Je modère mes commentaires. Ceux que j'adresse et ceux que je reçois. En l'essence, il s'agit de censure, je suppose.
Je suis contre la censure, je me suis battu contre et j'ai payé pour.
Cela étant, fuck it. J'ai créé ici un lieu d'échanges propice aux idées, aux émotions, à l'alliance, aux opinions et aux nuances. Il y a place aussi pour la divergence. Mais pas pour les faux-culs qui gâcheraient l'atmosphère du party: je les bloque sans scrupule aussi bien que je leur casserais la gueule sur le trottoir s'ils venaient vociférer devant ma blonde.
Surtout qu'ils ne disent pas leur nom. Sans dents, j'en conviens, c'est difficile.
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37 commentaires:
Je suis contre la censure aussi mais l’anonymat sur Internet permet d’écrire n’importe quoi, dans le bon sens ou dans l’autre. Alors il faut modérer « leurs transports » quand c’est plus convenable…
La liberté d’expression s’arrête quand ça brime autrui, ce n’est pas sans limites !
Cela tient du ressort du proprio du blogue de publier les commentaires ou non, même si ça peut apporter de la frustration de la part du commentateur qui voit son commentaire non publié. Heureusement, on ne peut casser des dents virtuellement….mais celui à qui tu aurais envie de casser les dents sur le trottoir n’en a peut-être déjà plus, il n’en est sûrement pas à ses premières frasques, qu’en penses-tu ?
Il ne faut pas se laisser insulter, se faire crier des noms sous prétexte de ne pas censurer ! Un blogue est un endroit où on a le contrôle entièrement, alors profitons-en tudieu !
C’est un peu du réchauffé ce que je vais écrire mais je l’écris quand même : un blogue est comme un party qu’on organise. On n’est pas obligé d’accepter tous les pique-assiettes qui s’y présentent ! C’est notre maison et on laisse entrer qui on veut. Point barre.
Ce que j'en pense est complexe. Nos mères n'avaient de cesse de nous répéter que notre liberté s'arrête là où commence celle d'autrui, tout en s'excluant de ces autres truies. Certains ont dit que ce concept originait de Sartre, et que Simone de Beauvoir l'aurait contesté en proposant plutôt que la liberté d'autrui s'arrête là où commence la nôtre. Dans les faits, la phrase est extraite de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 (article 4):
"La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui."
Ainsi que tu l'écris et que je le conçois, quand on est chez soi, on a tout loisir d'interpréter ça.
:-)
"Les gens sont absurdes ! Ils ne se servent jamais des libertés qu'ils possèdent, mais réclament celles qu'ils ne possèdent pas ; ils ont la liberté de pensée, ils exigent la liberté de parole"
-Soren Kierkegaard (que je ne connais pas... mais cette citation résume bien l'idée que je me fais de ce post que tu viens d'écrire)
;)
TOÉ, TAIS-TOÉ!
Héhéhé...
Bizz.
Je modère aussi mon blogue, ce n'est pas un Forum. Tous les premiers contacts doivent être approuvés ensuite mes visiteurs ont le champ libre automatiquement. Il m'arrive de faire le ménage par la suite. En ce qui concerne les ''faux-culs qui brisent le party'', on a un nom pour eux sur le net. Ce sont des trolls. Il y a différentes catégories de trolls. Google ca, tu verras. J'ai cultivé un Troll cet été et quand il est arrivé à maturité je l'ai éjecté avec ''prejudice'' maximum.
Essaye-ca, des heures de plaisir en perspective.
Signé:
Un troll qui s'ignore
M.M.
LYES!
Ch'te crois sur parole. Juste pas envie d'aller checker des trous-de-culs, dude.
Davantage qu’une question de censure, j’y vois, pour ma part, une manifestation de modestie (serait-elle inconsciente) et, surtout, d’esthétique. Pour ce qui est de la modestie, c’est tout simple : à mon avis, en « fermant votre porte » à certains indésirables, vous ne les condamnez pas pour autant au silence. Vous leur dites juste : pas intéressé, va déblatérer ailleurs. L’espace public, c’est Blogger, pas le blogue de Christian Mistral. Quant à l’esthétique (et c’est le plus important à mes yeux), ben, il me semble que l’espace que vous créez, les commentaires que vous suscitez, pour avoir un sens, doivent, au minimum, faire écho (même par la contradiction, voire la dissonance – qui n’est pas du tout la même chose qu’un son parasitaire) à vos idées, à vos émotions et, sinon l’enrichir, du moins soutenir votre voix, lui donner du relief en quelque sorte. Après tout, c’est pour ça qu’on est là…
C’est sûr qu’il peut aussi être tentant de répondre et de conspuer ouvertement les importuns mais ça devient rapidement n’importe quoi. Pour faire écho (justement tiens!) au commentaire de l’Adulescente et paraphraser Kierkegaard (un peu tout croche je l’avoue mais, franchement, je me souviens plutôt de ce j’avais compris que de son propos exact) : qu’un imbécile vous interpelle et vous deviendrez au moins aussi imbécile que lui en lui répondant. (Sans vouloir vexer Rom non plus là quand même …)
Ouais mais là, si tu prends l'habitude d'expliquer les choses mieux que moi, va falloir que ch'te floche!
Ah ben là, faut que j’assume; je prends le risque!
Est-ce que ca veut dire qu'il éviter de mettre abonné fidèle dans son blogue, parce que c'est de là que les trolls viennent au monde, presqu'un an sans commentaires, sans personne d'inscrit et tout à coup je me retrouve avec une grenouille dans mes abonnés fidèles? moi ça me gènera pas d'oter ça ... ce qui me dérange c'est qu'après on passe pour des narcissiques!
Le feriez vous vous autres? Otez abonnés fidèles?
Y a rien qu'une Rain, et c'est un goût qui se développe, mais une fois qu'elle t'a mordu t'es mordu.
Ben moi ca fait longtemps que je mords pu pour c'est trolls, juste à aller voir leur blogue et on sait qui ils sont, qu'ils sont notre reflet ... pourquoi google fait ca ? qu'est-ce que ca leur donne .
@Plumitif: LYES!
Merci pour ce premier sourire de la journée, qui ici a commencé hier.
Non, Mes Lectures et cetera, t'as tort, pis écris mieux que ça tabarnak si tu veux sévir ici! C'est comme si tu venais à un party au Bunker ek des godasses qui puent.
Relis-toi ou reste dehors.
''(...) un imbécile vous interpelle et vous deviendrez au moins aussi imbécile que lui en lui répondant. (Sans vouloir vexer Rom non plus là quand même …)''
Le plumitif
C'est raté, je suis vexé ! Seriously... En fait, je pense que si on fait parfois le ménage dans son blogue comme moi, c'est par souci de symétrie et d'esthétisme. Donc, tout à fait d'accord avec votre argumentaire, mon cher Plumitif. Suis-je aussi imbécile que l'imbécile si je lui réponds et l'encourage ainsi dans sa démarche? Probablement, au même titre, que celui qui se fait une joie d'avoir un invité vedette pour un ''diner de cons''...
Ceci étant dit, je pense qu'on perd un peu de spontanéité à filtrer systématiquement toutes les interventions. J'ai reconnu un troll dans mon troll dans son premier post. Je l'ai laissé passer. Cétait un Troll gentil, non agressif, convaincu - un frog, dans le jargon - et je lui ai laissé toute la corde voulue pour se pendre. Ce qu'il n'a pas manqué de faire éventuellement. Le risque avec les trolls, c'est que si comme moi vous leur donnez parfois le lousse qu'ils demandent, ils réussissent à se faire des adeptes. Et là, loin d'avoir droit à un point de vue divergent, ''débatable'', on se retrouve avec un concert... cacophonique, peu symétrique, quoi.
La psychologie du troll est très bien expliquée sur plusieurs sites anglophones. Il est acquis que les trolls déteignent sur les visiteurs les plus influençables d'un blogue. Mais ils affectent également le maître des lieux. La recette suggérée par les spécialistes: Évitez de cultiver des Trolls et si vous vous laissez séduire par ce petit jeu, sachez qu'il viendra un moment ou il vous faudra vous en séparer.
Je crois personnellement que le risque inverse existe. Filtrer systématiquement les interventions au nom du principe de ''prudence symétrique'', crée un effet inconscient chez l'opérateur qui peut se mettre à trolémiser lui même son propre blogue.
Scaaaaryyyyyy...!
Bah! C'est quand même pire de se raser le pwèl de poche jusse paske c'est à mode, hostie!
Premièrement, je me promène toujours nu-pieds;
Deuxièmement, sévir? je dirais plutôt opiner ici ...
Troisièmement, c'est vrai que je me relis pas tout le temps,
Quatrièmement, je suis pas écrivaine ...
Cinquièmement, tu as repris du mieux depuis l'autre matin, en écriture en tout cas ....
Sixièmement, je me remet au silence ...
Septièmement, fallait pas en sortir.
Huitièmement, faut un s à ton remet.
Neuvièmement, t'es pas équipée pour juger si j'ai repris du mieux en écriture depuis l'autre matin non précisé.
Dixièmement, oh, ouf, euh, m'as faire un spécial paske tu m'es sympathique et m'as laisser l'item sans complément.
Just don't push it!
Onzièmement, j'en suis sortie, mais je reviens toujours sur la pointe des pieds et en silence pour lire, pour admirer la verve et les mots d'un écrivain, ce que je ne suis pas.
Douzièmement, qu'est-ce que ça donne de plus de faire partie des friends de google? Selon moi pas grand chose.
Treizièmement, ben, je crois que Google t'envoie une poupée Mistral à Noël ou au Jour de l'An avec des épingles et tout le bataclan.
si elle veut de vrais amis, c'est pas sur google qu'elle va en trouver la gente dame !
Une poupée à l'effigie de la grenouille pour Halloween !
DERRIDA ! DERRIDA !
"C'est raté, je suis vexé !"
Rom
Les morts ayant bon dos : c’est la faute à Kierkegaard! Qui était aussi un visionnaire, du moins si je l’interprète bien, puisque j’ai utilisé le futur "vous deviendrez", ce qui colle tout à fait, il me semble, à l’effet de contamination des trolls dont vous parlez… Quant à l’éventualité de voir Mistral "trolémiser lui-même son propre blogue", là franchement, c’est aussi vraisemblable que l’apparition spontanée d’une conscience sous le toupet full spay net de cette chose ahurissante nommée "Stephen Harper" (exemple évidemment choisi strictement au hasard).
Etonnant quand même ces histoires de " trollerie"...
Quant à la modération des commentaires, je la trouve plus que justifiée parfois dans ce souci d'esthétique, oui et d'éthique aussi. Pas comparable à la censure je trouve, le blog à mon sens implique autant celui qui invite en s'exprimant que celui qui s'exprime en visitant, un échange de bons procédés et d'idées, un cadrage est forcément nécessaire sinon ce serait une bouillie alors que ce qui est interpellant et enrichissant c'est la gastronomie, du moins c'est ce que je m'attends à trouver en venant ici, faut donc bien un chef au fourneau, un maître au pinceau, un capitaine à la barre.
Comme toi, j'aime pas trop les anonymes, comme si cela pouvait donner une impunité, tout dire ce n'est pas dire n'importe quoi n'importe comment!
Et j'aime bien les commentaires du Plumitif! Hi,hi!
Oué. T'es qui, toé? Helenarose?
My sweet, my great and wonderful Blue Ch'tie...
Cheers!Black Angel...
You did it, Blue! Bravo!!!
EUREKA!! et Alléluia!!!
Blue
Astheure explique-leur de quoi on parle, sinon c'est impoli pour la Tribu.
Chers Tribales et Tribaux,
je partage avec vous cette joie intense de l'hyperlien dans les commentaires que j'expérimente sous bonne gouverne ici avec Master Mistra!. It's why les eurekas et autres alléluias signes bien connus d'allégresse et de plaisir non feint face à une découverte maîtrisée!
Bien à vous.
Blue
HyperBlue, astheure. T'as gradué, comme HyperVen.
Héhéhé...
Moi je suis un faux cul ou un troll selon ce que j'ai lu ici, vous savez celui dont personne ne dit être, cet Autre qui rend la vie infernale, celui qui commence la chicane, celui qui attaque par méchanceté au lieu de prétendre qu'il ne fait que se défendre, l'agresseur agressant et non l'agresseur défensif, ben c'est moi ça, je suis LES autres, ce Vous que le Nous mordille.
Je n'aime pas le censure, elle me répugne. Les gens s'indignent qu'un pays érige un mur, ils disent ne pas comprendre et pourtant depuis Leur simple blog ils érigent un mur de feu autour (firewall) pour ménager leur espace dit personnel.
Je trouve cela un peu bête, comme il l'est d'écrire ce message en sachant qu'il sera fouillé avant d'être édité.
Un blogue c'est comme un isoloir de votation, on est le seul proprio de ce qui sera publié; alors offusque-toi tant que tu voudras Un gars; un blogue c'est chez nous, dans notre ordi,c'est nos idées, c'est nos écrits, et parfois même c'est notre âme que l'on permet au public de lire, et oui on lira et on publiera ce qu'on voudra et heureusement, qu'on peut faire ça parce que des fois les commentaires ....... Toi permet-tu qu'on fouille dans tes affaires??? dans ton appartement, dans ton char, dans ta tête?
MISTRAL a dit:
''Bah! C'est quand même pire de se raser le pwèl de poche jusse paske c'est à mode, hostie!''
BABELFISH a traduit (En anglais...):
Bah! C' the pwèl pocket jusse paske c' is nevertheless worse to shave; is with mode, host!
ROM s'est essayé:
(?) ! It's worse than shaving one own's crotch just because it's in fashion, (?) !
Anyway, I concede the point. Falardeau peut pourrir en paix, la relève est assurée !
M.M.
ROM a dit:
''Cétait un Troll gentil, non agressif, convaincu - un frog, dans le jargon - (...)
ROM s'est gouré. En fait un Troll gentil n'est pas un Frog mais un Toad.
Sorry about that...
M.M.
meslectures : sauf ton respect, c'est exactement ce qu'on autorise les autres a faire quand on écrit. C'est pour ça toute la critique, forte, qu'on a fait de la Nouvelle critique. Regarde a ce sujet la partie "Psychanalyse et litterature" de Doubrovksy dans _Pourquoi la nouvelle critique_. Les déconstructionnistes ont rentre dans le champ pretextant que voila c'est une facon de controle. (Voir a ce sujet _Surveiller et punir_ de Foucault.) Finalement, une certaine critique moderne dont je fais partie tente de faire comprendre au monde, a du monde comme toi, qu'il y a des avantages a la litterature, aux blogues, a Facebook, quand tu les contrôles. C'est illustré par _Les sources du moi_ de Charles Taylor. Sur ce sujet, précisément, j'ai trouvé le chapitre sur _Locke_ plus intéressant. Plus éducatif. Mais je crois que tu t'intéresserais peut-être plus aux "Contemporains victoriens". On se rejoindrait sur "Épiphanies de la modernité" (critique de Foucault, Derrida, Levinas; illustration par Ezra Pound). Le bout qui (ré)jouirait le plus Christian c'est, je crois, toujours dans "Nos contemporains...", mais cette fois-la, (et c'est le point lumineux du livre) il montre *BAUDELAIRE* comme une arme epiphanique et moderne destiné à l'humanité, de toute epoque, de tout espace. C'est l'illustration, je crois, la plus forte de la philosophie spiritualiste du plus grand, et peut-être seul, philosophe (anglo-)québécois. Ici on parle de système de réfèrence, j'ai essayé de t'en dresser un portait chez Taylor.
Finalement, j'ai eu cette attaque d'un prof de Collège l'autre jour : peut-être que, justement, le contrôle des pensées est le versant obscur du mot. Exemple de mot : l'alcôve des étudiants du Collège devant leur asso. Les chaises sont dressés perpendiculairement au passage de manière a ce que, lorsque l'on passe, on observe les jeunes travailleurs. C'est un dispositif panoptique selon moi et un autre Foucaltien. Comment s'asseoir la sans être observé ? Réponse : en observant. En acceptant le contrat de la communauté linguistique formée par le Collège. Ainsi, je m'assis la-bas et je surveillai le monde qui passait. Ce que je reproduis plus tard dans le hall, en déscendant les marches : j'ai observé le garçon en uniforme; j'ai surveillé le surveillant. Ce qui eut l'air de lui donner un malaise. C'est ce qu'il faut faire avec le blogue, avec la littérature. A notre époque, je pense.
Mais encore, comment contrôler le monde ? C'est facile. Les élèves du Collège Sainte-Marie nous donnent la solution : il faut être plus belle que sa pareille, si on est une femme; il faut être plus fort que son semblable, si on est un homme. On s'enferme dans des dispositifs, dans des systèmes, de contrôle. _Dans des mots de pouvoir !_
Et de là la boucle est bouclée. Reste qu'à se cultiver assez pour savoir comment faire pour contrôler le prof de littérature de l'UdeM qui te surveille... ;-)
On prend toujours pour acquis a priori que ne pas publier un commentaire sur son blogue, outre qu'il s'agisse bien sûr de censure, cause un tort à l'auteur.
Tu me fournis de quoi démontrer aussi qu'en de certains cas, c'est plutôt lui rendre service.
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