21.2.10
Délai
Il aura mis trente ans à sortir, le numéro de la revue Lettres Québécoises que j'attendais depuis mon adolescence, celui avec ma pomme dessus, mais le voilà en librairies, en boutiques, en bibliothèques, papier glacé pourtant tout chaud et tout violet, tout frais chié des rotatives et imprégné de mémoire vive...
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55 commentaires:
Ah! Celui là, je le veux!
Crisse ton regard crève l'écran jusqu'ici!
Oooh!
Je suis très, très contente pour toi Christian. Il me tarde de le lire.
À la tienne!
;)
T'as de beaux yeux tu sais...
Mais c'est qu'il avait du pif ce Vanasse ! Il ne s'était pas trompé ! Sauf que t'étais pas frÔnçais et pas si vieux....
J'suis bien contente itou de voir ta pomme sur Lettres Québécoises ! Bravo !
Oué mais vous trois, z'êtes bien biaisées, héhé...
J'ai ben, ben hâte de lire ça.
Simonak! Avec ta bette dessus, des plans que j'me réabonne!
N'empêche, ils en auront mis du temps.... comme s'il fallait toujours attendre que quelqu'un meurt pour le ''célèbrer'' ou lui donner les honneurs qui lui revient. Médias de ti-peuple tiens!
Mais quel verbe, quel verbe ces québequois ! Miam !
Y a pas de verbe, dans ton comm, girl! Au commencement était le Verbe, puis vint Ève avec une pomme qu'Adam croquait à belles dents quand surgit le sujet du péché originel et on attend toujours le complément, crénom de Dieu...
Sorry, V ! mais Miam quand même !
Prends garde, citoyenne, à la troisième offense Venise intervient et verbalise! De quatre à sept le cas relève de Rainette, huit c'est Butch et neuf c'est Mac, Sandy va de dix à trente et demie ensuite Yvan va jusqu'à cent et ça fait mal en sacraman pis y a GeeBee qui gère les cas lourds au-delà de ça, il utilise une matraque pleine de billes à stylo et une grammaire Grevisse qui ne laissent pas de traces, en fait y a plein de commentateurs ici qu'on n'a jamais revus, venus sans verbe avant de se volatiliser dans le vaste vivarium virtuel, or mes Tribaux sont tous sans exception de sombres brutes sanguinaires en matière de syntaxe, le parfum d'une faiblesse dans la phrase les affole comme requins sentant une goutte de sang dans l'océan, ce sont des sauvages du langage armés de violentes virgules et de points américains, ils me font une peur bleue!
Bon. Si tu es toujours là, t'es comme eux, t'es comme moi et t'es full bienvenue! Héhéhé. On a une belle et bonne Tribu, et a priori on essaie d'effrayer les étrangers pour filtrer touristes, pied-tendres et autres foies jaunes, qui sont légion; c'est mieux pour eux et mieux pour nous, et ceux qui restent, ma foi, ne sont plus des étrangers, n'est-ce pas?
Dépêche-toi de reprendre du whisky blanc, Blue va finir la flasque en moins de temps qu'il n'en faut pour crier Dionysos.
Bon Dieu de Bois, ce'que j'aime ça !
C'est pas pour me vanter, mais je réserve la frontispice du prochain numéro: je vais vous en aligner moi, des mots dynamiques à faire rougir nos Voltaires et nos Rousseaux du Panthéon!
Outre mes élucubrations habituelles, mes congratulations pour avoir fait lire ma vieille mère un peu: elle vous adore, si vous permettez les euphémismes sous forme de poncifs!
Sam
L'arnaque est grosse, dude. Trop fébrile et malhabile. Un «ancien» étudiant de vingt ans en philo à l'UdeM n'écrit que fort improbablement comme tu le fais sur tes deux blogs, ni en fond ni en forme, il ne surgit pas du néant sans laisser de trace cybernétique antérieure au mois dernier pour soudain se manifester simultanément partout, et il n'est pas en même temps esthète écrivain en ville et serveur à Magog. C'est quoi, ça, des mots dynamiques? Kessa mange en hiver? Pourquoi viser à faire rougir autrui, logé ou pas au Panthéon? C'est une mince ambition à la portée du premier petit voyou venu qui dit des choses obscènes aux mémés dans le bus: l'astuce est d'aligner des mots dont on rougit soi-même, non de honte mais d'émotion dure et de douleur suave et de peur brave à chaque syllabe qu'on s'arrache du silence de nos propres tripes. Je crois que la frontispice du prochain numéro est consacrée à Marcel Gamache à titre posthume pour son incomparable apport à notre dramaturgie, ça te laisse un trimestre de répit pour publier ton oeuvre et pratiquer tes poses et être plus assidu auprès de ta sainte mère, s'pèce de gipsy, vil scélérat, fils ingrat!
Nous badinons mon hôte, nous badinons!
Allons,voyons clair, comment pourrais-je garder contenance après avoir souffert quelque douze années d'éducation publique? Je ne suis qu'un plaisantin, mais fondamentalement un bon bougre.
Faisons la paix et laissons s'entrechoquer librement nos styles, vous le prolixe lyrisme et moi le badinage exubérant.
Irréfutablement,
Sam
On ne badine pas avec le badinage.
Bon bougre: c'est la première chose que tu écris dont je n'ai pas douté un instant.
Ne faisons pas la paix quand on n'est pas en guerre, ce serait divorcer sans même être marié. Si nous étions en guerre, vous le sauriez. Le libre entrechoc des styles, quand l'un d'eux est le mien, produit des sons et des éclaboussures fort distinctifs qu'on ne saurait confondre avec un bruit de plaisanterie.
Oh ! le presque sourire que j'aime ;-)
Tu me pardonnes Christian, mais je laisse tomber la prose bien mise pour te dire que ce petit jeu de réparties m'a bien plu mais qu'il devient un peu trop... glauque pour moi!
Franchement, ce que j'ai écris est partiellement vrai, à savoir que je suis un gamin qui écrit en suivant les travaux d'Allen et d'Allais. Il est aussi vrai que ma mère vous apprécie beaucoup (quoi qu'elle aime tous les écrivains qui se présentent à Tout le Monde en Parle, syndrome de la banlieue).
Je remercie un vieux routier de l'écriture de bien bavarder un peu avec moi, c'est... tonifiant!
Vôtrement vôtre,
Samuel Pothier
Antoine!
I miss you...
;-)
Alphonse et Woody témoignent en ta faveur, kid. And I like your style. Repasse quand chu pas menstrué, on s'entendra sans doute.
:-)
Viarge! Tu tiens la forme là Christian et quel bonheur d'enfin te retrouver pour nous redonner coeur à l'ouvrage à nous tes fidèles tribaux quoiqu'on ne manque pas d'endurance ça requinque fort de boire à nouveau du degré fort et de gouleyant blanc qui réchauffe les tripes et remue les méninges.
@ Fanfan pieds sur terre, accroche toi car du Verbe il n'en manque pas ces québécois là, du Verbe du nerf du coeur et du sang chaud. j'ai démarré ici doucement sur la pointe des pieds à les connaître avant d'y laisser tous les membres et les viscères un par un, une véritable histoire d'amour profonde entre eux et moi aujourd'hui et une passion enivrante pour le maître de séant et son écriture, je t'encourage d'ailleurs si cela te vibre et te régale à lire Vortex Violet, couleur finalement bien à propos pour ce numéro des lettres n°137 et venir m'en dire des nouvelles...
De mon petit Noooord, être de ce grand NOOOOORD est ce qui m'est arrivé de plus bénéfique et percutant ces dix dernières années! Merci à vous tous la Tribu, merci Black Angel!
@ Blue: C'est ton fil qui m'a conduite ici. Je sens bien qu'il me faut m'arrêter un long moment dans ce Grand Nord. Je rajouterai les o au fur et à mesure :-) Pour ce qui est de mes membres, les bras m'en tombent souvent ! Mon coeur est déjà sûr d'être à la bonne adresse...
Mistral, tu as mis les mots sur mon impression première pour dude. The game is over now ! Où il se poursuivra, mais hors de l'imposture.
Le presque sourire que relève Old Cola, ce rire retenu, cette sorte de regard au fond du bout des lèvres...
Tombeur, tombant, semblable à ton écriture, toute en finesse et acidité, lubrique et délicate, miel et fiel.
J'aime et me délecte et me nourris, de tout ce qui se passe sous le chapeau et du bout des doigts. Et alors!
C'est un secret pour personne ici, et pour personne aux alentours de ma modeste personne. Tout ce qui me fait ou m'a fait du bien dans ma vie avec douceur ou au forceps ou les deux plus souvent, n'accouche -t-on pas dans la douleur, je ne peux m'empêcher de le partager, en l'occurrence un homme de lettres tel que toi, Christian Mistral.
Et puis je dois dire personnellement que j'apprécie cette congruence chez toi, pas de faux-semblant, pas de faux-fuyant, ché pas si c'est l'endroit appropié mais en même temps comme le dit Gee-Bee, préfère le dire de ton vivant, comme le chantait Barabra, les roses c'est maintenant que je veux te les offrir même si comme Diane le chantait elle aussi dans si j'étais un homme...
:-)
Je suis vraiment heureuse pour toi et fière de croiser ta route.
Blue
Suis si fière de toi, mon Homme, mon Amour...
À la tienne!
Mistral est un aigle
sur deux jambes portant
très bien le chapeau.
Encore plus: il a une
plume unique qu'il tire
de son corps vers son âme,
sur papier.
Christian, hier je suis partie sans te dire Merci...(cf dude)
J'peux-tu parquer mon Ski-doo 2 minutes pour te dire que t'as la forme. Ça doit-être les push-up avant de ramasser l'crayon qui te-nous font du bien.
J'aime ton air pugnace à la Gene Hackman dessus'l cover.
"Blonde va crire Lettres Québécoises qu'on se couche moins niaiseux"
Vraoooooooooomm!
Le verbe virevolte ici !
Les lettres québécoises sont en joie et je vais l'être tout autant quand je vais déposer la main sur sa superbe couverture.
quel jour on est ?
wow, petit regain d’activité par ici à ce que je vois!
et 2 excellentes nouvelles – heu… j’en prends connaissance un peu tard, désolé du petit décalage, j’avais la tête ailleurs…
alors tout d’abord (ce qui me parait quand même le plus important) :
notre noroit du verbe, incontenable jusqu’à se mistraliser, et qui, même le souffle entravé, ne manque jamais d’air, dégage à nouveau les nuages (avec une chaleur que toutes ses bourrasques ne masquent d’ailleurs qu’aux frileux).
vivifiant!
et et et…
quand même… Mistral, pleine tronche, en couverture de Lettres Québécoises!
là, franchement, à mon avis c’est d’abord et avant tout un cadeau que se fait à elle-même la littérature d’ici.
parce que, sans vouloir bousculer personne, ni avoir l’air de passer une téteuse pommade, un moment donné y faut quand même juste se rendre compte de cette grossière évidence : le talent exceptionnel, c’est rare, comme son nom l’indique. fa que ça serait pas une mauvaise idée de le reconnaître et de le soutenir quand il s’incarne (même sous une forme un brin titanesque, voire intimidante)…
bon là j’en dis pas plus là-dessus pour l’instant; je vais essayer de mettre la main au plus vite sur cet inespéré numéro de pendules littéraires québécoises enfin à l’heure (en tout cas c’est ce que souhaite)!
Christian, j'ai pogné un ticket pour utilisation inopinée euh plutôt inappropriée de la voie publique, je fais quoi avec?
a) Des confettis
b)Je plaide l'ignorance
c)..la circonstance exceptionnelle de cette parution tant attendue.
D)Je le paye en nature.
e)Tu lui expliques " Monsieur le juge, votre Honneur, votre britannique hologramme de sa Majesté de mes deux...
Plumitif!
Toujours aussi savoureux et perspicace cet oiseau là, un plumitif rare à sa manière et plein de ressources, comme quoi le talent attire et attise le talent et que la sensibilité, la pugnacité et une sorte de goût du plus que parfait engendre et rassemble, qu'est ce que je suis bien icitte...
Bon ça y est, je l’ai eu, je l’ai lu et… (non non les p’tits comiques pas de fourre toé lé…) et, ben, en tout premier lieu, c’est sûr qu’un portrait de vous par Louis Hamelin, alors ça, en partant, ça ne pouvait que me faire vraiment chaud au cœur, vu que je vous ai découverts tous les deux à peu près en même temps puisqu’à qu’à vos débuts, tout au moins, Hamelin était évidemment votre pendant naturel – et qu’il y en ait eu ne serait-ce qu’un seul tenait déjà du miracle littéraire, en tout cas pour moi: qualité d’écriture et profondeur exceptionnelles aussi, mais dans un autre registre, pas la même sensibilité, pas le même univers; et tous les deux qui révélaient en même temps des pans différents du monde où je vivais mais, autant pour l’un que pour autre, qui étaient encore inexploités dans notre littérature… Peut-être pour d’autres ça peut sembler puéril, mais pour moi vivre une telle émergence au moment où ça se passe, c’est resté gravé à jamais dans chacune de mes fibres.
(La dichotomie entre les fanas de Vamp et de Vautour dont il parle - et dont j’ignorais l’existence - m’a aussi donné à réfléchir; il faudrait peut-être que je relise Vamp… Parce que, pour ma part, si je mentionne souvent Vautour, c’est surtout parce que c’est à partir de là que j’ai vraiment entendu votre voix. Vamp, à mes yeux, c’était plus une éblouissante démonstration de talent. Mais, justement, c’est tellement plein d’éclat et de verve que la pensée s’y trouve en partie masquée par le brio, la virtuosité langagière. Et aussi, dans mon souvenir en tout cas, j’entendais encore pas mal de Miller dans vos propos – remarquez, j’étais assez épaté de voir un gars aussi jeune assez solide pour aller jouer pertinemment dans les plates-bandes du père Miller; mais il reste que l’exubérante revendication libertaire de Miller coulait quand même de source pour un gars de 20 ans à la fin des années 1980, ce qui était loin d’être le cas pour un américain quadragénaire 50 ans plus tôt… Mais en lisant Vautour, là, clairement, c’était du pur Mistral, c’était son authentique expérience du monde qui prenait le dessus. Rien à voir donc, pour moi, avec le caractère prétendument plus humain de Vautour, mais simplement avec le fait qu’à partir de là, c’est vraiment Mistral qui s’exprime, débarrassé de la nécessité d’épater la galerie pour qu’on lui porte attention. Ce n’était plus «écoutez-moé barnak!» mais davantage «m’entendez-vous?». Et je sais pas si j’ai entendu les bonnes affaires mais, en tout cas, j’ai entendu en osti et je suis toujours à l’écoute…
En ajoutant l’entretien avec André Vanasse et le tour d’horizon de Sébastien Lavoie, au total, c’est un portrait qui vaut vraiment le détour (et je souhaite que Blue ait la chance de lire ça!). (C’est sûr que j’aurais bien aimé une mise en perspective un peu plus poussée de votre contribution sans pareille au paysage littéraire mais, bon, faut pas toujours demander la lune non plus…)
Bref, je suis sincèrement très heureux de ce qui vous arrive; c’est plus que largement mérité à mes yeux. (Et j’espère qu’après ça quelques-un(e)s se donneront la peine de vous lire avant de prétendre savoir quoi que ce soit à votre sujet…)
:-)
Hier soir en zigzaguant popupant je suis retombé d'un coup très plus sur terre que je ne l'étais rendu, sur ta photo de vous trois, avec Miron et Hamelin. Ouverte avec une nouvelle fenêtre, je l'ai regardée, en tout - et souvent - longtemps. Jamais vu une photo me faire de bien de même.
Il faut que je remercie, abstraitement, spirituellement, pour ton existence, et toi concrètement, pour le coeur que t'as.
Bravo (au sens fort)
Je n'ai pas encore eu le bonheur de lire ce mérité hommage à mes yeux, et je suis bouillante d'impatience, diable qu'être de l'autre bout d'un océan peut vous faire perdre la raison!
Alors je ne peux parler de ce que je n'ai pas lu, mais du Mistral à ma portée oui, et oui je souhaite que beaucoup se donne la peine comme vous le dîtes cher plumitif, peine pourtant alors que ce n'est qu'ouverture je suis bien prête à peiner encore davantage pour respirer et me sentir vivre au travers des mots d'un autre et non des moindres...
Pour moi, ça frise une sorte de jouissance, sans doute celle liée à la musicalité propre à son auteur, mais pas uniquement, un révélateur un miroir de l'ombre un fouilleur d'âme et un indicateur d'espace de réponse et un magicien de viscères, oui un remue-tripes, je sais je sais on me soupçonne de l'aimer cet homme là, là, ranger vos pronostics c'est oui, devenu un ami plus que cher, mais indépendamment de ces considérations c'est un écrivain hors pair, vivifiant et percutant!
Alors que les Lettres du Québec lui rende hommage, ce n'est que justice, je trouve pour ma part que les Lettres sensible à la langue française ciselée et approfondie et émotionnelle pourrait élargie le cercle d'invités.
En aparté, Christian, mon fils dévore Vautour.
En aparté, Plumitif, Vacuum est incontournable.
Love.
Blue
Ta jouissance s'en vient Blue. Sept à dix jours qu'ils m'ont dit.
Plutôt d'accord avec Ranger. Pour la photo je veux dire.
Tu la lui as shippée? Moi aussi, mais il y en a pour quatre à six semaines!
C'est quoi déjà l'adresse de cette photo?
Quatre à six semaines? T'as envoyé un Faucon gerfaut la lui livrer ou quoi? ;)
Ici.
Gracie mille Sandy, beau geste généreux de ta part, tu sais à quel point je suis parfois frustrée d'être si loin...
Oh! Et pourquoi sept à dix jours d'un côté et en semaines de l'autre, viendrais-tu avec les Lettres en chair, os et sang cher Christian! Là cela comblerait les désirs les plus fous, je n'ose y croire...
:-)
Tu me diras, pas trop d'au moins trois exemplaires, un à dévorer, l'autre à éplucher et le troisième à archiver...
Hâte, hâte, hâte...
il était temps que tu l'aies, cette page couverture...
Dany! Old boy! Crisse que c'est nice de lire ta voix...
Sandy: slomo pigeon-voyageur indeed. Mais ma Maîtresse a décidé que vingt piasses c'est en masse, et Blue est la première à trouver qu'on doit s'incliner devant l'avis de qui nous gouverne.
:-)
Right! Je suis de cet avis...
Merci à toi et Emcée.
@ Plumitf: petite rectification, je t'ai parlé de Vacuum en pensant Valium...
ah là, on est bien d’accord Blue!
si on ne m’accordait qu’un seul titre pour faire découvrir l’univers romanesque de Mistral, (pour l’instant) c’est Valium que je choisirais!
:)
:-) Emcée, quand je l'ai vu si fringuant en couverture de ce numéro si spécial j'ai compris. Une Maîtresse et non des moindre avait pris place et de quelle superbe manière. Il est Tien et tu es Sienne et c'est tout le bien que je vous souhaite.
Entre nous soit dit Belle qu'il aime, j'en suis plus qu'heureuse. Je ne veux que du bien à cet homme qui a fait beaucoup pour moi, et j'ai l'amitié tenace et chevillée au corps. et puis l'écrivain, là, plus encore qui m'a ouvert la voie et touchée au coeur.
@ Plumitif: moi aussi sans hésiter, avec Origines.... sur une île déserte si cela existe! :-)
@ Mistral
Je mets le lien ici, pour ceux qui veulent voir:
photo Miron Hamelin Mistral
Je suis pas en retard pour
ce numéro Lettres Québécoises
mais dans mes lectures,
aieaieaie...
Très beau périodique littéraire.
Impressionnant de qualité.
Pour qui t'aime celui-ci
est un must;pour les amoureux
des lettres QC,c'est un abonnement.
Le portrait que fait
Louis Hamelin de ta personne
est beau sans complaisance,
amical et distancié,
lucide et affectueux.
Il a tout un oeil.
Authentique,personnel.
Je le remercie chaleureusement.
Mistral est toujours
lui-même,front page ou pas:
libre,franc,honnête et direct.
Beaucoup apprécié lire ton
opinion à propos de l'amitié
et de l'amour...Héhé,mais
cela n'est qu'effleuré dans
l'entrevue.Sujet fascinant.
Ton scénario Julien Vago,
aucun cinéaste ne t'a approché
pour le tourner?
Cher Terrible;
Vago fut le résultat d'une commande, et ma plus tripante expérience d'écriture, mais le couple de productrices d'origine se sont séparées, un schisme de gouines, et je suis resté avec mon scénario dans une main, ma queue dans l'autre. Incapable de me résoudre à ce que ce travail demeure lettre morte, je l'ai fait paraître en bouquin. Quelques années plus tard, un producteur a pris une option d'un an dessus, joliment payée, le temps de compléter le montage financier: le budget prévu, élevé, requérait qu'un gros nom de cinéaste soit attaché au projet avant de le soumettre aux organismes subventionnaires (à compter d'un certain seuil, seuls certains de ces noms figurent sur la courte liste agrée, ceux qui ont prouvé qu'on pouvait leur confier des millions pour livrer de la bonne bobine); trois se sont montrés très intéressés, aucun disponible avant deux ans cependant, ce pourquoi le producteur a préféré ne pas renouveler l'option: dix pour cent par an du cachet négocié à mon contrat, pour encore deux et peut-être trois ans, rendait le pari a bit too rich for his blood, ce que j'ai fort bien compris. Aujourd'hui, Vago demeure le film qui ne s'est pas fait, de concert avec ses deux suites que j'aurais écrites au premier tour de manivelle.
Merci Christian,très intéressant.
Le cinéma,tout un bateau
à faire naviguer...
Pas tout à fait une sinécure
mais on peut souhaiter
un rebondissement dans cette
affaire qui serait à la fois
un beau cadeau 7e art et
une sorte de quadrature
du cercle de ton oeuvre
si je puis dire.
Tes mots me touchent profondément LB !
Mes amitiés.
;-)
Bravo !
Toc toc!
CHRISTIAN, HÉLÈNA TE RENDS UN SUPER BEL HOMMAGE TRIBAL sur son blog ! Elle a demandé la collaboration de plusieurs. Tu n'as qu'à regarder dans ton blog roll ici...t'auras un aperçu !
Je ne retrouve pas ton adresse courriel, voilà pourquoi je t'écris ici, je sais que tu reçois les commentaires par courriel.
Il ne manque que toi :)
Bise
Sincèrement touché et ému de cette reconnaissance.
@ Helenablue
Un grand merci pour ce Mistralissime partage qui atténue ma frustration.
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