Quelques heures foncièrement satisfaisantes avec Nic Landré, venu me faire signer notre déclaration de chanson à la SOCAN. C'est un texte que j'ai écrit pour lui en 1999, à partir d'une histoire qu'il m'avait racontée l'année d'avant, à propos de ce que son père lui disait après le show, quand il était petit, admiratif et affamé. Le Nic a finalement enregistré son album, Windigo, qui sortira en septembre, probablement de cette année.
On a parlé avec une liberté qu'on n'avait pas connue depuis longtemps. On était seuls. Pas de nuisances...
J'ai fini par comprendre qu'il est en froid avec Claude et avec Claude. L'un est son père, l'autre son cousin. Il connaît les deux depuis toujours. Moi, j'ai rencontré le premier, mais je sais le second jusqu'au fond, en long et en large et surtout en travers, et ne me suis-je pas retrouvé à le défendre, ce phénomène naturel (comme les ouragans, les inondations et les tremblements de terre, tout ce contre quoi on ne peut pas s'assurer), à l'expliquer à son cousin, et à presser celui-ci de se vider le coeur à celui-là? Mais il ne le fera pas. Trop bien élevé. Alors je vais écrire à Claude et lui raconter ce qu'il en est, et il fera ce qu'il faut, comme il le fait toujours quand il comprend les enjeux, et je serai content parce qu'à son contact j'ai appris le langage des tornades et des invasions de sauterelles et de plaies que même l'Égypte n'a jamais osé cauchemarder.
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