24.5.02

Hier, Kevin s'est résolu à liquider quelques trésors qui lui tenaient tant au coeur qu'à la conscience... enfin, il ne serait pas prudent de ma part d'élaborer, so, anyway, on a traversé le Parc Lafontaine et un petit vent doux nous gardait secs; le bassin était plein d'eau, les pelouses de vieux, de guitaristes chevelus et d'indolents tatoués.



La nuit d'avant, mon vieux K avait failli se faire embarquer par les cochons pour une banale histoire de trouble de la paix publique. Son copain Ed, moins roublard et plus pur, s'est fait péter le crâne sur le toit du véhicule policier avant de disparaître à l'intérieur. On n'a su qu'en soirée si La Seigneurie d'office avait jugé opportun de le libérer. Kevin, ça l'a rassuré.



Et puis le timbre du Bunker a résonné, toutes les notes de mon code bien découpées, claires, propres et rythmées que c'en était une beauté, j'aurais pas fait mieux moi-même, c'est tout dire, et comme de juste c'était monsieur mon fils, JCM en personne, beau comme un demi-dieu grec (un tiers décathlonien, un tiers philosophe, un tiers bouc). Juste au moment où les traces de sa taille ascendante perçaient sous la peinture...



Je lui ai montré où se trouvait mon testament. Il m'a donné l'assurance qu'il saurait s'occuper de mes affaires en cas de besoin. Je n'ai pas hâte de ne pas voir ça.



Plus tard, Éric Drouin est venu. Sûr qu'ils se passent le mot pour me foutre la crise cardiaque!



L'est monté m'acheter un sachet et n'y a pas touché. Si Éric peut faire ça, d'insoupçonnés possibles s'ouvrent à moi ce soir.

Aucun commentaire: