5.8.08

Neveurmagne!

Je visionne Le Survenant par une sorte de sens du devoir patriotico-littéraire. C'est long, c'est lent, c'est plate, c'est mal joué. J'ai rien contre le roman du terroir, j'en ai contre l'histoire et l'esprit misérabilistes, la naissance pour un p'tit pain, l'écriture de faire pitié. La suite du livre, Marie-Didace, est pire encore.

Germaine Guèvremont s'est inspirée de son amant, le poète Alfred DesRochers, père de Clémence, pour créer l'archétype du Survenant. Encore aujourd'hui, personne n'en parle, ni dans les chapelles, ni dans les manuels, à croire que le Québec clérical étouffé dans sa mesquine hypocrisie subsiste aujourd'hui à travers de nouvelles institutions et de nouvelles générations portant seulement de nouveaux noms.

3 commentaires:

Matthieu H a dit...

nos poètes ne sont que montagnes et cégeps...

Yvan a dit...

Il me semblait aussi,
Guèvremont + Canuel = Craignos.
Merci de m'éviter un moment-cinéma ennuyeux.

gaétan a dit...

Pour rester dans le terroir, un livre que j'ai adoré, découvert par hasard dans une vente de garage: La terre et le moulin de Georges Coulonges éd. Grasset.