Je m'acharne, dit-il, et il me plaint.
Fâché, je réponds que cela, ce n'est pas m'acharner, c'est me réchauffer.
Sauf qu'il a raison. Je m'acharne. Depuis le 10 mars 1988, quand Vamp a été publié et que je suis entré officiellement dans l'arène littéraire. En ai-je fait, des bêtises et des saloperies et des grotesques conneries et en ai-je commis des honteuses merdasses et des erreurs débiles. Assez pour trois vies d'homme, je dirais.
Mais rien qui tache mon oeuvre et ma carrière littéraire. Rien. Pas un iota de salissure. Je serais pas si pauvre autrement. Oui, je me suis acharné, et O Sainte Vierge que je ne le regrette pas. La joie de pouvoir envoyer chier n'importe qui aujourd'hui qui oserait remettre en question mon intégrité artistique. Ça vaut si cher. Ça vaut si foutrement tout l'or du monde.
Tu t'es pas acharné. Tant pis. Je te plains pas, l'arrogance me manque, mais j'aurai bien tout tenté pour t'éloigner de l'escalier des gémonies.
Et pis non, j'écris pas ainsi parce que je suis soul, abruti. J'ai pas dessoûlé depuis mai 1980.
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3 commentaires:
je vais pas me prononcer là-dessus, folle juste à moitié...je me demandais simplement ce que VLB en pense des Indignés de la Place Victoria.
J'ai essayé de trouver en gougoulant mais niet.
Who gives a flying fuck: ici, le sujet, c'est ce qu'il pense ou pas des écrivains de la Place Victoria.
C'était pas clair, mon affaire?
Gougoule again, on sait jamais, maybe Levy va se mettre à twitter un coup parti. Mais ça m'étonnerait en sainte hostie.
mais non j'ai cherché là il écrit, l'Aut'Journal mordieu !
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