traînent ici c'est à divers degrés d'intransigeance le refus de se faire censurer sauvagement à sens unique par un zouave qui se croit le plus fort.

On s'est bien marrés avec nos tags de bureaux l'an passé. On a aussi fait une couple de jobs de bras pour rétablir des balances, on s'en est pas vantés mais on peut en être fiers. Ce coup-là je demande à personne de faire que dalle, c'est pas nécessaire, vous avez compris vous autres: voire si on va laisser ça de même, un gars contre Québécor avec Facebook comme seule façon de publier son vrai dernier texte!!!

Copiez à gogo, qu'on fleure un bon parfum d'exponentiel aux environs du square Victoria, que les charognes ne se prennent pas trop tôt pour les charognards, que Sophie Durocher ne se figure pas valoir Robert Lévesque parce qu'elle occupe son espace et que les lecteurs frileux muets et aveugles et sourds comme des Berlinois entre 1933 et 1938 se sentent mal quelques secondes en lisant ici ou chez vous que tous ne sont pas leurs complices dans la couardise et la veulerie qu'ils se savent et se sentent et ne peuvent tout à fait se convaincre d'appeler par des noms moins honteux, des noms modernes et dynamiques et positifs, des noms validés scandés assenés publicisés stipendiés récompensés relativisés révolutionnés, des noms pour dire délateur et

Signé Michel Vézina

Communiqué: Michel Vézina n’a pas démissionné.

Thu 2:06pm

Comme vous avez pu le constater dans l’édition du ICI du 29 janvier 2009, j'y signe ma dernière chronique. Le paragraphe suivant l’intertitre This is the end (air connu), se lit comme suit : ''C’est fini. Nous n’aurons plus le plaisir de nous croiser, du moins ICI, chers lecteurs.
Pour des raisons hors de mon contrôle et de ma volonté, je ne tiendrai malheureusement plus cette chronique.''
Veuillez noter que la version envoyée au journal a été modifiée, et qu’elle aurait du se lire comme suit : ''C’est fini. Nous n’aurons plus le plaisir de nous croiser, du moins ICI, chers lecteurs. Vous avez été nombreux à avoir remarqué que mon nom n’apparaissait pas sur la liste des chroniqueurs, en une du dernier numéro du ICI. J’ai cru bon poser la question à mon patron, lundi dernier. Pour toute réponse, il m’a signifié que le temps était venu que nous nous séparions.
J’aurais «fait le tour».''
Cette coupure intempestive relève de la censure pure et simple.
Selon la version publiée par l’hebdomadaire ICI, propriété de Québécor, on a l’impression que je rends les armes, que je baisse les bras, bref, que je démissionne. Or la vérité est toute autre. Sylvain Prévate, éditeur adjoint de l’hebdo, m'a signifié que mes services n’étaient plus requis, en me donnant pour toute raison que j'avais « fait le tour », et ce, à peine six semaines après m'avoir assuré être très satisfait de mon travail de chroniqueur littéraire.
À noter, Je n’avais pas encore signé le contrat de cession de droit, non-négociable, qu’impose depuis peu Québécor à tous ses pigistes.

Dernier Bord en bord, intégral!

Thu 10:25am

Le tour

Ma chronique de la semaine dernière vous a apparemment interpellé. Vous avez été nombreux à me signifier qu’elle vous avait fait réfléchir, qu’elle vous avait obligé à vous questionner sur la liberté d’expression, sur le courage, sur le droit à la parole, sur la place des médias, sur leur responsabilité, sur la critique, le second degré, l’ironie.
Dans toute cette saga du Byebye, tout le monde s’est accordé, dans une belle unanimité – médias, public, ligue des noirs, celle-là même qui avait demandé le retrait de l’affiche du film Le Neg’ il y a quelques années – pour vilipender les auteurs de la revue de l’année. Mais personne ne s’est levé pour dire que ces attaques passaient carrément à côté du sens du monde.
Libre? Qui peut encore se dit libre, aujourd’hui?
Accuser quelqu’un de racisme quand celui-ci s’attaque justement à cette tare qui gruge profondément notre monde, ici et ailleurs, est un geste grave. Ces accusations ont généralement des répercussions très importantes dans les vies personnelles des auteurs. Et malgré tout le non-sens de cette surenchère médiatique, aucun «bien-pensant», aucun «intellectuel libre», aucun artiste «anti-langue de bois» n'est sorti publiquement contre cette grossièreté digne des pires travers journalistique et sociétal.
Les Québécois sont-ils plus cave qu'en 1969, quand Yvon Deschamps faisait son monologue Nigger Black, ou qu’en 1975, Plume chantait Vieux neg’? Bonne question. Même si je pense que la sensibilité au second degré n’est pas donnée à tous le monde, j’ai du mal à croire que quatre millions de téléspectateurs ne soient pas à même d’en saisir un aussi peu subtil que celui du Bye bye.
En se faisant l'amplificateur des névrosés, des imbéciles et des exaltés, et ce à des fins purement commerciales, les médias ont été très peu édifiants, pour ne pas dire scandaleux. Au contraire du silence, les intellos de service se sont joints au carnage en crachant sur le travail de caricature et en parlant de «nivellement par le bas».
De mauvais goût? Peut-être. Mais aux yeux d’un de mes lecteur assidu, il est de plus mauvais goût encore d'obtenir une entrevue avec Ingrid Bétancourt pour lui montrer une infopub de Jean Charest. D’ailleurs, saviez-vous que Jean Charest était sur le point d’être décoré de la Légion d'honneur par le chum de Desmarais, Sarkozy, celui-là même à qui Bétancourt prétend en devoir beaucoup. Et saviez-vous qu’une des grosses têtes du think-tank de Charest était un des patrons de Zone 3, le producteur d’Infoman? Grossier?
Enfin, pour l’anecdote: quinze jours après le Bye Bye, Denis Lévesque recevait un transexuel. Il lui a demandé, texto, s'il avait profité de l'opération pour en demander une plus grande…
De mauvais goût?

This is the end… (Air connu)

C’est fini. Nous n’aurons plus le plaisir de nous croiser, du moins ICI, chers lecteurs. Vous avez été nombreux à avoir remarqué que mon nom n’apparaissait pas sur la liste des chroniqueurs, en une du dernier numéro du ICI. J’ai cru bon poser la question à mon patron, lundi dernier. Pour réponse, il m’a signifié qu’il le temps était venu que nous nous séparions.
J’aurais «fait le tour».
Merci pour l’intérêt que vous avez porté à cette chronique au fil des six dernières années et quelques mois. Merci à ceux qui ont commenté mes textes. D’ailleurs, un de mes lecteurs assidus m’a écrit il y a quelques jours pour me dire qu’il n’était pas souvent d’accord avec moi, mais que mes textes le forçaient toujours à réfléchir. Ça m’a touché.
Merci aussi à ceux avec qui j’ai eu le plaisir et le bonheur de travailler, au pupitre de votre section préférée pendant quatre ans (2002 – 2006): tous les pigistes, mes collègues des autres pupitres, les correctrices, réviseures, les gens des ventes, ceux de la production, les réceptionnistes et personnel d’entretien! Ce sont eux et eux seuls qui rendent vivable le quotidien d’un hebdo…
Merci aussi à Maxime Catellier, qui a su prendre le relais avec panache et grandeur depuis deux ans et demi. Merci à la plupart des chroniqueurs avec qui j’ai partagé ces pages. Certains n’ont fait que passer, d’autres ont été et sont encore des complices.
Et surtout, surtout, merci à Robert Lévesque, qui a été, reste, et sera toujours mon maître es chronica.
Allez, je pars faire un tour(1)

(1) Vous pouvez continuer de me lire dans Le Libraire et dans le Mouton Noir, et aussi de m’entendre à Vous êtes ici, sur les ondes de la Première chaîne de Radio-Canada.

29.1.09

France Bleue

La Labott 4.9%, c'est pas pour tout le monde

Réjouissant de le voir en pleine forme, reposé, souriant et serein! Il semble animé, rajeuni, sa voix cicatrisée, et ces vers! Ces vers transcendants. Du dieu Léo Ferré. Ferré forever. Snif.

Ça marche donc vraiment, le truc d'ÉL: deux semaines aux Bermudes, baignade matin et soir en blouson cuir, bronzage et détente entre les deux, sur la plage. En blouson cuir.

24.1.09

Rizia Moreira

Mon héroïne. Madame fait beaucoup pour les droits des pères en ce pays.

Elle contribue davantage que Fathers-4-Justice aux droits des pères en particulier et des hommes en général. Go, Rizia, go! Try to suck him dry! Continue de diffamer le papa de tes trois flos!

Bon, bien, si on arrêtait de niaiser? Le Cirque, c'est chiant.

Han? Hein? Arrêtez donc de niaiser avec vos lois obsolètes et vos restrictions caduques. C'était déjà dépassé au temps du Fax, du cancer de Mitterand et des Versets Sataniques.

Baril Goldwater va pouvoir s'offrir une piscine.

Le Cirque, le cirque...

I am a man of constant sorrow

Peut-être par Ralph Stanley (il ne s'en souvient pas):

I am a man of constant sorrow
I've seen trouble all my days
I bid farewell to old Kentucky
The state where I was borned and raised


For six long years I've been in trouble
No pleasure here on earth I find
For in this world I'm bound to ramble
I have no friends to help me now


It's fare thee well my own true lover
I never expect to see you again
For I'm bound to ride that northern railroad
Perhaps I'll die upon this train


You can bury me in some deep valley
For many years where I may lay
Then you may learn to love another
While I am sleeping in my grave


It's fare you well to a native country
The places I have loved so well
For I have seen all kinds of trouble
In this cruel world, no tongue can tell


Maybe your friends think I'm just a stranger
My face you'll never see no more
But there is one promise that is given
I'll meet you on God's golden shore

Homère, ce triste vieux comique...

Il l'a mieux dit que quiconque, n'est-ce pas? Et les frères Coen ne l'ont pas trop mal paraphrasé...



21.1.09

Ze best in ze west

C'est la meilleure émission de tivi au Québec cette saison. Cela s'appelle Sommes-nous?

Drôle: Masbourian est un ami de Johnny Bee, et l'émission me rappelle celle que Barbe et Joanne Comte (son amie aussi, du moins je le suppose puisqu'elle lui a donné deux enfants magnifiques) produisaient de conserve à Radio-Canada: La Vie d'Artiste.

17.1.09

Mac et ces Inconnus...

Pas grand monde peut faire le lien, mais c'est comme ça: je regarde ces sketches et je pense à Mac. Pas la première fois que je lui redonne raison en cette matière: juste quand la France va nous désespérer les intestins sur le plancher, elle se retourne et nous émerveille.



L'Hexagun semble avoir produit une jeune génération d'humoristes capables d'égratigner l'impérialisme culturel US tout en cognant fort sur les six angles saxons de sa propre tête enflée. De toute beauté.

Will someone please tell me why THE FUCK we never heard of these boys over here?

Blue vient de nous rendre en masse tout ce qu'on a pu lui montrer! Y s'appellent Les Inconnus, ces cons-là, vous vous rendez compte? Sont drôles comme le câlisse!



I'm pretty fucking sure I could write screenplays in fucking Hollywood. I mean, you know, if fucking William Faulkner could do it, and fucking Hemingway could do it, and that goddamn stupid fucking moron Ben Affleck could do it, then why the fuck couldn't I?

Golo-golo

J'ai de l'amour dans mon coeur, du sang dans mes selles...

Après (Jean-)François Provençal et ses quarante-trois personnalités, le next à s'illustrer parmi ces cinq Appendices fous comme de la marde est Julien Corriveau.

L'épisode second demeure en ligne pour une coupeule de jours.

Lyes

Irrésistibles



Celle-ci est pour tous mes amis sauf ceux qui ne sont pas Blue ou Big Mac.

16.1.09

Ah! Ces Grecques...



Et ces Françaises, je vous raconte pas.

Je l'ai échappé bel!

C'est de Ven Landry. Je le lui pique! En public!

Elle devient coriace comme il faut, ma Fée Cannelle, mais faut encore l'endurcir une tite affaire. Voire si on échappe un beau dire de même devant une ordure comme moi!

Héhé. Don't do it again. Y a des voleurs partout.

La chair est triste et j'ai lu trop peu de livres

2008


Woodward and Bernstein : life in the shadow of Watergate, A. C. Shepard (5 janvier 2008).
John Wiley & Sons, Hoboken, 2007, 290 pages.


JFK : le dernier témoin, William Reymond & Billie Sol Estes (7 janvier 2008).
Flammarion, Paris, 2003, 408 pages.


Speer et Hitler : l’architecte du diable, Heinrich Breloer (22 janvier 2008).
(T. O. Speer und er, 2005).
Canal + Éditions, Paris, 2006, 410 pages.


Limitations, Scott Turow (7 mars 2008).
HarperCollins, Toronto, 2006, 198 pages.


The tipping point, Malcolm Gladwell (30 mars 2008).
Little, Brown And Company, New York, 2000, 304 pages.


Le noël d’Hercule Poirot, Agatha Christie (10 avril 2008).
(T. O. Hercule Poirot’s christmas).
Le livre de poche, Paris, 1946, 320 pages.


Les vacances d’Hercule Poirot, Agatha Christie (14 avril 2008).
(T. O. Evil under the sun).
Le livre de poche, Paris, 1948, 254 pages.


Brothers, David Talbot (23 avril 2008).
Free Press, New York, 2007, 478 pages.


Destins tordus, Woody Allen (23 avril 2008).
(T. O. Side Effects).
Robert Laffont, Paris, 2006, 208 pages.


Meurtre en différé, William Harrington (26 avril 2008).
(T. O. Columbo Book I : The Grassy Knoll, 1993).
Belfond, Paris, 1993, 284 pages.


Lee Harvey Oswald : affaire classée, Anthony Frewin (8 mai 2008).
(T. O. Inconnu).
Le Serpent à Plumes, Paris, 2000, 360 pages.


Cinq petits cochons, Agatha Christie (24 mai 2008).
(T. O. Five little pigs, 1941).
Le livre de poche, Paris, 1942, 250 pages.


Napoléon III : Un si charmant jeune homme…, Jean-Pierre Dufreigne (14 juin 2008).
Plon, Paris, 2007, 270 pages.


Napoléon III : Un empereur qui rêvait…, Jean-Pierre Dufreigne (25 juin 2008).
Plon, Paris, 2007, 262 pages.


Le clan Rhett Butler, Donald McCaig (28 juin 2008).
(T. O. Rhett Butler’s people, 2007).
Oh!, Paris, 2007, 540 pages.


Lucien Rivard : Le caïd au cœur du scandale, Benoit Gignac (29 juin 2008).
Voix Parallèles, Montréal, 2008, 196 pages.


Paul à la pêche, Michel Rabagliati (29 juin 2008).
La Pastèque, Montréal, 2006, 200 pages.


Omerta, Mario Puzo (8 juillet 2008).
Random House, New York, 2000, 318 pages.


La comtesse de Salisbury, Alexandre Dumas (17 juillet 2008).
Les Belles Lettres, Paris, 2006, 416 pages.


La machine à bonheur, James Gunn (22 juillet 2008).
(T. O. The Joy Machine, 1996).
Fleuve Noir, Paris, 1998, 220 pages.


L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, Ron Hansen (29 juillet 2008).
(T. O. The assassination of Jesse James by the coward Robert Ford, 1983).
Buchet-Castel, Paris, 2007, 496 pages.


Les mille et une vies de Billy Milligan, Daniel Keyes (9 août 2008).
(T. O. The minds of Billy Milligan, 1981).
Calmann-Lévy, Paris, 2007, 464 pages.


L’affaire Gouzenko, William Stevenson (12 novembre 2008).
(T. O. Intrepid’s last case).
Carrere, Paris, 1986, 432 pages.


douce_sophie, Sophie L. (12 décembre 2008).
Les Intouchables, Montréal, 2000, 138 pages.

13.1.09

10.1.09

Sandy says...

C'est comme Simon dit, sauf que c'est Sandy et qu'y fait bon en tenir compte en Christie.

Sandy dit que je devrais en appeler à la Tribu aujourd'hui, moi je rouspète, je lui dis wéyons-donc, la Tribu sera là dans les temps, mais à quoi bon l'alerter de suite? Et Sandy dit c'est la Tribu, la Tribu s'en crisse du timing, calle tout le monde de suite.

Moi, je m'ostine pas des masses avec Sandy.

Préparez-vous. Préparez-moi.

7.1.09

Humour gratuit

C'est gratis. Flambant neu, genre, mais Python pourtant, Poulin pas mal, Provençal plein, les autres vont vite se distinguer. De RBO, guère de trace patente, presque pas pantoute. Pis c'est gratis, pis c'est drôle en crisse!

Pis c'est gratis. Payé ek les TAXES pis les IMPÔTS des maudits Adéquisssssses! Contemplez la Nouvelle Clique du Plateau, originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu. Vous avez pas chialé quand ils ont fermé le Collège Militaire, vous avez crissé les économies dans vos REÉRs bas-de-laine de Boomers barbus, ben c'est ça, nos jeunes se sont arrangés pour improviser, ils ont fait de l'impro.

Pis c'est gratis.

«Surtout parle pas de ta collection de figuriiiiiines...»

6.1.09

Three Amigos

Sébastien Ricard, Sébastien Fréchette, Mathieu Farhoud-Dionne, ça dit pas grand-chose à grand-monde.

Barjots Prolixes? Non?

Timbrés Bavards? Non plus?

Batlam, Biz, Chafiik, Loco Locass: à ces mots, bien des lumières s'allument, en Nouvelle-France!

Ces gars-là ont davantage contribué, à titre d'exemple, à faire connaître Diogène aux jeunes que tous les profs de philosophie d'ici réunis. Ils ont aussi donné le goût à plusieurs centaines de savoir ce qu'est le Vortex de Mistral. Avec une seule chanson. Mais chacune de leurs chansons est exigeante, et toujours un vaste public de jeunes gens assoiffés de mots et de sens répond à leur parole, à leur intégrité je crois, à l'absence absolue de condescendance dans ce qu'ils proposent. Je sais pas, me semble qu'ils sont un cas unique ici, non? Des intellectuels activistes politiques chanteurs populaires post-référendums?

Why the fuck do we fight?

Caza m'a envoyé un truc intéressant, signé Cyril Bennasar.

Oui, je crois que la liberté des femmes qui commence par celle de choisir son conjoint et dont la conséquence est la mise en concurrence, la rivalité des hommes, est le moteur du progrès, du développement et la fierté de notre monde. Quand on interroge John Lennon ou Mick Jagger sur la raison pour laquelle ils ont monté un groupe de rock, la réponse est simple – pour plaire aux filles. Et c’est grâce à cet heureux penchant qu’ils laissent des chansons inoubliables. L’envie de garder la femme qu’on aime et de séduire les autres n’est-elle pas pour quelque chose dans la passion qui pousse les hommes à écrire de grands livres, composer des symphonies ou trouver des vaccins ? En revanche, dans une civilisation où votre cousine vous est promise, due et même imposée, pour quoi et pour qui chercher à devenir meilleur ? Dans le monde merveilleux où, si vous apportez dans l’au-delà des juifs et des croisés, on vous promet des vierges à la pelle, pourquoi prendre le risque de prendre des râteaux ici-bas ?

Je me réjouis tous les jours de vivre dans le monde des femmes libres. C’est pour elles et grâce à elles que je crois en notre victoire. J’y crois parce que la liberté m’habite.

4.1.09

Bye Bye: quelques dernières considérations

Maintenant qu'on s'est bien poussetiné la ratatouère ek le Bye Bye, Céline Dion, son petit fifi chevelu mais c'est pas sa faute il compense, Ovide Plouffe et Mistral et Martineau, et tutti fucking candy, vous allez me dire astheure si vous parvenez à watcher ça sans brailler.

Paske parfois, on n'a pas envie de s'appeler Bukowski. Qu'on a des fils, des frères ou une soeur gouine en Afghanistan, qui n'en a pas, c'est ainsi depuis Alexandre le Grand, on y entre facile et on n'en sort pas, et parfois s'appeler Bukowski c'est coton, surtout quand ton pote Berger t'a remplacé une demie-heure dans l'uniforme et le baraquement tandis que t'allais sauter Beverly D'Angelo. Surtout quand un système le mange, que l'avion l'avale et que la terre l'engloutit ensuite.



Let the sun shine in, please.

Je chante le corps électrique...

This one is for my wild woman. The one I loved, who loved me, we nearly destroyed each other before we figured it out, and now I love a girl who's sweet on me and Meth has a sweetheart too, and we live many miles apart which is barely enough to keep us from creating some sort of ruckus or chaos or any kind of disturbance of the peace every fucking chance we get.

It won't help a bit, not a goddamned bit, but she deserves it, because she's the wildest and Walt would have wanted it that way. And I ain't talking about Walt Disney, you ignorant bunch of morons...

I sing the body electric
I celebrate the me yet to come
I toast to my own reunion
When I become one with the sun


3.1.09

Dick

Me semble que t'es dû pour une petite rincée, Dick.

Hein? Une petite rincée?

Avec tes mots à toé?

Mais n'anticipons point, surtout pas sur mon plaisir, récapitulons plutôt. Qu'est-ce que t'en dis, Dickie?

Richard s'est répandu dans toute l'Europe occidentale dès les IXe et Xe siècles . Il a connu un succès particulier en Angleterre, où il est devenu l'un des prénoms les plus attribués, sans jamais subir d'éclipse prolongée ; il y a encore figuré, de 1960 à 1980, au palmarès des prénoms masculins. Dans la plupart des pays anglophones, cette faveur remarquable a été partagée, bien qu'aujourd'hui, aux États-Unis, Richard se fasse plus rare, peut-être à la suite de l'image négative du président Richard Nixon. En France, Richard n'a jamais eu un succès comparable et, comme beaucoup de prénoms médiévaux, il avait disparu de l'usage entre le XVIe et le XIXe siècle. Mais, depuis les années 1970, il a retrouvé une assez large fréquence qui semble rester stable.

Dieudonné, ma foi, même toé tu peux savoir d'où ça provient, comme prénom, mais juste au cas où tu serais devenu tout à coup ignorant sans qu'on s'en aperçoive...

Quant à Christian, au cas où tu ne saurais pas encore qu'il faut pas l'oublier, c'est celui qui se réclame du crisse, et Mistral, c'est moi, celui que tu as estimé judicieux d'égratigner avec ton slingshot pour sauver tes bonbons en 2007 et qui t'a rebalancé un tank illico sur ta sale gueule de con.

Paraîtrait qu'on doit débattre, betôt? Miam miam! Viens voir mononc'...

Sainte-Catherine est en maudit

Traduction: la madame est pas contente pantoute, pis avant qu'elle se mette à faire de la tire, moi je change de camp, je dégage du Plateau, je décampe à Québec via Prévost (à cause qu'elle vient de là et aussi ce petit côté du mot, détenu faisant office de gardien de prison) et peut-être même Charlemagne une escousse (parce que Céline vient de là et que Charlie a inventé l'école), anyway je suis convaincu, je change de clique, fuck le Plateau, ma clique c'est Québec désormais, mes chefs Jeff et Mario, ma muse Catherine Hébert, sa passion me conquiert, sa foi me transporte, surtout qu'elle est artiste et éducatrice spécialisée et qu'elle a bien raison à propos de «ces innommables récompenses, ces innommables réussites» évoquées aux environs de 1:49, sans parler de ce cri du coeur («Non mais ça a tu de l'allure de voir René-Charles brûler de l'argent quand c'est si important pour toi, l'argent...») et cette tasse de café qui semble stimuler un sain fanatisme à chaque gorgée, et puis il y en a encore, on n'est pas des colons, on le fait en anglais aussi, vous nous prenez pour qui?





Votre hostie de délire de clique du Plateau, mononc'Misty est à veille de prendre cinq minutes pour vous le refouler dans le fond de la yeule, gang de débiles. Vous aimez pas ça ouvrir la tévé le matin pis voir la météo de Montréal pis les bouchons de circulation sul pont Jacques-Cartier? Je compatis, vivre dans vos trous, j'aimerais pas ça non plus, mais too fucking bad, live with it, notre neige et nos bouchons sont plus importants culturellement que vos flocons pis vos manèges, c'est l'axe qui polarise vos taxes, c'est le pot qui fait fleurir vos impôts, c'est le derrière de vos REÉRs qui s'esclaffe, qui absorbe les enfants que vous n'avez pas faits ou pas su retenir ou morgentalés en douce you know all those years ago.

Mangez-en, de la météo montréalaise, mangez-en des gros motons, pis surtout des rapports sur l'état des trottoirs de la rue Rachel, je vous en souhaite à plein écran plasma, à pleines souffleuses, clickeclick du Plateau, jingle schnolles all the way, Oh what fun it is to fuck à ciel ouvert dans not'Plateau avec vos TAXES pis vos IMPÔTS!

Bye Bye: quelques considérations supplémentaires

Kin, mes beaux cliqueux de Plateau adéquisses. Un Bye Bye qui rit pas des nèyes ni de Céline Dion. Êtes-vous contents? Non, vous serez pas contents: Dominique Michel est pas dedans, pis c'est payé ek les TAXES pis les IMPÔTS de VOS parents! Pis ça rit des Anglais, pas deux mois après la crisette d'octobre! Pis y sont souls! A TiVi!

Celle-ci est pour tous mes amis sauf ceux qui ne sont pas métis et paresseux and angry with me.

1.1.09

Bye Bye 2008: quelques impressions

La joke sur Maxime Bernier qui aurait couché ek Couillard pour qu'on pense pas kié gay: cheap, dégueu, vieille, injuste, puant la marde, crossing the line, mais mon pote n'était pas de cet avis, et tant pis pour lui et la démocratie.

Denise Bombardier: je l'aime pas, c'est notoire, elle me déteste, ça s'est su: so what? La joke d'Angélil évoquant le prix qu'elle lui a coûté m'a dégoûté. Trente ans d'intègre exercice de sa profession, pour autant que l'on sache, méritent mieux qu'une inférence aussi grave légèrement lancée dans une émission aussi influente.