13.9.09
12.9.09
Gâté pourri à la provençale
Le même jour, je reçois une carte postale de Blue représentant Marius et Fanny et, de mon amie Sophie, un pain de savon Mistral aux herbes de Provence. Et dire que j'ai pas encore étrenné mes boules de pétanque.
11.9.09
Nine eleven
Fuck it. Je vais tout de même pas citer Bush pour souligner l'anniversaire de ce jour maudit.
Je vais me citer moi-même, tiens: une fois n'est pas coutume, et puis c'est plus rigolo d'évoquer à nouveau Le Péloquin des larmes...
Je vais me citer moi-même, tiens: une fois n'est pas coutume, et puis c'est plus rigolo d'évoquer à nouveau Le Péloquin des larmes...
10.9.09
Pélo, l'eau, Nipi pis la poésie pis le pognon
Ça achève, le niaisage entre gargouille et richard? Pélo ne sait pas écrire et s'avise tardivement d'apprendre à compter. Laliberté sait compter, et lire assez pour s'offrir un autre auteur.
La chose...
P'tite misère. Tu diras pas que chu point fair, calvaire.
La chose...
P'tite misère. Tu diras pas que chu point fair, calvaire.
8.9.09
6.9.09
Bonjour les poussinots, bonjour les poussinettes...
Martin Comeau rame un peu dans l'eau bouillante où il m'a replongé, héhé: m'y connaissant en galère, je pagaie un coup pour lui avec ceci.
3.9.09
On dirait ben que Péloquin l'a dans le cul
Qui l'eût cru, Lustucru? Sinon moi qui n'en ai jamais douté.
Yann Martel, pour ce qui est de faire le clown à gages dans un espace acheté, bloke au carré, c'est un choix fort plus judicieux. Yann qui, déjà?
Yann Martel, pour ce qui est de faire le clown à gages dans un espace acheté, bloke au carré, c'est un choix fort plus judicieux. Yann qui, déjà?
30.8.09
Éirinn go brách
L'Irlande éternelle, anyway jusqu'au Jugement Dernier... Mais quid du parfum vernal au pays de Joyce? What of Irish Spring? Weeeeeell, let me tell you, it depends mightily on who's doin' the smellin' and who's usin' the bar! (Of soap, of course, that goes without sayin', I dare say) As for which Joyce I refer to upstairs, whether it's James or Brothers, weeeeeell that just happens to be precisely my point, even though it is not.
You see... Voyez-vous, les filles aiment et détestent le Irish Spring. Les filles hétérosexuelles, I mean. Toutes les filles détestent le Irish Spring pour ce qui est de s'en servir, hétérosexuelles ou pas: c'est un savon trop plein de cochonneries chimiques pour leurs endroits délicats (des pieds à la tête), leur peau réagit foutrement mal à ça (c'est leur plus lourd organe, la peau, les gars aussi mais allez donc expliquer ça à un gars) et c'est pas pour rien qu'Irish Spring n'a jamais essayé de se vendre aux filles. Les filles, il leur faut un savon qui flotte.
Mais...
Mais mais mais...
Les filles aiment Irish Spring quand leur homme s'en sert. Pas tant l'odeur résiduelle après la douche, au début, mais après un temps oui, elles l'adorent. Les gars y croient, se figurent que c'est leur musc mêlé au printemps irlandais qui la fait soupirer de satisfaction en humant leur thorax. La réalité est qu'un gars qui sent le Irish Spring est un gars qui s'est lavé, et c'est à ça qu'elles sont sensibles, elles préfèrent l'odeur résiduelle sûre que l'odeur individuelle mûre.
Je m'en doutais depuis longtemps, mais j'en ai vraiment été certain l'autre fois quand K a demandé à C de rapporter dix pains d'Irish Spring en allant chercher des anchois au marché. La brève grimace qu'elle fit, je ne l'avais vue qu'aux visages de mes femmes au fil des ans, un fugace rictus qui est d'ordre intime, dont on peut se servir pour déduire une théorie mais pas pour tirer des conclusions, si vaste soit l'échantillonnage, après tout mes données auraient pu s'avérer erronées, mon musc mêlé au printemps irlandais formait peut-être un composé répulsif grimacogène mutant, et si mes longues observations de l'Irish Spring aboutissaient sur un gros néant divisé par un grand zéro? J'aurais eu l'air con.
Eh ben non! J'avais raison. Ma mère aussi, qui insistait pour que je tourne ma langue sept fois avant de parler, ce qui n'est pas sans rapport avec le savonnage de bouche. Juste à l'idée de me faire passer un savon vert entre les dents, je fulmine des bulles en chapelets...
You see... Voyez-vous, les filles aiment et détestent le Irish Spring. Les filles hétérosexuelles, I mean. Toutes les filles détestent le Irish Spring pour ce qui est de s'en servir, hétérosexuelles ou pas: c'est un savon trop plein de cochonneries chimiques pour leurs endroits délicats (des pieds à la tête), leur peau réagit foutrement mal à ça (c'est leur plus lourd organe, la peau, les gars aussi mais allez donc expliquer ça à un gars) et c'est pas pour rien qu'Irish Spring n'a jamais essayé de se vendre aux filles. Les filles, il leur faut un savon qui flotte.
Mais...
Mais mais mais...
Les filles aiment Irish Spring quand leur homme s'en sert. Pas tant l'odeur résiduelle après la douche, au début, mais après un temps oui, elles l'adorent. Les gars y croient, se figurent que c'est leur musc mêlé au printemps irlandais qui la fait soupirer de satisfaction en humant leur thorax. La réalité est qu'un gars qui sent le Irish Spring est un gars qui s'est lavé, et c'est à ça qu'elles sont sensibles, elles préfèrent l'odeur résiduelle sûre que l'odeur individuelle mûre.
Je m'en doutais depuis longtemps, mais j'en ai vraiment été certain l'autre fois quand K a demandé à C de rapporter dix pains d'Irish Spring en allant chercher des anchois au marché. La brève grimace qu'elle fit, je ne l'avais vue qu'aux visages de mes femmes au fil des ans, un fugace rictus qui est d'ordre intime, dont on peut se servir pour déduire une théorie mais pas pour tirer des conclusions, si vaste soit l'échantillonnage, après tout mes données auraient pu s'avérer erronées, mon musc mêlé au printemps irlandais formait peut-être un composé répulsif grimacogène mutant, et si mes longues observations de l'Irish Spring aboutissaient sur un gros néant divisé par un grand zéro? J'aurais eu l'air con.
Eh ben non! J'avais raison. Ma mère aussi, qui insistait pour que je tourne ma langue sept fois avant de parler, ce qui n'est pas sans rapport avec le savonnage de bouche. Juste à l'idée de me faire passer un savon vert entre les dents, je fulmine des bulles en chapelets...
Mourir d'aimer?
Non. Not anymore.
Amore. On connaît tous des morts. Par amour. De la vitesse, de l'ivresse, de leur propre jeunesse, d'autrui parfois et de la vie toujours.
Quand on a survécu, on vit d'aimer. C'est vrai pour Ven, pour Blue, pour Butch et pour GeeBee, c'est vrai pour Emcée, pour Mélissa et pour moi, c'est vrai pour Mac et pour Aznavour et quiconque a fait le tour de mortelles amours.
Mais crisse que ça suscite de belles et poignantes chansons...
Amore. On connaît tous des morts. Par amour. De la vitesse, de l'ivresse, de leur propre jeunesse, d'autrui parfois et de la vie toujours.
Quand on a survécu, on vit d'aimer. C'est vrai pour Ven, pour Blue, pour Butch et pour GeeBee, c'est vrai pour Emcée, pour Mélissa et pour moi, c'est vrai pour Mac et pour Aznavour et quiconque a fait le tour de mortelles amours.
Mais crisse que ça suscite de belles et poignantes chansons...
27.8.09
Chambre Haute, seuil bas
Jacques Demers nommé au Sénat. On se demande après ça pourquoi je bois. Un coach de hockey, littéralement analphabète, au Sénat. Et moi qui ne sais même pas patiner.
J'espère que le Premier Ministre a au moins considéré d'autres candidats, ché pas, moi: Gilles Latulippe? Guilda? Normand L'Amour, le Doc Mailloux, Réjean Ducharme, Joël Denis, Maman Dion, Paolo Noël, le Père Noël, Monsieur Showbizz, n'importe qui!
J'espère que le Premier Ministre a au moins considéré d'autres candidats, ché pas, moi: Gilles Latulippe? Guilda? Normand L'Amour, le Doc Mailloux, Réjean Ducharme, Joël Denis, Maman Dion, Paolo Noël, le Père Noël, Monsieur Showbizz, n'importe qui!
Synchrostrophes
Je tonds nos moutons de Panurge
Et tu guéris mes écrouelles,
Moi vil berger, toi thaumaturge;
On dîne de nids d'hirondelles.
Et tu guéris mes écrouelles,
Moi vil berger, toi thaumaturge;
On dîne de nids d'hirondelles.
SF
Le SF connaît une recrudescence alarmante partout en Occident, semant un vent de panique parmi les groupes particulièrement vulnérables à ce type d'intimité très tendance (principalement les nains et les infirmes confinés au fauteuil roulant, deux types de partenaires fort convoités pour d'évidentes raisons de confort et de commodité, suivis de près par les cyclopes, susceptibles de payer d'une vie de cécité l'aveuglement passager d'un quart d'heure amoureux).
Live From Congress: The Skull Fucking Bill Of 2007
Live From Congress: The Skull Fucking Bill Of 2007
Pauv'pitchounette!
Si vous croyez détenir une information pouvant mener à la pendaison du ou des suspects dans l'horrible crapulerie présumément perpétrée sur cette malheureuse innocente qui souriait toujours même en jouant du tuba et que tous adoraient dans son quartier, ou si vous découvrez un pied, une main, un bassin en promenant votre chien (assurez-vous qu'il s'agit bien d'un morceau de race féminine avant de le signaler, observez les ongles ou la présence d'un vagin selon le cas, tentez de déterminer si le morceau a subi des sévices sexuels, ceci afin d'éviter de divertir de précieuses ressources policières plus efficacement affectées à la recherche d'une jeune fille probablement violée et possiblement sauvagement assassinée, si le pied ou la main ou le bassin semblent masculins mettez-les délicatement dans votre sac plastique en prenant soin le cas échéant d'en retirer au préalable la crotte de chien fraîche et fumante puis retournez à la maison allumez la télévision attendez qu'on trouve la fille et puis après téléphonez aux autorités qui passeront prendre le bassin ou la main ou le pied masculins dès qu'elles auront vaqué aux priorités, en fait il serait sage d'entreposer le sac au congélateur juste au cas où les autorités mettraient plus de trois jours à venir), vous pouvez aussi laisser un message sur la boîte vocale de Claude Poirier le Vrai Négociateur 514-598-2857.
Missing Girl Probably Raped
Missing Girl Probably Raped
26.8.09
Nouvelle rubrique: le mieux dire
Ne dites pas: «Checke la plotte ek le gros cul en face du Jean-Coutu!»
Dites: «Porte ton regard vers la Vénus hottentote stéatopyge devant la pharmacie!»
Dites: «Porte ton regard vers la Vénus hottentote stéatopyge devant la pharmacie!»
25.8.09
Pile ou face, tête ou bitch
Shirley Théroux, crisse, sur le blogue de Blue qu'on aime parce qu'elle est curieuse de notre culture et qui nous aime en retour parce qu'on s'enquiert de la sienne. Shirley Théroux? Kin, Shirley Théroux, ça a commencé avec ça, puis Les Tannants et Pierre Marcotte, à grands trains de pauvres gens ridiculisés quotidiennement au canal 10 ils ont fait du fric à ne plus savoir comment en jouir, ils se sont mariés, ont procréé, ont décidé de s'amuser autrement en ouvrant des restaurants, ont divorcé, ont vieilli et menti et vécu dans la honte et ont crossé, qu'ils soient damnés, qu'ils soient damnés.
C'est clair, Blue? Sinon j'en ai encore, j'ai même pas commencé, ces gens-là sont un reliquat de vermine sur le dos de notre peuple, des ti-culs qui suçaient le sang des petites gens pour s'engraisser, des dégueulasses, des écoeurants, des enfants de chienne.
Ici, Shirley s'efforce de mimer la virginité canadienne-française emballée dans du bon gros tissu de toile à rideau: elle s'adresse au jeune canayen qui revient des chantiers. Heureusement, ça n'a pas pogné: pas si cons. Mais a pas fallu longtemps pour s'ajuster, chanter C'est beau un homme avec des flips de pute pour l'époque et se faire un petit nom. Là encore, elle n'était guère de taille, et quand Nanette est arrivée en ville Shirley remontait en soufflant l'escalator qui descend, a fallu qu'elle se trouve un autre plan sinon c'était waitress chez St-Hubert pour Shirley!
C'est clair, Blue? Sinon j'en ai encore, j'ai même pas commencé, ces gens-là sont un reliquat de vermine sur le dos de notre peuple, des ti-culs qui suçaient le sang des petites gens pour s'engraisser, des dégueulasses, des écoeurants, des enfants de chienne.
Ici, Shirley s'efforce de mimer la virginité canadienne-française emballée dans du bon gros tissu de toile à rideau: elle s'adresse au jeune canayen qui revient des chantiers. Heureusement, ça n'a pas pogné: pas si cons. Mais a pas fallu longtemps pour s'ajuster, chanter C'est beau un homme avec des flips de pute pour l'époque et se faire un petit nom. Là encore, elle n'était guère de taille, et quand Nanette est arrivée en ville Shirley remontait en soufflant l'escalator qui descend, a fallu qu'elle se trouve un autre plan sinon c'était waitress chez St-Hubert pour Shirley!
24.8.09
Swine flu-Gen X
Un gros tas de cégépiens afflue aujourd'hui dans les baraquements québécois destinés à enseigner. Rafflue, si on se fie aux infos francos: ce serait la plus nombreuse arrivée depuis toujours, et l'idiote aux nouvelles qui interroge un jeune homme sur la cause (il répond: «Probablement un nouveau baby boom») commente qu'il vient de fournir sa première mauvaise réponse avant même son premier examen. Elle poursuit en voix off, évoque la Génération X, c'est suivi d'un duplex avec Radio-Canada, c'est puant comme une charogne toute fraîche car cette idiote a les joues roses et le coeur brun, elle dit que moult décrocheurs raccrochent, interviewe un prof qui confirme, elle a peut-être aussi dit son nom tandis que j'allais vomir.
Aux infos anglos, joie d'être Québécois bilingue et Montréalais sans câble, on axe la rentrée collégiale sur le fucking swine flu, la vaccination forcée, on frôle sans le mentionner nommément le virus grammatical français (le G difficile) et on prend soin de ne pas évoquer la vitamine B(escherelle)...
Aux infos anglos, joie d'être Québécois bilingue et Montréalais sans câble, on axe la rentrée collégiale sur le fucking swine flu, la vaccination forcée, on frôle sans le mentionner nommément le virus grammatical français (le G difficile) et on prend soin de ne pas évoquer la vitamine B(escherelle)...
Fallait me prévenir!
J'étais soul comme la Pologne, j'avais oublié que je faisais aussi du cinéma. En fait, même à jeun je ne m'en souviens pas. C'est Kevin qui me l'a rappelé, héhé...
21.8.09
Cesare Pavese
Le bonhomme ne me plaît guère, mais en accord avec moi-même j'estime que ce seul poème justifie tout l'oxygène qu'il a consommé durant sa misérable vie.
La mort viendra et elle aura tes yeux
retrouvé sur la table de chevet de Cesare Pavese (9 septembre 1908 – 26 août 1950) après son suicide.
La mort viendra et elle aura tes yeux
cette mort qui est notre compagne
du matin jusqu’au soir, sans sommeil,
sourde, comme un vieux remords
ou un vice absurde. Tes yeux
seront une vaine parole,
un cri réprimé, un silence.
Ainsi les vois-tu le matin
quand sur toi seule tu te penches
au miroir. O chère espérance,
ce jour-là nous saurons nous aussi
que tu es la vie et que tu es le néant.
La mort a pour tous un regard.
La mort viendra et elle aura tes yeux.
Ce sera comme cesser un vice,
comme voir resurgir
au miroir un visage défunt,
comme écouter des lèvres closes.
Nous descendrons dans le gouffre muets.
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola,
un grido taciuto, un silenzio.
Cosi li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.
Per tutti la morte ha uno sguardo
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.
Mon frère Kevin est attaché au chant de Ferré, qui émeut au-delà des mots, mais justement: ce n'est pas écrit pour être chanté ni outrepasser la langue, aussi j'offre ceci, récité par Vittorio Gassman.
La mort viendra et elle aura tes yeux
retrouvé sur la table de chevet de Cesare Pavese (9 septembre 1908 – 26 août 1950) après son suicide.
La mort viendra et elle aura tes yeux
cette mort qui est notre compagne
du matin jusqu’au soir, sans sommeil,
sourde, comme un vieux remords
ou un vice absurde. Tes yeux
seront une vaine parole,
un cri réprimé, un silence.
Ainsi les vois-tu le matin
quand sur toi seule tu te penches
au miroir. O chère espérance,
ce jour-là nous saurons nous aussi
que tu es la vie et que tu es le néant.
La mort a pour tous un regard.
La mort viendra et elle aura tes yeux.
Ce sera comme cesser un vice,
comme voir resurgir
au miroir un visage défunt,
comme écouter des lèvres closes.
Nous descendrons dans le gouffre muets.
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola,
un grido taciuto, un silenzio.
Cosi li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.
Per tutti la morte ha uno sguardo
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.
Mon frère Kevin est attaché au chant de Ferré, qui émeut au-delà des mots, mais justement: ce n'est pas écrit pour être chanté ni outrepasser la langue, aussi j'offre ceci, récité par Vittorio Gassman.
Avortement
Franchement, je ne suis pas fâché qu'on en reparle, au Québec comme au South Dakota: la question est assez importante pour souffrir une discussion chaque vingt ou trente ans.
Mais comment résister à l'envie de piquer cette image et la republier en la rebaptisant éKKKographie, hyperliée à l'article qui suit? Hihi...
18.8.09
13.8.09
Guig aoûté
Cette voix m'est fort précieuse: c'est celle d'un homme qui m'a cassé la jambe et sauvé la vie, la jambe une fois, la vie souvent, c'est la voix d'un ami que nombre d'entre vous aimez déjà et que le reste ne perdra rien à découvrir.
Vu ma longue expérience des blogs, je savais que même la Tribu se mettrait à se lamenter aux environs de ce temps-ci: «Il se passe rien!», «Les blogs sont creux comme des oeufs de tortue déterrés par des cougars!», «Oussé qu'il est kossé qu'il fait saint-ciboire?», et tutti quanti, hihi...
En mai dernier, tard le soir au Bunker, après qu'on ait fait réserve de jasage, j'ai demandé à Guillaume Vigneault d'enregistrer quelques passages de son roman Chercher le vent, à l'intention de la Tribu, avant qu'il ne parte s'occuper de sa jeune famille, on avait entamé le lendemain quand ce fut fait mais le fait est qu'il le fit, et voici: je me suis assis dessus jusqu'à ce soir; c'est avec une émotion que je ne tenterai pas de dissimuler que je l'en remercie et que je vous les offre ci-dessous.
http://cmistral.googlepages.com/GVBunker706-109-05-09.mp3
http://cmistral.googlepages.com/GVBunker706-209-05-09.mp3
11.8.09
10.8.09
La turlute
3.8.09
28.7.09
Henry Miller: troisième billet
Miller n'a droit qu'à douze pages dans son dossier du FBI. Personne ne semble avoir songé à simplement lire Tropique du Capricorne...
Stella Maris
L'étoile de mer sur le drapeau acadien est censée guider ce peuple de marins. Aujourd'hui 28 juillet, on commémore l'horreur du Grand Dérangement...
Évangéline, poème épique de Longfellow plus tard adapté par Michel Conte, symbolise la tragédie d'un peuple déchiré, dispersé, éparpillé aux quatre vents, et pourtant survivant. Je dédie cette version en ce jour à mon meilleur ami, mon frère madelinot, Kevin Vigneau...
24.7.09
Henry Miller: premier billet
Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu'en fait un lecteur à un autre. Rien ne peut étouffer cet instinct fondamental de l'homme. Je suis convaincu que les hommes s'efforceront toujours de faire partager les expériences qui les touchent le plus profondément. Ma faiblesse à moi, c'est de crier sur les toits chaque fois que je crois avoir découvert quelque chose qui me paraisse d'une importance vitale. Quand je viens de finir un livre admirable par exemple, je m'installe presque toujours à ma table pour écrire des lettres à mes amis, parfois à l'auteur, voire à l'éditeur... Sans le lecteur enthousiaste, qui est vraiment la contrepartie de l'auteur et très souvent son plus secret rival, un livre mourrait.
Les livres de ma vie
(Gallimard, 1993, 495 pages)
Books in my life, 1952.
22.7.09
18.7.09
Oenophilie
J'ai bien beau être fait fort, ivrogne impénitent et guère porté sur les grâces sociales, j'ai dégueulé chaque fois que j'ai vu ce sketch génial: la dernière fois remonte à 1988, j'étais avec Vautour, on regardait sa télé 12 pouces n&b...
17.7.09
15.7.09
Deux vers souls gratis
J'agis en m'allongeant devant ta nue beauté
Faisant ce que les gens font de l'ébriété...
Faisant ce que les gens font de l'ébriété...
14.7.09
Pour Blue à cause de Chaplin, pour Emcée à cause du boucher
Je sais, c'est hermétique. C'est fait exprès.
Sinon, eh, oh, wow! Petula! Come to papa!
Elle est née en 1932, mais je n'entretiens pas de préjugés, je ne suis point âgiste, sauf envers les Boomers, comme de raison, quoique là il s'agisse plutôt d'époquisme, anyway Petula, kestu dirais d'une petite partie de backgammon?
Sinon, eh, oh, wow! Petula! Come to papa!
Elle est née en 1932, mais je n'entretiens pas de préjugés, je ne suis point âgiste, sauf envers les Boomers, comme de raison, quoique là il s'agisse plutôt d'époquisme, anyway Petula, kestu dirais d'une petite partie de backgammon?
12.7.09
Soixante-cinq Tribaux
Et pas un pour me rappeler que délice est féminin au pluriel?
A fallu que je m'en rende compte tout seul comme un grand crisse de singulier.
Illico, je corrige le billet qui précède: quelles délices!
A fallu que je m'en rende compte tout seul comme un grand crisse de singulier.
Illico, je corrige le billet qui précède: quelles délices!
11.7.09
9.7.09
7.7.09
Make love to the camera!
Si Brice de Nice pouvait se baiser lui-même, il s'y prendrait ainsi, entre deux secousses de mèches blondes. Ici, Pam Anderson regarde la caméra et Bret Michaels fixe le moniteur: lui ne fait pas l'amour avec elle, il se regarde être sucé par PAMELA ANDERSON et il n'en revient manifestement pas, héhé...
Elle, ché pas, she's kinda sweet. Elle arrive à capturer son attention quelques secondes vers la fin du clip, puis il se sauve.
4.7.09
30.6.09
29.6.09
Gabin baffe (et où tu l'rencontrais pour faire l'amour?)
Ici, Gabin redémarre sa carrière en tapant dur de droite et de gauche dans l'adaptation du premier tome de la trilogie d'Albert Simonin, Touchez pas au grisbi.
Touchez pas au grisbi (1954) Extrait
Touchez pas au grisbi (1954) Extrait
22.6.09
18.6.09
Nat's
I don't remember, exactly, but I think you're about to reach forty-five if you haven't already in the last few days. So happy birthday.
What I do remember quite clearly is not having seen you since 1983, et le beau fils que tu m'as donné avant de partir, il y a vingt-six ans aujourd'hui.
Il est à nous deux, et cette chanson aussi.
What I do remember quite clearly is not having seen you since 1983, et le beau fils que tu m'as donné avant de partir, il y a vingt-six ans aujourd'hui.
Il est à nous deux, et cette chanson aussi.
17.6.09
CHOQ-FM
Je rendrai des contes demain soir, jeudi 18 juin, à Marc-André Lavoie, aux environs de 18:30.
13.6.09
Amélie ne tombe plus ainsi sur une bad batch de masque à rat juste avant de passer à tévé!
Les Français ne sont jamais plus adorables que quand ils sont Belges et pas cette vieille putain Jean d'Ormesson.
11.6.09
Péloquin: donnez-lui un verre d'eau
Jabba the fucking Hut: une estie de chance que notre poète orbital a Normand Brathwaite et France Castel sur le plateau à ses côtés pour parler de culture à sa place.
Ça ne l'aura pas empêché à la fin de se droper tête première dans le trou noir intolérant et raciste de son lepéniste intérieur, et il n'aura fallu que France Beaudoin pour lui souffler dessus. Bien baisé, de France. Attends de voir la tête de Guy Laliberté lors de son retour de Moscou, astheure. Attends de voir si l'air est à la poésie ou à l'avalage de feu et au jonglage de PR et au damage control.
Qu'on emmène Pélo dans l'espace, qu'on laisse ses poèmes icitte: larguez-le en façon de satellite, no cost, nothing lost, et que ses mots fassent du compost.
Ça ne l'aura pas empêché à la fin de se droper tête première dans le trou noir intolérant et raciste de son lepéniste intérieur, et il n'aura fallu que France Beaudoin pour lui souffler dessus. Bien baisé, de France. Attends de voir la tête de Guy Laliberté lors de son retour de Moscou, astheure. Attends de voir si l'air est à la poésie ou à l'avalage de feu et au jonglage de PR et au damage control.
Qu'on emmène Pélo dans l'espace, qu'on laisse ses poèmes icitte: larguez-le en façon de satellite, no cost, nothing lost, et que ses mots fassent du compost.
Pépé
Le papa de PKP. Ce clip date à peu près de quand je l'ai connu: mon père devenait distributeur dans son organisation, qui n'était pas encore un empire tentaculaire.
Dans l'actuel contexte, près de quarante ans après, ces douze minutes sont assez savoureuses.
Dans l'actuel contexte, près de quarante ans après, ces douze minutes sont assez savoureuses.
10.6.09
VLB
Lettre ouverte
La démocrassie
par Victor-Lévy Beaulieu
Le 10 juin 2009
Monsieur Marc-Antoine Rioux,
Télé-Basques,
15 Notre-Dame est, suite 304,
Trois-Pistoles
Cher Monsieur,
Je viens de prendre connaissance de votre lettre dans laquelle vous me faites part de ce que vous appelez votre « Plan final » par-devers le débat politique qui doit se tenir ce soir dans le cadre de la campagne électorale dans le comté de Rivière-du-Loup.
J’ai accepté de participer à ce débat malgré les contraintes pour ainsi dire radio-canadiennes que vous demandez aux candidats de respecter.
Mais dans la lettre que j’ai reçue aujourd’hui, un règlement a été ajouté, lequel se lit comme suit :
« Le public présent devra garder un silence absolu pendant toute la durée de l’activité. Toute manifestation tel que les applaudissements, les huées ou toute autre intervention du même genre conduira à l’expulsion immédiate du ou des responsables. Les agents de la Sûreté du Québec poste Trois-Pistoles demeure (sic) prêts à intervenir le cas échéant. »
Je ne peux pas cautionner un règlement aussi méprisant envers le citoyen : quand on l’invite à un débat public, ce n’est pas pour le museler en lui faisant jouer le rôle de potiche et en le menaçant de l’expulser par la force s’il veut user du droit qu’il a d’exprimer ses opinions dans notre société prétendument démocratique. Au cas où vous l’auriez oublié, nous ne sommes pas encore tout à fait dans un État fasciste et totalitaire!
Je ne serai donc pas à ce débat. Je rencontrerai plutôt des citoyens à qui je pourrai parler librement et qui, aussi, pourront me parler librement!
La démocrassie
par Victor-Lévy Beaulieu
Le 10 juin 2009
Monsieur Marc-Antoine Rioux,
Télé-Basques,
15 Notre-Dame est, suite 304,
Trois-Pistoles
Cher Monsieur,
Je viens de prendre connaissance de votre lettre dans laquelle vous me faites part de ce que vous appelez votre « Plan final » par-devers le débat politique qui doit se tenir ce soir dans le cadre de la campagne électorale dans le comté de Rivière-du-Loup.
J’ai accepté de participer à ce débat malgré les contraintes pour ainsi dire radio-canadiennes que vous demandez aux candidats de respecter.
Mais dans la lettre que j’ai reçue aujourd’hui, un règlement a été ajouté, lequel se lit comme suit :
« Le public présent devra garder un silence absolu pendant toute la durée de l’activité. Toute manifestation tel que les applaudissements, les huées ou toute autre intervention du même genre conduira à l’expulsion immédiate du ou des responsables. Les agents de la Sûreté du Québec poste Trois-Pistoles demeure (sic) prêts à intervenir le cas échéant. »
Je ne peux pas cautionner un règlement aussi méprisant envers le citoyen : quand on l’invite à un débat public, ce n’est pas pour le museler en lui faisant jouer le rôle de potiche et en le menaçant de l’expulser par la force s’il veut user du droit qu’il a d’exprimer ses opinions dans notre société prétendument démocratique. Au cas où vous l’auriez oublié, nous ne sommes pas encore tout à fait dans un État fasciste et totalitaire!
Je ne serai donc pas à ce débat. Je rencontrerai plutôt des citoyens à qui je pourrai parler librement et qui, aussi, pourront me parler librement!
5.6.09
Histoire de me délier les doigts
J'ai pas gagné grand-chose, de son point de vue, à écrire comme et devenir ce que j'ai voulu, mais du mien, peu ou prou, ça m'autorise mes aises pour dire de Claude Péloquin qu'il versifie comme je pète et qu'il est de ces poètes qu'on achète pour deux bocks de broue, et j'ai gagné l'autorité morale de l'écrire sans qu'on me soupçonne d'être jaloux.
La prochaine aventure de Guy Laliberté me réjouit, pour lui et pour toute l'humanité: le jour approche où l'espace sera ouvert aussi aux gens disposant de moyens ordinaires, comme il s'ouvre aux millionnaires après s'être ouvert aux militaires, comme les traversées océaniques en dirigeables ou en paquebots (le premier qui parle du Titanic se ramasse à fond de cale) se démocratisèrent en l'actuelle aviation, comme les diligences cédèrent la route au chemin de fer, le cheval au cheval-vapeur, la porte cochère à l'entrée de garage. Je suis un trekker, je crois au rêve de Gene Roddenberry, je suis persuadé que l'espoir de notre espèce est de quitter cette planète comme nous avons quitté la caverne.
Rien de cela, toutefois, ne fera jamais de Claude Péloquin un poète! Prendre des vessies pour des lanternes, d'accord, mais une baderne pour un messie, non merci!
Boomer imposteur, purgatif corporatif, honte aux Lettres et triste sire; Cyrano dit de Montfleury et je dirai comme lui de Pélo: c'est un acteur déplorable, qui gueule, Et qui soulève avec des han! de porteur d'eau, Le vers qu'il faut laisser s'envoler!
Or, Laliberté aura beau les emporter dans la stratosphère, les vers de ce grotesque mirliton retomberont lourdement comme autant de jambons depuis le firmament jusqu'au béat néant dont ils n'auraient jamais dû jaillir.
La prochaine aventure de Guy Laliberté me réjouit, pour lui et pour toute l'humanité: le jour approche où l'espace sera ouvert aussi aux gens disposant de moyens ordinaires, comme il s'ouvre aux millionnaires après s'être ouvert aux militaires, comme les traversées océaniques en dirigeables ou en paquebots (le premier qui parle du Titanic se ramasse à fond de cale) se démocratisèrent en l'actuelle aviation, comme les diligences cédèrent la route au chemin de fer, le cheval au cheval-vapeur, la porte cochère à l'entrée de garage. Je suis un trekker, je crois au rêve de Gene Roddenberry, je suis persuadé que l'espoir de notre espèce est de quitter cette planète comme nous avons quitté la caverne.
Rien de cela, toutefois, ne fera jamais de Claude Péloquin un poète! Prendre des vessies pour des lanternes, d'accord, mais une baderne pour un messie, non merci!
Boomer imposteur, purgatif corporatif, honte aux Lettres et triste sire; Cyrano dit de Montfleury et je dirai comme lui de Pélo: c'est un acteur déplorable, qui gueule, Et qui soulève avec des han! de porteur d'eau, Le vers qu'il faut laisser s'envoler!
Or, Laliberté aura beau les emporter dans la stratosphère, les vers de ce grotesque mirliton retomberont lourdement comme autant de jambons depuis le firmament jusqu'au béat néant dont ils n'auraient jamais dû jaillir.
4.6.09
Gossip phocéen, et artésien itou (french cancans)
Pour Blue, pour la Tribu et pour vous: Amène, Nom de Dieu! À 03:52...
1.6.09
31.5.09
Souvenirs plus anciens que soi...
Kevin Vigneau m'a fait connaître cette chanson, version 1755.
Celle-ci est de Zachary. Parmi les commentaires sur YouTube, on trouve celui-ci, poignant: Le chanteur semble habité par des souvenirs plus anciens que lui...
Celle-ci est de Zachary. Parmi les commentaires sur YouTube, on trouve celui-ci, poignant: Le chanteur semble habité par des souvenirs plus anciens que lui...
26.5.09
Blue comprend les bâtards
Merci, bébé.
Te parlerai d'Omar: Delon c'est rien comparé, héhé.
Quand même, faut pas jeter mon seul falzar au feu...
Te parlerai d'Omar: Delon c'est rien comparé, héhé.
Quand même, faut pas jeter mon seul falzar au feu...
19.5.09
En plus, tu fais de l'arthrite dans la nuque!
God, I love Rocky. He never stays down.
Mes femmes l'aiment aussi.
J'ai soupé hier soir
avec un ami qui m'a payé une poutine et évité la prison. La poutine la plus chère de l'histoire de la Fête des Patriotes.
Ceux d'entre vous qui savent, savent. On tient ça mort for the time being. Mais vous savez qui c'est: God bless his PL heart.
Ceux d'entre vous qui savent, savent. On tient ça mort for the time being. Mais vous savez qui c'est: God bless his PL heart.
18.5.09
Blogger, censure et Tribu
J'aurais dû savoir que mes Tribaux géniaux n'écouteraient pas un mot quand je leur ai demandé d'économiser leurs forces. Faut dire qu'ils en ont à revendre, des forces, et la censure a tendance à les multiplier.
Stéphane Ranger analyse bien les enjeux, sollicite des avis et en reçoit une flopée de superbes.
Blue prend le relai.
Rainette et YvanLeTerrible, ces beaux fous, vont plus loin encore et se dénoncent eux-mêmes, prouvant ainsi qu'une seule plainte suffit.
Pour ma part, j'offre ce poème de Martin Niemöller:
Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
Stéphane Ranger analyse bien les enjeux, sollicite des avis et en reçoit une flopée de superbes.
Blue prend le relai.
Rainette et YvanLeTerrible, ces beaux fous, vont plus loin encore et se dénoncent eux-mêmes, prouvant ainsi qu'une seule plainte suffit.
Pour ma part, j'offre ce poème de Martin Niemöller:
Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
16.5.09
Les meilleures se suicident en premier
Comparez cette version avec celle de CÉLIIIIINE!
Laquelle a l'air de ressentir et comprendre ce qu'elle nous chante?
C'est quand même crissement troublant: Delon n'est pas là mais semble plus présent que dans le clip où il tourne autour du glaçon Dion! Et pourquoi? Parce que Dalida est une femme, putain de merde!
Laquelle a l'air de ressentir et comprendre ce qu'elle nous chante?
C'est quand même crissement troublant: Delon n'est pas là mais semble plus présent que dans le clip où il tourne autour du glaçon Dion! Et pourquoi? Parce que Dalida est une femme, putain de merde!
14.5.09
Dion & Delon
On sent la tension érotik entre ces deux-là! OUAAAAHHHHAHA!
Voir Delon servir de faire-valoir à notre doudoune nationale est si comique dans le genre de rire jaune! Déjà qu'avec Yolanda Gigliotti (certains l'appellent Dalida) on n'est pas sûrs qu'il savait ce qu'il disait, qu'on lui faisait dire, mais aller le refaire avec Céliiiine qui sait pas écrire son propre nom sur un chèque c'est un freak show comme je les aime.
Ou alors on voit ça autrement, et la chanson a enfin du bon sens. Elle n'en avait pas quand Delon et Dalida la faisaient ensemble, ils étaient si beaux, elle était si belle, et à peu près du même âge, enfin on se disait GO Dalida crisse de folle on sait ben que le mec te crosse ek des mots creux mais c'est Delon c'est pas Cyrano de Bergerac so jump his bones you stupid gypsie bitch!
Mais quand on voit un vieux beau sérénader une jeune laide pour du pognon qu'ils se partagent, la toune prend une autre couleur!
Voir Delon servir de faire-valoir à notre doudoune nationale est si comique dans le genre de rire jaune! Déjà qu'avec Yolanda Gigliotti (certains l'appellent Dalida) on n'est pas sûrs qu'il savait ce qu'il disait, qu'on lui faisait dire, mais aller le refaire avec Céliiiine qui sait pas écrire son propre nom sur un chèque c'est un freak show comme je les aime.
Ou alors on voit ça autrement, et la chanson a enfin du bon sens. Elle n'en avait pas quand Delon et Dalida la faisaient ensemble, ils étaient si beaux, elle était si belle, et à peu près du même âge, enfin on se disait GO Dalida crisse de folle on sait ben que le mec te crosse ek des mots creux mais c'est Delon c'est pas Cyrano de Bergerac so jump his bones you stupid gypsie bitch!
Mais quand on voit un vieux beau sérénader une jeune laide pour du pognon qu'ils se partagent, la toune prend une autre couleur!
Tatoo
Ma fille est une grande fille. Je l'ai rencontrée l'an dernier. Elle veut se faire tatouer.
C'est sa récompense, celle qu'elle se promettait, pour l'accomplissement de ses études.
J'ai protesté, j'ai dit non, elle a dit c'est pas de tes crisses d'affaires, et bien sûr elle a raison.
Je pense quand même que si elle se fait marquer le corps, ce ne sera pas comme récompense, une note A± déjà obtenue, par ses efforts, sa sueur et sa passion. Et au pire, comme elle le sait, je lui passerai la râpe à fromage sur la couenne.
C'est sa récompense, celle qu'elle se promettait, pour l'accomplissement de ses études.
J'ai protesté, j'ai dit non, elle a dit c'est pas de tes crisses d'affaires, et bien sûr elle a raison.
Je pense quand même que si elle se fait marquer le corps, ce ne sera pas comme récompense, une note A± déjà obtenue, par ses efforts, sa sueur et sa passion. Et au pire, comme elle le sait, je lui passerai la râpe à fromage sur la couenne.
Je dis jamais un crisse de mot pour me vanter, ma
Tribu le sait, mais quand je suis fort ému je le dis, Elle le sait aussi.
Monsieur Stéphane Ranger a écrit et publié ce beau texte qui me remue. Je vous le relaie, surtout pour ce que ça dit de lui. Et, oui, parce que ça me cause une grande joie...
Monsieur Stéphane Ranger a écrit et publié ce beau texte qui me remue. Je vous le relaie, surtout pour ce que ça dit de lui. Et, oui, parce que ça me cause une grande joie...
Je vais me vider le coeur
Sinon c'est pas clair, on pourrait croire que je fais de la politique quand je traite Brian comme un morceau de cochon.
J'ai un fils, il a 27 ans et comme ses contemporains il ne croit pas en la valeur du processus démocratique, ça fait quinze ans que je m'efforce de lui dire que son destin n'est pas manipulé par d'occultes et obscures instances hors-contrôle, et là voici ce triste escroc qui fut Premier Ministre du Canada dix ans durant acceptant des enveloppes grasses d'argent comptant, et que suis-je supposé dire à Jean-Christian?
Je lui dirai, quand il voudra à nouveau m'écouter, que ce bozo est un malhonnête homme et un idiot parce qu'il s'est fait attraper, je lui dirai que sa destinée ne saurait être dictée par de tels petits bandits en costume, je lui dirai...
J'ai un fils, il a 27 ans et comme ses contemporains il ne croit pas en la valeur du processus démocratique, ça fait quinze ans que je m'efforce de lui dire que son destin n'est pas manipulé par d'occultes et obscures instances hors-contrôle, et là voici ce triste escroc qui fut Premier Ministre du Canada dix ans durant acceptant des enveloppes grasses d'argent comptant, et que suis-je supposé dire à Jean-Christian?
Je lui dirai, quand il voudra à nouveau m'écouter, que ce bozo est un malhonnête homme et un idiot parce qu'il s'est fait attraper, je lui dirai que sa destinée ne saurait être dictée par de tels petits bandits en costume, je lui dirai...
Voir Brian brailler
Avant de publier ce billet, avant de vous écrire, Blogger me met en garde aussi: DANGER! Je dois choisir comme vous d'aller plus avant. Je risque d'être corrompu par ma propre écriture, faut croire.
Pas brillant brillant. I don't give a flying rat's ass about their politics, mais ni Trudeau ni Chrétien ne seraient allés chialer comme des fillettes devant une commission d'enquête.
Cette ordure me rendrait quasiment Nixon sympathique. Nixon qui disait: «The american people deserve to know if their president is a crook. Well, I am not a crook!»
Il l'était, on l'a su. Mais Brian aborde cela autrement.
L'ancien premier ministre admet avoir commis une erreur de jugement, qu'il a payée chèrement, en acceptant de l'argent comptant de Karlheinz Schreiber. Mais il affirme qu'aucun Canadien ne peut se dire sans faille.
I am a crook, mais pas plus que les autres.
Oué. C'est ça, astheure, la démocratie: on élit des nains et/ou des crosseurs, pareils que nous autres, pis qu'on soit pas surpris après de l'avoir dans le cul et/ou en train de nous mordre les couilles.
Pas brillant brillant. I don't give a flying rat's ass about their politics, mais ni Trudeau ni Chrétien ne seraient allés chialer comme des fillettes devant une commission d'enquête.
Cette ordure me rendrait quasiment Nixon sympathique. Nixon qui disait: «The american people deserve to know if their president is a crook. Well, I am not a crook!»
Il l'était, on l'a su. Mais Brian aborde cela autrement.
L'ancien premier ministre admet avoir commis une erreur de jugement, qu'il a payée chèrement, en acceptant de l'argent comptant de Karlheinz Schreiber. Mais il affirme qu'aucun Canadien ne peut se dire sans faille.
I am a crook, mais pas plus que les autres.
Oué. C'est ça, astheure, la démocratie: on élit des nains et/ou des crosseurs, pareils que nous autres, pis qu'on soit pas surpris après de l'avoir dans le cul et/ou en train de nous mordre les couilles.
13.5.09
Mulroney est un crosseur
Tout le monde présume que le filtre neuf mis entre ici et tout le monde tient aux photos cochonnes que Emcée a offert, mais c'est pas ça, allons donc, c'est parce que j'ai écrit que Brian is a crook et sa femme aussi, qui est partie avec tout le mobilier la vaisselle et les petites fourchettes du 24 Sussex Drive.
Il y a du Luc Lavoie sous ce filtre entre vous et moi. On va y voir.
Il y a du Luc Lavoie sous ce filtre entre vous et moi. On va y voir.
Démission
C'est pas mêlant, je vais démissionner. Si Blogger place une clôture entre Christian Mistral et ses lecteurs, je ne vois pas comment continuer. Le blog m'a sauvé la vie il y a quelques années, certains d'entre vous le savent, et j'ai contribué à son développement, mais fuck chu tanné de me bagarrer contre l'empêchement de l'expression, chu tanné, épuisé, je m'en vais repartir à la pêche très bientôt.
Certains lecteurs?
Avertissement sur le contenu
Certains lecteurs de ce blog ont contacté Google car ils pensent que le contenu de ce blog est inacceptable. En règle générale, Google n'examine pas ni ne cautionne le contenu d'un blog. Pour plus d'informations sur notre règlement en matière de contenu, consultez les Conditions d'utilisation de Blogger.
Certains lecteurs qui n'aiment pas ce contenu ne veulent pas que ceux qui l'aiment y aient accès?
Et si la Tribu montrait à certains lecteurs ce qu'elle pense de ça?
Certains lecteurs de ce blog ont contacté Google car ils pensent que le contenu de ce blog est inacceptable. En règle générale, Google n'examine pas ni ne cautionne le contenu d'un blog. Pour plus d'informations sur notre règlement en matière de contenu, consultez les Conditions d'utilisation de Blogger.
Certains lecteurs qui n'aiment pas ce contenu ne veulent pas que ceux qui l'aiment y aient accès?
Et si la Tribu montrait à certains lecteurs ce qu'elle pense de ça?
7.5.09
Où
Il est où, ton petit cul, à cette heure? Il dort auprès d'un autre qui ronfle moins fort que moi, mais ton petit cul n'entend-il pas d'ici mon coeur qui rebondit vers lui, mes couilles qui palpitent et ma queue qui s'élance telle une aiguille de boussole convoquée par le nord?
Nemo ad alium transfere potest quam ipse habet
« On ne peut transmettre plus de droits que l'on en possède. »
Les Français sont tordants, et nous aussi par extension. D'ailleurs, la maxime sus-mentionnée s'applique aussi à notre relation avec nos origines hexagonales. Quant aux Anglais, si cela se peut, ils sont plus tordants, ou tordus, encore...
Figurez-vous que Henry VI of England fut aussi Roi de France de 1422 à 1453, un cas unique, absolument, dans la guerre de Cent Ans.
Mais l'Histoire de France fait comme si cela n'existait pas. Henri VI d'Angleterre? Pffftt! Un fou comme un autre, héhé...
Et vive la loi salique, qui jamais n'exista non plus.
6.5.09
2.5.09
1.5.09
Citoyen
Bon.
Écoutez-moé ben. Attentivement.
Brian Mulroney est un voleur.
Sa femme est une voleuse aussi.
Voilà, je l'affirme.
Je m'appelle Christian Mistral, et venez-y si ça vous chante, bande de bandits.
Écoutez-moé ben. Attentivement.
Brian Mulroney est un voleur.
Sa femme est une voleuse aussi.
Voilà, je l'affirme.
Je m'appelle Christian Mistral, et venez-y si ça vous chante, bande de bandits.
29.4.09
28.4.09
L'amour humain est beau à regarder, par d'autres humains
Le bouche-à-bouche, le langue-à-langue.
Le sein, la cuisse à l'oeil.
Le sein, la cuisse à l'oeil.
SOLOVOX: Danger, Valmont, Bibi et les autres.
Soirée de poésie et musique tous les derniers mercredis du mois
avec ÉRIC ROGER et ses invités :
CHRISTIAN MISTRAL « Scrapbook » EXTRAITS
NANCY R.LANGE « Reviens chanter rossignol » ÉCRITS DES FORGES
STÉPHANE RANGER « Le roman de mon été »
VALMONT « Poèmes »
MATHIEU LABERGE « Et son folk Country Blues »
LOUIS BEAULIEU ET PHILIPPE PION « Dieux mortels-dieux noyés »
ONENES « Eyeseide open ARTISTIC ART MOVEMENT »
* * * MICRO OUVERT ! * * *
Mercredi, le 29 Avril 2009
à 20 hres 30
à L’ESCALIER (ancien UTOPIK)
552, rue Ste-Catherine Est
(métro Berri)
Tél. : (514) 670-5812
En avant-goût, la reprise de l'épisode des franc-tireurs avec Valmont, ce soir à TQC, 22:50.
avec ÉRIC ROGER et ses invités :
CHRISTIAN MISTRAL « Scrapbook » EXTRAITS
NANCY R.LANGE « Reviens chanter rossignol » ÉCRITS DES FORGES
STÉPHANE RANGER « Le roman de mon été »
VALMONT « Poèmes »
MATHIEU LABERGE « Et son folk Country Blues »
LOUIS BEAULIEU ET PHILIPPE PION « Dieux mortels-dieux noyés »
ONENES « Eyeseide open ARTISTIC ART MOVEMENT »
* * * MICRO OUVERT ! * * *
Mercredi, le 29 Avril 2009
à 20 hres 30
à L’ESCALIER (ancien UTOPIK)
552, rue Ste-Catherine Est
(métro Berri)
Tél. : (514) 670-5812
En avant-goût, la reprise de l'épisode des franc-tireurs avec Valmont, ce soir à TQC, 22:50.
26.4.09
Du botchage de reportage de marde
Juste pour donner une idée, une mesure de ce que j'entends par du grand journalisme (comme celui évoqué récemment sur ce blog) et du botchage de reportage de marde comme cela par exemple...
Coup de feu dans un bar, ki dit. Pis on apprend que c'était dehors. Pis que c'était tiré en l'air. Pis qu'on n'a pas trouvé de gun. Palpitant!
Coup de feu dans un bar, ki dit. Pis on apprend que c'était dehors. Pis que c'était tiré en l'air. Pis qu'on n'a pas trouvé de gun. Palpitant!
25.4.09
Bonne année grand nez!
Cyrano de Bergerac
(Edmond Rostand, 1897)
Deuxième Acte, Scène VIII
CYRANO
Et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce,
Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?
Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers ? se changer en bouffon
Dans l’espoir vil de voir, aux lèvres d’un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche ? une peau
Qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ? ...
Non, merci. D’une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l’autre, on arrose le chou,
Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir un encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
S’aller faire nommer pape par les conciles
Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ?
Être terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : "Oh, pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François ? "...
Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,
Préférer faire une visite qu’un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, -ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
(Edmond Rostand, 1897)
Deuxième Acte, Scène VIII
CYRANO
Et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce,
Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?
Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers ? se changer en bouffon
Dans l’espoir vil de voir, aux lèvres d’un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche ? une peau
Qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ? ...
Non, merci. D’une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l’autre, on arrose le chou,
Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir un encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
S’aller faire nommer pape par les conciles
Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ?
Être terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : "Oh, pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François ? "...
Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,
Préférer faire une visite qu’un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, -ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
Un phénomène: Florence Foresti
Merci, Blue!
Elle imite les femmes avec une maestria féroce: Ségolène, Adjani, Madonna, Paris Hilton, Cécilia Sarkozy, Amy Winehouse et... Céline Dion! Se ferait lyncher en débarquant à Montréal, héhé...
Elle imite les femmes avec une maestria féroce: Ségolène, Adjani, Madonna, Paris Hilton, Cécilia Sarkozy, Amy Winehouse et... Céline Dion! Se ferait lyncher en débarquant à Montréal, héhé...
24.4.09
Grippe porcine
Le règne des cochons. L'influenza au printemps. Des hommes jeunes et forts qui tombent comme des mouches. Le même jour que le Mexique ferme ses écoles, ses musées, ses salles de cinéma, le gouvernement du Canada coupe les fonds aux frontières et nous encourage à aller au Mexique.
Un jour, peut-être, bien après moi
Vers 1975, j'avais onze ans et lui soixante-cinq, il a commencé à me faire cette grâce le samedi de lui apporter sa bière. Il ne buvait que le samedi. Je lui en sortais une froide du frigo et une chaude de la dépense. Il les mêlait kif-kif dans un verre, il y ajoutait du sel. Le matin, il était allé jouer au pool. L'après-midi, juste avant le crépuscule, ses yeux s'emplissaient d'eau et regardaient vers le passé, et il chantait L'âme des poètes...
Et il me voyait, Hector, à travers le futur...
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l'auteur
Sans savoir pour qui battait son cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d'idées
On fait la la la la la lé
La la la la la lé
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelque heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Ou, quelque part au bord de l'eau
Au printemps tournera-t-il sur un phono
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leur âme légère court encore dans les rues
Leur âme légère, c'est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds.
Longtemps, longtemps, longtemps
La la la...
© Charles Trenet
Et voilà, ça tourne sur YouTube...
De là à là (1977-2007)...
Gauthier se tournait vers un avenir qui ne s'est pas avéré. Maudit Boomer tournesol hippie chansonnier, mais vais-je le lui reprocher? D'avoir rêvé?
Les gars du groupe Mes Aïeux traitent du passé, du mien comme du leur, et je ne vais pas le leur reprocher non plus: ils racontent les 300 pages de Vamp et davantage en trois minutes et quelques...
Ce gamin qui reçoit en relai sa part de terre, une motte, avec une photo de l'aïeul qu'il enterre derechef...
Moi, j'ai mon lopin prévu auprès du reste de ma famille, à Saint-Marc-sur-Richelieu. C'est ma propriété foncière, prévue par ma grand-mère.
Voici mon grand-père, Hector Boucher.
La papier de PatLag sur Francis Proulx
Du grand journalisme. Tout le papier est percutant mais sensible, y a des délicatesses dans la description de l'horreur, même des tendresses...
Les filles? Pas de filles. Zéro. Un semblant de blonde, au secondaire. Sinon, c'est avec le corps de Nancy Michaud qu'il a perdu sa virginité. À 28 ans.
Les filles? Pas de filles. Zéro. Un semblant de blonde, au secondaire. Sinon, c'est avec le corps de Nancy Michaud qu'il a perdu sa virginité. À 28 ans.
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