Tout d'abord, j'aimerais te dire que j'aime ton style d'écriture. J'ai écrit une toune et j'aimerais que tu me dises, si tu le veux bien, si c'est bon ou pourri, gêne-toi pas...C'est ma première toune et peut-être ma dernière...lolll
Merci de prendre le temps de me lire...
Qu’est-ce qui m’a pris…
J’ai remisé le soleil de ma vie Viré le marchand de bonheur Y a tout plein de brume autour de mon lit Y a que l’amertume qui s’installe dans mon cœur
Je prie que chaque nuage m’enserre la tête J’ai juste envie d’être traqué comme une bête Y a que du noir qui coule dans mes veines Y a que le silence qui égale ma peine
Qu’est-ce qui m’a pris de tout foutre en l’air Qu’est-ce qui m’a pris d’avoir eu besoin d’air Qu’est qui m’a pris de chercher ce calvaire Qu’est-ce qui m’a pris, car depuis toi, depuis toi, j’erre
La lourdeur de mes pas me ramène à toi J’ai beau avancer, c’est derrière que je vois Si l’instant de ton regard pour quitter Ce vide rempli de désespoir à oublier
Les courbes de ton corps me poursuivent Impossible de songer à l'esquive Ton sourire comme une douce mélodie Sans cesse me hante et m'épuise
Qu’est-ce qui m’a pris de tout foutre en l’air Qu’est-ce qui m’a pris d’avoir eu besoin d’air Qu’est qui m’a pris de chercher ce calvaire Qu’est-ce qui m’a pris, car depuis toi, depuis toi, j’erre
Pas mal du tout. Plus de bon que de, euh, moins bon. Dans chaque toune, on se rend compte que plus un vers est fort, plus les autres pâlissent en comparaison, c'est normal. Ce qui est intriguant dans la tienne, c'est que c'est presque systématiquement le dernier vers de chaque couplet qui slacke un peu en regard des précédents. Mais c'est ben difficile à dire juste sur papier; les paroles de chanson n'ont qu'un vague rapport avec la poésie et ne se révèlent vraiment que chantées, animées.
Commencez pas à m'envoyer vos textes. C'est un spécial cadeau de bienvenue pour Goglu.
Merci, venant de ta part, j'en suis très flatté, car je considère "Tu me tueras" et "Soirs de scotch" comme 2 des plus belles chansons de notre répertoire...
J'aurais pas rougi d'en être l'auteur. Elle est magnifique. Sûr, quand c'est Florent Pagny qui la chante, les mots ont l'air un peu moumounes: comme je disais, les paroles dépendent du son et de la façon...
Je veux apporter mon petit grain de sel. Je chante un tant soit peu en m'accompagnant à la guitare et j'ai maintes fois remarqué qu'il y a une bonne raison au fait d'écrire des vers à l'ancienne qui respectent la mesure, douze pieds pour un alexandrin, huit pieds pour je ne sais pas trop quoi (un huitain?), etc.
Si tu chantes et que tu as trois pieds là où il ne devrait y en avoir qu'un seul, tu vas avoir de la misère en tabarnak à t'accompagner à la guitare tout en chantant.
Voilà pourquoi Rutebeuf et Villon respectaient les pieds, je veux dire le nombre de pieds dans chaque vers. Autrement, ça foire et tu te mets à fausser comme une dinde qu'on égorge.
Aussi, il me semble important de chercher la rime parfaite pour des raisons d'euphonie. Beau ne rime pas avec chapeau. Peau sonne mieux. Ou Drapeau. Ou corpo. En tout cas, une rime en po pas en bo!
Peut-être que je devrais me mêler des mes affaires, hein?
Le littéraire est ton affaire. Tes oignons, ton grain de sel.
Quand on compose aussi sa propre musique, je crois qu'on peut mieux juger de ce qui va fitter ou pas, et s'en permettre davantage. Moi qui suis parolier à gages, je n'use pratiquement que du huitain (l'alexandrin est rare en chanson, sinon tranché en hémistiches). Sauf si je meuble une mélodie.
Comme ça, tu chantes en plus? Sacraman. T'as vendu kek toiles aujourd'hui?
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13 commentaires:
Le fun commence, quand y fait noir.
Pis, mon Christian, t'es-tu trouvé une dent d'occasion???
Mieux: une neuve!
Yes Sir!
Salut Christian,
Tout d'abord, j'aimerais te dire que j'aime ton style d'écriture. J'ai écrit une toune et j'aimerais que tu me dises, si tu le veux bien, si c'est bon ou pourri, gêne-toi pas...C'est ma première toune et peut-être ma dernière...lolll
Merci de prendre le temps de me lire...
Qu’est-ce qui m’a pris…
J’ai remisé le soleil de ma vie
Viré le marchand de bonheur
Y a tout plein de brume autour de mon lit
Y a que l’amertume qui s’installe dans mon cœur
Je prie que chaque nuage m’enserre la tête
J’ai juste envie d’être traqué comme une bête
Y a que du noir qui coule dans mes veines
Y a que le silence qui égale ma peine
Qu’est-ce qui m’a pris de tout foutre en l’air
Qu’est-ce qui m’a pris d’avoir eu besoin d’air
Qu’est qui m’a pris de chercher ce calvaire
Qu’est-ce qui m’a pris, car depuis toi, depuis toi, j’erre
La lourdeur de mes pas me ramène à toi
J’ai beau avancer, c’est derrière que je vois
Si l’instant de ton regard pour quitter
Ce vide rempli de désespoir à oublier
Les courbes de ton corps me poursuivent
Impossible de songer à l'esquive
Ton sourire comme une douce mélodie
Sans cesse me hante et m'épuise
Qu’est-ce qui m’a pris de tout foutre en l’air
Qu’est-ce qui m’a pris d’avoir eu besoin d’air
Qu’est qui m’a pris de chercher ce calvaire
Qu’est-ce qui m’a pris, car depuis toi, depuis toi, j’erre
Depuis toi j’erre
Depuis toi j’erre
Pas mal du tout. Plus de bon que de, euh, moins bon. Dans chaque toune, on se rend compte que plus un vers est fort, plus les autres pâlissent en comparaison, c'est normal. Ce qui est intriguant dans la tienne, c'est que c'est presque systématiquement le dernier vers de chaque couplet qui slacke un peu en regard des précédents. Mais c'est ben difficile à dire juste sur papier; les paroles de chanson n'ont qu'un vague rapport avec la poésie et ne se révèlent vraiment que chantées, animées.
Commencez pas à m'envoyer vos textes. C'est un spécial cadeau de bienvenue pour Goglu.
Merci, venant de ta part, j'en suis très flatté, car je considère "Tu me tueras" et "Soirs de scotch" comme 2 des plus belles chansons de notre répertoire...
Je t'en remercie, mais Frank Langolff se retourne dans sa tombe. C'est lui, l'auteur de Tue-moi.
Ooops, méchante erreur, j'ai toujours pensé que tu l'avais écrite...Sorry...
T'es pas le seul. Je sais pas d'où ça vient.
J'aurais pas rougi d'en être l'auteur. Elle est magnifique. Sûr, quand c'est Florent Pagny qui la chante, les mots ont l'air un peu moumounes: comme je disais, les paroles dépendent du son et de la façon...
Je veux apporter mon petit grain de sel. Je chante un tant soit peu en m'accompagnant à la guitare et j'ai maintes fois remarqué qu'il y a une bonne raison au fait d'écrire des vers à l'ancienne qui respectent la mesure, douze pieds pour un alexandrin, huit pieds pour je ne sais pas trop quoi (un huitain?), etc.
Si tu chantes et que tu as trois pieds là où il ne devrait y en avoir qu'un seul, tu vas avoir de la misère en tabarnak à t'accompagner à la guitare tout en chantant.
Voilà pourquoi Rutebeuf et Villon respectaient les pieds, je veux dire le nombre de pieds dans chaque vers. Autrement, ça foire et tu te mets à fausser comme une dinde qu'on égorge.
Aussi, il me semble important de chercher la rime parfaite pour des raisons d'euphonie. Beau ne rime pas avec chapeau. Peau sonne mieux. Ou Drapeau. Ou corpo. En tout cas, une rime en po pas en bo!
Peut-être que je devrais me mêler des mes affaires, hein?
Le littéraire est ton affaire. Tes oignons, ton grain de sel.
Quand on compose aussi sa propre musique, je crois qu'on peut mieux juger de ce qui va fitter ou pas, et s'en permettre davantage. Moi qui suis parolier à gages, je n'use pratiquement que du huitain (l'alexandrin est rare en chanson, sinon tranché en hémistiches). Sauf si je meuble une mélodie.
Comme ça, tu chantes en plus? Sacraman. T'as vendu kek toiles aujourd'hui?
Hee... Est-ce ici que je dois écrire que je suis mononcle Shrek?
Hein?
Je chante, pas comme le fou chantant, mais je chante, un peu.
Et quand les pieds ne sont pas bien comptés, c'est pas chantable!
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