25.6.10
2.6.10
Lettres Québécoises
Sébastien Lavoie a mis en ligne le texte qu'il a rédigé pour le dossier que me consacrait récemment la revue Lettres Québécoises.
22.5.10
Des nouvelles de Kevin
Je l'ai supplié de me permettre de le publier, il a cédé: voici la poésie qu'un homme sait générer quand sa femme est partie toute la journée...
Kevin Vigneau, vieille ganache de trente ans et des mousses, craignant que sa plume ne se pousse: en huit heures, il est sorti photographier la cour de triage, il est rentré cracher des vers et choisir de la musique et extirper des plans du code HTML et produire ce bijou aussi sombre que jubilatoire.
Kevin Vigneau, vieille ganache de trente ans et des mousses, craignant que sa plume ne se pousse: en huit heures, il est sorti photographier la cour de triage, il est rentré cracher des vers et choisir de la musique et extirper des plans du code HTML et produire ce bijou aussi sombre que jubilatoire.
13.5.10
Ma dernière ancienne racine mauve
Malvina, ma grand-mère immortelle, a expiré tantôt vers les cinq heures moins quart, âgée de quatre-vingt-dix-huit ans et des poussières. Ashes to ashes, dust to dust: je ne souhaite ici aucun témoignage public de sympathie, Tribu.
Seulement consigner le moment. Le temps de me recueillir. En publiant, ché pas, moi, pourquoi pas ça, tiens, qui lui aurait plu:
Psaumes du roi David
Psaume 23
L'Éternel est mon berger , je ne manquerai de rien .
Dans de vertes prairies , il me fait camper , il me conduit au bord d' eaux paisibles .
Il restaure mon âme , me dirige dans les sentiers de la justice , en faveur de son nom .
Dussé-je suivre la sombre vallée de la mort , je ne craindrais aucun mal , car tu serais avec moi ; ton soutien et ton appui seraient ma consolation .
Tu dresses la table devant moi , à la face de mes ennemis ; tu parfumes d' huile ma tête , ma coupe est pleine à déborder .
Oui , le bonheur et la grâce m' accompagneront ma vie durant , et j' habiterai de longs jours dans la maison du Seigneur
11.5.10
Butch: simplement dans sa cour...
Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
SIMPLEMENT DANS MA COUR
Trois-Rivières, 11 mai 2010... L'artiste-peintre Gaétan Bouchard tiendra son premier vernissage samedi et dimanche les 15 et 16 mai 2010 de midi à 17h00.
Son exposition s'intitule Simplement dans ma cour.
L'événement aura lieu simplement dans sa cour, au 1756 de la rue St-Olivier à Trois-Rivières.
L'artiste tire son inspiration des scènes de la vie urbaine. Il nous présente une galerie de personnages connus et méconnus du grand Trois-Rivières.
6.5.10
Chevreuil, caribou, bracelet et barbecue
Ce matin, je faisais dégeler un steak de chevreuil pour le barbecue de ce soir. Ce midi, je reçois au courrier un cadeau de ma Blue: un magnifique bracelet en cuir de caribou, orné de fil d'étain trempé dans un bain d'argent; le fermoir est en corne taillée à la main, comme le reste de la fabrication, signée par la Suédoise Hanna Wallmark.
Plus tôt cette semaine, Emcée m'a offert un climat teaser, et hier je suis allé dans le parc me piquer une branche de lilas. La vie est douce: Gai lon la gai le rosier
Du joli mois de Mai...
Plus tôt cette semaine, Emcée m'a offert un climat teaser, et hier je suis allé dans le parc me piquer une branche de lilas. La vie est douce: Gai lon la gai le rosier
Du joli mois de Mai...
13.4.10
Chartrand décède à 93 ans
La mort du grand Michel Chartrand me remet en mémoire ce fameux discours prononcé par Pierre Bourgault en 1971. Il faut voir le regard de René Lévesque aux environs de la quatrième minute...
Requiescat in pace.
9.4.10
Ophtalmo, chocolat et bec sucré
Passer deux heures dans un corridor d'hosto en attendant de se faire tâter la rétine est moins pénible quand l'infirmière de ton coeur prend une pause pour venir te voir et t'embrasser et t'apporter un biscuit au chocolat blanc avec du jus de pomme.
La farce de Malvina
Dimanche, Emcée et moi recevons quelques amis à bruncher: il nous reste une dinde à rôtir avant l'été. Je vais mitonner la fameuse farce de ma grand-mère, et je mentionnerai que le céleri requiert davantage de calories à manger qu'il n'en fournit, hihi...
3.4.10
Fisc, fisc rage
Le fisc québécois vient de saisir la totalité des droits d'auteur que Boréal s'apprêtait à me verser pour l'année écoulée. S'agit pas d'une fortune, juste de quoi payer le loyer du Bunker, changer de lunettes, emmener Emcée au TNM où l'on donne Huis-clos puis à La Banquise pour claquer les sous qui restent sur une frite partagée.
Rien donc qui soit la catastrophe, même pas une petite: aux étudiants en création littéraire qui aspirent à en faire métier, on devrait aussi enseigner les arcanes du loyer, comment jongler et avaler du feu et parcourir le fil de fer et voltiger de trapèze en malaise sans filet, conter fleurette aux femmes à barbe et se contorsionner comme une Chinoise prépubère et bonimenter comme un marchand d'huile de serpent: le Cirque du Soleil pourrait s'associer aux Facultés de Lettres, Laliberté serait enchanté, Péloquin un peu moins, héhé...
Bref, j'y suis rompu depuis longtemps, aux acrobaties de l'abri, je suis un funambule du logement, un magicien du vestibule et un Hercule d'appartement. À ce chapitre, donc, celui du chapiteau, je n'ai aucun souci.
Renoncer à voir la pièce avec ma douce m'écoeure en crisse, vu qu'on s'en faisait une fête depuis des mois, que je lui ai communiqué l'envie de voir et d'écouter, de découvrir et d'éprouver cette oeuvre que je connais intimement, qui a beaucoup compté pour moi, que j'ai aimée dans ma jeunesse de toute la virulence bouillant dans mon esprit alors et de toute la timide tendresse dissimulée dans les volutes de vapeur en flottaison sifflante entre l'intellect-alambic et le shack de mon crâne. Mais c'est pas ça qui troublerait Emcée, que l'huis reste clos ce coup-ci au TNM, elle ne poussera aucun soupir de déception, ses commissures n'esquisseront même pas un frisson vers le bas.
Les barniques attendront, tabarnak. J'ai le nez long, il reste de la place pour ajuster celles que j'ai à la bonne focale. Et pis les frites, on s'en fera. So fuck it.
Rien donc qui soit la catastrophe, même pas une petite: aux étudiants en création littéraire qui aspirent à en faire métier, on devrait aussi enseigner les arcanes du loyer, comment jongler et avaler du feu et parcourir le fil de fer et voltiger de trapèze en malaise sans filet, conter fleurette aux femmes à barbe et se contorsionner comme une Chinoise prépubère et bonimenter comme un marchand d'huile de serpent: le Cirque du Soleil pourrait s'associer aux Facultés de Lettres, Laliberté serait enchanté, Péloquin un peu moins, héhé...
Bref, j'y suis rompu depuis longtemps, aux acrobaties de l'abri, je suis un funambule du logement, un magicien du vestibule et un Hercule d'appartement. À ce chapitre, donc, celui du chapiteau, je n'ai aucun souci.
Renoncer à voir la pièce avec ma douce m'écoeure en crisse, vu qu'on s'en faisait une fête depuis des mois, que je lui ai communiqué l'envie de voir et d'écouter, de découvrir et d'éprouver cette oeuvre que je connais intimement, qui a beaucoup compté pour moi, que j'ai aimée dans ma jeunesse de toute la virulence bouillant dans mon esprit alors et de toute la timide tendresse dissimulée dans les volutes de vapeur en flottaison sifflante entre l'intellect-alambic et le shack de mon crâne. Mais c'est pas ça qui troublerait Emcée, que l'huis reste clos ce coup-ci au TNM, elle ne poussera aucun soupir de déception, ses commissures n'esquisseront même pas un frisson vers le bas.
Les barniques attendront, tabarnak. J'ai le nez long, il reste de la place pour ajuster celles que j'ai à la bonne focale. Et pis les frites, on s'en fera. So fuck it.
27.3.10
Killer
Ain't dead yet, know what I mean?
Clin d'oeil lourd à la Tribu, coeur ouvert et rire entier...
15.3.10
Odieux Tout-Puissant!
Tu m'as fichu cette effarante Tribu, pleine de puissances clandestines mâtinées de douceurs en cascades. C'est une terrible chose que vous font vos amis quand ils passent dans votre dos puis sous votre nez pour vous célébrer.
J'ai pris le temps, toute une nuit puis tout un jour, pour chasser puis capturer mon sentiment tel un Braque, absorber, me pénétrer de ce que Blue a perpétré: ce savoureux crime d'amitié, aidée de ses charismatiques complices dionysiaques qui sont aussi mes beaux Tribaux.
Odieux Tout-Puissant! Je reçois leur énergie gracieuse avec l'émotion d'un père, d'un frère, d'un fils et d'un amant. Sois bénie Notre-Dame-en-Bleu, et vous tous tas de superbes et savants sauvages...
J'ai pris le temps, toute une nuit puis tout un jour, pour chasser puis capturer mon sentiment tel un Braque, absorber, me pénétrer de ce que Blue a perpétré: ce savoureux crime d'amitié, aidée de ses charismatiques complices dionysiaques qui sont aussi mes beaux Tribaux.
Odieux Tout-Puissant! Je reçois leur énergie gracieuse avec l'émotion d'un père, d'un frère, d'un fils et d'un amant. Sois bénie Notre-Dame-en-Bleu, et vous tous tas de superbes et savants sauvages...
14.3.10
D'Emcée à la Tribu...
C'est dans la cuisine enfumée du Moonshine, assis côte à côte, que Christian et moi terminons la lecture de ce vibrant hommage, écrit par vous, Tribaux. Ses beaux yeux verts affichent son bouleversement. Trop ému en cet instant, il vous reviendra avec sa parole...
21.2.10
Délai
Il aura mis trente ans à sortir, le numéro de la revue Lettres Québécoises que j'attendais depuis mon adolescence, celui avec ma pomme dessus, mais le voilà en librairies, en boutiques, en bibliothèques, papier glacé pourtant tout chaud et tout violet, tout frais chié des rotatives et imprégné de mémoire vive...
14.2.10
Pur et franc...
Je tousse pur à m’en déchirer le poitrail,
À craindre pour ma vie et en geindre la nuit,
Désirer le giron d’un bon Dieu abjuré,
Me dissoudre dans un océan mou de miasmes,
Et par-delà l’emphysème et par-delà l’asthme
Il s’aspire un chaos joyeux d’air étouffant
Chargé d’humeurs jaunâtres et de fiels diaphanes,
Une eau de mère acide, étrangère et profane
Épongée au poumon, bue à pleins alvéoles;
On se noie dans la paix et le noir de son corps,
Un étrange lacet nous étrangle, on s’endort,
Gisant soudain transi en une danse molle.
Tousser pur, tousser franc, s’étouffer en riant,
Entre un futur obscur et un passé brillant…
À craindre pour ma vie et en geindre la nuit,
Désirer le giron d’un bon Dieu abjuré,
Me dissoudre dans un océan mou de miasmes,
Et par-delà l’emphysème et par-delà l’asthme
Il s’aspire un chaos joyeux d’air étouffant
Chargé d’humeurs jaunâtres et de fiels diaphanes,
Une eau de mère acide, étrangère et profane
Épongée au poumon, bue à pleins alvéoles;
On se noie dans la paix et le noir de son corps,
Un étrange lacet nous étrangle, on s’endort,
Gisant soudain transi en une danse molle.
Tousser pur, tousser franc, s’étouffer en riant,
Entre un futur obscur et un passé brillant…
13.2.10
Moshtarak: un rire absolument contagieux...
Tabarnak. Pauvre petit gars. Se faire tirer dessus par son propre gang, le nôtre.
Tirons-nous donc de là au plus sacrant...
Moonshine...
Pour Emcée, d'abord, et puis pour notre Blue, et pour Venise qui vieillit en beauté aujourd'hui, et pour vous tous beaux tribaux, un poème que j'ai trouvé au fin fond d'une grosse bouteille de bière méchante...
Moonshine
Je songe au son je songe
Au son qui suinte de la nuit
T’aimer t’aimer c’est t’emporter
Ronfler sans que tu ne me tues
Osons l’étreinte de l’ennui :
Ô m’aimes-tu, ô m’aimes-tu?
Je sens ta gorge ampliférée
En exproitation fière et franche,
Tu me donquichottes le manche
Les maillons de la chaîne espèrent
Ne pas devenir les derniers
Ainsi le gland chu du grand chêne
S’écrase en boue de sacrement
De sacrement.
Moonshine
Je songe au son je songe
Au son qui suinte de la nuit
T’aimer t’aimer c’est t’emporter
Ronfler sans que tu ne me tues
Osons l’étreinte de l’ennui :
Ô m’aimes-tu, ô m’aimes-tu?
Je sens ta gorge ampliférée
En exproitation fière et franche,
Tu me donquichottes le manche
Les maillons de la chaîne espèrent
Ne pas devenir les derniers
Ainsi le gland chu du grand chêne
S’écrase en boue de sacrement
De sacrement.
31.1.10
Lady Blue frappe encore...
et me laisse rouge de confusion.
Par ailleurs, l'émission d'hier s'est bien déroulée. On pourra l'écouter là, en sélectionnant le début de la deuxième heure.
Par ailleurs, l'émission d'hier s'est bien déroulée. On pourra l'écouter là, en sélectionnant le début de la deuxième heure.
29.1.10
Créer sous influence
Je participerai demain, samedi 30 janvier, à l'émission de Franco Nuovo Je l'ai vu à la radio, aux environs de 15 heures.
Désolé de me faire si rare ces derniers temps: j'éprouve des difficultés techniques passagères...
Désolé de me faire si rare ces derniers temps: j'éprouve des difficultés techniques passagères...
21.1.10
Blog'n'roll
L'expression est de Blue. Une malencontreuse manoeuvre m'a fait effacer ma liste à senestre de Liaisons dangereuses. Vais tenter de la reconstituer de mémoire au cours des prochains jours.
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