Bravo, Rawi, bravo Alto aussi. Merci aux libraires indépendants d'exister toujours. Depuis que Henri Tranquille me prit sous sa frêle aile quand j'avais quatorze ans, j'aime et comprends les libraires, ces quichottesques maniaques qui doivent départager les bons sucs de l'ivresse melliflue.
J'ai salué du chef ce gros namedropper Stan; je suis plus gros que lui, mais je suppose que sa vue baisse: il a souri comme Idi Amin et n'a pas semblé me voir. Fat son of a gun. I guess he's too busy or too much of a whore to be polite.
La politique et la politesse, gros tas, c'est pas tiré du même gras.
3 commentaires:
Wow! Franchement, Altò sait sur quels chevaux miser depuis un an... Explosion de visions? Ça sonne genre comme style Dairy Queen...
Rawi Hage a du talent, oui, mais j'aurais bien aimé qu'il improvise son discours, juste pour entendre son français ... Malheureusement, il a plutôt démontré pourquoi l'oeuvre a été traduite, son accent ressortait même avec une studieuse lecture de sa feuille. Il y a à peu près juste à nous à qui cela arrive : la catégorie "Québec" a été traduite ... Me semble que ça fait spécial un peu non ?
Pensez-vous qu'en France, une traduction gagnerait la palme ? (C'est est une vraie question).
Je ne dis pas ça pour défendre ma paroisse mais d'où vient cette idée saugrenue comme quoi le récipiendaire du prix des libraires (ou quelconque prix) devrait être un québécois "de souche" pour que ça ne fasse "pas spécial un peu"?
Pour ce qui est de la France avec leurs prix, on s'en fout pas mal!
:-)
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