28.2.09

Back off, Blogger. Non mais ciboire, faut pas être effronté rien qu'un peu.

Le machin, à gauche, qui hier encore s'appelait kekchose comme Lecteurs Fidèles...

Y a 42 beaux weirdos/belles weirdelles qui ont individuellement choisi de se déclarer Lecteurs Fidèles de ce site; je me suis déclaré de même sur un certain nombre de blogs dont les blogueurs me tiennent à coeur. Warning: personne vient me faire chier pour savoir pour de kossé que je l'aime pas assez pour avoir posé mon chapeau chez eux, oké? Ça serait trahir une méchante méconnaissance des différences que je fais entre ce qui me tient à coeur, ce que j'aime, ce qui appartient aux deux ensembles et ce qui est dans l'un ou l'autre. Je l'ai dit, c'est fini l'hémorragie d'énergie pour sans cesse ânonner l'évidence à des sots béats sourds comme des pots qui se croient dans un show et me font me sentir comme un fauve efflanqué dans un zoo miséreux.

Or, astheure, j'en reviens pas encore, surtout de n'avoir lu aucune objection nulle part, astheure ça s'appelle Devenir Membre, et c'est assorti d'une impérative invitation (Entrez en contact avec des amis issus de réseaux sociaux sur ce site), et mes 42 beaux weirdos/belles weirdelles, chacun m'ayant touché lors de son adhésion d'une façon que vous comprenez si vous utilisiez aussi ce gadget (c'était la beauté de la bébelle: renouveler, améliorer, actualiser, accentuer la fonction et le feeling du blogroll, de l'hyperlien, des hyperliaisons covalentes, des cycles aromatiques et autres structures résonnantes, des bonnes vieilles ordinaires orbitales moléculaires, calvaire! agrémentées de concepts incompréhensibles aux noms palpitants, genre harmoniques sphériques. The point is, si vous avez lu jusqu'ici c'est que vous aimez les mots, et si vous êtes plutôt depuis dix minutes sur un forum de fans d'Éric Lapointe ou un site de recettes de ragoût de pattes Kosher ou un nouveau YouTube de Sarko niant à nouveau qu'il soit aussi nabot dans ses boxers que dans ses autres menues dimensions manifestes, ben c'est que vous préférez ces trucs-là, de concert avec les autres connards qui partagent vos goûts déviants, et c'est ainsi que s'est tissée la toile sans céder sous le poids structurel en croissance exponentielle de ce réseau global, sans que cet interfilet à fous ne fonde enfin sur nous: la blogosphère n'est pas une sphère, c'est plusieurs pôles aimantés d'intérêts partagés répartis sur la toile, anyway OldCola l'explique mieux que moi, s'il a le temps il viendra éclaircir ça), se retrouvent cooptés...

Je ne suis pas sur FaceBook. Je refuse pour moi-même. Et je ne permettrai pas que l'esprit totalitaire FaceBook entre ici de nuit sans prévenir et fasse de moi un tenancier de club et de mes Fidèles Lecteurs des membres, à notre insu.

Aussi vais-je scraper ce machin à gauche et le repartir de zéro. Chacun de mes 42 beaux weirdos/belles weirdelles est désormais libre de se réinscrire ou pas en connaissance de cause. Ici, c'est la Tribu qui mène, c'est pas Google.

xxx

Bon, ben, finalement je me trompais. C'est Google qui mène. Chu pas capable de scraper le machin pour repartir from scratch.

Weirdos, weirdelles: je vous invite à vous désabonner et à vous réabonner si tel est votre bon plaisir. Je sais, ça semble idiot. Mais c'est important pour moi de vous l'offrir. Chacun son bon plaisir.

27.2.09

Zinc ascète...




L'ascèse vise à atteindre un idéal élevé, comme la santé, le bonheur, la sagesse, le salut, la vérité, ou le nirvāna. Ce renoncement aux fruits de l'acte tout en s'y consacrant entièrement est une découverte religieuse qui se transmet depuis à d'autres domaines, comme l'art.

Je crois comprendre que l'idée vient d'un quelconque seigneur tribal aussi brutal que caudataire si nécessaire. S'est avisé que le Zinc #12 Spécial Blogues, paru à l'automne 2007, était sans doute épuisé déjà, sans qu'il soit pour autant obsolète...

Mélanie Vincelette, ainsi que plusieurs contributeurs à ce numéro, ont généreusement trouvé mon idée bonne de l'offrir gratis en PDF aux lecteurs de Vacuum II: Scrapbook.

Ecce cadeau, grosso modo.


Big Mac relaye itou, on s'est même offert une de ces saynètes publicitaires à deux blogs comme on savait y faire pour brasser les affaires, mais ché pas, on dirait qu'on est rouillés: personne y cré pus :-)

Parmi les autres dont les noms figurent en couverture, y en a une couple qui vont nous emboîter le pas aussitôt qu'ils et elles dessoulent, c'est garanti.

19.2.09

Johnny Bee joute ce vendredi

Pour dépecer Sheila et viviséquer Ivy, il n'aura besoin de personne, mais pour emporter le vote populaire, pas nécessairement sympathique au sang qui va gicler, je suis d'avis que la Tribu ne sera pas superflue...



Oué, je sais, c'est une vieille photo, mais kesse vous voulez, il l'aime bien.

La triste soupe. La soupe aux pois.


Elle arrive. La préparer me coûte. Ses ingrédients sont révoltants, sa couleur atterrante, son odeur assassine, on sait déjà qu'elle sera pas mangeable mais aussi que je ferai tout mon possible pour rendre l'expérience moins pénible, en ajoutant des teintures et des textures langagières et des diversions stylistiques pour mieux faire avaler ce brouet bon pour la santé.



Le Daily Mail est à l'information ce que la Black Bull est à la bière. Et ce que Cyberpresse est au Daily Mail, quand sa section Ailleurs sur le web sous son onglet Actualités bouche un trou avec les lambeaux de charogne arrachés à la chair d'un article indigeste déjà dans son intégralité, je ne veux pas essayer d'y penser.

Hitler pétait. Il se rongeait les ongles. Il ne fumait pas et interdisait qu'on fume en sa présence (oui, d'accord, c'est borderline malpoli), il ne mangeait pas de viande et buvait du thé santé (un vrai malade), de plus il n'essayait jamais de sauter les dames qu'il invitait chez lui (si seulement on pouvait en conclure qu'il était pédé, mais demeurons prudents et parlons de masochisme passif), il croyait à la propagande de Goebbels sur son génie militaire (duh! Goebbels les prenait où, ses idées, Daily Mail? C'est le vieux paradoxe de l'oeuf et du Fürher? Goebbels tripait sur les théories de Gustave Le Bon et de Joseph Arthur de Gobineau, mais pas trop sur les accointances de Hitler avec le Capital, dans les années 20, jusqu'à ce que l'Adolf lui donne à lire les chapitres de Mein Kampf consacrés à la propagande; c'est tout de même pas Goebbels qui a mis dans le crâne de Hitler l'idée qu'il était un génie militaire! C'est du révisionnisme criminel et c'est dans le Daily Mail! Goebbels était chargé de convaincre tous les Allemands de ce dont Hitler était convaincu, et il l'a fait avec génie; y a qu'à voir un Johann von Leers, par exemple, son apprenti, son protégé, un érudit, rompu aux arcanes de la propagande, ben il croyait tellement à la bullshit sortie de leur Ministère, il haïssait tellement les Juifs qu'il a fini par se convertir à l'Islam!), enfin Hitler abusait du gâteau...

Je me demande si le Daily Mail a la moindre idée des manières à table de Winston Churchill, pourtant bien documentées: suffit de rappeler qu'il descendait son quarante onces avant cinq heures. Henry VIII s'essuyait les doigts dans les cheveux de ses ex-femmes fraîchement décapitées. Nelson rinçait les siens dans l'orbite de son oeil énucléé. Lawrence d'Arabie préférait l'anus immaculé d'éphèbes pré-pubères et Chamberlain se torchait la moustache avec son parapluie en mangeant du plum pudding. La reine actuelle est à peine montrable quand elle assiste aux courses de chevaux: elle mâche son chapeau, les jambes écartillées et le reste voûté comme une pauvresse de Liverpool.

Napoléon se souciait-il de ses manières à table? Et Staline? Et Nixon? Fallait-il une guerre mondiale pour que le Daily Mail et Cyberpresse nous donnent cela à lire soixante-dix ans après son déclenchement? Et à quoi bon devenir dictateur bordel de merde si tu peux pas péter à table?

Remarque, si c'est le seul prix à payer au regard de l'Histoire, je connais un Hitler qui se marre. «Ja! Das ist wahr! Che zouffrais auzzi des gas, Oh mein Gott, Licht! Z'est à cause des pétzits gâteaux!»

13.2.09

Fumet de soupe: avant-goût

Ce qui suit, comme tout ce qui suivra, est à considérer dans le contexte de la transition vers le tome III. Il s'agit de la reproduction quasiment in extenso d'une lettre privée adressée tout récemment à quelqu'un que je ne nommerai pas. Presque texto, donc, puisque j'ai gommé les quelques mots qui sont soit de nature personnelle et sans rapport avec mon propos ici, soit de nature à identifier le destinataire. Or, je n'ai pas obtenu son imprimatur (peut-être parce que je ne l'ai pas sollicité, à bien y penser), en fait je n'ai reçu aucune réponse, ce qui ne me trouble pas outre mesure, vu que la lettre n'en appelle aucune et qu'elle expose clairement son but (écrire à quelqu'un qui sait lire, parler à quelqu'un qui sait écouter, expliquer à quelqu'un qui sait comprendre), et que le connaissant il va me répondre anyway, en prenant son sweet time.

Ce n'est tout de même pas sans tiraillements que je reproduis une communication destinée d'abord à une seule personne, mais vaille que vaille, je constate qu'elle contient un gros morceau de l'os à moelle mijotant dans la soupe annoncée, une chunk de la substance que je veux vous livrer et que je ne peux paraphraser ni exprimer autrement sans l'abâtardir.

Mise en perspective: on n'a pas communiqué depuis des années, il vient d'apprendre que je le cherche, il se manifeste en précisant s'éloigner des Choses de la littérature (je viens seulement de remarquer la majuscule et je regrette de n'en avoir pas tenu compte dans ma réponse), il me prévient qu'il est possiblement pas très parlable et il m'invite à lui écrire quand même...



Cibole, pourquoi tu penses que je t'écris... Les choses de la littérature, s'il n'y avait qu'elles, mais les choses en général qui constituaient encore une manière de réalité sensée dans laquelle je pouvais espérer survivre se débinent si vite que je suis fort étourdi.

Or, relisant un vieux livre de toi (passage supprimé), je me suis à nouveau résolu malgré moi à convenir que tu es l'un des trois ou quatre hommes les plus sensés que j'ai connus. Me suis demandé si t'étais mort, ou pire. Me suis dit que si t'étais ni mort ni pire, je t'écrirais un mot. Ça me fait du bien, de recevoir le tien en retour.

Pas nécessairement très parlable, héhé. Le monde a pas idée, sauf tes proches sans doute, à quel point t'es farceur. On s'est jamais, jamais jasé tant soit peu sans que tu m'en sortes une comme ça, et j'ai jamais manqué de rire, et ça t'a toujours fait plaisir, de pas causer avec un con et de pas passer pour un monstre cynique et blasé.

Je ne suis pas une chose de la littérature, tu sais, pas plus que toi. Il se trouve que nos intérêts communs nous ont mis en présence, c'est naturel, mais c'est à un homme sensé que je voulais parler: de critique sensé, j'en ai jamais rencontré :-)

Chu ben découragé. L'information, l'instruction, la création et la réflexion ne seront plus utiles sous la forme que nous leur connaissons, bref il faut renoncer à ce que nous considérons comme notre civilisation, elle est morte je crois bien avant ta naissance, probablement avec la Grande Guerre. Ce n'est pas un courant temporaire, c'est au moins aussi décisif que le Moyen-Âge qui dura mille ans et oublia presque tout l'héritage amassé. Je sais pas. À l'échelle de l'aventure humaine, mille ans c'est peu, et sans doute fallait-il brûler la bibliothèque d'Alexandrie et des Juifs et des Hérétiques et des Templiers et des sorcières et brûler brûler encore pour que survienne la Renaissance, qu'on se lance sur les mers et qu'on commerce en grande, qu'on découvre l'Amérique et l'imprimerie et la gravitation universelle, et que Descartes puisse venir, pour qu'on aille sur la Lune, c'est la grandeur de notre espèce d'aller ailleurs, d'être insatisfaite, mais il est irréversible le fléau d'ignorance qui accompagne notre Génie scientifique, ce n'est pas la bombe atomique qu'il fallait craindre, en fin de compte, c'était l'aisance et la prospérité, la liberté si brusquement revendiquée et obtenue et partagée en abondance comme un butin d'artefacts égyptiens millénaires entre un gang de pilleurs de tombes illettrés et modernes qui se torchent avec les papyrus et vont vendre les cossins de chrysocale aux touristes autrichiens. Quand (noms supprimés) vendent (supprimé) à (supprimé), ce n'est qu'un symptôme qui sera suivi par cinquante d'ici cinq ans: toutes les maisons que tu as connues partiront en fumée parce qu'aucune relève n'aura été souhaitée, encore moins formée, on en viendra à estimer Michel Brûlé, il sera le seul contrepoids aux cartels. Les enseignants de mon âge sont déjà ignorants de façon irréparable et ceux qu'ils ont formés sont tarés sans espoir, sans espoir et sans soucis, et il en va ainsi de tous, ceux qui gouverneront et ceux qui feront des sous et ceux qui soigneront et ceux qui informeront et ceux qui défendront et ceux qui feront physique ou chimie: il n'y a pas de conspiration, j'aimerais tant le faire comprendre à mon fils et mes amis journalistes ou chercheurs, pas de gouvernement secret de décideurs occultes tirant les ficelles, il n'y a que nous, nous tous, bourreaux les uns des autres, nous qui sommes la fin de l'expérience Homo Sapiens, et ne pourrions-nous pas céder la scène avec un modicum de dignité, au lieu d'attendre que notre sort imite celui des dinosaures, ne pourrions-nous au moins nourrir un courant de pensée à travers les quelques dizaines ou centaines d'années qui nous restent, un courant qui prônerait non pas le repentir apocalyptique mais la contemplation de ce que nous fûmes, la considération de ce que nous voulions être et la passion de trouver où et quand on a merdé entre les deux. En mettant l'accent sur nos réussites et nos forces, pas seulement sur nos failles rédhibitoires, et en identifiant ce qui en nous garantissait l'échec: ce serait, à n'en pas douter, ce qui nous assura aussi de tels triomphes sur plus fort et plus implacable que nous, le hasard ou la nature ou notre propre nature destroy par exemple; on découvrirait peut-être que la gestation humaine et le temps que met ensuite l'enfant d'homme à mûrir est trop long eu égard à sa sensibilité et la façon dont se développe son cerveau: il reste un enfant toute sa vie, terrifié, religieux, voulant plaire à ses père et mère et mimant la maturité devant ses fils et ses filles et la virilité devant sa femme et feignant parmi ses pairs de ne pas douter un instant qu'il mérite sa place parmi eux, mentant toute sa vie, que ce soit à la chasse au mammouth ou au Gala de l'ADISQ, adhérant à des dogmes qui jamais ne le secourent aux creux des crises, qui sont le décalogue ou le code d'Hammurabi ou la Constitution des États-Unis ou l'Oeuvre de Jean-Paul Sartre ou les paroles de son grand-père, un enfant dans un corps d'homme, toujours, et se croyant le seul, comme l'ado qui checke furtivement les bites des autres gars durant la douche après l'éducation physique en se demandant s'il est dans la norme et sans se douter que tous les autres font pareil.

J'en ai assez. Assez de la littérature, c'est peu dire. Assez.

(paragraphe personnel supprimé)

11.2.09

L'essence du soul, le sens du vent

Je reviens. Suis sur le chemin du retour. Dans un boxcar avec d'autres clochards, trois boucs reproducteurs en rut qui puent pire que le bullpen de la vieille prison de Trois-Rivières et quelques chroniqueurs populaires cachés derrière une pile de planches, frissonnant tant que leur sueur diffuse l'aigre odeur de la peur et fait concurrence aux parfums lubriques des boucs. Les chroniqueurs se sont trompés de train, de direction, de wagon. Les boucs, non.

Vacuum va changer. Il est temps de passer au tome III.

Je reviens, vais tout vous expliquer, embrasser la Tribu, calfeutrer les fenêtres et pisser sur les braises.

Vais prendre mon sweet time.



Ceci, ce soul de '66, c'est ce que je pense et ce à quoi je suis passé. Je n'expliquerai plus grand-chose ensuite à ceux qui n'auront pas suivi, je ne me désâmerai plus en vain pour instruire les cinglés les sans-coeur les sinistres sacrifiés; ceux qui sauront déjà, cependant, disons, que ces paroles (signées James Dean) ne sont pas ici pour exprimer quelque mien chagrin d'amour romantique parce que je ne m'y prendrais pas comme ça, ceux qui sauteront straight aux significations symboliques aux possibilités sous la surface et ceux qui concevront qu'on peut avoir le coeur brisé comme une volonté ou une enfance ou la paire de lunettes de Burgess Meredith dans l'épisode de Twilight Zone, ceux-là seront sanctifiés s'ils le souhaitent ou damnés c'est selon. comme de coutume ici, quoi, et les autres ne pourront pas suivre le rythme ni le ton, ils démordront, grosso modo c'est la sorte de soupe qui s'en vient en fumant.

4.2.09

D'une maison de la culture

Bon, c'était peut-être pas une bonne idée de vous filer le numéro comme ça sans d'abord expliquer ce qui se passerait. Me voilà pris avec cinquante histoires au lieu d'une.

Mon ordinateur n'est pas en cause, quoiqu'en dise le mandataire du fournisseur évoqué dans le billet précédent. Vrai, je suis le seul à ne pouvoir me connecter, mais c'est volontaire de leur part, une vexation pour m'inciter à partir afin de pouvoir louer le Bunker 60% plus cher et éventuellement convertir l'étage en chambres d'hôtel. Ça fait trois ans que ça dure.

Et, non, je n'ai pas été agressif, bien au contraire. Le type se promène avec une matraque, figurez-vous. J'ai tout fait par écrit. C'est pénible de se sentir assiégé chez soi.

Je vous en prie, plus un seul courriel répétant «ce que Bill a dit». Je sais très bien ce que Bill dit. C'est faux. Faudrait aussi se rappeler que j'en sais assez long sur les ordis pour ne pas parler à travers mon chapeau.

J'arrive au bout de ma corde. Bizz à tout le monde et à bientôt j'espère.

3.2.09

Tribu: go

Besoin d'aide. Quiconque se soucie tant soit peu de parole peut demander au 5Z2-5022 si ma connexion, mon outil de travail, est rétablie.

Demander Bill ou Joanne.

En direct de la BaNQ

Me revoici, maganné et sans voix parce qu'on m'a coupé mon accès samedi dernier peu après que j'aie publié l'intégral Vézina et peu avant que je puisse mettre en ligne la mise en contexte qui précède. On ne m'a pas coupé parce que je dois des sous: j'ai payé six mois d'avance. On m'a coupé parce que mon fournisseur de service est aussi mon propriétaire et qu'il veut me forcer à déménager pour louer plus cher, et que presque tout le monde s'en fout qu'on coupe la voix d'autrui, sans compter le tas de chiens qui s'en réjouit.

Je ne fais pas appel à la Tribu, pas encore. Pas pour me venir en aide personnellement. J'attends qu'on s'émeuve pour le principe. En attendant, mon outil de travail m'est supprimé et ne vous étonnez pas si je suis absent de mes engagements.

Je vais maintenant consulter mes courriels: rien vu depuis samedi. Que personne ne s'étonne du silence.