J'ai failli commettre une grave injustice, mais finalement ça tourne bien, très bien même. Mac recommande au monde de se relire avant de publier (ce qui inclut envoyer un courriel ou un commentaire). Moi, je recommande au monde de lire aussi avant d'écrire ce qu'ils vont publier (ce qui inclut envoyer un courriel ou un commentaire). De vérifier chaque angle, de les polir, Wikipédia c'est un minimum facile. Et Butch écrivait récemment ici qu'on peut difficilement détester quelqu'un qu'on connaît le moindrement; en fait, je crois qu'il déclarait la chose impossible.
J'ai eu un différend financier il y a quelques années avec ALOYZAS-VYTAS STANKEVICIUS, rien de gros en dollars, 150 je crois, mais ça traînait et j'étais en fusil et j'avais raison. Depuis, je lui vouais un ressentiment qui embrassait toutes ses dimensions.
Tantôt, cherchant un renseignement pour répondre à un commentaire de Kevin qui évoque cet homme, je suis tombé sur un texte de lui qu'il m'a fallu une heure pour lire. Il est long, trop long, littérairement parlant, mais il a gommé le ressentiment et m'a rendu la fascination que j'éprouvais déjà pour son auteur quand j'étais tout gosse.
De plus, cette LETTRE À UN JEUNE IMMIGRANT s'applique largement à tout adolescent, et totalement à tous les Québécois en ces temps d'ajustements à l'altérité: il nous manque cruellement la perspective de l'autre, le nouveau, l'arrivant.
ALOYZAS-VYTAS STANKEVICIUS est mieux connu sous le nom d'Alain Stanké...
4 commentaires:
C'est dur de le détester après avoir lu ça. On va se cotiser, moé pis mes chums, pour te remettre le cash qu'il te doit.
Son dernier livre, dont le titre m'échappe et que je n'ai pas envie de chercher sur le ouèbe, m'a bien fait rire. Il y racontait l'histoire d'une sommité internationale dans la lutte contre le stress, un médecin montréalais pressenti pour le prix Nobel, qui gobait un pot de valiums par jour... Pas stressé pantoute le gars!
Apprécié mucho, Butch, mais Nanette l'a payé de sa poche. C'était un livre sur elle. Plus honnête que cette fille, je connais pas.
C'est sûrement de Selye dont tu parles. Il était junké, le vieux crisse?
C'était un métis. Austro-Prussien.
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