27.3.10

Killer





Ain't dead yet, know what I mean?

Clin d'oeil lourd à la Tribu, coeur ouvert et rire entier...

15.3.10

Odieux Tout-Puissant!

Tu m'as fichu cette effarante Tribu, pleine de puissances clandestines mâtinées de douceurs en cascades. C'est une terrible chose que vous font vos amis quand ils passent dans votre dos puis sous votre nez pour vous célébrer.

J'ai pris le temps, toute une nuit puis tout un jour, pour chasser puis capturer mon sentiment tel un Braque, absorber, me pénétrer de ce que Blue a perpétré: ce savoureux crime d'amitié, aidée de ses charismatiques complices dionysiaques qui sont aussi mes beaux Tribaux.

Odieux Tout-Puissant! Je reçois leur énergie gracieuse avec l'émotion d'un père, d'un frère, d'un fils et d'un amant. Sois bénie Notre-Dame-en-Bleu, et vous tous tas de superbes et savants sauvages...

14.3.10

D'Emcée à la Tribu...

C'est dans la cuisine enfumée du Moonshine, assis côte à côte, que Christian et moi terminons la lecture de ce vibrant hommage, écrit par vous, Tribaux. Ses beaux yeux verts affichent son bouleversement. Trop ému en cet instant, il vous reviendra avec sa parole...

21.2.10

Délai


Il aura mis trente ans à sortir, le numéro de la revue Lettres Québécoises que j'attendais depuis mon adolescence, celui avec ma pomme dessus, mais le voilà en librairies, en boutiques, en bibliothèques, papier glacé pourtant tout chaud et tout violet, tout frais chié des rotatives et imprégné de mémoire vive...

14.2.10

Pur et franc...

Je tousse pur à m’en déchirer le poitrail,
À craindre pour ma vie et en geindre la nuit,
Désirer le giron d’un bon Dieu abjuré,
Me dissoudre dans un océan mou de miasmes,
Et par-delà l’emphysème et par-delà l’asthme
Il s’aspire un chaos joyeux d’air étouffant
Chargé d’humeurs jaunâtres et de fiels diaphanes,
Une eau de mère acide, étrangère et profane
Épongée au poumon, bue à pleins alvéoles;
On se noie dans la paix et le noir de son corps,
Un étrange lacet nous étrangle, on s’endort,
Gisant soudain transi en une danse molle.
Tousser pur, tousser franc, s’étouffer en riant,
Entre un futur obscur et un passé brillant…

13.2.10

Moshtarak: un rire absolument contagieux...


Tabarnak. Pauvre petit gars. Se faire tirer dessus par son propre gang, le nôtre.

Tirons-nous donc de là au plus sacrant...

Moonshine...

Pour Emcée, d'abord, et puis pour notre Blue, et pour Venise qui vieillit en beauté aujourd'hui, et pour vous tous beaux tribaux, un poème que j'ai trouvé au fin fond d'une grosse bouteille de bière méchante...

Moonshine

Je songe au son je songe
Au son qui suinte de la nuit
T’aimer t’aimer c’est t’emporter
Ronfler sans que tu ne me tues
Osons l’étreinte de l’ennui :
Ô m’aimes-tu, ô m’aimes-tu?
Je sens ta gorge ampliférée
En exproitation fière et franche,
Tu me donquichottes le manche
Les maillons de la chaîne espèrent
Ne pas devenir les derniers
Ainsi le gland chu du grand chêne
S’écrase en boue de sacrement
De sacrement.

31.1.10

Lady Blue frappe encore...

et me laisse rouge de confusion.

Par ailleurs, l'émission d'hier s'est bien déroulée. On pourra l'écouter , en sélectionnant le début de la deuxième heure.

29.1.10

Créer sous influence

Je participerai demain, samedi 30 janvier, à l'émission de Franco Nuovo Je l'ai vu à la radio, aux environs de 15 heures.

Désolé de me faire si rare ces derniers temps: j'éprouve des difficultés techniques passagères...

21.1.10

Blog'n'roll

L'expression est de Blue. Une malencontreuse manoeuvre m'a fait effacer ma liste à senestre de Liaisons dangereuses. Vais tenter de la reconstituer de mémoire au cours des prochains jours.

18.1.10

17.1.10

Better red than dead, qu'ils disaient.

Mais rouge de honte? Car j'ai le feu au front et le regard au sol en constatant le peu de cas qu'on fait des acquis, des libertés et des noblesses conquises de haute lutte par le sang et la sueur de nos prédécesseurs. L'éloge de la transparence est passé au culte de la fouille dans le cul, inodore, incolore, indolore, invisible, inaudible, intangible et sans saveur. Le gouvernement veut voir ce que vous avez dans le ventre, et vous vous penchez poliment par-devant pour prouver qu'il n'y a rien, là. Rien, que les restes d'un repas gras et un noeud d'angoisse. Rien que le reliquat d'anciens combats livrés pour vous.




Ceux qui renoncent à une liberté fondamentale en échange d’un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la sécurité, ni la liberté.



Benjamin Franklin

***

Better red than dead, c'est comme de juste en cyrillique qu'ils le disaient...

Célébration de la parole

Kevin fut enfant de choeur, dans une autre vie, une autre ville sur une autre île que celle-ci, et il m'a dit qu'alors déjà, on euphémisait des funérailles ainsi: Célébration de la parole. Mais ce n'est qu'hier, en l'église Saint-Pierre Claver, que j'ai compris. Le temple empli, nulle place vide sur aucun banc, l'urne contenant la cendre de Bruno Roy sous l'oeil de Dieu franc-maçon peint au plafond, nous avons de treize à quinze heures communié dans le témoignage et la chanson. J'avais dit à Emcée en entrant qu'on aimait cet homme universellement. J'ignorais à quel point c'était vrai. Outre sa famille fondée dans la chair et sa famille littéraire, il y avait sa famille de vieux fuckés orphelins et sa famille politique et sa famille musicale et sa famille pacifiste et sa famille scholastique, il y avait sa parole célébrée par les paroles des célébrants, c'était beau et rassembleur, et c'est tout ce que j'ai à dire là-dessus...

13.1.10

Mammifères




Lancement hier du dernier album de Moran. Le Verre Bouteille, bourré à craqueler les fondations, chaud dedans et froid dehors comme un pain fumant sorti du four, vibrait d'accents neufs.

Jean-François a livré quatre titres. Ses mots ont la précision d'une horloge atomique, sa voix cendrée sert des mélodies toniques et Mammifères, l'album entier, constitue un riche ensemble de propositions poétiques et musicales d'une rare cohésion, reflétant l'intégrité de l'artiste.

Comme je l'avais fait sur Tabac, j'y signe un texte: Toujours encore...

6.1.10

Bruno Roy


Je fais 1m85, 112 kg, et j'ai 45 ans. Il était le dernier à pouvoir me serrer dans ses bras d'ours et me faire me sentir comme un petit frère aimé. Je l'ai connu, j'avais douze ans. Il enseignait aux classes supérieures, Collège Mont-Saint-Louis, celles et ceux qui portaient des costards bleus; moi, j'étais vêtu de vert. Quand il entrait dans la cafétéria, à l'heure du midi, ses élèves se massaient autour de lui, et je m'approchais doucement derrière leur cercle...

J'étais avec Emcée, la dernière fois, en novembre au Salon du Livre, quand il s'est levé et est venu m'étreindre. En repartant, elle m'a dit qu'il semblait radieux et heureux de me voir. J'étais content. Je l'aimais tant.

PatLag vient de m'apprendre son décès, et je suis trop frappé pour parler maintenant de toutes les années d'amitié qui séparent notre première rencontre de la dernière. Je veux me recueillir, me recroqueviller, et signaler sa mémoire.

Je me propose donc plutôt de republier ces billets du 14 septembre 2008, plus éloquents que je ne saurais l'être à cette heure:

Y a des Boomers que j'haïs pas. Y en a même une couple que j'aime.

suivi de:

Quand la pédagogie n'est pas une science, mais un humanisme


Bruno Roy... (1943-2010)
(Photo: Jacques Grenier, Le Devoir)

28.12.09

La dernière tentation du Christ

Me souvenais vaguement du roman, clairement de l'incendie criminel à L'Espace Saint-Michel face à mon hotel, la veille du jour où je me proposais de voir le film en 1988, et je l'ai visionné enfin, dans le confort du Moonshine, un extincteur à portée de main.

L'ange noir dit au Nazaréen: « Écoute: il n’y a qu’une seule Femme dans ce monde. Une Femme avec plusieurs visages... »

Bagosse et Moonshine

C'est probablement un texte du regretté Gérald LeBlanc. C'est certainement chanté par le fabuleux Pierre Robichaud, au sein du légendaire groupe 1755. L'autre soir (de Noël), au Moonshine (le Bunker de Emcée), alors que repus de dinde rôtie, de farce et d'atocas et de patates et de petits pois et de sauce et de bagosse des Îles et de vin et de bière et de tabac et d'amitié sonore nous gisions au salon, Kevin Cynthia Emcée et moi, ma sorcière bien-aimée a plaqué sur la platine un CD de 1755, en hommage à nos amours et au Madelinot de mon coeur qui somnolait. Elle a mis Le jardinier du couvent, puis La maudite guerre, après quoi ce diable de Vigneau lui a dit, avant qu'elle ne change de disque, de mettre aussi celle-ci, qui lui faisait penser à nous, elle et moi.

Après ça, l'enfoiré s'est endormi sur mon lazy-boy tandis que je dansais avec l'élue de mon âme et que la sienne vaquait à la verdure.

Il m'avait aussi offert de l'eau de Cologne et de l'after shave, et Cynthia a enchanté Emcée avec un flacon d'huile d'argan, mais rien ne nous aura pénétré la peau comme le cadeau de cette chanson, que je partage avec vous en retour...

LE MONDE A BIEN CHANGÉ

J'en ai connues plusieurs, des fois j'changeais souvent,
C'était avant que t'arrives, c'était avant ton temps,
Astheure c'est pus pareil, j'vois pus ça comme avant,
Le monde a bien changé: je t'aime à tous les jours,
J'apprends à vivre mieux, j'apprends à vivre heureux;
Le monde a bien changé...

Y'aurait pas d'ouragan qui pourrait m'arracher
De la chaleur d'tes lèvres, la douceur de ta bouche,
La tendresse de tes bras! ton corps est ma chanson...
Le monde a bien changé: je t'aime à tous les jours,
J'apprends à vivre mieux, j'apprends à vivre heureux;
Le monde a bien changé...

J'en ai connues plusieurs, des fois j'changeais souvent,
C'était avant que t'arrives, c'était avant ton temps,
Astheure c'est pus pareil, j'vois pus ça comme avant,
Le monde a bien changé: je t'aime à tous les jours,
J'apprends à vivre mieux, j'apprends à vivre heureux;
Le monde a bien changé...


La sénescence

Well, I don't know for sure, you know? I guess I'd venture to say, once pushed to do so, that, well, you know, la sénescence sure sucks ass sometimes. Most of the time, actually. Come to think of it, getting old stinks all of the time, en fait ça pue de plus en plus à mesure que le temps qui reste pour sentir diminue.

La sénescence, on dira ce qu'on voudra, c'est une sacrée salope.

Please kill me now...

«Elle deviendra un élément actif du salon (...). La télévision vous reconnaîtra. Si vous marchez devant, la caméra verra qui vous êtes»

20.12.09

Sonia en show!

Une tendre amie à la voix qui démange les anges entre les ailes!




Sonia Johnson - vocal
Anthony Rozankovic - piano
et leur invité
Grégoire Morency - contrebasse
pour une soirée en jazz et chanson
au
Upstairs Jazz Bar and Grill
1254 Rue Mackay
Montreal
Réservations: (514) 931-6808
Coût du billet: 5 $

Pour plus d'informations sur l'artiste...

19.12.09

A comme Anorexie


Mange, girl, mange!

Bravo pour le guts. Mais les tripes servent aussi à bouffer, n'en déplaise à Nathalie qui n'est pourtant pas sans le savoir.

T'es aussi maigre que je suis gras, c'est pas très sain, ça...

Joli chapeau.


Photographie : Jocelyn Michel

18.12.09

Amnistie: lien rétabli

J'ignore d'où provenait le caillou dans la chaussure, le contretemps, l'emmerdement glissé entre ici et Amnistie Internationale, une cause que la Tribu a toujours épousée de pleine gueule et en tout choeur.

J'ai scrappé le lien du blogroll, le temps de purger la cochonnerie virale et mon envie d'écrit primal.

Le voilà relié.

Ceci est pour tous nos amis qui se suicident à nouveau en cette saison festive

Ce n'est pas tant que tu veuilles mourir. C'est que t'as plus l'envie de vivre. C'est pas perdu, juste égaré. Tu vas la retrouver, comme ta montre ou tes clés, ta boussole ou ta soif ou le goût du respir.

Big Bad Butch: publication pirate...

Ci-suit un texte de notre cher Butch. Refusé par une revue pour cause d'abus de blasphèmes.

Je me fais une fierté de le publier...

TEXTE INÉDIT QUI COMPORTE UN TITRE


Un gars qui écrit des livres m'a laissé entendre que j’pourrais publier un texte inédit qui comporte un titre dans la revue Mollusque, une revue de littérature toé chose.  
 
C'est un numéro thématique sur les Sauvages. Hostie, j'en suis un. Ça tombe bien. 
 
Ça fait qu'après m'être gratté la tête une couple de fois, j'me su's dit que j'pourrais ben torcher un p'tit que'que chose pour Mollusque.  
 
D'abord, mon père disait qu'i' était pas un Sauvage pis qu'les Bouchard v'naient d'la Normandie. 
 
Fuck, i' v'naient même pas d'la Normandie les Bouchard! I' v'naient comme i' pouvaient quand l'occasion s'présentait. Pis i’ d’vaient v’nir souvent parce qu’i’ étaient dix-neuf enfants du côté d’mon père. 
 
La mère de mon père était une Sauvage, une Algonquine ou, comme on dit à c't'heure, une Anishnabé. A v’nait d’la réserve d’Oka. Le père de mon père a grandi à deux miles de Métis-sur-Mer. Pis du côté d’ma mère, c'est pareil. Des descendants d'Acadiens métissés de Micmacs qui vivaient à Sainte-Clothilde-de-Horton su' l'bord d'la track, comme des Gitans. 
 
Nous autres, des Bouchard d'la Normandie? Christ de joke de curé, oué... D'la christ de marde. On nous a pâlis maudit calvaire de pompier sale! Comme si on était des Juifs sous l'occupation allemande, en France, en 1944. Pâlis pour notre bien, bien sûr. Pour ne pas passer pour des hosties d'Sauvages. J'm'appelle pas Simon Ben Gourion mais François Dupont! J'm'appelle pas Makwa Grizzli mais Gaétan Bouchard!   
 
Ces hosties de curés-là ont toutte faitte pour crisser ça dans 'a tête de mon père, qu'on n'était pas des Sauvages, mais des chevaliers de la table ronde, avec une fleur-de-lys dans l'cul.  
 
Tabarnak! On a gardé de nos racines que le paillard français qui a trempé sa bite dans 'a p'lote de nos grands-mères. Maudit christ de saint-cibouérisation d'calice! 
 
Ça fa' qu'un m'ment d'nné e'j'me su's dit qu'c'était assez. Toutte disait que j'étais un Sauvage. C'était écrit dans ma face saint-chrême, dans 'a face de mon père, de mes frères, de ma mère, de mes ancêtres. On était des Métis calice! Pis on l'est d'venu, avec des cartes toé chose pis toutte le kit.  
 
Mon pays, c'était encore l'hiver. Mais c'était aussi l'île Mékinak, l'Île de la Tortue. Pis j'me su's mis à comprendre plein d'affaires sur moé et mon pays. D'abord que je ne savais rien de Saint-Laurent et Saint-Maurice. Comme tout le monde autour de moé. C'qui fait que j'ai rebaptisé mes noms de lieux : le fleuve Magtogoek, la rivière Métabéroutin, pis toutes sortes d’affaires de même. Pis ça fait juste commencer. C'est pas fini. Christ que non c'est pas fini. 
 
J'me suis mis aussi à écouter les arbres. Fuck, c'est pas d'ma faute, mais nous autres les Sauvages on sait qu'i’ nous parlent, les arbres, les roches pis toutte le reste, juste parce que c'est comme ça. Nous sommes animistes, ouais. On pense qu'i' a d'la vie dans toutte. C'est ben dur à comprendre ça, hein? 
 
Moé, les arbres me parlent. Pis i' m'disent crissez-nous don' patience tabarnak!  
 
-Arrachez pas mon écorce torrieu! Fendez-moé pas en quatre pour rien! Wo! Menute! J'su's pas tout seul là-dedans... J'fais vivre des oiseaux, des moénaux, des pas beaux... Toutes sortes d'affaires de même... Christ! Wake up! 
 
Ouin, ouin. Les arbres me parlent. Pis si j'peux prendre une feuille de moins, j'va's l'faire. Pour être en parfaite symbiose avec le Grand cercle de la vie.  
 
Ça se pourrait donc que mon texte ne soit pas publié dans Mollusque pa'ce qu'i' faudrait que j'leu' z'envoie une version imprimée par courrier postal, aux éditions Diptyque, à l'adresse de j'sais p'us trop qui, à Monrial. C'est sûr que j'f'rai pas ça. 
 
Moé j'aime trop les arbres pis ça m'tente pas d'imprimer ça sur papier quand toutte se fait si simplement de nos jours par les voies électroniques. Hostie on n'est plus au temps des mandarins. C'est pas des rapports à doubles interlignes que j'fais, mais d'la littérature.  
 
-Hostie d'Sauvages! qu'i' vont s'dire en r'cevant mon texte. Faut toujours qu'i' fassent chier en plus qu'i' savent pas boire! 
 
Ben oui, ben oui.  
 
Vous vous attendez à quoi, que j'vous liche le cul? 
 
No way. 
 
J'su's un Sauvage hostie. 
 
Wou-wou-wou-wou-wou-wou! 
 
 
Makwa Grizzli 
Alias Gaétan Butch Bouchard
 

11.12.09

Amnistie, s'tie...

Pour ceux qui ont eu le cran de se rendre jusqu'ici, je reproduis l'image de la seconde barrière, installée depuis hier par allez savoir qui, et blâmant Amnistie internationale.



Quand on vous met en garde contre d'éventuels dommages collatéraux à la morale ou le cerveau, c'est rien du tout de passer outre, mais quand on laisse entendre que votre ordi pourrait y passer aussi, ça fait freiner en chien, hein?

29.11.09

Trois cents millions de gros tas homicidaires

Je n'ai pas, dans l'ensemble, confiance en ces États-uniens. Individuellement, la plupart sont de bonnes gens, je suppose, si l'on additionne la majorité à la minorité et vice-versa et qu'on définit qui est quoi, mais collectivement ce sont de sales fils de putes impérialistes imbéciles incultes et meurtriers, d'obèses trous de culs pleins de fumier qui pourtant chient du sang.

Que Dieu les blesse.

13.11.09

From Emcée to bibi (bis)



Those who don't like it can lick my sweet white ass.

From moé, juste pour Emcée...

Pis ceux qui trouvent que j'écris pas assez peuvent manger un char de marde.

From Emcée, juste pour moé...

C'est écrit tout croche, mais c'est pas ma faute, ok? Les hosties d'arriérés qui shippent du stock musical sur Youtube ne sauraient correctement orthographier leurs propres patronymes, encore moins reproduire les paroles des chansons qu'ils volent. Quant à en mentionner les auteurs, aussi bien pisser dans un violon. Putain d'engeance de morons dégénérés. Mais merci pour la toune. Ciboire de Christ que vous me faites chier!

Otherwise, it's cool.

Triolet: Celle-ci est de Moé, Emcée & Blue pour chacun d'entre nous, et aussi pour vous.

Celle-ci est pour Kevin, mon frère, et puis aussi pour vous qui avez la chance de ne pas l'être.

10.11.09

Mandy, qu'il dit, Rabby Lanimow, mais c'est Sandy qu'il faut ouïr, outre quoi c'est une jolie mélodie et une belle chanson.



Je la taquine, faute de savoir comment parler de son cadeau. J'ai pleuré quand elle me l'a offert. Émile Nelligan, Poésies Complètes, 1896-1899, Collection du Nénuphar, Fides, 1968.

Crazy sweet Sandy à marde; merci, merci. Merci...

1.11.09

Johnny Bee, version Halloween

Sa vraie face de pater familias.



T'es déguisé en quoi, ce soir, mon vieux? me demande-t-il.

Voici ce dont j'avais l'air en accompagnant mes enfants dans leur runne de bonbons: un fumeur en série, l'ennemi numéro un.

J'ai revu hier soir avec Emcée Le Monde selon Garp. Il dit quelque chose comme: «J'ai un réel talent d'écrivain, mais les deux seules choses qui me viennent naturellement, c'est la lutte et mon rôle de père de famille.»

J'ai pensé à mon vieux Johnny Bee.

28.10.09

Qu'on en finisse avec le cirque.


La victime de Polanski réclame l'abandon des poursuites



Agence France-Presse
Los Angeles


Samantha Geimer, avec laquelle Roman Polanski a eu des «relations sexuelles illégales» en 1977 alors qu'elle avait 13 ans, a réclamé devant la justice californienne l'abandon des poursuites à l'encontre du cinéaste, révèlent lundi des documents judiciaires.


Les avocats de Mme Geimer ont déposé la demande de leur cliente vendredi devant la cour d'appel de Californies, à Los Angeles.


Selon les documents remis à la justice, Samantha Geimer, qui vit à Hawaii avec son mari et ses enfants, souffre de problèmes de santé, provoqués par le harcèlement médiatique dont elle serait victime depuis l'arrestation de Roman Polanski en Suisse, le 26 septembre dernier, sur mandat américain.


«Samantha et son avocat ont reçu près de 500 appels téléphoniques de médias à travers le monde pour obtenir un commentaire», peut-on lire dans la requête.


En 1995, 1997 et en janvier dernier, Samantha Geimer avait déjà réclamé à la justice de Los Angeles l'abandon des poursuites à l'encontre de Roman Polanski, qui s'était enfui des États-Unis en 1978 avant sa condamnation dans cette affaire.


Dans leur requête de vendredi, les avocats de Mme Geimer réaffirment que le réalisateur du Pianiste s'était enfui à cause d'un juge «corrompu».


«Quel qu'ait pu être son crime, M. Polanski méritait d'être traité équitablement; il ne l'a pas été», écrivent-ils.


«Le jour où M. Polanski s'est enfui est une triste date pour la justice américaine. Samantha ne devrait pas en payer le prix», selon eux.
Les avocats de Mme Geimer déplorent le harcèlement infligé à leur cliente par les médias.


Les animateurs-vedettes américains Larry King et Oprah Winfrey «ont appelé, tous les programmes matinaux des chaînes nationales ont appelé, ainsi que trois journalistes du Los Angeles Times et tous les grands journaux américains et étrangers», détaillent-ils.
«La réponse (de Mme Geimer est): +s'il vous plaît, laissez-moi tranquille+. Mais (les médias) ne la laissent pas tranquille», ajoutent-ils.


Ils précisent par ailleurs que la mère de Mme Geimer, son mari et ses enfants ont eux aussi été «harcelés» par les journalistes.
«La victime est une nouvelle fois victime», estiment-ils.


Dénonçant les appels des médias sur le téléphone portable de Mme Geimer et sur son lieu de travail, ils affirment qu'il existe «un vrai risque» pour elle de perdre son emploi et formulent «une demande, une requête, un appel: laissez-la tranquille».


Samantha Geimer avait quitté Los Angeles pour Hawaii dans les années 80, pour fuir la célébrité qu'elle a acquise malgré elle.


En janvier dernier, elle avait estimé que l'insistance avec laquelle le parquet de Los Angeles exigeait le retour du cinéaste aux États-Unis tenait d'une «mauvaise blague» dont elle faisait les frais.


«J'ai survécu, j'ai même surmonté (cette épreuve) et guéri de tous les maux que M. Polanski a pu m'infliger lorsque j'étais enfant», avait-elle déclaré, ajoutant qu'il était temps que «ce chapitre se referme».


Agé de 76 ans, Roman Polanski est détenu en Suisse depuis le 26 septembre. Jeudi, les États-Unis ont formellement présenté une demande d'extradition pour le cinéaste, qui a immédiatement annoncé qu'il s'y opposerait.

27.10.09

Pour Rain (bis): parce qu'elle sait et se soucie de ce que j'ai écrit ça aussi...

La mélodie est de Mario Peluso. Le texte est un cadeau de quittailles pour Gil-France.



La Lune

La nuit tombe et l'astre blanc va se lever
Les rues vont lentement se dépeupler
J'entends les vampires
Qui poussent des soupirs
Le soir est mauve et la froide lune est ronde
Je suis un fauve libre et seul au monde
La ville a une voix
Qui me parle de toi
La lune
Est la complice douce
De ce qui nous arrive
La lune
Comprend ce qui nous pousse
À vivre à la dérive
On partageait sa pâle lumière ivoire
Elle nageait parmi les anges noirs
Rien n'est plus pareil
T'as choisi le soleil
La lune
Est la complice douce
De ce qui nous arrive
La lune
Comprend ce qui nous pousse
À vivre à la dérive
Et je danse jusqu'au matin
Dans l'absence de tes reins
En transe entre mes mains
La lune
Est la complice douce
De ce qui nous arrive
La lune
Comprend ce qui nous pousse
À vivre à la dérive...