Il n’y a pas que des pourris, des sangsues, des déçus, des amers et des folliculaires dans notre monde immédiat, même si on ne voit souvent que ça à force de satelliser nos relations humaines, étancher les compartiments de nos vies et connaître au fond très peu de nouveaux gens, de nouveaux lieux, qui ne soient virtuels.
Un homme de cœur en rachète cent méchants, il vous redonne un morceau de vous-même et vous inspire. Vendredi, Claude Martel, mécène et samaritain, je ne sais pas quel mot convient sauf homme de cœur, chirurgien dentiste à Saint-Lambert, m’a refait un sourire, sans rien attendre en retour, trois heures d’ouvrage assisté de Diane, des frais que je n’ose imaginer, tout cela lui étant venu à l’idée lors de mon passage à TLMEP. Je le tiens désormais pour un ami et je note ici son nom, son geste et son visage, dans mon journal à cette date : il m’a redonné foi au milieu d’une tourmente désespérante qui se prolonge, se prolonge…