Ce week-end, les flics de Virginia Beach inaugurent leur nouveau joujou: un réseau de caméras reliées à un système de reconnaissance des traits. Comme de juste, les plaisanciers y vont des âneries habituelles proférées chaque fois que Gros Frère enfle davantage: «I think it's a good idea!», «If it's there to protect us, I'm all for it!», et la classique «If you're not doing anything wrong, then you've got nothing to worry about!»
Tas d'infâmes faquins. Chair à dictature.
La banque de données contiendra, outre des faces de "terroristes", les fiches anthropométriques bertillonnées de fugitifs et de fugueurs. Fugueurs, c'est à peu de chose près ce que nous étions, Nat's et moi, quand nous aboutîmes à Virginia Beach en juillet 1981. S'ils avaient eu ce système-là, on ne se serait pas mariés. On n'aurait pas non plus conçu notre fils une nuit tiède sur la plage.
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