Ça me fait rire : « Denise Bombardier et Françoise Laborde démentent les allégations d’un critique des médias en France » : c'est ce qu'on lit ici.
Sur la page dont il est question plus haut, à gauche, on peut lire (savourer, si je puis dire) les deux extraits en question. Je m'étais demandé, antérieurement : du plagiat, ou un sujet traité d'une façon très similaire ?
Là, plus de doute. Tu parles d'une imbécile de paresseuse, cette Saborde. Elle a à peine tripoté quelques lignes ; elle a vaguement retouché les idées, simplement modifié l'ordre de certains mots. Les phrases, les paragraphes suivent le même découpage d'idées.
Lorsqu'on a accusé Houellebecq plus ou moins de la même chose, j'estimais que c'était davantage subtil. Dans son cas, à la rigueur, on pouvait dire qu'il avait assimilé certains concepts, certains faits, et les avait refondus, les avait présentés à sa façon. Quoique je ne saurais être son défenseur, n'ayant pas exhaustivement étudié son cas.
Pour en revenir au titre de l'article dont je parle, où il est question de « démentir » : oui, mais quoi, au juste ? On dément quand on a une marge de manœuvre, quand des aspects de la vérité sont voilés, ou mieux encore, quand on n'est pas coupable et qu'on veut le prouver. Un enfant qui a la main dans la jarre à biscuits et du chocolat plein la face, il ne peut rien contredire. Ah non, c'est vrai, à sa décharge : c'est un enfant, il a le temps d'apprendre.
Quand je pense qu'une fois par semaine, dans les pages du journal Le Devoir, Mme Bombardier donne des leçons de morale du haut de sa vertu. Je la trouvais agaçante, mais là, ça devient pathétique. Elle vous a traité de vieux jeune? C'est de la projection pure et simple. Un beau cas de divan.
J’ai tourné et retourné tout ça dans mon pauvre crâne rachitique, juste pour essayer de comprendre quelque chose, n’importe quoi, et voici tout ce dont j’ai été capable d’accoucher : Ce n’est pas madame Bombardier qui n’a pas copié ce qu’elle n’a pas écrit. Donc là, franchement, dans un tel contexte, c’est quoi l’idée de lui demander des précisions sur ce qu’elle n’a pas n’écrit, surtout si c’est en collaboration avec quelqu’un qu’elle n’a pas lu et qui affirme n’avoir pas copier ce qu’elle n’a peut-être même pas non plus écrit elle-même de toute façon??? Non, moi ce que je trouve vraiment dommage, c’est que l’entrevue n’ait pas plutôt porté sur cette mystérieuse chimie des idées, alors que les deux auteures, chacune de son côté, n’écrivaient pas, ensemble, ce que l’autre ne lirait pas. Et, d’ailleurs, si tout le monde avait eu le bon sens de les imiter, ben, on serait pas dans une telle mélasse…
Méditation à l'ère du numérique
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DOCUMENT 3
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49 and a life to go
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Pour avoir une idée de quoi on parle
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Revenons à nos moutons
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L’improbabilité de l’être grandit avec l’accroissement des masques de la
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Blue
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5 commentaires:
Ça me fait rire : « Denise Bombardier et Françoise Laborde démentent les allégations d’un critique des médias en France » : c'est ce qu'on lit ici.
Sur la page dont il est question plus haut, à gauche, on peut lire (savourer, si je puis dire) les deux extraits en question. Je m'étais demandé, antérieurement : du plagiat, ou un sujet traité d'une façon très similaire ?
Là, plus de doute. Tu parles d'une imbécile de paresseuse, cette Saborde. Elle a à peine tripoté quelques lignes ; elle a vaguement retouché les idées, simplement modifié l'ordre de certains mots. Les phrases, les paragraphes suivent le même découpage d'idées.
Lorsqu'on a accusé Houellebecq plus ou moins de la même chose, j'estimais que c'était davantage subtil. Dans son cas, à la rigueur, on pouvait dire qu'il avait assimilé certains concepts, certains faits, et les avait refondus, les avait présentés à sa façon. Quoique je ne saurais être son défenseur, n'ayant pas exhaustivement étudié son cas.
Pour en revenir au titre de l'article dont je parle, où il est question de « démentir » : oui, mais quoi, au juste ? On dément quand on a une marge de manœuvre, quand des aspects de la vérité sont voilés, ou mieux encore, quand on n'est pas coupable et qu'on veut le prouver. Un enfant qui a la main dans la jarre à biscuits et du chocolat plein la face, il ne peut rien contredire. Ah non, c'est vrai, à sa décharge : c'est un enfant, il a le temps d'apprendre.
Quand on songe que cette impostrice m'a déjà traité de vieux jeune, c'est savoureux de lire tes mots, Vieux G.
Quelqu'un l'a déjà trouvé lucide, celle-là. Mais folle à ce point, y'a renouvellement de contrat sous roche.
Venise Bombardée; let me know when her hair's on fire while singing and dancing on L'incendie à Rio.
Quand je pense qu'une fois par semaine, dans les pages du journal Le Devoir, Mme Bombardier donne des leçons de morale du haut de sa vertu. Je la trouvais agaçante, mais là, ça devient pathétique. Elle vous a traité de vieux jeune? C'est de la projection pure et simple. Un beau cas de divan.
J’ai tourné et retourné tout ça dans mon pauvre crâne rachitique, juste pour essayer de comprendre quelque chose, n’importe quoi, et voici tout ce dont j’ai été capable d’accoucher :
Ce n’est pas madame Bombardier qui n’a pas copié ce qu’elle n’a pas écrit.
Donc là, franchement, dans un tel contexte, c’est quoi l’idée de lui demander des précisions sur ce qu’elle n’a pas n’écrit, surtout si c’est en collaboration avec quelqu’un qu’elle n’a pas lu et qui affirme n’avoir pas copier ce qu’elle n’a peut-être même pas non plus écrit elle-même de toute façon???
Non, moi ce que je trouve vraiment dommage, c’est que l’entrevue n’ait pas plutôt porté sur cette mystérieuse chimie des idées, alors que les deux auteures, chacune de son côté, n’écrivaient pas, ensemble, ce que l’autre ne lirait pas.
Et, d’ailleurs, si tout le monde avait eu le bon sens de les imiter, ben, on serait pas dans une telle mélasse…
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