Pis tu te finis avec ceci (puissante médecine: j'ai déjà sauvé la vie de Blue avec, une nuit qu'elle voulait s'arracher une dent avec les ongles):
24.11.11
Le chicot d'Emcée
Quand l'élancement t'arrachera à la sieste roborative, que tu souffriras du dégel de gencive, ceci te soulagera deux minutes. Gaz hilarant, dentist approved.
23.11.11
Rigueur, Ricky, hostie... Pas gros, rien qu'une tite bite de rigueur.
Combien de temps ça lui aurait pris, de fouiller pis trouver pis corriger pis étoffer, avant de publier ça dans un journal à tirage énorme lu par énormément d'incultes? Ça m'a pris trois minutes et demie, moi, et assurément il s'en serait sorti en moins d'un quart d'heure.
Parce que là, calvaire, c'est tout de même Voltaire!
L’attachement de Voltaire à la liberté d’expression serait illustré par la très célèbre citation qu’on lui attribue :
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
Certains commentateurs (Norbert Guterman, A Book of French Quotations, 1963), prétendent que cette citation est extraite d’une lettre du 6 février 1770 à un abbé Le Riche où Voltaire écrirait : « Monsieur l’abbé, je déteste ce que vous écrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer à écrire. » En fait, cette lettre existe mais la phrase n’y figure pas, ni même l’idée. (Voir le texte complet de cette lettre à l’article Tolérance.) Le Traité de la toléranceauquel est parfois rattaché la citation ne la contient pas non plus.
De fait, la citation est absolument apocryphe (elle n’apparaît nulle part dans son œuvre publiée) et trouve sa source en 1906, non dans une citation erronée, mais dans un commentaire de l’auteure britanniqueEvelyn Hall, dans son ouvrage The Friends of Voltaire15, où, pensant résumer la posture de Voltaire à propos de l’auteur d’un ouvrage publié en 1758 condamné par les autorités religieuses et civiles, elle écrivait « “I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it” was his attitude now » (« “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit de le dire” était désormais son attitude »). Les guillemets maladroitement utilisé par Evelyn Hall ont été interprétés comme permettant d’attribuer la déclaration à Voltaire. En 1935, elle déclara« I did not intend to imply that Voltaire used these words verbatim, and should be much surprised if they are found in any of his works »(« Je n’ai pas eu l’intention de suggérer que Voltaire avait utilisé exactement ces mots, et serais extrêmement surprise qu’ils se trouvassent dans ses œuvres »)16,17.
L’affaire à propos de laquelle Evelyn Hall écrivait concernait la publication par Helvétius en 1758 de De l’Esprit, livre condamné par les autorités civiles et religieuses et brulé. Voici ce que Voltaire écrivait dans l’article « Homme » des Questions sur l’Encyclopédie :
« J’aimais l’auteur du livre De l’Esprit. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes. »
Autre passage pertinent : « En général, il est de droit naturel de se servir de sa plume comme de sa langue, à ses périls, risques et fortune. Je connais beaucoup de livres qui ont ennuyé, je n’en connais point qui aient fait de mal réel. […] Mais paraît-il parmi vous quelque livre nouveau dont les idées choquent un peu les vôtres (supposé que vous ayez des idées), ou dont l’auteur soit d’un parti contraire à votre faction, ou, qui pis est, dont l’auteur ne soit d’aucun parti : alors vous criez au feu ; c’est un bruit, un scandale, un vacarme universel dans votre petit coin de terre. Voilà un homme abominable, qui a imprimé que si nous n’avions point de mains, nous ne pourrions faire des bas ni des souliers [Helvétius, De l’Esprit, I, 1] : quel blasphème ! Les dévotes crient, les docteurs fourrés s’assemblent, les alarmes se multiplient de collège en collège, de maison en maison ; des corps entiers sont en mouvement et pourquoi ? Pour cinq ou six pages dont il n’est plus question au bout de trois mois. Un livre vous déplaît-il, réfutez-le ; vous ennuie-t-il, ne le lisez pas. » Voltaire, Questions sur l’Encyclopédie, article « Liberté d’imprimer ».
Aarggh! P'tite misère! On lui demande pus depuis longtemps de contribuer à l'avancement de la civilisation, mais faudrait penser à une façon de le convaincre de ne pas nuire non plus. Non mais, sacraman, checkez ça, pis c'est de même quasiment tous les jours:
Devrait-on avoir le droit, en 2011, de dire, par exemple, qu’on est contre les mariages mixtes, même si c’est une idée totalement imbécile ?
Parce que là, calvaire, c'est tout de même Voltaire!
La liberté d'expression (ce qui suit est extrait de Wikipédia, no shit, avis aux chroniqueurs pressés, c'est full utile!)
L’attachement de Voltaire à la liberté d’expression serait illustré par la très célèbre citation qu’on lui attribue :
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
Certains commentateurs (Norbert Guterman, A Book of French Quotations, 1963), prétendent que cette citation est extraite d’une lettre du 6 février 1770 à un abbé Le Riche où Voltaire écrirait : « Monsieur l’abbé, je déteste ce que vous écrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer à écrire. » En fait, cette lettre existe mais la phrase n’y figure pas, ni même l’idée. (Voir le texte complet de cette lettre à l’article Tolérance.) Le Traité de la toléranceauquel est parfois rattaché la citation ne la contient pas non plus.
De fait, la citation est absolument apocryphe (elle n’apparaît nulle part dans son œuvre publiée) et trouve sa source en 1906, non dans une citation erronée, mais dans un commentaire de l’auteure britanniqueEvelyn Hall, dans son ouvrage The Friends of Voltaire15, où, pensant résumer la posture de Voltaire à propos de l’auteur d’un ouvrage publié en 1758 condamné par les autorités religieuses et civiles, elle écrivait « “I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it” was his attitude now » (« “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit de le dire” était désormais son attitude »). Les guillemets maladroitement utilisé par Evelyn Hall ont été interprétés comme permettant d’attribuer la déclaration à Voltaire. En 1935, elle déclara« I did not intend to imply that Voltaire used these words verbatim, and should be much surprised if they are found in any of his works »(« Je n’ai pas eu l’intention de suggérer que Voltaire avait utilisé exactement ces mots, et serais extrêmement surprise qu’ils se trouvassent dans ses œuvres »)16,17.
L’affaire à propos de laquelle Evelyn Hall écrivait concernait la publication par Helvétius en 1758 de De l’Esprit, livre condamné par les autorités civiles et religieuses et brulé. Voici ce que Voltaire écrivait dans l’article « Homme » des Questions sur l’Encyclopédie :
« J’aimais l’auteur du livre De l’Esprit. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes. »
Autre passage pertinent : « En général, il est de droit naturel de se servir de sa plume comme de sa langue, à ses périls, risques et fortune. Je connais beaucoup de livres qui ont ennuyé, je n’en connais point qui aient fait de mal réel. […] Mais paraît-il parmi vous quelque livre nouveau dont les idées choquent un peu les vôtres (supposé que vous ayez des idées), ou dont l’auteur soit d’un parti contraire à votre faction, ou, qui pis est, dont l’auteur ne soit d’aucun parti : alors vous criez au feu ; c’est un bruit, un scandale, un vacarme universel dans votre petit coin de terre. Voilà un homme abominable, qui a imprimé que si nous n’avions point de mains, nous ne pourrions faire des bas ni des souliers [Helvétius, De l’Esprit, I, 1] : quel blasphème ! Les dévotes crient, les docteurs fourrés s’assemblent, les alarmes se multiplient de collège en collège, de maison en maison ; des corps entiers sont en mouvement et pourquoi ? Pour cinq ou six pages dont il n’est plus question au bout de trois mois. Un livre vous déplaît-il, réfutez-le ; vous ennuie-t-il, ne le lisez pas. » Voltaire, Questions sur l’Encyclopédie, article « Liberté d’imprimer ».
Aarggh! P'tite misère! On lui demande pus depuis longtemps de contribuer à l'avancement de la civilisation, mais faudrait penser à une façon de le convaincre de ne pas nuire non plus. Non mais, sacraman, checkez ça, pis c'est de même quasiment tous les jours:
Devrait-on avoir le droit, en 2011, de dire, par exemple, qu’on est contre les mariages mixtes, même si c’est une idée totalement imbécile ?
Question délicate…
Ché pas, dude; pis toé? Kesten penses? Devrait-on l'avoir, ce droit? Mettons que je le prends, moi, et qu'en plus je pense que cette idée n'a absolument rien d'imbécile. Mettons que je me le prends, ce droit, comme mon héritage naturel, un droit de l'homme, sans me soucier des bruits sortant de pisse-copie stipendiés affligés d'une tendreté à la vessie.
Ché pas, dude; pis toé? Kesten penses? Devrait-on l'avoir, ce droit? Mettons que je le prends, moi, et qu'en plus je pense que cette idée n'a absolument rien d'imbécile. Mettons que je me le prends, ce droit, comme mon héritage naturel, un droit de l'homme, sans me soucier des bruits sortant de pisse-copie stipendiés affligés d'une tendreté à la vessie.
Rien de délicat dans cette question. Celui qui la pose, oui, maybe, un triste cas délicat d'ostéogenèse imparfaite. Mais autrement c'est clair, c'est net, c'est spic and span.
No no no, petite
Respecte tes aînés, jeune fille. Écoute leur sagesse. La mienne. Chu né le 3 novembre 1964, et toi le 4, so sit down et ouvre grand les écoutilles.
Sylvie Roy, ton nom.
Sylvie Roy, ton nom.
- Députée de Lotbinière
- Action démocratique du Québec
- Porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de sécurité publique
- Leader parlementaire du deuxième groupe d'opposition
- Porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'affaires sociales
Fait que veux-tu ben ma foi du bon yeu m'expliquer kossé ça à matin ton projet de loi pour forcer le monde à stooler s'ils ont connaissance de sites pédophilocyberprédawebiiiques. Explique, enwèye, come on, be cool. Pasque l'autre moron, là, Dany Lacerte, à la rigueur il se tire d'affaires en invoquant la défense de moronitude/ignorance, mais toi? C'est quoi le plan? T'es diplômée en droit de l'Université Laval depuis 1987, t'es membre du Barreau depuis 1988, après ça
- Avocate en pratique privée (1988-2003)
- Mairesse, Sainte-Sophie-de-Lévrard (1999-2003)
et pis là tu sièges à L'ASSEMBLÉE NATIONALE, girl: comment tu vas justifier ça, un projet de loi visant à rendre la délation obligatoire, quelque chose de si contraire à toutes les chartes de droits et libertés depuis la putain de Magna Carta que même un ministre de l'agriculture de l'Union Nationale en 1946 l'aurait su.
Mario Dumont, il aurait bien vu ça, tu crois? Stooler comme projet de société? C'est pas de droite, ça, dénoncer en cachette, mémérer, bavasser à monsieur le curé. Pas la droite des gars, en tout cas. La droite des filles? Stooler c'est cheap, c'est moumoune pis c'est l'outil des tyrans, cocotte. Ton projet de loi, passe-le dans la déchiqueteuse pis avale-le jusqu'au dernier restant d'effilochure. Grosse connasse fasciste.
Vue plongeante sur la Place des Peuples
La tour Altoria pourrait n'être pas érigée là si les Indignés occupent le terrain avec la détermination qu'ils ont jurée crachée. «Eh! said Bobby Jimbo Altoria III, CEO of Altoria Towers International (and heir to the Altoria famed fortune built from scratch by his legendary grandfather Eligius Poncius Altoria, a poor Mongolian immigrant's son who got the idea of building towers from watching ants constructing such dwellings for themselves, and the idea of curing society's ills by safely turning it into a formicarium, supervised by a qualified committee of respected corporate myrmecologists, he also got from watching ants working, something even Henry Ford would never have thought possible) Grandpa had a sayin' down there where I come from, he said Boy! Them slick big city newspapermen, they ain't bad people, it's just the way they're drawn, always askin' a ton of questions for no particular reason, so don't mind their bad manners and never ever give'em answers.»
Ainsi parla Bobby Jimbo Altoria III.
Ainsi parla Bobby Jimbo Altoria III.
De vrais sauvages
Y a deux écrivains que j'arrivais pas à blâmer en entier dimanche dernier. Pourquoi, c'est difficile à expliquer, mais je vais essayer.
OK, Éric McComber, je commence par lui, c'est le plus simple: il n'est d'aucun groupe, certainement pas du groupe des écrivains Québécois, l'idée de groupe le rend malade et c'est pourquoi il est parti depuis des années, n'étant ici que de passage pour promouvoir son roman La Solde. Indigné, il l'est depuis avant que ce soit à la mode, et coucher sous la tente, c'est pas une aventure pour lui. Il était là, mais je sais qu'il parlait en son nom, pas au nom des écrivains.
L'autre, c'est Mike Vézina. Le coeur gros de même, et la science immense coupée en deux au beau milieu: autant il est savant et pénétrant sur la matière des choses, autant il est innocent sur l'hommerie morose. Mais voilà un homme, c'est peu su, qui jadis alla vivre dans le bois tout fin seul, indigné, le temps qu'il faudrait pour trouver une raison de revenir participer à la civilisation, et chaque mois cashait son chèque de BS aussitôt investi en graines d'oiseaux, sauf le strict nécessaire à sa propre subsistance. Oué. It's true. Il nourrissait les oiseaux du bois avec vos taxes. Alors, hein, si cet homme-là n'a pas gagné une vaste mesure d'immunité mienne, qui le pourrait?
Regardez dehors. Il neige une bonne crisse de neige de Canada de 23 novembre. Mais hier encore, Big Mike publiait sa chronique candide ignorant les calculs durs du monde. La Phase 3 des leaders indignés (celle qui se passe au chaud en laissant les kiddos se débrouiller et les sickos redevenir le problème de la Ville). La simple et bête évidence qu'on passe pas l'hiver campé su'l square Victoria si on a le choix. L'hiver montréalais, misère, on l'oublie si facilement? Après quatre cents ans d'expérience? Le Maire, lui, il s'en rappelait. Il était pas pressé. C'est pas Québec, ici, le Maire n'a pas à plaire à un électorat bruyant formé à l'école de Jeff Fillion, ses apôtres simplets, ses sectateurs épais. Ici, on a vu neiger. Mike, il veut pas voir l'histoire crochue comme ça, et résultat je ne peux pas le blâmer non plus là-dessus: il me baise full planche.
OK, Éric McComber, je commence par lui, c'est le plus simple: il n'est d'aucun groupe, certainement pas du groupe des écrivains Québécois, l'idée de groupe le rend malade et c'est pourquoi il est parti depuis des années, n'étant ici que de passage pour promouvoir son roman La Solde. Indigné, il l'est depuis avant que ce soit à la mode, et coucher sous la tente, c'est pas une aventure pour lui. Il était là, mais je sais qu'il parlait en son nom, pas au nom des écrivains.
L'autre, c'est Mike Vézina. Le coeur gros de même, et la science immense coupée en deux au beau milieu: autant il est savant et pénétrant sur la matière des choses, autant il est innocent sur l'hommerie morose. Mais voilà un homme, c'est peu su, qui jadis alla vivre dans le bois tout fin seul, indigné, le temps qu'il faudrait pour trouver une raison de revenir participer à la civilisation, et chaque mois cashait son chèque de BS aussitôt investi en graines d'oiseaux, sauf le strict nécessaire à sa propre subsistance. Oué. It's true. Il nourrissait les oiseaux du bois avec vos taxes. Alors, hein, si cet homme-là n'a pas gagné une vaste mesure d'immunité mienne, qui le pourrait?
Regardez dehors. Il neige une bonne crisse de neige de Canada de 23 novembre. Mais hier encore, Big Mike publiait sa chronique candide ignorant les calculs durs du monde. La Phase 3 des leaders indignés (celle qui se passe au chaud en laissant les kiddos se débrouiller et les sickos redevenir le problème de la Ville). La simple et bête évidence qu'on passe pas l'hiver campé su'l square Victoria si on a le choix. L'hiver montréalais, misère, on l'oublie si facilement? Après quatre cents ans d'expérience? Le Maire, lui, il s'en rappelait. Il était pas pressé. C'est pas Québec, ici, le Maire n'a pas à plaire à un électorat bruyant formé à l'école de Jeff Fillion, ses apôtres simplets, ses sectateurs épais. Ici, on a vu neiger. Mike, il veut pas voir l'histoire crochue comme ça, et résultat je ne peux pas le blâmer non plus là-dessus: il me baise full planche.
La mère de tous les dossiers
On n'a pas cessé de dire, depuis qu'on avait vingt ans, nous qui en avons de 45 à 50 aujourd'hui, que les Boomers ne mourraient jamais. C'était une façon de parler, une figure de style, une manière d'illustrer que leur influence perdurerait bien au-delà de leur existence physique. Eh ben non. Ils meurent vraiment pas. Retraite? Oui. Tous en même temps, évidemment. Mais qui aurait prévu qu'ils l'utiliseraient à se justifier collectivement sur tous les lieux d'expression cybernétiques, récrire l'histoire récente et nous traiter de chiâleux? Pas moi, qui avais pourtant presque tout prévu.
Alors va falloir leur enfoncer une sérieuse grosse dose d'une autre vérité que la leur au fond du gosier une bonne fois pour toutes. Et pour ça, y aura pas de gros efforts de recrutement à faire: j'appelle ça les Vamps, le reste du monde appelle ça les X, in any case y sont pas disposés à laisser sévir une dernière couche de bullshit Boomer à leurs dépens.
On en voit partout surgir des signes, à gauche comme à droite. Un exemple parmi cent, ici.
Alors va falloir leur enfoncer une sérieuse grosse dose d'une autre vérité que la leur au fond du gosier une bonne fois pour toutes. Et pour ça, y aura pas de gros efforts de recrutement à faire: j'appelle ça les Vamps, le reste du monde appelle ça les X, in any case y sont pas disposés à laisser sévir une dernière couche de bullshit Boomer à leurs dépens.
On en voit partout surgir des signes, à gauche comme à droite. Un exemple parmi cent, ici.
Demain, après-demain ou le mois prochain, mais c'est certain
Les psys le savent, les flics le savent, les profs le savent, tout le monde le sait mais personne n'en parle: tôt ou tard, et plutôt tôt que tard, ça va péter grave dans une école primaire ou secondaire, un garçon va revenir avec un gun et tirer dans le tas. Un gars que l'école aura laissé se débrouiller seul durant des années avec des bullies, ou un gars qu'on aura ritalinisé en première année et castrouillé jour après jour jusqu'en secondaire trois, jusqu'à ce qu'il décroche et s'enfuie dans la sauvagerie dehors pour essayer d'y voir clair.
Ils le savent et se préparent, comme qui dirait. Ils pourront se défendre de n'avoir rien fait.
Ils le savent et se préparent, comme qui dirait. Ils pourront se défendre de n'avoir rien fait.
22.11.11
J'ai réagi trop vite
Je m'acharne, dit-il, et il me plaint.
Fâché, je réponds que cela, ce n'est pas m'acharner, c'est me réchauffer.
Sauf qu'il a raison. Je m'acharne. Depuis le 10 mars 1988, quand Vamp a été publié et que je suis entré officiellement dans l'arène littéraire. En ai-je fait, des bêtises et des saloperies et des grotesques conneries et en ai-je commis des honteuses merdasses et des erreurs débiles. Assez pour trois vies d'homme, je dirais.
Mais rien qui tache mon oeuvre et ma carrière littéraire. Rien. Pas un iota de salissure. Je serais pas si pauvre autrement. Oui, je me suis acharné, et O Sainte Vierge que je ne le regrette pas. La joie de pouvoir envoyer chier n'importe qui aujourd'hui qui oserait remettre en question mon intégrité artistique. Ça vaut si cher. Ça vaut si foutrement tout l'or du monde.
Tu t'es pas acharné. Tant pis. Je te plains pas, l'arrogance me manque, mais j'aurai bien tout tenté pour t'éloigner de l'escalier des gémonies.
Et pis non, j'écris pas ainsi parce que je suis soul, abruti. J'ai pas dessoûlé depuis mai 1980.
Fâché, je réponds que cela, ce n'est pas m'acharner, c'est me réchauffer.
Sauf qu'il a raison. Je m'acharne. Depuis le 10 mars 1988, quand Vamp a été publié et que je suis entré officiellement dans l'arène littéraire. En ai-je fait, des bêtises et des saloperies et des grotesques conneries et en ai-je commis des honteuses merdasses et des erreurs débiles. Assez pour trois vies d'homme, je dirais.
Mais rien qui tache mon oeuvre et ma carrière littéraire. Rien. Pas un iota de salissure. Je serais pas si pauvre autrement. Oui, je me suis acharné, et O Sainte Vierge que je ne le regrette pas. La joie de pouvoir envoyer chier n'importe qui aujourd'hui qui oserait remettre en question mon intégrité artistique. Ça vaut si cher. Ça vaut si foutrement tout l'or du monde.
Tu t'es pas acharné. Tant pis. Je te plains pas, l'arrogance me manque, mais j'aurai bien tout tenté pour t'éloigner de l'escalier des gémonies.
Et pis non, j'écris pas ainsi parce que je suis soul, abruti. J'ai pas dessoûlé depuis mai 1980.
Première tournée mentale tribale. Pas la dernière.
On se donne, mettons, une semaine. Vous me faites savoir votre idée, en privé: par le biais des commentaires, mais ils ne seront pas publiés, je serai le seul à en prendre connaissance, comme si je les modérais.
Question: Quel dossier traiter en premier parmi ces trois-là: Denise Bombardier, Réjean Ducharme, l'analphabétisme québécois. Pas besoin de vous dire qu'il s'agit de choisir entre trois impostures. Choisir, ça m'est si malaisé! Alors allez, j'ai besoin de vous. Vais tout de même pas tirer à tête ou bitch, et pis comment faire ça quand y a trois possibilités anyway.
Question: Quel dossier traiter en premier parmi ces trois-là: Denise Bombardier, Réjean Ducharme, l'analphabétisme québécois. Pas besoin de vous dire qu'il s'agit de choisir entre trois impostures. Choisir, ça m'est si malaisé! Alors allez, j'ai besoin de vous. Vais tout de même pas tirer à tête ou bitch, et pis comment faire ça quand y a trois possibilités anyway.
J’ai pas envie de discuter avec toi. Mais du bunker, qu’en sais-tu, du campement des indignés?
Ben, ma foi, j'en sais assez, mettons autant que la plupart des gens intéressés, à moins qu'on n'ait pas le droit de se faire une idée si on n'y est pas allé. J'y suis pas allé. Chu allé au campement de Québec. J'aurais trouvé ça trop fif pour un Cliqueux du Plateau tel que moi d'aller agir socialement à dix minutes d'ici, dans le seul campement au Canada qui n'a subi aucune violence municipale. À Québec, dude, c'est pas des tentes en plastique qui sont en cause, c'est leur cuisine qui se fait raser: la bibliothèque populaire offerte par les écrivains désintéressés, incandescents sans condescendance, ameutés sur Twitter par un Moïse improvisé, pendant que les Indignés sont busy à démonter leur camp entre deux averses, c'est indigne, c'est visqueux, c'est illégitime comme de raison puisque ça prétend représenter les écrivains, ou une partie des écrivains, et que les écrivains ne représentent qu'eux-mêmes quand ils sont de vrais écrivains, pas des aspirants qui écrivent.
Écrire droitier
Extrait d'un entretien accordé par Bruno de Cessole à Emmanuelle De Boysson:
La bonne littérature serait, d’après vous, de droite – vous en expliquez les raisons. N’est-elle pas une affaire de talent ? Qu’en est-il de nos jours ?
Je ne fais que confirmer l’assertion du grand critique de l’entre-deux-guerres, Albert Thibaudet, qui affirmait que la pente naturelle de nos lettres est à droite dans la mesure où la pente politique est à gauche. Paraphrasant Gide, je dirais volontiers qu’on ne fait pas plus de bonne littérature avec de bons engagements qu’avec de bons sentiments. Bien sûr que la vraie littérature est affaire de talent, mais il se trouve que ce talent s’est davantage réparti, du début du XIXe siècle à la mi XXe siècle chez des écrivains que l’on peut classer à droite. De nos jours, la pente littéraire serait plutôt à gauche, j’en veux pour preuve la prolifération de romans et d’essais vertueusement moralisateurs ou hygiénistes, animés par la haine de soi, le ressentiment et la repentance, sur tous les sujets de société dits porteurs : la discrimination, l’immigration, la disparité hommes-femmes dans le travail, les violences conjugales, la Seconde Guerre Mondiale, les anciens conflits coloniaux, etc… Et sans doute est-ce la raison de sa médiocrité endémique, à quelques exceptions près. En ce qui me concerne, je souscris des deux mains à l’aphorisme d’Ortega y Gasset, « S’affirmer de droite ou de gauche n’est qu’une des innombrables façons qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile »
La bonne littérature serait, d’après vous, de droite – vous en expliquez les raisons. N’est-elle pas une affaire de talent ? Qu’en est-il de nos jours ?
Je ne fais que confirmer l’assertion du grand critique de l’entre-deux-guerres, Albert Thibaudet, qui affirmait que la pente naturelle de nos lettres est à droite dans la mesure où la pente politique est à gauche. Paraphrasant Gide, je dirais volontiers qu’on ne fait pas plus de bonne littérature avec de bons engagements qu’avec de bons sentiments. Bien sûr que la vraie littérature est affaire de talent, mais il se trouve que ce talent s’est davantage réparti, du début du XIXe siècle à la mi XXe siècle chez des écrivains que l’on peut classer à droite. De nos jours, la pente littéraire serait plutôt à gauche, j’en veux pour preuve la prolifération de romans et d’essais vertueusement moralisateurs ou hygiénistes, animés par la haine de soi, le ressentiment et la repentance, sur tous les sujets de société dits porteurs : la discrimination, l’immigration, la disparité hommes-femmes dans le travail, les violences conjugales, la Seconde Guerre Mondiale, les anciens conflits coloniaux, etc… Et sans doute est-ce la raison de sa médiocrité endémique, à quelques exceptions près. En ce qui me concerne, je souscris des deux mains à l’aphorisme d’Ortega y Gasset, « S’affirmer de droite ou de gauche n’est qu’une des innombrables façons qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile »
Le monde selon Garp
C'est un grand roman, marquant, déterminant l'évolution de la littérature yankee, laquelle a su écrire le vingtième siècle: Proust a muré barré parachevé conclu comme le calice l'écriture dix-neuvième, et Céline est le seul écrivain novateur sérieux en France ensuite. John Irving, vrai, a écrit ben de la marde. Mais Garp shit no, Garp ain't no crap, Garp est un grand roman, comme quiconque le lit s'en rend compte.
Pas facile pour moi de contredire ainsi mon vieil ami, vieux du temps d'avant qu'on soit connus. Mais faut. Fini le silence, je l'ai dit, j'ai pas le temps no more, chaque instant compte pour le sablier qu'il me reste. Je partirai pas en mentant. Le monde selon Christian.
Pas facile pour moi de contredire ainsi mon vieil ami, vieux du temps d'avant qu'on soit connus. Mais faut. Fini le silence, je l'ai dit, j'ai pas le temps no more, chaque instant compte pour le sablier qu'il me reste. Je partirai pas en mentant. Le monde selon Christian.
Voilà pourquoi je lui ai pas prêté 1000$
Seulement 500$, à fonds perdus.
À cause que fatalement quand vient le temps de rembourser, il répond: «Je vais en faire des confettis, de ton argent, en petits morceaux dans une enveloppe. Le temps de recoller les morceaux, tu y verras peut-être clair.»
À cause que fatalement quand vient le temps de rembourser, il répond: «Je vais en faire des confettis, de ton argent, en petits morceaux dans une enveloppe. Le temps de recoller les morceaux, tu y verras peut-être clair.»
You Aint Seen Nothing Yet
Écrivains indignés et autres Twitshits
Sont allés. S'indigner. Se sont invités au party comme la SSJB plus tôt et d'autres groupes sans demander s'ils étaient bienvenus. Twitters excités. Jean Barbe et Bertrand Laverdure, wow, représentant les écrivains, misère. Laverdure dur de comprenure en se figurant qu'il serait égal à Jean dans l'oeil du Kodak. Tous ces gens se mêlant de DIRE à la place des Indignés. Écrivains mon cul, et certes pas représentatifs de moi. Je les connais tous, et leurs saloperies personnelles: qu'ils rentrent chez eux dormir au chaud avant qu'on les dénonce.
20.11.11
«Extra pepperoni!»
«Le plus beau, c'est que la pizza est ici dans trente minutes ou moins, autrement la livreuse ne coûte rien!»
17.11.11
Elefthéria-Psômi-Paideia
Depuis 1973, le 17 novembre a cessé de signifier pour les Grecs la même chose que pour le reste du monde (un jour insignifiant situé entre le 16 et le 18 novembre). Il marque un moment déterminant de leur histoire, et déchirant pour ceux qui sont assez vieux, qui l'ont vécu, au pays ou pire, en exil. Paradoxalement, plus passe le temps, plus l'évènement prend valeur universelle: chaque jeune génération partant protester contre le pouvoir et l'oppression y trouvera quelque chose qui lui parle.
En attendant, la Grèce universelle, pour moi, est incarnée dans l'absolu personnel: un homme, un seul, un Grec, l'ami total définitif qui le resterait même si l'amitié décédait, pour qui je suis cela aussi, un Grec public omniprésent sous cent visages cybernétiques et dont pourtant personne ne pige un traître iota de ce qu'il est. Quand quelqu'un n'exprime jamais en mots un seul morceau d'émotion sur des centaines et des centaines de pages, cela ne saute-t-il pas au visage qu'il s'agit de pudeur, et de respect pour le caractère privé, sérieux, sacré des sentiments, les siens aussi bien que ceux des autres, dans un monde où l'on galvaude le coeur en étalant ses douleurs comme les putains d'Amsterdam s'exposent en vitrine, où l'on pleure et gémit collectivement gratuitement mais où faire autrement coûte cher...
Antonios Vekris, c'est ma Grèce, et aussi sa Nikki, maintenant qu'ils se sont retrouvés. Ce 17 novembre a un sens encore plus singulier pour eux deux: il n'en sera pas question ici.
Vekris, son ami d'adolescence est resté sur le pavé à cette époque, éternellement figé dans sa robuste beauté de jeunesse, son idéal, son ignorance du cynisme, dans le coeur et l'esprit d'Antonios qui lui ne s'absoudra jamais tout à fait d'avoir vécu, vieilli, appris la mécanique du monde. Chaque 17 novembre lui est plus douloureux, pas moins.
C'est en hommage respectueux à l'âme de mon ami, et à travers lui saluant l'âme de toute la Grèce, que je souligne ce jour.
En attendant, la Grèce universelle, pour moi, est incarnée dans l'absolu personnel: un homme, un seul, un Grec, l'ami total définitif qui le resterait même si l'amitié décédait, pour qui je suis cela aussi, un Grec public omniprésent sous cent visages cybernétiques et dont pourtant personne ne pige un traître iota de ce qu'il est. Quand quelqu'un n'exprime jamais en mots un seul morceau d'émotion sur des centaines et des centaines de pages, cela ne saute-t-il pas au visage qu'il s'agit de pudeur, et de respect pour le caractère privé, sérieux, sacré des sentiments, les siens aussi bien que ceux des autres, dans un monde où l'on galvaude le coeur en étalant ses douleurs comme les putains d'Amsterdam s'exposent en vitrine, où l'on pleure et gémit collectivement gratuitement mais où faire autrement coûte cher...
Antonios Vekris, c'est ma Grèce, et aussi sa Nikki, maintenant qu'ils se sont retrouvés. Ce 17 novembre a un sens encore plus singulier pour eux deux: il n'en sera pas question ici.
Vekris, son ami d'adolescence est resté sur le pavé à cette époque, éternellement figé dans sa robuste beauté de jeunesse, son idéal, son ignorance du cynisme, dans le coeur et l'esprit d'Antonios qui lui ne s'absoudra jamais tout à fait d'avoir vécu, vieilli, appris la mécanique du monde. Chaque 17 novembre lui est plus douloureux, pas moins.
C'est en hommage respectueux à l'âme de mon ami, et à travers lui saluant l'âme de toute la Grèce, que je souligne ce jour.
Ça commence à paraître, j'espère.
Ce blog n'est plus Vacuum 2. Il est en phase 3.
Ce n'est plus un scrapbook. C'est un brouillon de testament, au cas où ma longévité s'avérerait abrégée: c'est un recensement urgent de ce que j'aurai voulu faire si je n'en ai pas le temps. C'est la fin de ma patience, de mon silence et de ma complaisance: vingt ans de cette politique ont prouvé sa futilité.
Le défi, pour moi, est d'écrire en conséquence sans rien sacrifier de ce que mon écriture a systématiquement sans exception scrupuleusement suivi depuis que j'écris: le principe de bonne foi, le souci d'équité, l'intégrité, la subordination des passions à la raison, le gouvernement du réfléchi sur le senti, de l'esprit sur les nerfs, du grand respir nasal sur la petite colère anale. Le défi, c'est d'écrire encore sans donner prise aux boueuses réactions ordinaires qui voudront fuser. Vingt-cinq ans qu'elles échouent à trouver une brèche: ce serait trop bête de la leur fournir astheure gratos, par négligence ou pire, par usure ou pire encore, par ce qui définit un écrivain fini: la satisfaction de son appétit, l'oubli de la faim, le sentiment de sa sécurité, la lassitude de la guerre, la perte du pur plaisir de battre les bâtards, jeunes et vieux!
Bon. On va continuer tranquillement pas vite alors, ici, à révéler mollo les axes nouveaux. M'a semblé essentiel d'en toucher dès maintenant mot aux Tribaux.
Ce n'est plus un scrapbook. C'est un brouillon de testament, au cas où ma longévité s'avérerait abrégée: c'est un recensement urgent de ce que j'aurai voulu faire si je n'en ai pas le temps. C'est la fin de ma patience, de mon silence et de ma complaisance: vingt ans de cette politique ont prouvé sa futilité.
Le défi, pour moi, est d'écrire en conséquence sans rien sacrifier de ce que mon écriture a systématiquement sans exception scrupuleusement suivi depuis que j'écris: le principe de bonne foi, le souci d'équité, l'intégrité, la subordination des passions à la raison, le gouvernement du réfléchi sur le senti, de l'esprit sur les nerfs, du grand respir nasal sur la petite colère anale. Le défi, c'est d'écrire encore sans donner prise aux boueuses réactions ordinaires qui voudront fuser. Vingt-cinq ans qu'elles échouent à trouver une brèche: ce serait trop bête de la leur fournir astheure gratos, par négligence ou pire, par usure ou pire encore, par ce qui définit un écrivain fini: la satisfaction de son appétit, l'oubli de la faim, le sentiment de sa sécurité, la lassitude de la guerre, la perte du pur plaisir de battre les bâtards, jeunes et vieux!
Bon. On va continuer tranquillement pas vite alors, ici, à révéler mollo les axes nouveaux. M'a semblé essentiel d'en toucher dès maintenant mot aux Tribaux.
16.11.11
L'indignation des écrivains, ou l'art du piggyback
C'est en visitant le site de Mac que j'aperçois, du coin de l'oeil droit, ce nouveau gadget twitteux semblable aux fils de presse, et le nom de Johnny Bee.
De fil en aiguille, semble qu'un rassemblement d'écrivains se prépare pour dimanche prochain, Place du Peuple ou Place des Peuples, personne a l'air certain, anyway Square Victoria. Et ça se garroche pour répondre «Présent!», oh c'est de toute beauté. Ça va lire, ça va appuyer, ça va exprimer la solidarité des écrivains en belles phrases complètes. Ça va, bref, voler le show et se mêler d'autre chose que ses affaires, qui sont ÉCRIRE!
C'est aux Indignés de se définir, de choisir leurs mots pour leur cause et convaincre le monde.
Kessé qu'une gang d'écrivains, des bons et des pourris, ne représentant personne à part eux, et certainement pas les écrivains, kessé qu'ils ont d'affaire là s'ils sont pas prêts à coucher dehors?
De fil en aiguille, semble qu'un rassemblement d'écrivains se prépare pour dimanche prochain, Place du Peuple ou Place des Peuples, personne a l'air certain, anyway Square Victoria. Et ça se garroche pour répondre «Présent!», oh c'est de toute beauté. Ça va lire, ça va appuyer, ça va exprimer la solidarité des écrivains en belles phrases complètes. Ça va, bref, voler le show et se mêler d'autre chose que ses affaires, qui sont ÉCRIRE!
C'est aux Indignés de se définir, de choisir leurs mots pour leur cause et convaincre le monde.
Kessé qu'une gang d'écrivains, des bons et des pourris, ne représentant personne à part eux, et certainement pas les écrivains, kessé qu'ils ont d'affaire là s'ils sont pas prêts à coucher dehors?
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