N'ai plus envie d'écrire ici. Ca doit paraître, depuis peu. Sinon ça ne saurait tarder. Je marquerais bien une pause. J'annoncerais bien que je m'interromps. Me distancie. J'écrirais au revoir et merci.
Seulement, ce rituel, et ces ombres là-dehors qui lisent en silence, ça vous tient par les parties tendres et ça s'accroche fort.
L'été qui commence. Quel bon moment pour faire une fin. Et pourtant, où déverserais-je le trop-plein? Comme, par exemple: hier, Eric est venu. Il a passé quelques heures à composer une lettre délicate à son frère afin de le convaincre de déménager de chez-lui. Il m'a aussi appris que mes nectarines bien-aimées sont en fait des hybrides, issus du croisement entre une pêche et une prune...
Et puis j'ai appris aussi que le bateau-théâtre l'Escale, à Saint-Marc, là où j'ai fait la plonge l'été de mes quatorze ans, présente Les belles-soeurs de Michel Tremblay. Question: est-ce le niveau du théâtre d'été qui augmente ou celui de la pièce qui baisse?
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