3.7.02

Parlant de secrets: quand j'ai rencontré O', c'était en rencontrant Script, et cela n'est pas secret, ce qui l'est c'est où O' se trouvait à ce moment-là, et donc moi, et donc Script, d'où les deux-tiers de pseudonymes dans cette histoire, et le plus drôle est que je ne sais toujours pas pourquoi c'est un secret, elles ne me l'ont pas dit et je ne l'ai pas demandé, mais pour autant que je sache ça l'est toujours et je suis donc tenu de le garder, voilà pourquoi cette intro est longue à chier, c'est la faute à O' et c'est à elle que vous adresserez vos réclamations.



Ce qui m'amène quand même, on s'en doutait, à mon sujet. Cette O', j'en ai parlé déjà, ça fait un bail qu'elle figure dans mes rares Liaisons Dangereuses. Hier (le jour d'avant?), elle a changé le titre de son Journal. Cela s'appelle dorénavant L'Immédiate.





J'ai lu la première entrée: à vue de nez, c'est bien le même sensuel tissu de mots en lettres minuscules issus du même diable de petit vicieux machin de bonne femme trop douée pour sa santé, c'est souvent beau à hoqueter quand on se souvient de respirer, c'est étranger à l'expérience des hommes et expurgé de celle des femmes mûres, c'est O' qui s'enseigne à elle-même à écrire, voilà ce que je pense, malgré qu'elle pourrait en remontrer à à peu près tout le monde que je connais, comme si O' savait ce qu'elle ignore encore et le chemin de sa destination, j'en suis pas sûr mais j'ai le sentiment très fort qu'elle fait des pompes. Son Journal n'est pas un agenda quotidien comme le mien, pour tout dire c'est un roman, mais je la suspecte d'avoir switché de titre pour marquer son intention de se lancer dans les vraies choses (ce qu'elle observe, ce qu'elle en pense, où ça se passe). Si c'est ça, alors allez-y: en cliquant sur ce lien, vous assisterez à la naissance d'un écrivain.



D'autre part, Annie me manque comme d'habitude, et ce soir, ce sont ses conseils dont l'absence se fait le plus cruellement sentir. Pas des conseils, vraiment, mais la façon qu'elle avait de comprendre que je ne comprenais pas toujours mon gars, ni mon devoir, ni ma propre perplexité. Et de m'aider à m'en pardonner.



That's it, folks. Go home to your loved ones. Show's over for now...

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