28.6.02

Y a une garnotte dans ma bottine. Traduction libre d'une vénérable locution proverbiale sicilienne dont je situerais l'origine entre Alaric et Attila si je n'avais rien de mieux à faire ou qu'on m'offrait beaucoup d'argent ou si des fois sait-on jamais on le demandait gentiment. Quossé, on peut plus rêver? À défaut de dormir...



Une garnotte! Dans ma bottine...



Rustique image sépia, métaphore méditteranéenne mafieuse, à n'employer qu'à basse voix tout en frottant un bout de pain sur le rebord glissant et gras d'une vaste jarre d'huile odorante—une jarre en grès poreux pesant—et juste avant de vous verser un autre verre de ce vin rude aussi sec et accidenté que les environs d'Agrigente.



Dans le volet final de la trilogie Corléonienne, la chaussure est celle d'Eli Wallach et le caillou, c'est Pacino. Dans ce cas de figure, l'onctueuse et retorse charogne incarnée par Wallach aurait mieux fait de changer de souliers ou d'endurer son mal, à supposer que pareil choix existe dans un cosmos déterministe où Coppola est Dieu-le-Père (Deodaddy pour les intimes).



Y a donc une garnotte dans ma bottine qui m'a démangé tout le jour. Un mec que je connais même pas. Classique histoire de hiérarchie, de mâle alpha et de respect. Une peccadille, en vérité, mais fort utile à me distraire du réel objet qui me pèse, un tas étrange assez puant qu'elle a dompé par accident sur les restants de ma candeur. Équilibrage de la matière: cette masse de malice, de mensonge et de médiocrité me libère du poids de toute obligation, sinon de tout désir. Les règles du jeu m'ont été clairement, finalement révélées. Je suis doublement affranchi. So roll the dice, girl, cause daddy needs new shoes!!!
Ce matin, je suis malheureux. Ça ne m'arrive à peu près jamais, parce qu'en principe je ne crois pas au concept de bonheur (ni, par extension, en son contraire), mais il semble qu'un épuisement systématique, patient, délibéré, puisse générer les conditions propices à l'expérience d'états qui n'existent pas. Conséquemment, je m'observe ressentant ça, qui va passer très vite.



Viens de finir de visionner A beautiful mind. Ce Russell Crowe, à qui l'opinion unanime prête des vertus d'acteur superlatives, réhabilite la notion même d'opinion unanime, du moins à mes yeux, et mon regard est querelleur depuis vingt heures, rien n'y trouve grâce, rien que ce type qui joue comme ça ne se voit plus, comme ça ne s'est peut-être jamais vu: le critère jouer faux, jouer juste perd ses sens à ce spectacle, quand un mec nous la joue scène après scène de façons neuves, depuis les muscles du mâchoir jusqu'aux usages du regard inédits tous ne devant rien et qu'on est placé devant l'évidence qu'un répertoire est inventé. Anyway, à la fin, Nash, acceptant son Nobel, parle des "mystérieuses équations de l'amour".
Rien à faire, je dors pas. Ces enfoirés de gros lards de feignants de marchands de sable ont dû se foutre en grève, j'ai pas pris les infos ni ouvert un journal depuis mardi dernier, je sais plus rien, comment ça va chez vous? Le sommeil marche? Il fonctionne? C'est peut-être une grève sectorielle, c'est ça, mais bien sûr sot que je suis, le dodo est un service essentiel, comme la police et l'hôpital, ils peuvent pas priver de repos toute une ville en même temps, y aurait du sang dans les rues sous peu, y en a peut-être déjà, je sais pas, je suis pas sorti, je cherchais le sommeil dans mon lit.
J'aurais aimé pouvoir lui expliquer pourquoi je ne peux pas, ne dois pas, ne pourrais plus de toute façon jouer le jeu de l'amour, pourquoi ce doit être l'amour sérieux, celui des grandes personnes, ou rien du tout. Les grandes personnes savent la valeur de ce qu'elles ont et ne le compromettent pas à tout bout de champ au gré de leurs humeurs.



J'ai mis des années à rassembler les morceaux de mes vies—la privée, la publique, la professionnelle, la platonique, la passionnée—, ceux-là que j'ai pu rescaper des décombres après le choc et l'après-choc sismiques qui ont brutalement tout envoyé valser. Si elle savait la terreur de glace que m'ont causée crescendo ses trois retournements, je crois absolument qu'elle ne s'y serait pas abandonnée. Mais elle ne le sait pas parce que je ne peux pas le lui faire comprendre. Terreur de glace, c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour dessiner mon sentiment, mais ce n'est pas, hein, tant s'en faut, une explication très porteuse de sens et de nuances; c'est une approximation codée au moyen d'un langage commun dans le dessein de transférer l'information d'une mémoire à une autre, et c'est là un domaine où les humains sont désespérément moins efficaces que les ordinateurs.



J'ai pesé les choses. Dans ma balance telle qu'elle est maintenant, faite de l'alliage des métaux extraits de ma vie aux scories minées tout au fond de ma carrière; cette balance, elle penche résolument du côté de la sérénité. Le plus léger plateau contient pourtant tout mon désir d'elle et d'une belle grande intégrale permanente histoire d'amour, de celles dont les protagonistes ne connaissent jamais le fin mot parce qu'elles durent très précisément jusqu'au dernier soupir du dernier à mourir. Il contient, ce plateau, outre ce que j'ai [ ]







J'en peux plus. Pas capable de finir le paragraphe. Presque 72 heures. Toujours pas dormi sauf les clous que je cogne huit secondes à la fois. J'arrête là avant de foutre le feu—je m'assoupis un mégot à la main et la brûlure me réveille. Je veux plus avoir peur. Je m'en fous s'il faut que je m'enferme pour être à l'abri des désirs chaotiques du dehors. Liberté. De s'enfermer. Ça reviendrait à ça, en fin de compte? À qui nous incarcère, d'autrui ou de soi? Je vais mourir, mais quand? Dans dix minutes, dix jours, dix ans?

27.6.02

Vrac, vite vite avant que le livreur de broue n'arrive:



-Le concierge est venu poser les lattes de bois circonscrivant le périmètre-cuisine. Un boulot de quinze minutes, incluant la pause-bière tandis que se solidifie la colle-contact. Bilan fait, j'attendais depuis un an et demi, on m'a promis de venir vendredi prochain vingt-six fois plus ou moins et le concierge actuel est le sixième en succession directe depuis le premier qui m'a menti.



-Le maudit pot de fleurs prospère, les petites rouges arrêtent pas de périr et de renaître d'un jour à l'autre comme des phénixs végétaux narquois, moi j'arrose, j'ai pas le choix, je fais ça vite sans regarder, comme si ça pouvait m'empêcher de me mettre à les aimer.



-Hier soir, au Café Ludik: un bluesman à la voix chaude citron-miel-boisson forte, une voix de ponce de gin, de grog épicé, de vin bouilli. Patronyme Lutes, prénom je m'en rappelle pas.



-Même moment, même endroit: Patrick Coppens, poète que je qualifierai de fildefériste, because la façon dont il livre son show (rodé comme un moteur de Ferrari, adaptable à l'entier spectre des pistes, qu'il pleuve ou que l'asphalte fume): il flirte avec l'étroite et brumeuse frontière entre mettre les gens à l'aise et outrager leur égo. Il flirte, et il séduit. Plus tard, entre sa sortie de scène et mon entrée en icelle, il vient m'offrir une page autographiée; je ne saurais reproduire ici ce qu'il m'a écrit, sinon en le paraphrasant, vu que le papier est resté dans la poche-revolver de Vigneau, en tous cas c'était gentil et il était question de bosser duo un de ces jours. Un peu plus tard encore, il laisse tomber qu'il en est à sa 397ème performance. K n'est pas encore passé, il passera en dernier parmi les invités, avant la portion micro ouvert, anyway deux choses me viennent en tête à cette mention de 397ème: #1. Je songe que K en est à sa unième, et j'espère qu'il a ramassé quelques trucs en écoutant Coppens. #2. Je me réjouis d'avoir pu offrir ce raccourci à K en négociant un package deal avec Éric Roger, et je me réjouis que K, son orgueil bien placé, ait eu le bon sens d'accepter sans stériles états d'âme (ce matin, au téléphone, quand il m'a confié s'être réveillé sur un high naturel, je me suis réjoui encore. Il y a des jours qui sont comme ça, et moi, je suis encore mardi).



***



Vrac (suite), vite vite avant que les flashes ne s'enfuient (tous mes bons flashes se font la malle, ça la fout mal):



-Un blind pig sur la Main, milieu de la nuit dernière: ce nègre déjanté hallucine pire qu'une groupie de banlieue, me suit partout, me saute au cou, se jette sur mon chemin avec force gestes d'amitié; j'y réponds vaille que vaille, de dix secondes en dix secondes sa main s'élance et stoppe en l'air faut que je fasse la même affaire pour qu'on s'accouple en un high five, lequel échoue à tous les coups à cause de lui dix fois sur dix encore un mythe qui se dévisse, deux heures plus tard il est bien cuit on est assis de part et d'autre d'une table lamentable et il commence à me causer en phrases entières que j'entends pas—je viens de farcir le juke-box jusqu'à la fente avec toute la mitraille qui lestait ma poche de futal—on s'y reprend à plusieurs fois il se passionne pour son sujet j'aimerais tant en faire autant sauf que la seule chose que j'entends c'est la beuglante d'Éric Lapointe amplifiée par les haut-parleurs toujours est-il que ce con-là ce qu'il pensait ce qu'il disait c'est que j'étais un gars de gaffe un chef motard un Hell's Angel il voulait se faire pardonner pour les bêtises qu'il avait faites dans ce bar-là auparavant il s'était fait jeter dehors un mois plus tôt comme y en a mille sauf qu'il se croyait exilé une fois pour toutes et sans retour et quand il était revenu certain qu'on ne l'admettrait pas il était tombé sur le cul en ne constatant rien de tel et depuis lors depuis deux heures il était en proie à la peur irraisonnée qu'on épiait le moment de le châtier en bout de ligne il n'y tint plus il se plaça à la merci du plus gros sale aux cheveux longs qu'il trouva dans les environs persuadé qu'il s'agissait d'un chef de guerre d'un puissant homme et c'est ainsi qu'il se méprit qu'il fit erreur sur la personne en l'occurence c'était moi et non quelqu'un qui me ressemble et qui serait cet écrivain dont la rumeur dit tant de bien...
Clean cut, spic & span, looking good, feeling fine, king of the hood, sex on my mind, should go to bed until sunday screw the redhead sleep all the way got a nosebleed I wonder why I'm a bad seed don't even try don't talk to me get the fuck out bring an army but shut your mouth I need my sleep I count a sheep always the same old lousy game I want to dream I want to scream I need to lock my own white ass in a cell block and let it pass.
Salut la compagnie. J'écris pour énumérer brièvement ce sur quoi je n'écrirai pas maintenant, et pourquoi. Je n'ai pas fermé l'oeil depuis cinquante heures, voilà pourquoi. Lessivé, je n'écris pas plus de conneries que d'habitude, mais je les écris moins bien. Alors à plus tard, hein? Je causerai de la soirée d'hier au Ludik, de la fusquigécoraïque performance de Kevin Vigneau, poète, dont c'était le baptême du micro, sacrifiant sa cerise littéraire sur une scène de 2 mètres carré avec la noblesse et l'aplomb et le magnétisme effronté d'un ange chauve et chic. Il y aura quelque chose sur Justine, ce sujet délicat, sa robe de lin blanc et ses baisers pudiques émouvants à frémir. Et cetera et cetera et que sera sera. Et de Kevin encore, qui m'informe quelque part là-dedans du coup de fil d'Annie, reçu mardi de la semaine dernière. «J'ai pas eu le temps de t'en parler avant...», qu'il commence à avancer en guise d'explication, penaud, pas convaincu, puis renonçant à mi-phrase et attendant bravement l'explosion.



Sauf que c'est si gros, si hénaurme, si démesurément atypique, que j'éclate d'un rire falstaffien à en faire choir les guitares collées au plafond du Bistro à Jojo. Ce damné Madelinot, si parfait toujours, à s'aliéner les mortels ordinaires, venait tout de même de faire une boulette. Ironiquement, l'imperfection même qui le rendait plus humain ajoutait à son charisme zen. «Elle avait l'air de dire qu'il valait mieux vous séparer, des trucs comme ça. J'ai pas bien saisi, j'étais pas mal chaud...»



«J'espère qu'elle attendait pas de réponse?», je dis, goguenard. Il me dévisage un instant, puis éclate de rire à son tour. C'est pas drôle, mais qu'est-ce que vous voulez, ça fait du bien.



Bon, c'est pas tout ça, mon barbier m'attend pour ma coupe annuelle.



25.6.02

Retournement de fortune, dans le bon sens pour une fois. Les sous cinéma se sont posés comme une fleur dans ma boîte aux lettres. Enfin, pas précisément, parce que l'adresse était tant soit peu erronée, mais heureusement, mon facteur est aussi un fervent lecteur; il prend sa retraite à la fin de l'année et il va me manquer.



Mario compare ma vie à celle de Monsieur Magoo: chaque fois que je vais chuter dans le vide, une planche de salut se présente. De fait, j'étais à ça d'être débranché partout. Meilleure chance la prochaine fois, mauvais sort.



Mario vient chercher un peu de café et m'apporte un peu de tabac. Ce sacré vieux communiste et moi jetons les bases d'une nouvelle/ancienne économie: le troc solidaire.
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Hier, Éric arrive, gelé dur en dépit de l'extrême chaleur, sa selle de bécane à la main. D'ordinaire, sa tolérance au THC est si forte qu'il faut l'observer de près pour se douter qu'il a fumé, mais là, ses yeux sont des braises enfoncées dans leurs orbites et sa voix a baissé d'un octave. Je lui demande comment ça se fait. Il m'explique que, depuis qu'il s'est trouvé une bicyclette, il arrête chez tous ses copains entre l'appartement de sa blonde et le sien, le temps de tirer un petit joint. En bout de journée, ça finit par compter.



Sa guignolée personnelle, en quelque sorte. Vieux rituel convivial canadien-français remis au goût du jour. Quand il repart, il oublie sa selle et doit remonter la chercher.
Je constate avec plaisir qu'Annie a repris son Journal, cette fois sous la forme d'un blog plus traditionnel. En en étudiant la source, j'ai appris à surligner. En matière de codes et de bidouillage, Script a toujours une longueur d'avance.
Courriel de ma vieille Marie-Claude, aujourd'hui mariée en Belgique: «Je ne sais pas si tu reçois tes relevés de la Socan à la maison, si oui, tu devrais vérifier que tu as bien été payé par la Sabam sur ton Q2 2002 pour ta chanson Soirs de Scotch. Hier soir, ils ont fait un gros concert pour célébrer la St-Jean sur la Grand-Place à Bruxelles et dans leur medley, ils ont utilisé environ 40-45 sec. de ta chanson.»



Voilà que par ma faute, nous passons pour des soûlons à l'étranger!

24.6.02

Ça y est. Selon le Washington Post, le FBI a commencé à visiter les bibliothèques publiques, réclamant et obtenant la liste des livres empruntés par certains citoyens en vertu du Patriot Act. La semaine dernière, le jour même de l'arrestation d'un Musulman à Montréal, on pouvait voir et entendre aux nouvelles de cinq heures le zouf employé au club vidéo du coin énumérer les locations de cassettes du suspect.
Mario venait juste d'apprendre la démission de Stanley Péan de La Presse après qu'on eut refusé de publier son papier sur Denise Bombardier. «Je savais qu'elle était pesante, dit-il, référant à ces posters chez Renaud-Bray où on la voit en pyjama, mais c'est tout de même pas un auteur majeur!»



«N'en sois pas si sûr», réponds-je en déployant le doigt du milieu.



«Et Péan, dans tout ça? Qu'est-ce que t'en penses?»



«Ma foi, pas grand chose. Il y a quelques années, incarcéré à Bordeaux, le Bordeaux qui flanque la Rivière-des-Prairies, j'ai bénéficié d'une libération d'après-midi et je suis tombé sur lui dans le métro. «T'es pas supposé être en prison?» qu'il m'a dit, une pointe de déception dans la voix. Alors, Péan, tu comprends, depuis ce temps, c'est un peu mon négatif. Je veux dire: t'as été journaliste, tu sais comment ça marche. La rédaction a tout loisir de publier ou non. Qu'il fasse sa crise si ça lui chante, mais je partirai pas en guerre contre La Presse pour ça, et personne d'autre ne le fera.»



«Ton négatif?»



«Ouais. C'est drôle, hein?»



«Dans quel sens, négatif?»



«Dans tous les sens.»



«Alors oui, c'est tordant.»



Il y a quelque temps, j'ai accepté la pressante invitation d'Éric Roger à participer à sa mensuelle soirée Solovox, celle de ce 26 juin, au café Ludik. Pour l'occasion, j'ai exhumé quelques poèmes de jeunesse, en fait toute une pile, en fait un recueil entier, inédit. Fange et furie. Chaque fois que je les relis, je suis partagé entre la gêne et l'émotion. La plupart remontent à l'époque de Vamp: théoriquement, ils ne devraient pas être aussi mauvais qu'ils m'en ont l'air. Quoi qu'il en soit, je vais en roder quelques-uns mercredi soir, après quoi on verra bien s'il convient d'en faire quelque chose. Kevin doit également faire ses débuts sur scène, mais j'ignore toujours s'il y sera.
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JF et Denis voulaient venir finir une bouteille de rhum, mais le courriel s'est égaré en chemin. C'est aussi bien. Plus de rhum pour moi. À seize ans, je suis tombé du deuxième étage sur le crâne au cours d'une cuite au Captain Morgan. Si je n'avais été si soûl, je serais mort assurément. Sauf que je ne serais pas tombé.



À Radio-Canada, on diffuse des entrevues avec des fêtards de la Saint-Jean. Ils choisissent les plus débiles. Enfin, j'espère. Parce que si c'est les moins pires, y a de quoi déménager à Saskatoon.

23.6.02

Kevin sort d'ici à l'instant. Vêtu d'un t-shirt emprunté, sa chemise laissée dans une autre bagarre. Skinhead et débarbé. On a causé. Causé des causes, des conséquences. On s'est souri, serré la main. Il a lu une semaine de Journal, puis je l'ai envoyé dormir, car il se lève à six heures demain pour remplir un contrat de peinture. Il est reparti avec ses films. Rasséréné.
Kevin, mon chevalier rouge, vient d'appeler de Saint-Hyacinthe. Fort chaud, tout frère. Je n'ai jamais douté que nous surmonterions l'escarmouche. Maintenant, j'en suis tout à fait sûr.
Si on me demande, dites que je suis flambant nu entre deux ventilateurs, à lire The Bourne identity de Robert Ludlum tout en regardant du coin de l'oeil une version expurgée de la vie de Catherine de Russie.
Noël des campeurs ou cadeau de la Saint-Jean, appelez ça comme vous voulez, ce matin je vous offre Boîte à bijoux, une chanson inédite téléchargeable en format mp3. La musique est de JF Moran et Denis Coulombe, l'interprétation de Karine Lecault, qui la défend en ce moment même au festival international de la chanson de Granby.