27.12.07

Schürch


Sa face n'a pas changé des masses depuis que je l'ai rencontré à Brébeuf. Il avait dix-neuf ans. Ou dix-sept? Je sais plus. Il a quelques froncements supplémentaires au front, mais bon, il n'a jamais été du genre insouciant. Toujours aussi laid, ça c'est sûr...

J'ai arrêté la poésie pour ce type-là. Parce qu'il l'écrivait mieux que moi. Il était la suite, l'avenir, la salvation, et je me suis assis en le regardant partir avec le flambeau.

Et il a fini par publier, de superbes vers, que personne n'a compris, mais il a livré sa part de rimes (façon de parler; la rime: pas son truc).

Now what? NOW WHAT? You want great poetry, ask him, not me.

Ou à Max. Pas pire, so far, Max.

Vigneau? Il a pris sa retraite.

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