Elle me fait bouffer de somptueuses cochoncetés, on baise comme des demi-divinités («Pourquoi pas des dieux?» proteste-t-elle; j'objecte qu'il faut pas être trop gourmands) mais ça suffit pas à brûler tout ce sucre et ces lipides, elle dit qu'elle est un peu sorcière et moi je remonte à mon premier orgasme, agrippé bras et jambes au poteau d'arrêt-stop, j'avais cinq ans et je venais de voir Hansel und Gretel raconté par Fanfreluche: ce gamin encagé qu'on engraisse pour le manger, à qui l'on tâte le doigt journellement afin de mesurer le progrès du régime: lui aussi avait les mains douces... Je grimpais, grimpais au poteau et j'ai joui en touchant la pancarte, tout éberlué.
Vous pouvez constater que j'ai ajouté une fenêtre de recherche Google en tête de page. On s'amuse avec si peu. En ce moment, torse nu, j'observe par la fenêtre des fillettes hassidim qui sautent à la corde et jouent aux élastiques; soudain, elles s'arrêtent, fixant quelque chose ou quelqu'un. Ma foi, c'est moi! Oï!Je retraite dans l'ombre, un tantinet honteux.
Ça danse, ça danse et c'est shabbat!
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