15.12.07

Anne Archet est une fille, et autres considérations sur la guerre.

Il n’y a aucun, aucun, absolument aucun doute possible sur le sexe d’Anne Archet. Et, by the way, elle n’est pas non plus un combo de Zhom/Lady Guy. Comment je le sais? Elle me l’a dit, et Lady ne m’aurait pas menti.

Archet est une fille parce qu’elle trouve que c’est une bonne idée, que je laisse tomber ma guerre. Elle a peur pour moi. Elle croit que je peux pas gagner contre la calomnie (ce en quoi elle n’a pas tort, but that’s not the point). Elle suggère que je traite ça par le mépris. Bref, c’est une fille. Et quelle fille! Je l’adore.

Eh bien non. J’y songeais, c’est vrai, à faire des déçus et des soulagés, parce que je n’ai pas coutume de demeurer fâché durant des semaines, que je déteste ça, que je ne suis plus endurable, que je me chicane avec ceux qui me sont les plus chers.

Tout ce temps, y a que ma blonde qui n’est pas ma blonde, parmi les filles qui m’aiment un peu, beaucoup ou passionnément, depuis peu ou depuis longtemps, y a qu’elle qui ne m’ait pas poussé à abandonner, Dieu la bénisse, et quand je lui ai fait part plus tôt ce soir de mon hésitation, elle a répondu d’accord, mais alors faudra faire une note! She’s a mean mama, between you and me…

J’ai des amis qui fourbissent leurs fusils en Charente, en Gironde, en Parc-Extension, en Estrie, en UQAM, en UNEQ, en toge, en tabarnak tous. Prêts à m’accoter, mais qui comprendront si je décide de slacker.

Franchement, avant ma conversation avec Anne, j’étais prêt à le faire. Maintenant, je me donne encore le temps d’y penser davantage. Péan, Dutrizac, Marie-Françoise TAGGART : ce serait vraiment trop injuste qu’ils s’en tirent comme ça, juste parce que je suis un bon gars.