Ici, Gabin redémarre sa carrière en tapant dur de droite et de gauche dans l'adaptation du premier tome de la trilogie d'Albert Simonin, Touchez pas au grisbi.
Touchez pas au grisbi (1954) Extrait
29.6.09
22.6.09
18.6.09
Nat's
I don't remember, exactly, but I think you're about to reach forty-five if you haven't already in the last few days. So happy birthday.
What I do remember quite clearly is not having seen you since 1983, et le beau fils que tu m'as donné avant de partir, il y a vingt-six ans aujourd'hui.
Il est à nous deux, et cette chanson aussi.
What I do remember quite clearly is not having seen you since 1983, et le beau fils que tu m'as donné avant de partir, il y a vingt-six ans aujourd'hui.
Il est à nous deux, et cette chanson aussi.
17.6.09
CHOQ-FM
Je rendrai des contes demain soir, jeudi 18 juin, à Marc-André Lavoie, aux environs de 18:30.
13.6.09
Amélie ne tombe plus ainsi sur une bad batch de masque à rat juste avant de passer à tévé!
Les Français ne sont jamais plus adorables que quand ils sont Belges et pas cette vieille putain Jean d'Ormesson.
11.6.09
Péloquin: donnez-lui un verre d'eau
Jabba the fucking Hut: une estie de chance que notre poète orbital a Normand Brathwaite et France Castel sur le plateau à ses côtés pour parler de culture à sa place.
Ça ne l'aura pas empêché à la fin de se droper tête première dans le trou noir intolérant et raciste de son lepéniste intérieur, et il n'aura fallu que France Beaudoin pour lui souffler dessus. Bien baisé, de France. Attends de voir la tête de Guy Laliberté lors de son retour de Moscou, astheure. Attends de voir si l'air est à la poésie ou à l'avalage de feu et au jonglage de PR et au damage control.
Qu'on emmène Pélo dans l'espace, qu'on laisse ses poèmes icitte: larguez-le en façon de satellite, no cost, nothing lost, et que ses mots fassent du compost.
Ça ne l'aura pas empêché à la fin de se droper tête première dans le trou noir intolérant et raciste de son lepéniste intérieur, et il n'aura fallu que France Beaudoin pour lui souffler dessus. Bien baisé, de France. Attends de voir la tête de Guy Laliberté lors de son retour de Moscou, astheure. Attends de voir si l'air est à la poésie ou à l'avalage de feu et au jonglage de PR et au damage control.
Qu'on emmène Pélo dans l'espace, qu'on laisse ses poèmes icitte: larguez-le en façon de satellite, no cost, nothing lost, et que ses mots fassent du compost.
Pépé
Le papa de PKP. Ce clip date à peu près de quand je l'ai connu: mon père devenait distributeur dans son organisation, qui n'était pas encore un empire tentaculaire.
Dans l'actuel contexte, près de quarante ans après, ces douze minutes sont assez savoureuses.
Dans l'actuel contexte, près de quarante ans après, ces douze minutes sont assez savoureuses.
10.6.09
VLB
Lettre ouverte
La démocrassie
par Victor-Lévy Beaulieu
Le 10 juin 2009
Monsieur Marc-Antoine Rioux,
Télé-Basques,
15 Notre-Dame est, suite 304,
Trois-Pistoles
Cher Monsieur,
Je viens de prendre connaissance de votre lettre dans laquelle vous me faites part de ce que vous appelez votre « Plan final » par-devers le débat politique qui doit se tenir ce soir dans le cadre de la campagne électorale dans le comté de Rivière-du-Loup.
J’ai accepté de participer à ce débat malgré les contraintes pour ainsi dire radio-canadiennes que vous demandez aux candidats de respecter.
Mais dans la lettre que j’ai reçue aujourd’hui, un règlement a été ajouté, lequel se lit comme suit :
« Le public présent devra garder un silence absolu pendant toute la durée de l’activité. Toute manifestation tel que les applaudissements, les huées ou toute autre intervention du même genre conduira à l’expulsion immédiate du ou des responsables. Les agents de la Sûreté du Québec poste Trois-Pistoles demeure (sic) prêts à intervenir le cas échéant. »
Je ne peux pas cautionner un règlement aussi méprisant envers le citoyen : quand on l’invite à un débat public, ce n’est pas pour le museler en lui faisant jouer le rôle de potiche et en le menaçant de l’expulser par la force s’il veut user du droit qu’il a d’exprimer ses opinions dans notre société prétendument démocratique. Au cas où vous l’auriez oublié, nous ne sommes pas encore tout à fait dans un État fasciste et totalitaire!
Je ne serai donc pas à ce débat. Je rencontrerai plutôt des citoyens à qui je pourrai parler librement et qui, aussi, pourront me parler librement!
La démocrassie
par Victor-Lévy Beaulieu
Le 10 juin 2009
Monsieur Marc-Antoine Rioux,
Télé-Basques,
15 Notre-Dame est, suite 304,
Trois-Pistoles
Cher Monsieur,
Je viens de prendre connaissance de votre lettre dans laquelle vous me faites part de ce que vous appelez votre « Plan final » par-devers le débat politique qui doit se tenir ce soir dans le cadre de la campagne électorale dans le comté de Rivière-du-Loup.
J’ai accepté de participer à ce débat malgré les contraintes pour ainsi dire radio-canadiennes que vous demandez aux candidats de respecter.
Mais dans la lettre que j’ai reçue aujourd’hui, un règlement a été ajouté, lequel se lit comme suit :
« Le public présent devra garder un silence absolu pendant toute la durée de l’activité. Toute manifestation tel que les applaudissements, les huées ou toute autre intervention du même genre conduira à l’expulsion immédiate du ou des responsables. Les agents de la Sûreté du Québec poste Trois-Pistoles demeure (sic) prêts à intervenir le cas échéant. »
Je ne peux pas cautionner un règlement aussi méprisant envers le citoyen : quand on l’invite à un débat public, ce n’est pas pour le museler en lui faisant jouer le rôle de potiche et en le menaçant de l’expulser par la force s’il veut user du droit qu’il a d’exprimer ses opinions dans notre société prétendument démocratique. Au cas où vous l’auriez oublié, nous ne sommes pas encore tout à fait dans un État fasciste et totalitaire!
Je ne serai donc pas à ce débat. Je rencontrerai plutôt des citoyens à qui je pourrai parler librement et qui, aussi, pourront me parler librement!
5.6.09
Histoire de me délier les doigts
J'ai pas gagné grand-chose, de son point de vue, à écrire comme et devenir ce que j'ai voulu, mais du mien, peu ou prou, ça m'autorise mes aises pour dire de Claude Péloquin qu'il versifie comme je pète et qu'il est de ces poètes qu'on achète pour deux bocks de broue, et j'ai gagné l'autorité morale de l'écrire sans qu'on me soupçonne d'être jaloux.
La prochaine aventure de Guy Laliberté me réjouit, pour lui et pour toute l'humanité: le jour approche où l'espace sera ouvert aussi aux gens disposant de moyens ordinaires, comme il s'ouvre aux millionnaires après s'être ouvert aux militaires, comme les traversées océaniques en dirigeables ou en paquebots (le premier qui parle du Titanic se ramasse à fond de cale) se démocratisèrent en l'actuelle aviation, comme les diligences cédèrent la route au chemin de fer, le cheval au cheval-vapeur, la porte cochère à l'entrée de garage. Je suis un trekker, je crois au rêve de Gene Roddenberry, je suis persuadé que l'espoir de notre espèce est de quitter cette planète comme nous avons quitté la caverne.
Rien de cela, toutefois, ne fera jamais de Claude Péloquin un poète! Prendre des vessies pour des lanternes, d'accord, mais une baderne pour un messie, non merci!
Boomer imposteur, purgatif corporatif, honte aux Lettres et triste sire; Cyrano dit de Montfleury et je dirai comme lui de Pélo: c'est un acteur déplorable, qui gueule, Et qui soulève avec des han! de porteur d'eau, Le vers qu'il faut laisser s'envoler!
Or, Laliberté aura beau les emporter dans la stratosphère, les vers de ce grotesque mirliton retomberont lourdement comme autant de jambons depuis le firmament jusqu'au béat néant dont ils n'auraient jamais dû jaillir.
La prochaine aventure de Guy Laliberté me réjouit, pour lui et pour toute l'humanité: le jour approche où l'espace sera ouvert aussi aux gens disposant de moyens ordinaires, comme il s'ouvre aux millionnaires après s'être ouvert aux militaires, comme les traversées océaniques en dirigeables ou en paquebots (le premier qui parle du Titanic se ramasse à fond de cale) se démocratisèrent en l'actuelle aviation, comme les diligences cédèrent la route au chemin de fer, le cheval au cheval-vapeur, la porte cochère à l'entrée de garage. Je suis un trekker, je crois au rêve de Gene Roddenberry, je suis persuadé que l'espoir de notre espèce est de quitter cette planète comme nous avons quitté la caverne.
Rien de cela, toutefois, ne fera jamais de Claude Péloquin un poète! Prendre des vessies pour des lanternes, d'accord, mais une baderne pour un messie, non merci!
Boomer imposteur, purgatif corporatif, honte aux Lettres et triste sire; Cyrano dit de Montfleury et je dirai comme lui de Pélo: c'est un acteur déplorable, qui gueule, Et qui soulève avec des han! de porteur d'eau, Le vers qu'il faut laisser s'envoler!
Or, Laliberté aura beau les emporter dans la stratosphère, les vers de ce grotesque mirliton retomberont lourdement comme autant de jambons depuis le firmament jusqu'au béat néant dont ils n'auraient jamais dû jaillir.
4.6.09
Gossip phocéen, et artésien itou (french cancans)
Pour Blue, pour la Tribu et pour vous: Amène, Nom de Dieu! À 03:52...
1.6.09
31.5.09
Souvenirs plus anciens que soi...
Kevin Vigneau m'a fait connaître cette chanson, version 1755.
Celle-ci est de Zachary. Parmi les commentaires sur YouTube, on trouve celui-ci, poignant: Le chanteur semble habité par des souvenirs plus anciens que lui...
Celle-ci est de Zachary. Parmi les commentaires sur YouTube, on trouve celui-ci, poignant: Le chanteur semble habité par des souvenirs plus anciens que lui...
26.5.09
Blue comprend les bâtards
Merci, bébé.
Te parlerai d'Omar: Delon c'est rien comparé, héhé.
Quand même, faut pas jeter mon seul falzar au feu...
Te parlerai d'Omar: Delon c'est rien comparé, héhé.
Quand même, faut pas jeter mon seul falzar au feu...
19.5.09
En plus, tu fais de l'arthrite dans la nuque!
God, I love Rocky. He never stays down.
Mes femmes l'aiment aussi.
J'ai soupé hier soir
avec un ami qui m'a payé une poutine et évité la prison. La poutine la plus chère de l'histoire de la Fête des Patriotes.
Ceux d'entre vous qui savent, savent. On tient ça mort for the time being. Mais vous savez qui c'est: God bless his PL heart.
Ceux d'entre vous qui savent, savent. On tient ça mort for the time being. Mais vous savez qui c'est: God bless his PL heart.
18.5.09
Blogger, censure et Tribu
J'aurais dû savoir que mes Tribaux géniaux n'écouteraient pas un mot quand je leur ai demandé d'économiser leurs forces. Faut dire qu'ils en ont à revendre, des forces, et la censure a tendance à les multiplier.
Stéphane Ranger analyse bien les enjeux, sollicite des avis et en reçoit une flopée de superbes.
Blue prend le relai.
Rainette et YvanLeTerrible, ces beaux fous, vont plus loin encore et se dénoncent eux-mêmes, prouvant ainsi qu'une seule plainte suffit.
Pour ma part, j'offre ce poème de Martin Niemöller:
Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
Stéphane Ranger analyse bien les enjeux, sollicite des avis et en reçoit une flopée de superbes.
Blue prend le relai.
Rainette et YvanLeTerrible, ces beaux fous, vont plus loin encore et se dénoncent eux-mêmes, prouvant ainsi qu'une seule plainte suffit.
Pour ma part, j'offre ce poème de Martin Niemöller:
Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
16.5.09
Les meilleures se suicident en premier
Comparez cette version avec celle de CÉLIIIIINE!
Laquelle a l'air de ressentir et comprendre ce qu'elle nous chante?
C'est quand même crissement troublant: Delon n'est pas là mais semble plus présent que dans le clip où il tourne autour du glaçon Dion! Et pourquoi? Parce que Dalida est une femme, putain de merde!
Laquelle a l'air de ressentir et comprendre ce qu'elle nous chante?
C'est quand même crissement troublant: Delon n'est pas là mais semble plus présent que dans le clip où il tourne autour du glaçon Dion! Et pourquoi? Parce que Dalida est une femme, putain de merde!
14.5.09
Dion & Delon
On sent la tension érotik entre ces deux-là! OUAAAAHHHHAHA!
Voir Delon servir de faire-valoir à notre doudoune nationale est si comique dans le genre de rire jaune! Déjà qu'avec Yolanda Gigliotti (certains l'appellent Dalida) on n'est pas sûrs qu'il savait ce qu'il disait, qu'on lui faisait dire, mais aller le refaire avec Céliiiine qui sait pas écrire son propre nom sur un chèque c'est un freak show comme je les aime.
Ou alors on voit ça autrement, et la chanson a enfin du bon sens. Elle n'en avait pas quand Delon et Dalida la faisaient ensemble, ils étaient si beaux, elle était si belle, et à peu près du même âge, enfin on se disait GO Dalida crisse de folle on sait ben que le mec te crosse ek des mots creux mais c'est Delon c'est pas Cyrano de Bergerac so jump his bones you stupid gypsie bitch!
Mais quand on voit un vieux beau sérénader une jeune laide pour du pognon qu'ils se partagent, la toune prend une autre couleur!
Voir Delon servir de faire-valoir à notre doudoune nationale est si comique dans le genre de rire jaune! Déjà qu'avec Yolanda Gigliotti (certains l'appellent Dalida) on n'est pas sûrs qu'il savait ce qu'il disait, qu'on lui faisait dire, mais aller le refaire avec Céliiiine qui sait pas écrire son propre nom sur un chèque c'est un freak show comme je les aime.
Ou alors on voit ça autrement, et la chanson a enfin du bon sens. Elle n'en avait pas quand Delon et Dalida la faisaient ensemble, ils étaient si beaux, elle était si belle, et à peu près du même âge, enfin on se disait GO Dalida crisse de folle on sait ben que le mec te crosse ek des mots creux mais c'est Delon c'est pas Cyrano de Bergerac so jump his bones you stupid gypsie bitch!
Mais quand on voit un vieux beau sérénader une jeune laide pour du pognon qu'ils se partagent, la toune prend une autre couleur!
Tatoo
Ma fille est une grande fille. Je l'ai rencontrée l'an dernier. Elle veut se faire tatouer.
C'est sa récompense, celle qu'elle se promettait, pour l'accomplissement de ses études.
J'ai protesté, j'ai dit non, elle a dit c'est pas de tes crisses d'affaires, et bien sûr elle a raison.
Je pense quand même que si elle se fait marquer le corps, ce ne sera pas comme récompense, une note A± déjà obtenue, par ses efforts, sa sueur et sa passion. Et au pire, comme elle le sait, je lui passerai la râpe à fromage sur la couenne.
C'est sa récompense, celle qu'elle se promettait, pour l'accomplissement de ses études.
J'ai protesté, j'ai dit non, elle a dit c'est pas de tes crisses d'affaires, et bien sûr elle a raison.
Je pense quand même que si elle se fait marquer le corps, ce ne sera pas comme récompense, une note A± déjà obtenue, par ses efforts, sa sueur et sa passion. Et au pire, comme elle le sait, je lui passerai la râpe à fromage sur la couenne.
Je dis jamais un crisse de mot pour me vanter, ma
Tribu le sait, mais quand je suis fort ému je le dis, Elle le sait aussi.
Monsieur Stéphane Ranger a écrit et publié ce beau texte qui me remue. Je vous le relaie, surtout pour ce que ça dit de lui. Et, oui, parce que ça me cause une grande joie...
Monsieur Stéphane Ranger a écrit et publié ce beau texte qui me remue. Je vous le relaie, surtout pour ce que ça dit de lui. Et, oui, parce que ça me cause une grande joie...
Je vais me vider le coeur
Sinon c'est pas clair, on pourrait croire que je fais de la politique quand je traite Brian comme un morceau de cochon.
J'ai un fils, il a 27 ans et comme ses contemporains il ne croit pas en la valeur du processus démocratique, ça fait quinze ans que je m'efforce de lui dire que son destin n'est pas manipulé par d'occultes et obscures instances hors-contrôle, et là voici ce triste escroc qui fut Premier Ministre du Canada dix ans durant acceptant des enveloppes grasses d'argent comptant, et que suis-je supposé dire à Jean-Christian?
Je lui dirai, quand il voudra à nouveau m'écouter, que ce bozo est un malhonnête homme et un idiot parce qu'il s'est fait attraper, je lui dirai que sa destinée ne saurait être dictée par de tels petits bandits en costume, je lui dirai...
J'ai un fils, il a 27 ans et comme ses contemporains il ne croit pas en la valeur du processus démocratique, ça fait quinze ans que je m'efforce de lui dire que son destin n'est pas manipulé par d'occultes et obscures instances hors-contrôle, et là voici ce triste escroc qui fut Premier Ministre du Canada dix ans durant acceptant des enveloppes grasses d'argent comptant, et que suis-je supposé dire à Jean-Christian?
Je lui dirai, quand il voudra à nouveau m'écouter, que ce bozo est un malhonnête homme et un idiot parce qu'il s'est fait attraper, je lui dirai que sa destinée ne saurait être dictée par de tels petits bandits en costume, je lui dirai...
Voir Brian brailler
Avant de publier ce billet, avant de vous écrire, Blogger me met en garde aussi: DANGER! Je dois choisir comme vous d'aller plus avant. Je risque d'être corrompu par ma propre écriture, faut croire.
Pas brillant brillant. I don't give a flying rat's ass about their politics, mais ni Trudeau ni Chrétien ne seraient allés chialer comme des fillettes devant une commission d'enquête.
Cette ordure me rendrait quasiment Nixon sympathique. Nixon qui disait: «The american people deserve to know if their president is a crook. Well, I am not a crook!»
Il l'était, on l'a su. Mais Brian aborde cela autrement.
L'ancien premier ministre admet avoir commis une erreur de jugement, qu'il a payée chèrement, en acceptant de l'argent comptant de Karlheinz Schreiber. Mais il affirme qu'aucun Canadien ne peut se dire sans faille.
I am a crook, mais pas plus que les autres.
Oué. C'est ça, astheure, la démocratie: on élit des nains et/ou des crosseurs, pareils que nous autres, pis qu'on soit pas surpris après de l'avoir dans le cul et/ou en train de nous mordre les couilles.
Pas brillant brillant. I don't give a flying rat's ass about their politics, mais ni Trudeau ni Chrétien ne seraient allés chialer comme des fillettes devant une commission d'enquête.
Cette ordure me rendrait quasiment Nixon sympathique. Nixon qui disait: «The american people deserve to know if their president is a crook. Well, I am not a crook!»
Il l'était, on l'a su. Mais Brian aborde cela autrement.
L'ancien premier ministre admet avoir commis une erreur de jugement, qu'il a payée chèrement, en acceptant de l'argent comptant de Karlheinz Schreiber. Mais il affirme qu'aucun Canadien ne peut se dire sans faille.
I am a crook, mais pas plus que les autres.
Oué. C'est ça, astheure, la démocratie: on élit des nains et/ou des crosseurs, pareils que nous autres, pis qu'on soit pas surpris après de l'avoir dans le cul et/ou en train de nous mordre les couilles.
13.5.09
Mulroney est un crosseur
Tout le monde présume que le filtre neuf mis entre ici et tout le monde tient aux photos cochonnes que Emcée a offert, mais c'est pas ça, allons donc, c'est parce que j'ai écrit que Brian is a crook et sa femme aussi, qui est partie avec tout le mobilier la vaisselle et les petites fourchettes du 24 Sussex Drive.
Il y a du Luc Lavoie sous ce filtre entre vous et moi. On va y voir.
Il y a du Luc Lavoie sous ce filtre entre vous et moi. On va y voir.
Démission
C'est pas mêlant, je vais démissionner. Si Blogger place une clôture entre Christian Mistral et ses lecteurs, je ne vois pas comment continuer. Le blog m'a sauvé la vie il y a quelques années, certains d'entre vous le savent, et j'ai contribué à son développement, mais fuck chu tanné de me bagarrer contre l'empêchement de l'expression, chu tanné, épuisé, je m'en vais repartir à la pêche très bientôt.
Certains lecteurs?
Avertissement sur le contenu
Certains lecteurs de ce blog ont contacté Google car ils pensent que le contenu de ce blog est inacceptable. En règle générale, Google n'examine pas ni ne cautionne le contenu d'un blog. Pour plus d'informations sur notre règlement en matière de contenu, consultez les Conditions d'utilisation de Blogger.
Certains lecteurs qui n'aiment pas ce contenu ne veulent pas que ceux qui l'aiment y aient accès?
Et si la Tribu montrait à certains lecteurs ce qu'elle pense de ça?
Certains lecteurs de ce blog ont contacté Google car ils pensent que le contenu de ce blog est inacceptable. En règle générale, Google n'examine pas ni ne cautionne le contenu d'un blog. Pour plus d'informations sur notre règlement en matière de contenu, consultez les Conditions d'utilisation de Blogger.
Certains lecteurs qui n'aiment pas ce contenu ne veulent pas que ceux qui l'aiment y aient accès?
Et si la Tribu montrait à certains lecteurs ce qu'elle pense de ça?
7.5.09
Où
Il est où, ton petit cul, à cette heure? Il dort auprès d'un autre qui ronfle moins fort que moi, mais ton petit cul n'entend-il pas d'ici mon coeur qui rebondit vers lui, mes couilles qui palpitent et ma queue qui s'élance telle une aiguille de boussole convoquée par le nord?
Nemo ad alium transfere potest quam ipse habet
« On ne peut transmettre plus de droits que l'on en possède. »
Les Français sont tordants, et nous aussi par extension. D'ailleurs, la maxime sus-mentionnée s'applique aussi à notre relation avec nos origines hexagonales. Quant aux Anglais, si cela se peut, ils sont plus tordants, ou tordus, encore...
Figurez-vous que Henry VI of England fut aussi Roi de France de 1422 à 1453, un cas unique, absolument, dans la guerre de Cent Ans.
Mais l'Histoire de France fait comme si cela n'existait pas. Henri VI d'Angleterre? Pffftt! Un fou comme un autre, héhé...
Et vive la loi salique, qui jamais n'exista non plus.
6.5.09
2.5.09
1.5.09
Citoyen
Bon.
Écoutez-moé ben. Attentivement.
Brian Mulroney est un voleur.
Sa femme est une voleuse aussi.
Voilà, je l'affirme.
Je m'appelle Christian Mistral, et venez-y si ça vous chante, bande de bandits.
Écoutez-moé ben. Attentivement.
Brian Mulroney est un voleur.
Sa femme est une voleuse aussi.
Voilà, je l'affirme.
Je m'appelle Christian Mistral, et venez-y si ça vous chante, bande de bandits.
29.4.09
28.4.09
L'amour humain est beau à regarder, par d'autres humains
Le bouche-à-bouche, le langue-à-langue.
Le sein, la cuisse à l'oeil.
Le sein, la cuisse à l'oeil.
SOLOVOX: Danger, Valmont, Bibi et les autres.
Soirée de poésie et musique tous les derniers mercredis du mois
avec ÉRIC ROGER et ses invités :
CHRISTIAN MISTRAL « Scrapbook » EXTRAITS
NANCY R.LANGE « Reviens chanter rossignol » ÉCRITS DES FORGES
STÉPHANE RANGER « Le roman de mon été »
VALMONT « Poèmes »
MATHIEU LABERGE « Et son folk Country Blues »
LOUIS BEAULIEU ET PHILIPPE PION « Dieux mortels-dieux noyés »
ONENES « Eyeseide open ARTISTIC ART MOVEMENT »
* * * MICRO OUVERT ! * * *
Mercredi, le 29 Avril 2009
à 20 hres 30
à L’ESCALIER (ancien UTOPIK)
552, rue Ste-Catherine Est
(métro Berri)
Tél. : (514) 670-5812
En avant-goût, la reprise de l'épisode des franc-tireurs avec Valmont, ce soir à TQC, 22:50.
avec ÉRIC ROGER et ses invités :
CHRISTIAN MISTRAL « Scrapbook » EXTRAITS
NANCY R.LANGE « Reviens chanter rossignol » ÉCRITS DES FORGES
STÉPHANE RANGER « Le roman de mon été »
VALMONT « Poèmes »
MATHIEU LABERGE « Et son folk Country Blues »
LOUIS BEAULIEU ET PHILIPPE PION « Dieux mortels-dieux noyés »
ONENES « Eyeseide open ARTISTIC ART MOVEMENT »
* * * MICRO OUVERT ! * * *
Mercredi, le 29 Avril 2009
à 20 hres 30
à L’ESCALIER (ancien UTOPIK)
552, rue Ste-Catherine Est
(métro Berri)
Tél. : (514) 670-5812
En avant-goût, la reprise de l'épisode des franc-tireurs avec Valmont, ce soir à TQC, 22:50.
26.4.09
Du botchage de reportage de marde
Juste pour donner une idée, une mesure de ce que j'entends par du grand journalisme (comme celui évoqué récemment sur ce blog) et du botchage de reportage de marde comme cela par exemple...
Coup de feu dans un bar, ki dit. Pis on apprend que c'était dehors. Pis que c'était tiré en l'air. Pis qu'on n'a pas trouvé de gun. Palpitant!
Coup de feu dans un bar, ki dit. Pis on apprend que c'était dehors. Pis que c'était tiré en l'air. Pis qu'on n'a pas trouvé de gun. Palpitant!
25.4.09
Bonne année grand nez!
Cyrano de Bergerac
(Edmond Rostand, 1897)
Deuxième Acte, Scène VIII
CYRANO
Et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce,
Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?
Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers ? se changer en bouffon
Dans l’espoir vil de voir, aux lèvres d’un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche ? une peau
Qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ? ...
Non, merci. D’une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l’autre, on arrose le chou,
Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir un encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
S’aller faire nommer pape par les conciles
Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ?
Être terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : "Oh, pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François ? "...
Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,
Préférer faire une visite qu’un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, -ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
(Edmond Rostand, 1897)
Deuxième Acte, Scène VIII
CYRANO
Et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce,
Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?
Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers ? se changer en bouffon
Dans l’espoir vil de voir, aux lèvres d’un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche ? une peau
Qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ? ...
Non, merci. D’une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l’autre, on arrose le chou,
Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir un encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
S’aller faire nommer pape par les conciles
Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ?
Être terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : "Oh, pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François ? "...
Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,
Préférer faire une visite qu’un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, -ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
Un phénomène: Florence Foresti
Merci, Blue!
Elle imite les femmes avec une maestria féroce: Ségolène, Adjani, Madonna, Paris Hilton, Cécilia Sarkozy, Amy Winehouse et... Céline Dion! Se ferait lyncher en débarquant à Montréal, héhé...
Elle imite les femmes avec une maestria féroce: Ségolène, Adjani, Madonna, Paris Hilton, Cécilia Sarkozy, Amy Winehouse et... Céline Dion! Se ferait lyncher en débarquant à Montréal, héhé...
24.4.09
Grippe porcine
Le règne des cochons. L'influenza au printemps. Des hommes jeunes et forts qui tombent comme des mouches. Le même jour que le Mexique ferme ses écoles, ses musées, ses salles de cinéma, le gouvernement du Canada coupe les fonds aux frontières et nous encourage à aller au Mexique.
Un jour, peut-être, bien après moi
Vers 1975, j'avais onze ans et lui soixante-cinq, il a commencé à me faire cette grâce le samedi de lui apporter sa bière. Il ne buvait que le samedi. Je lui en sortais une froide du frigo et une chaude de la dépense. Il les mêlait kif-kif dans un verre, il y ajoutait du sel. Le matin, il était allé jouer au pool. L'après-midi, juste avant le crépuscule, ses yeux s'emplissaient d'eau et regardaient vers le passé, et il chantait L'âme des poètes...
Et il me voyait, Hector, à travers le futur...
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l'auteur
Sans savoir pour qui battait son cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d'idées
On fait la la la la la lé
La la la la la lé
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelque heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Ou, quelque part au bord de l'eau
Au printemps tournera-t-il sur un phono
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leur âme légère court encore dans les rues
Leur âme légère, c'est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds.
Longtemps, longtemps, longtemps
La la la...
© Charles Trenet
Et voilà, ça tourne sur YouTube...
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