J'ai failli faire mon droit. J'ai choisi la littérature. Vingt ans après, force m'est de constater certaines choses, dont ceci: les dents de l'avocat moyen, même très moyen, sont en meilleur état que celles de l'écrivain qui vivote de sa plume. Trois ans que je n'ai pu consulter un dentiste, et cette nuit, une de mes molaires a résolu sa crise de nerf en explosant.
L'autre chose est que tous deux, le droit et le métier des lettres, consistent essentiellement à faire surgir des lapins de son chapeau.
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