Je tousse pur à m’en déchirer le poitrail,
À craindre pour ma vie et en geindre la nuit,
Désirer le giron d’un bon Dieu abjuré,
Me dissoudre dans un océan mou de miasmes,
Et par-delà l’emphysème et par-delà l’asthme
Il s’aspire un chaos joyeux d’air étouffant
Chargé d’humeurs jaunâtres et de fiels diaphanes,
Une eau de mère acide, étrangère et profane
Épongée au poumon, bue à pleins alvéoles;
On se noie dans la paix et le noir de son corps,
Un étrange lacet nous étrangle, on s’endort,
Gisant soudain transi en une danse molle.
Tousser pur, tousser franc, s’étouffer en riant,
Entre un futur obscur et un passé brillant…
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33 commentaires:
Euh... get well soon?
Pur, franc et puissant!
Tu veux crever,oui ou non?
Depuis quand tu m'interrogationnes sur ce ton, Terrible?
Depuis le moment où
je m'inquiète.
Voilà pourquoi.
Désolé,mais là
je m'interrogationne big time.
Comprends ce que tu veux,
mais moi je m'inquiète,tu vois.
Se cracher les poumons,
dans mon livre c'est pas
un signe de santé.
And because I care, je mets
pas de gants blancs comme tu
n'en mettrais pas pour moi.
Depuis que je t'aime.
Il y a longtemps.
Sorry Mr. Mist,
c'était plus fort que moi.
L'appel d'air. Quelque chose comme le désir du rythme.
Oui Yvan ton amicale inquiètude est légitime, mais quand on tousse pur, franc et qu'on s'étouffe en riant et même si le futur est obscur, le présent est plutôt promettant, nan?
À lire à haute voix d'un profond respir.
Avec toute la candeur de l'intelligence de mon esprit, en lisant ce billet, je ne peux que m'exclamer: "Bon dieu, prend du Neo Citran, crisse".
Et comment Blue.
Absolument,Sandy.
Ton talent bouleversant
Christian,je m'en inquiéterai
jamais.
Me manque, toi ton talent ta verve et ton regard...
Dear Black Angel...
Me suis tellement bien retrouvé dans ce texte, moi le MPOC officiel...
hé, miss troll
tss!
le meilleur, chuis désolé mais c'est butch, du trio
j'ai commencé à lire mccomber et je me dis "et alors, coa, ou il veut en venir, il raconte sa vie, c'est tout ?" (sans vouloir le réduire, je préfère quand il fait du vélo en allemagne)...
et "vautour"... j'hésite encore à entrouvrir la couverture...
de toute façon, y'a longtemps que j'ai compris que c'était bouchard le meilleur.. bref.
si vous avez les yeux dans le cul, c'est pas ma faute!
bise quand même
insulte = touristes!!!
et stuveux, ça n'a rien à voir avec le trio "kerouac, ginsberg, burroughs", hyper mal traduit en français, j'espère bien!!!
adieu
tiens :
vais crever bientôt ?
j'en sais rien, et alors ?
on est pas bien, là ?
tu t'inquiète de ta survie
et de comment ça sera
la fin
estime toi mort à l'avance
et arrête de faire chier, bordel!
mange
lis hubert reeves
collectionne les papillons
branle toi
entasse des briques
insulte ta mère
regarde les mensonges de la télé
répare le tuyau sous l'évier de mamie
repense à quand tu avais chié sur cette bache étendue en plein milieu de la pelouse
à cette fille, avec des nattes
ou à l'autre
qui carburait aux doors dans sa sono de bagnole
à ce mariage raté
au clochard appuyé contre un mur avec sa bouche ouverte qui ne criait aucun son
à l'autre merdeuse qui te prenait pour un cave
à la peur que tu avais de la tuer, en toi, et qui t'empêchait de...
pi les lasagnes, le chorizo, les rolling stones, le poil unique qui te poussait sur le gland et qui te faisait penser au diable, les morts, suicidé, internet, l'avant, l'après, les gens connectés à la réalité qui n'a rien à voir la dedans... et surtout pas ce mot.
hachille talon
Fuck! Ce crâne ancestral qui se sert de l'amour qu'il a pour mon oeuvre minable pour vous insulter...
Il m'insulte tout autant en prétendant m'aimer juste parce qu'il retrouve une partie de sa propre folie dans ma logorrhée...
Avec des amis comme ça, pas besoin d'ennemis.
Vraiment impayable ce JC... Et probablement saoul comme une amphore.
Tain.
***
Prompt rétablissement Christian.
Désolé pour l'autre qui fait le mariole avec ses propos merdiques.
Je n'ai pas de contrôle sur les trolls, gobelins et autres créatures du ouèbe.
Vous avez, toi et McComber, assez de verve et de style pour ne pas vous laisser abattre par les commentaires décousus d'un de mes plus grands fans...
Avec lui, la marde est toujours pognée dans 'a fan...
Héhé... Je l'ai publié parce qu'on partage une même admiration pour toi, ButchMan.
hey, j'aime bien !
Wow ! ça pogne icitte ! Uhm.
C'est bien, le ouaibe, on apprend à comprendre la notion de blasphème chez les Québequois, en lisant chez les uns et les autres, on découvre des écrivains des trolls qui n'en sont pas de douces fées bleues et ocres des auteurs au sang chaud de textes inspirés/inspirants... Oui. Ca pulse c'est bon.
Tire-toi une bûche, viens près du feu, Blue va t'offrir une petite shot de whisky blanc.
Encore des histoires de feu, comme chez McComber ! Tabarnak ! M'en vais chausser mes double foyer pour vous dévorer !
McQui?
Ben l' Grand là, avec ses fantômes et son vélo !
Le barbu génial qui pédale en Europe, tu veux dire? L'écrivain rockeur, l'Écossais indien, le Quichotte christique, le paranoïaque zen, le joualvert érudit, le goon tendre, le frère exilé, l'absent proche, ce McComber-là? Connais pas.
T'as oublié lucide, après paranoïaque. Euh, si je peux me permettre.
Même lui ne se permettrait pas de songer, encore moins suggérer que j'aie pu écrire autre chose que ce que je voulais très précisément dire, et l'idée de me proposer une formulation alternative lui paraîtrait tenir du plus triste délire; or, il est l'un des deux ou trois seuls qui soit assez outillé pour le faire. Ergo... well, you figure it out.
... Et cogito. Oui, j'essaie...
Lucide, j'ai écrit ça par rapport au Crachoir.
Et c'est une autre Histoire... Je n'ai peur que de la faiblesse de mes mots. Je me nourris des vôtres.
Bon plan, ça: se nourrir de mes mots et quand ils remontent se tourner vers le Crachoir. LYES! Big Mac va adorer l'idée.
Tes mots sont forts, sont souples, sont toi, sont sincères et sensibles et solides, sont le reflet de ce qui te dessine à cet instant-là sans jamais tout à fait refléter ton dessein car c'est ainsi pour nous tous et toujours les mots sont inadéquats à rendre absolument précisément parfaitement ce que notre être se consume en permanence pour exprimer, et qui change sans repos. Les mots ne sont que touches de piano, ce sont les cordes et les marteaux, vecteurs du coeur et de l'esprit de la musique, mais la musique elle vient d'ailleurs, elle naît de nous pauvres pécheurs!
Musique!
Ca chauffe, ça chauffe et j'aime ça!
Les mots, les mots toujours miroir de notre âme à un moment donné mais sont-ils seulement l'ombre du reflet de ce que nous sommes, ils nous dessinent nous esquissent parfois nous trompent d'autres fois nous révèlent, ils sont toujours en de ça de ce que nous voudrions parce qu'il faudrait qu'ils se meuvent aussi vite que les jambes qu'on prend à son coup et là seulement en poésie ou en musique ils le peuvent, in extremis!
Mais grands seigneurs, ils s'approchent quand même de ce que l'on est ce que l'on transpire pue sue ce que l'on ressent crie de l'intérieur peaufine...
Surtout quand on peut en maîtriser la musique la musicalité la mélopée la marée haute et basse...
Oui les mots sont les marteaux liés aux notes de notre coeur et de notre âme de nos rêves de nos réalités de nos fantasmes, la musique, oh oui maestro comme je te rejoins c'est au- delà des mots , c'est le sang qui bat dans les veines et qui donne le tempo c'est le sourd des basses et la souffrance de l'aigu c'est la poésie aride te douce du respir et le lyrique des espoirs et des attentes de tout à chacun, c'est le voyage au bout de la nuit chacun la sienne celle de l'un en correspondance à celles de l'autre, c'est l'humanité.
Je relis et je relis et je relis. C'est beau, gorgé de musique et tellement bien ciselé. Tu m'inspires et je te déteste tout à la fois ; drôle de sentiment, tes textes me font toujours ça.
I know the feeling. J'ai beaucoup appris en l'éprouvant.
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