13.5.09

Démission

C'est pas mêlant, je vais démissionner. Si Blogger place une clôture entre Christian Mistral et ses lecteurs, je ne vois pas comment continuer. Le blog m'a sauvé la vie il y a quelques années, certains d'entre vous le savent, et j'ai contribué à son développement, mais fuck chu tanné de me bagarrer contre l'empêchement de l'expression, chu tanné, épuisé, je m'en vais repartir à la pêche très bientôt.

Certains lecteurs?

Avertissement sur le contenu

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Certains lecteurs qui n'aiment pas ce contenu ne veulent pas que ceux qui l'aiment y aient accès?

Et si la Tribu montrait à certains lecteurs ce qu'elle pense de ça?

7.5.09

Il est où, ton petit cul, à cette heure? Il dort auprès d'un autre qui ronfle moins fort que moi, mais ton petit cul n'entend-il pas d'ici mon coeur qui rebondit vers lui, mes couilles qui palpitent et ma queue qui s'élance telle une aiguille de boussole convoquée par le nord?

Nemo ad alium transfere potest quam ipse habet


« On ne peut transmettre plus de droits que l'on en possède. »

Les Français sont tordants, et nous aussi par extension. D'ailleurs, la maxime sus-mentionnée s'applique aussi à notre relation avec nos origines hexagonales. Quant aux Anglais, si cela se peut, ils sont plus tordants, ou tordus, encore...

Figurez-vous que Henry VI of England fut aussi Roi de France de 1422 à 1453, un cas unique, absolument, dans la guerre de Cent Ans.

Mais l'Histoire de France fait comme si cela n'existait pas. Henri VI d'Angleterre? Pffftt! Un fou comme un autre, héhé...

Et vive la loi salique, qui jamais n'exista non plus.

1.5.09

Citoyen

Bon.

Écoutez-moé ben. Attentivement.

Brian Mulroney est un voleur.

Sa femme est une voleuse aussi.

Voilà, je l'affirme.

Je m'appelle Christian Mistral, et venez-y si ça vous chante, bande de bandits.

30.4.09

C'est un cadeau de Emcée, Blue


Et l'amour humain aussi.

&: la 27e lettre de l’alphabet

Esperluette.

Can you imagine? La vingt-septième putain de lettre, et personne ne nous l'a jamais DIT!!!

Hihi...

L’esperluette a revêtu différentes formes au cours de l’histoire de la typographie.
L’esperluette résulte de la ligature du e et du t. À l’origine, cette graphie ligaturée était plus ou moins systématiquement utilisée par les copistes médiévaux, qui utilisaient de nombreuses autres abréviations. En l’occurrence, on trouve l’esperluette fréquemment employée pour les termes et (&), etc. (&c.). Alors que le plus souvent, dans les manuscrits européens, seuls ces deux termes étaient abrégés à l'aide de &, les scribes anglais s’en servaient aussi pour n’importe quelle séquence -et- : deberet pouvait être écrit deber&. On trouve cependant aussi de telles graphies sur le Continent : fazet, dans les Serments de Strasbourg est écrit faz&..
Origine [modifier]

Esperluette droite et italique
Il semble que l’esperluette ait été considérée comme la 27e lettre de l’alphabet jusqu’au xixe siècle. Selon le Trésor de la langue française, le &, dernière lettre de l’alphabet, était appelé ète, et les enfants apprenaient à l’école élémentaire à réciter l’alphabet en ajoutant après « Z », les mots latins « et, per se, et » (« et, en soi, 'et' ») prononcés « ète-per se-ète » , comme moyen mnémotechnique. L’appellation du caractère « & » aurait découlé de cette habitude sous la forme de perluète ou esperluette. L'étymologie du mot anglais ampersand est très similaire (and, per se, and). Une étymologie provençale est aussi évoquée es-per-lou-et, en français c’est pour le « et », indiquant que le caractère & veut dire « et ».
Le Robert historique de la langue française, dans son édition de 1992, possède deux articles (« Esperluette » dans les E et « Perluète ou Esperluette, Esperluète » dans les P) qui se contredisent :
le second article évoque l'origine mnémotechnique décrite ci-dessus, ainsi que l’influence de « épeler » et de « pirouette »,
L'autre fait venir esperluette du latin perna, « jambe, cuisse, jambonneau, » par l’intermédiaire de pernula qui a donné « perle, perlette », avec influence de sphaerula, « petite sphère ». Le nom du signe viendrait alors de sa forme et non de son sens.
Utilisation contemporaine [modifier]

L’esperluette représente aussi l'un des principaux symboles de la société de télécommunication française "France Telecom".
L’esperluette est l'un des rares caractères à avoir le même sens dans de nombreuses langues. Elle est d'un usage courant en anglais, sous le nom d’ampersand. En français, est moins utilisée, et même rejetée dans la langue littéraire. Néanmoins, elle est parfois utilisé dans certains ouvrages, dans l’italique1. Son utilisation en français est essentiellement circonscrite à un usage commercial et publicitaire, pour des raisons sociales1. L’esperluette est ainsi parfois appelée « et commercial ».

28.4.09

L'amour humain est beau à regarder, par d'autres humains

Le bouche-à-bouche, le langue-à-langue.

Le sein, la cuisse à l'oeil.

SOLOVOX: Danger, Valmont, Bibi et les autres.

Soirée de poésie et musique tous les derniers mercredis du mois

avec ÉRIC ROGER et ses invités :

CHRISTIAN MISTRAL « Scrapbook » EXTRAITS
NANCY R.LANGE « Reviens chanter rossignol » ÉCRITS DES FORGES
STÉPHANE RANGER « Le roman de mon été »
VALMONT « Poèmes »
MATHIEU LABERGE « Et son folk Country Blues »
LOUIS BEAULIEU ET PHILIPPE PION « Dieux mortels-dieux noyés »
ONENES « Eyeseide open ARTISTIC ART MOVEMENT »

* * * MICRO OUVERT ! * * *

Mercredi, le 29 Avril 2009
à 20 hres 30
à L’ESCALIER (ancien UTOPIK)
552, rue Ste-Catherine Est
(métro Berri)
Tél. : (514) 670-5812

En avant-goût, la reprise de l'épisode des franc-tireurs avec Valmont, ce soir à TQC, 22:50.

26.4.09

Vaste problème que l'enseignement

Putain. Quand on se compare, on se console!

Du botchage de reportage de marde

Juste pour donner une idée, une mesure de ce que j'entends par du grand journalisme (comme celui évoqué récemment sur ce blog) et du botchage de reportage de marde comme cela par exemple...

Coup de feu dans un bar, ki dit. Pis on apprend que c'était dehors. Pis que c'était tiré en l'air. Pis qu'on n'a pas trouvé de gun. Palpitant!

25.4.09

Bonne année grand nez!

Cyrano de Bergerac
(Edmond Rostand, 1897)

Deuxième Acte, Scène VIII



CYRANO

Et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce,
Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?
Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers ? se changer en bouffon
Dans l’espoir vil de voir, aux lèvres d’un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche ? une peau
Qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ? ...
Non, merci. D’une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l’autre, on arrose le chou,
Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir un encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
S’aller faire nommer pape par les conciles
Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ?
Être terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : "Oh, pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François ? "...
Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,
Préférer faire une visite qu’un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, -ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !

Un nouveau membre...

Un phénomène: Florence Foresti

Merci, Blue!

Elle imite les femmes avec une maestria féroce: Ségolène, Adjani, Madonna, Paris Hilton, Cécilia Sarkozy, Amy Winehouse et... Céline Dion! Se ferait lyncher en débarquant à Montréal, héhé...

24.4.09

Grippe porcine

Le règne des cochons. L'influenza au printemps. Des hommes jeunes et forts qui tombent comme des mouches. Le même jour que le Mexique ferme ses écoles, ses musées, ses salles de cinéma, le gouvernement du Canada coupe les fonds aux frontières et nous encourage à aller au Mexique.

Un jour, peut-être, bien après moi


Vers 1975, j'avais onze ans et lui soixante-cinq, il a commencé à me faire cette grâce le samedi de lui apporter sa bière. Il ne buvait que le samedi. Je lui en sortais une froide du frigo et une chaude de la dépense. Il les mêlait kif-kif dans un verre, il y ajoutait du sel. Le matin, il était allé jouer au pool. L'après-midi, juste avant le crépuscule, ses yeux s'emplissaient d'eau et regardaient vers le passé, et il chantait L'âme des poètes...

Et il me voyait, Hector, à travers le futur...

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l'auteur
Sans savoir pour qui battait son cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d'idées
On fait la la la la la lé
La la la la la lé

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelque heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Ou, quelque part au bord de l'eau
Au printemps tournera-t-il sur un phono

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leur âme légère court encore dans les rues

Leur âme légère, c'est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds.

Longtemps, longtemps, longtemps
La la la...


© Charles Trenet



Et voilà, ça tourne sur YouTube...

De là à là (1977-2007)...



Gauthier se tournait vers un avenir qui ne s'est pas avéré. Maudit Boomer tournesol hippie chansonnier, mais vais-je le lui reprocher? D'avoir rêvé?

Les gars du groupe Mes Aïeux traitent du passé, du mien comme du leur, et je ne vais pas le leur reprocher non plus: ils racontent les 300 pages de Vamp et davantage en trois minutes et quelques...



Ce gamin qui reçoit en relai sa part de terre, une motte, avec une photo de l'aïeul qu'il enterre derechef...

Moi, j'ai mon lopin prévu auprès du reste de ma famille, à Saint-Marc-sur-Richelieu. C'est ma propriété foncière, prévue par ma grand-mère.

Voici mon grand-père, Hector Boucher.

Raphaëlle en miettes



Beaucoup aimé ce roman, lu sur manuscrit. Beau papier de Tristan et superbe billet de Venise.

La papier de PatLag sur Francis Proulx

Du grand journalisme. Tout le papier est percutant mais sensible, y a des délicatesses dans la description de l'horreur, même des tendresses...

Les filles? Pas de filles. Zéro. Un semblant de blonde, au secondaire. Sinon, c'est avec le corps de Nancy Michaud qu'il a perdu sa virginité. À 28 ans.

23.4.09

18.4.09

Stéganographie

Du grec Stéganô, Je couvre et Graphô, J'écris.

La lettre qui suit est attribuée à George Sand qui l'aurait adressée à Alfred de Musset.

Je suis très émue de vous dire que j'ai
bien compris, l'autre jour, que vous avez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde un souvenir de votre
baiser et je voudrais que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul. Si vous voulez me voir ainsi
dévoilée, sans aucun artifice mon âme
toute nue, daignez donc me faire une visite.
Et nous causerons en amis et en chemin.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère capable de vous offrir l'affection
la plus profonde et la plus étroite
amitié, en un mot, la meilleure amie
que vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, alors que l'abandon où je
vis est bien long, bien dur et bien souvent
pénible, ami très cher, j'ai le cœur
gros, accourez vite et venez me le
faire oublier. À l'amour, je veux me sou-
mettre entièrement.

Votre poupée.


Maintenant, relisez une ligne sur deux, héhé.

Alfred aurait répondu ceci:

Quand je vous jure, hélas, un éternel hommage
Voulez-vous qu'un instant je change de langage
Vous avez su captiver les sentiments d'un cœur
Que ne puis-je, avec vous, goûter le vrai bonheur
Je vous aime, ô ma belle, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire
Avec soin, de mes vers, lisez le premier mot
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.


Il s'agit cette fois d'un acrostiche utilisant le premier mot de chaque vers. Sand répondit semblablement:

Cette grande faveur que votre ardeur réclame
Nuit peut-être à l'honneur mais répond à ma flamme.

11.4.09

Kunta

«Woman! I told you my name ain't no Toby! I am Kunta Kinte! Son of Omoro and Binta Kinte! A fighting man from the village of Juffure!...»

Quand une femme aime un homme, elle commence par le connaître mieux qu'il se connaît lui-même.

Cette séquence (ainsi que le reste de la série), je m'en suis empli cent fois depuis environ 1981. 

On prend son pied, on se le fait prendre. On est Toby ou Kunta Kinte, a Mandinka fighting man. On crawle ou on court. 





Une vraie femme, you know, elle se le fabrique, son homme.

Constant, c'est constant

I know, j'en ai parlé avant. But it is funny, ain't it?


Oh please!

Please, hostie de câlisse! Un fucking PH.D. de l'UQÀM qui torche un papier perclus de fautes grosses comme ça, et dans Le Devoir? Intitulé Que valent les professeurs de l'UQAM? Mais allez vous cacher, allez crever somewhere pour l'amour du Christ!

10.4.09

La fleur dans leur cerveau...

Sacrées bonnes femmes! 

Dames dames da-dames...

Donald Pilon, notre William Shatner francophone. Il aura 68 ans après-demain. Le temps passe vite en saint ciboire.

Le blond, c'est qui? Et cette bandante cocotte, qui c'est? Quand elle crache sur la hache... Quand elle crache sur le bout de bois que Blondinet gosse pour faire une flûte...

Mais comment ils font pour pas être jaloux, ou comment je fais pour l'être toujours...



Michèle m'apprend que c'est Katerine Mousseau. Time is cruel...

Ce qui est tordant, c'est que ça fait mouiller TOUTES nos Tribales, des filles et des femmes aussi sauvages et solidaires que nous autres Tribaux, mais quand même un peu gênées d'en jaser...

L'ennui, c'est que cette Tribu n'a plus de couilles sans ses plottes.

Correction: Grince-Mince, en comm, et Emcée en privé corrigent l'info de Michèle: c'est d'Andrée Pelletier qu'il s'agit, et le blond est René Blouin.

8.4.09

Truth or dare

Bon, je sais pas si c'est vrai, ce courriel que je reçois à l'instant, mais c'est drôle en sacraman! Faque je le partage paske je sens que la Tribu a besoin de rigoler après six jours de pluie et la neige qui revient, le fisc qui s'y remet, les tribunaux qui nous pourchassent...

Ce qui suit provient d'un livre intitulé Désordre dans les Cours d'Amérique et sont des choses qui ont vraiment été dites en Cour, mot pour mot: 
  
AVOCAT
 :   Quelle est la première chose que votre mari vous a dite ce matin-là? 
TÉMOIN
 :    Il a dit, "Ou est-ce que je suis, Cathy?' 
AVOCAT
 :   Et pourquoi est-ce que ça vous a déplu? 
TÉMOIN
 :    Je m'appelle Susan! 

____________________________________________ 

AVOCAT:    Êtes-vous active sexuellement? 
TÉMOIN:    Non, je me laisse faire. 
____________________________________________ 

AVOCAT:   Cette myasthenia gravis,  affecte-t-elle votre mémoire d'aucune façon? 
TÉMOIN:    Oui. 
AVOCAT:   Et, de quelle façon affecte-t-elle votre mémoire? 
TÉMOIN:    J'oublie. 
AVOCAT:   Vous oubliez?   Pouvez-vous nous donner un exemple de ce que vous avez oublié? 
___________________________________________ 

AVOCAT:   Docteur, n'est-il pas vrai que lorsqu'une personne décède en dormant, elle ne le sait pas avant le lendemain matin? 
TÉMOIN:    Avez-vous vraiment passé vos examens à la barre? 
____________________________________ 

AVOCAT:  
 Le plus jeune garçon, celui de 20 ans, quel âge a-t-il
TÉMOIN:  
  Vingt, comme votre quotient intellectuel
____________________________ ______ _________ 

AVOCAT:  
 Étiez-vous présent lorsque votre photo a été prise
TÉMOIN:  
  Voulez-vous rire de moi
_________________________________________ 

AVOCAT:  
 Donc, la date de conception (du bébé) est le 8 août
TÉMOIN:  
  Oui
AVOCAT:  
 Et que faisiez-vous à ce moment-là
TÉMOIN:  
  Je baisais. 
____________________________________________ 

AVOCAT:  
 Elle avait trois enfants, c'est exact
TÉMOIN:  
  Oui
AVOCAT:  
 Combien étaient des garçons
TÉMOIN:  
  Aucun
AVOCAT:  
 Y avait-il des filles
TÉMOIN:  
  Monsieur le Juge, je pense que j'ai besoin d'un autre avocat.  Est-ce que je peux avoir un autre avocat
___________________________________ ______ ___ 

AVOCAT:  
 Comment votre premier mariage s'est-il terminé
TÉMOIN:  
  Par le décès. 
AVOCAT:  
 Et, par le décès de qui s'est-il terminé
TÉMOIN:  
  Devinez
____________________________________________ 

AVOCAT:  
 Pouvez-vous décrire l'individu
TÉMOIN:  
  De grandeur moyenne, avec une barbe
AVOCAT:  
 Était-ce un homme ou une femme
TÉMOIN:  
  À moins que le cirque était en ville, je vais dire un homme
_____ ________________________________ 

AVOCAT:  
 Docteur, combien de vos autopsies avez-vous faites sur des personnes mortes
TÉMOIN:  
  Toutes.  Les vivants se débattent trop
_________________________________________ 

AVOCAT:  
 TOUTES vos réponses DOIVENT être orales, OK?  À quelle école êtes-vous allé
TÉMOIN: 
  Oral
_________________________________________ 

AVOCAT:  
 Vous souvenez-vous de l'heure où vous avez examiné le corps
TÉMOIN:  
  L'autopsie a débuté vers 20 h 30
AVOCAT:  
 Et M. Denton était mort à cette heure
TÉMOIN:  
  En tout cas, il l'était quand j'ai fini
____________________________________________ 

AVOCAT:  
 Êtes-vous qualifié pour un prélèvement d'urine? 
TÉMOIN:  
  Êtes-vous qualifié pour poser cette question
______________________________________ 

Et le meilleur pour la fin: 

AVOCAT:  
 Docteur, avant de procéder à l'autopsie, avez-vous vérifié le pouls
TÉMOIN:  
  Non
AVOCAT:  
 Avez-vous vérifié la pression sanguine
TÉMOIN:  
  Non
AVOCAT:  
 Avez-vous vérifié la respiration
TÉMOIN:  
  Non
AVOCAT:  
 Alors, il est possible que le patient était vivant lorsque vous avez commencé l'autopsie
TÉMOIN:  
  Non
AVOCAT:  
 Comment pouvez-vous en être si sûr, Docteur
TÉMOIN:  
  Parce que son cerveau était dans un bocal sur mon bureau
AVOCAT:  
  Je vois.  Mais, est-ce que le patient ne pouvait pas être quand même encore en vie?
TÉMOIN:  
  Oui, c'est possible qu'il soit en vie et fasse le métier d'avocat.

Shabtai Zisel ben Avraham

En chemin, il s'est aussi appelé Elston Gunnn, et Robert Allen Zimmerman, avant de s'en tenir à Bob Dylan (In a 2004 interview, Dylan explained: "You're born, you know, the wrong names, wrong parents. I mean, that happens. You call yourself what you want to call yourself. This is the land of the free.").



À un ami cher et clandestin ce matin, qui me confiait savoir somme toute peu de chose sur Dylan, je disais: Alors faut prendre quelques minutes (2:39) pour écouter ça  en lisant les paroles . C'est d'une fraîcheur, d'une énergie, d'un post-modernisme! Ce petit juif de trois kilos qui en 1963 menace d'une voix nasillarde toute la génération qui le précède, l'establishment, les parents, l'armée, les politiques, les écrivains et les critiques, les enjoignant de se tasser avant qu'on ne les tasse, c'est prophétique et puissant!

J'entends quasiment les blogueurs s'adressant aux journalistes papier, héhé.

The Times They Are A-Changin'

Come gather 'round people
Wherever you roam
And admit that the waters
Around you have grown
And accept it that soon
You'll be drenched to the bone.
If your time to you
Is worth savin'
Then you better start swimmin'
Or you'll sink like a stone
For the times they are a-changin'.

Come writers and critics
Who prophesize with your pen
And keep your eyes wide
The chance won't come again
And don't speak too soon
For the wheel's still in spin
And there's no tellin' who
That it's namin'.
For the loser now
Will be later to win
For the times they are a-changin'.

Come senators, congressmen
Please heed the call
Don't stand in the doorway
Don't block up the hall
For he that gets hurt
Will be he who has stalled
There's a battle outside
And it is ragin'.
It'll soon shake your windows
And rattle your walls
For the times they are a-changin'.

Come mothers and fathers
Throughout the land
And don't criticize
What you can't understand
Your sons and your daughters
Are beyond your command
Your old road is
Rapidly agin'.
Please get out of the new one
If you can't lend your hand
For the times they are a-changin'.

The line it is drawn
The curse it is cast
The slow one now
Will later be fast
As the present now
Will later be past
The order is
Rapidly fadin'.
And the first one now
Will later be last
For the times they are a-changin'.

Copyright ©1963; renewed 1991 Special Rider Music

7.4.09

Le Père Noël from Hell(s Angel)...

Cayouche m'a raconté que cette chanson constituait sa sentence pour ivresse au volant. Une forme de travail communautaire. Je la mets ici pour faire un peu rusher Blue, qui aura bien besoin de nous pour traduire. Si ça peut la rassurer, nous autres aussi on a un peu de misère à tout comprendre du premier coup: Cayouche est un Acadien du Nouveau-Brunswick et y a des nuances ek le pur français de Mourial.



Tordant comment il a baisé le juge dans sa chanson. T'es tout l'temps arrêté...à toutes les 5 milles pour pisser. LYES!!!

Sauf qu'il s'est fait repogner y a quelques mois. Spère qu'il passait pas devant le même juge...

6.4.09

Dans l'actualité

Ces histoires de compteurs d'eau qui commencent avec des pots-de-vin ne se limiteront pas aux commerces et à l'industrie: d'ici dix ans, chacun d'entre nous devra calculer depuis l'instant matinal où il se brosse les dents jusqu'à l'ultime pisse du jour quand il tire la chasse.

Par ailleurs, de quoi se réjouir: les profs de l'UQAM entament leur cinquième semaine de grève et la session est compromise, ce qui donne une chance aux étudiants en création littéraire qui lisent et écrivent à la maison d'apprendre et d'accomplir quelque chose!

3.4.09

Vieux poisson...


Chantal remporte, sinon les palmes, au moins les nageoires du meilleur Poisson d'avril, du plus durable et renouvelable. Car il est vrai qu'en 2003 Ksi ne ressemblait toujours pas à ça, la plupart du temps en tous cas, héhé, aaahhhhh...


1.4.09

Viendra le jour

Viendra le jour, kid, et reviendra ensuite pas constamment mais sans faillir, si t'es comme moi je veux dire, réglé comme Old Faithful ou une cocotte sur la pilule, il viendra, plus d'une fois.

Rappelle-toi: elle t'offrira cela 



ou quelque chose comme ça. Ce sera le soir, la lumière diffusée dans la pièce par quelques sources avares tirera sur  le jaune et le cendré tandis qu'une ombre sur le mur, la tienne, te semblera trembler, puis te regarder.

Elle parlera doucement, un murmure, sain et serein, ventilé par de longs silences taillés pour accomoder tes sanglots, ceux qui surviendront bientôt sans s'être annoncés, des silences cousus aux mesures de tes désarrois soudains, qui auront l'air de tissus chers et de somptueuses, lourdes étoffes exotiques hors de prix, précieuses aussi, surtout, du fait qu'elles soient coupées pour toi, puis assemblées à la taille et aux formes que prendra le chagrin, ton chagrin, vêtures étouffant les sons durs et les accents cruels, pas l'habituelle muraille de mutisme érigée autour d'une forteresse insonorisée, elle dedans et toi dehors.

Puis, quand un grand calme soulagé comblera lentement les cavités insoupçonnées d'où jaillissaient tes pleurs, quand tu seras sur le point d'ouvrir les bras pour l'étreindre et sceller ses mots dans la cire encore molle de ta peau, tu la verras se lever, tourner le dos, partir, tes yeux pleins d'eau comme d'aqueux rideaux la regarderont s'éloigner, incrédules et brûlants comme des ronds de poêle, aveugles autant que tes oreilles étaient sourdes, mais tu entendras la porte qui se referme une dernière fois, ce sera même le seul son qui subsistera en toi, car déjà tu seras dans l'ouvrage de rassembler quelques choses parmi celles qu'elle a dites avec cette voix si douce, rescaper, ramasser, réunir, renflouer le rafiot qu'est un souvenir d'homme. Ce sera en pure perte. N'ayant rien entendu, tu échoueras, cela va de soi, chacun des sites mis en chantier entre ton esprit et ton coeur sera fouillé, labouré, tes recherches documentées à fond: à la fin, rien.

Souviens-toi, tout petit, quand vert de terreur et les lèvres soudées pour retenir tes vomissures, tu sentais enfin le gros manège de La Ronde ralentir, puis s'arrêter. Six minutes en avaient semblé cent et tu avais meublé chaque seconde du hurlement MAMAAAAN! pareil aux poilus de 1917 périssant par pathétiques paquets de plusieurs multipliés par sept et décimés par douzaines sur le Chemin des Dames...

Ooooohhhh, those were good times, weren't they?

Mais les poilus couraient en panique tandis que leurs tripes accrochées aux barbelés se déroulaient sur le champ dans les brouillards de gaz moutarde, tandis que toi tu as crié, sitôt ton renvoyat ravalé: «Encore! Je veux y retourner!»

Et tourne, retournait le manège.

Elles, c'est l'exacte même affaire.



Le BizMan & Co: Loco dans le Vortex

31.3.09

29.3.09

René Char

Blue me fait connaître René Char. Le fais rebondir vers vous. Comment suis-je passé à côté d'un si incandescent poète?


27.3.09

Nelligan, again.


Romance du vin

«Ce poème de neuf quatrains a été écrit par un soir de mai 1899. C'est dans ce poème qu'il a investi sa rage et sa douleur d'être un poète incompris, ses sanglots de vivre. La société contribue à son malheur, à son rire sonore, à ses sanglots étouffés. C'est une réponse aux journalistes croque-morts, aux femmes qui rient de lui, aux hommes qui repoussent sa main. Jamais Nelligan n'avait-il crié aussi fort. Toutes les strophes du poème sont ponctuées d'exclamations. Dans un moment d'extrême isolement, la place revient au cri et à l'ironie. Rien de plus à propos que de jeter à la face de cette auguste assistance, la dure vérité qu'elle applaudit la poésie sans comprendre le poète.

C'est un diatribe adressée à la société, c'est un credo poétique. C'est l'inextricable ivresse d'être: affirmer son désir de vivre douloureusement et pleinement sa destinée d'artiste, dans l'effarante lucidité de son moi déréglé. Les énoncés et les images de ce poème convergent vers un état d'âme qui alterne les périodes d'excitation et de dépression. Il s'agit en effet, d'une alternance de gaieté et de tristesse, de gloire et d'échec, d'euphorie et d'apathie, de rire sonore et de sanglots... Ce fut le chant du cygne d'un homme meurtri, incompris et aigri.»

WYCZYNSKI, Paul, Biographie de Nelligan, 1987, p. 290.


Tout se mêle en un vif éclat de gaieté verte.
Ô le beau soir de mai. Tous les oiseaux en choeur,
Ainsi que les espoirs naguères à mon coeur,
Modulent leur prélude à ma croisée ouverte.

Ô le beau soir de mai, le joyeux soir de mai!
Un orgue au loin éclate en froides mélopées;
Et les rayons ainsi que de pourpres épées,
Percent le coeur du jour qui se meurt parfumé.

Je suis gai! je suis gai! Dans le cristal qui chante,
Verse, verse le vin! verse encore et toujours,
Que je puisse oublier la tristesse des jours,
Dans le dédain que j'ai de la foule méchante!

Je suis gai! je suis gai! Vive le vin et l'Art!...
J'ai le rêve de faire aussi des vers célèbres,
Des vers qui gémiront les musiques funèbres
Des vents d'automne au loin passant dans le brouillard.

C'est le règne du rire amer et de la rage
De se savoir poète et l'objet du mépris,
De se savoir un coeur et de n'être compris
Que par le clair de lune et les grands soirs d'orages!

Femmes! je bois à vous qui riez du chemin
Où l'Idéal m'appelle en ouvrant ses bras roses;
Je bois à vous surtout, hommes aux fronts moroses
Qui dédaignez ma vie et repoussez ma main!

Pendant que tout l'azur s'étoile dans la gloire,
Et qu'un hymne s'entonneau renouveau doré,
Sur le jour expirant je n'ai donc pas pleuré,
Moi qui marche à tâtons dans ma jeunesse noire!

Je suis gai! je suis gai! Vive le soir de mai!
Je suis follement gai, sans être pourtant ivre!...
Serait-ce que je suis enfin heureux de vivre;
Enfin mon coeur est-il guéri d'avoir aimé?

Les cloches ont chanté; le vent du soir odore...
Et pendant que le vin ruisselle à joyeux flots,
Je suis si gai, si gai, dans mon rire sonore,
Oh! si gai, que j'ai peur d'éclater en sanglots!

Merci à Big Butch (ne pas confondre ek Ti-Butch, son benjamin) pour l'idée.

26.3.09

Émile...



C'est notre Blue, encore, qui nous parle de nous.

Villanueva: follow-up

J'ai dit que j'y reviendrais. Vous avez été assez gentils pour pas me mettre la pression. Le fait est que j'ai beau ruminer la question, la traiter comme de la tire Sainte-Catherine, la retourner pis la piner comme une catin, je trouve pas de meilleure manière d'en reparler que l'a fait Patrick Lagacé dans ce papier.

C'est aussi un peu par charité, vous comprenez: PatLag se morfond ek son blog quasiment confidentiel, sans personne qui visite autrement que par accident, c'est presquement le Bates Motel, faque me sus dit qu'on irait l'encourager, héhé.

On devrait peut-être...

Richard

C'est comme ça qu'il écrivait, dans le temps, et ce salaud vient de se trahir: il sait toujours écrire. I knew it. I KNEW IT!

Une chronique sentie sensée songée d'alpha en oméga. Le gars d'autrefois.



Ça déchire, ce papier. Il a oublié de niaiser, de martiner, il est triste et fâché: il parle de lui, de moé, de plusieurs d'entre vous qui rôdez par ici, et de son temps aussi, de l'avenir de nos enfants: l'esprit affûté de Richard nous en découpe une tranche.

Et s'il omet de mentionner le tiers frère, Napoléon, qui siège astheure à l'Assemblée Nationale, c'est dans l'intérêt de la dialectique.

25.3.09

Quand le sang n'a ni queue ni tête


Un homme a beau être costaud, si la bonne femme lui met la main dessus, le mec est foutu pour ce qui s'agit de penser à deux places à la fois. Y a jamais assez de sang pour irriguer la bite et la cervelle en même temps, et le coeur thermopompe comme un boeuf Ultramar.

Cela étant, chacun son vice. Mes meilleurs amis, fous raides par définition, me regardent bizarre si je leur dis qu'en me suçant elle m'a appris l'origine du Taj (par-delà le bien et le) Mahal.

J'en voulais plus, j'ai supplié: c'est toute l'histoire de l'Empire moghol qui y est passée, and how sweet it was, too...

On va y en faire des Pèse sur Pause

Guère le chwè

Vingt et une heures, après les Franc-Tireurs à TQC, j'ai le choix entre rester là et switcher à TQS pour deux épisodes d'Elvis Gratton. La voix gorgeuse clikduplato du gars de TQC m'annonce: «Après la pause, à DocsPlus: L'odyssée de notre ancêtre l'Homo sapiens, à travers son apprentissage de la chasse et sa découverte de la mort de l'art, et de l'amour.»

Faque j'watche Elvis Gratton. Tsé veux dire, un fou da'une poche!

TV HEBDO

Mercredi 25 mars 2009, 21h00
DocsPlus - 2 h
TQC (CIVM), poste 3
Homo sapiens
(4) Fr. 2004. L'odyssée de notre ancêtre l'Homo sapiens, à travers son apprentissage de la chasse et sa découverte de la mort, de l'amour, de l'art et de la religion.

Documentaire
Classement : Général

Réalisation :
Jacques Malaterre

23.3.09

Un bateau dans une bouteille




Cadeau rétro pour les Montréalais, de coeur ou de fait.

C'est Blue qui m'a convaincu de le faire, by the way.

S'agit de la chanson-thème des célébrations du 350ème anniversaire de la fondation de Montréal.

22.3.09

DANGER: séisme, scotch, sloche, swompe et Samson



Une part de mystère perdure, mais pas pour longtemps j'en suis quasiment sûr. Un talent littéraire charpenté sur un tempérament, c'est comme ça, comme une Salomé qui se dévoile en dansant et pas une couche ne quitte la bête pour flotter diaphane jusqu'à vos pieds qui piaffent avant que le filet de bave qui vous suait des commissures n'augmente son débit: tu veux voir en-dessous, I'm ready to show you, mais faut que t'ouvres le robinet! I mean, y a autant d'écrivains vraiment vigoureux et doués que de putains vigoureuses et douées, c'est-à-dire pas beaucoup, et oui on n'a pas à chercher loin pour leur trouver des tas de points communs, pourtant celui qui compte le plus, dont dépendent tous les autres, c'est la faculté de se faire désirer. Le client paie pour ça autant que pour la prise de possession, mais il n'y prête pas attention, c'est ce qui est vraiment cochon. Je rigole pas. Songez à votre écrivain favori. N'importe quelle époque, n'importe quelle culture, n'importe quel degré de considération publique. Vous gage votre casseau de cennes noires contre la jambe de bois de Sarah Bernhardt qu'il ou elle n'envoya jamais toute la sauce avant de voir une flaque de salive épaisse et large comme une plaque d'égoût s'étaler aux pieds du lecteur idéal.

Héhé.

Oui, le mystère. Eh bien, je l'ai entendu chanter, soul, et parler vendredi, sobre, et s'il devait choisir entre les deux jobs, je suis d'avis qu'il n'y aurait aucun mystère. Ce en quoi je suis d'une scrupuleuse objectivité: chacun sait que je déteste autant la musique que j'aime les soulons, aussi sont-ce mes a priori pourris qui garantissent ma sereine impartialité, un truc à n'essayer à la maison les enfants sous aucun prétexte hors la supervision de vos parents et d'une paire de spares (les premiers ont tendance à se consumer spontanément aux pires moments, ou au contraire à se pétrifier au milieu du salon, pour de bon, oubliez l'idée de vendre et prendre votre retraite à trente ans, faut torcher la maison, la raser au sol, désinfecter afin que rien ne repousse, bref il est recommandé que votre paire de mères et votre paire de pères, c'est toujours sage prévoir un set de spare, se contre-balançent l'une l'autre): n'oubliez pas, ça peut sembler facile, mais je suis un professionnel!

Le mystère, le mystère, oui oui, j'y arrive, les nerfs, Sacristie... Oui, eh bien, astheure qu'on sait qu'il a une belle voix de radio, et des choses à dire avec par-dessus le marché, reste à voir s'il a une face de radio itou (moi je le sais! moi je le sais!), mais il n'a pas publié de photo encore.

S'agit du citoyen Ranger, Stéphane. On peut télécharger l'émission La Swompe (co-animée par Éric Samson) et les segments de Ranger sont aux parages de 16:17 et 16:26.

Parce que du beurre, c'est du beurre

Marlon fait à Maria une offre qu'elle ne peut refuser.

18.3.09

God Ass



Un an pour chaque godasse et six mois pour chaque tir manqué.

Le soccer fait des ravages dans toutes les cultures non anglo-saxonnes: les jeunes hommes ne savent plus se servir de ces choses qui leur poussent des épaules. Les hooligans savent encore utiliser leurs bras, et ces choses qui leur poussent des poignets... Les Yankees ne se laissent pas inhiber par le mot football...

Moi, j'ai eu un flash en voyant l'autre impétueux pitcher ses souliers sur George Bush pis le manquer. Deux fois! Des godasses à six cents piasses! Me suis dit baptême ces Mahométans si sympathiques sont pas matérialistes pour deux sous, ils passent leur temps à ôter leurs souliers et à les laisser traîner n'importe où, ils achètent pas du cheap ET ils puent jamais des pieds (c'est une religion qui a l'air bizarre de même, mais au fond pleine de bon sens, genre tu parles à Dieu direct, en adulte, tu deales tes affaires ek le big boss sans passer par le middleman, tu mets la dîme dans tes poches pis tes p'tits gars reviennent pas du camp d'été en saignant du trou d'cul; pareil pour la passe des souliers: c'est spirituel ET rationnel. Tu vas prier Allah, tu te laves les pieds avant, c'est juste bien élevé, pis faut pas traîner vu que c'est cinq fois par jour, pis y a pas que les pieds, faut tu te passes du d'sours de bras, que tu te rinces la poche un peu, au moins une prière sur deux, faut que t'ailles mener le p'tit à son cours de karaté au coin de la rue paskia peur des p'tits infidèles qui sortent en gang de leur parascolaire, Initiation au ballet-jazz pour garçons 10-12 ans; c'est vrai qu'ils ont l'air menaçants, tous habillés pareil, en collant spandex plein de petites étoiles yankee, un vrai gang de rue, pis ton p'tit pissou d'Abdel est sous l'impression que le ballet-jazz est un art martial, le karaté il sait pas trop c'est quoi encore, chaque fois que tu vas le chercher vous jasez un peu mais y est ben perplexe, pis y est pas très intelligent le cher enfant, depuis qu'un chameau lui a pilé sur la tête en reculant sans faire bip bip au mariage de René pis Céline, et le karaté le stimule, son intellect , ses compétences transversales, ils lui ont même appris à remettre ses souliers, parce que les enlever il sait, mais ek son déficit d'attention, rendu à fin de la prière y dort, l'affaire qui l'intrigue le plus c'est pourquoi tout le monde change de couleur de ceinture sauf lui, bref T'as eu le temps d'ouvrir le magasin vingt minutes pis de fourrer ta femme en-arrière des cageots de pita à shish-taouk, enfin t'espères que c'est ta femme, les clientes commencent toutes à s'habiller comme elle, elle a un sens naturel du chic, sauf qu'il faudrait penser à checker sous le hijab avant d'y enfoncer ton six-inch jusqu'allah garde, des plans pour avoir du troub ek la bonne femme, anyway t'as pas le temps de téter faut tu te relaves la poche pis que tu files à Mosquée sans suer des pieds, tu rases proche de juste te crisser du push push dins culottes mais s'il fallait que le fidèle prosterné derrière toi à deux inches de ton cul reconnaisse l'odeur de sa femme, c'est la charia direct, finis les tournois de bowling en cachette ek les Chevaliers de Colomb de Sainte-Rose, boycotté ton magasin, la ruine, à moins que tu ne récupères les roches quand on lapidera la salope, ça se vend un prix péché en banlieue pour l'aménagement paysager...

Longue histoire courte, quand mes pompes empestent je sors au métro Parc, j'enligne une Mosquée pendant la prière, pis je switche. Chu pas chien, je laisse les miens, d'escarpins, sinon j'accoterais Imelda Marcos. Un accomodement ben raisonnable, je trouve. Pas full catholique, ok, mais c'est ben commode pis y a pus personne qui chiâle quand j'enlève mes babouches dans le bus Montréal-Québec.

11.3.09

Boujenah en Cosby...

...et l'hypergynarchisation des fillettes!



Héhé. Ou comment Claude André trouve toujours moyen de me faire pouffer après toutes ces années.

Sentant s'approcher cette soupe sure...

And since there won't be any space for sweet stuff dans Vacuum III, aussi bien en stuffer ici some small samples still.

8.3.09

AssFaceBook, and some piece of shit

Kkun, anonyme, pédale, pissou, a jugé bon de passer du temps pour créer ça.

Kkun n'a pas encore pigé le sens de danger.

Une journée...


Elle trouve que c'est une aberration. C'est tous les jours la journée de la femme.

Suis d'avis de montrer aux Français comment écrire sous la contrainte.

4.3.09

L'Édifice Gaston-Miron...

Me suis tu tant que j'ai pu, mais ne puis plus: l'entends rire jaune et colère dans mes sommeils et me sommer de parler.

VOUS DONNEZ SON NOM À UNE BIBLIOTHÈQUE ÉVISCÉRÉE! UN BUILDING MORT! UN BLOC DE BUREAUX DE FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX! MAUDITE GANG DE RATS! SYLVAIN LELIÈVRE, VOUS L'AVEZ HONORÉ AVEC UNE SALLE VIVANTE RELIÉE À SON OEUVRE! MIRON AURAIT PRÉFÉRÉ QU'ON DONNE SON NOM À UNE BIBLIOTHÈQUE AMBULANTE DE FIN FOND DE RÉGION QU'À VOTRE CUBICULE SOVIÉTOQUÉBÉCRISSE QUE VOUS NOUS ÉCOEUREZ!

Sert à rien, Gaston, tu sais ben. Bon, je l'ai dit, là: faut que tu me laisses dormir astheure. Ris moins fort, ok?

Ask the dust

Poussière sur la ville a fait une méchante différence. Hommages, respects et gratitude à André Langevin, mort le 21 février dernier dans l'indifférence presque totale.

Johnny Cee in San Quentin

But I shot a man in Reno
Just to watch him die...

LYES!!!


Et, tant qu'à y être,

also tell her to bring her skinny butt back home.