Pax plate...
J'avais rouvert ce site pour en faire un blog de guerre. Maintenant que je me suis tant soit peu calmé les nerfs, que s'est apaisée ma grande colère et que les risques d'acv s'éloignent comme des rumeurs d'orage tropical, je ne sais pas trop ce que je vais ni ce que je veux y mettre. Faudra être patients avec moi...
5 commentaires:
Ah, comme pour le boxing day ou le babyboom, je suis encore arrivé trop tard en tombant sur un Mistral pacifique. Moi qui maudit les mièvreries ericsalvailiennes que l'on nous sert et qui a l'habitude de se jeter à corps perdu dans les intarcades et les engueulades à défaut d'en partir une, me voilà mal servi. Je considère les prises de bec et l'ostinage comme une forme de brainstorm behavioriste, un tir au poignet intellectuel.
Alors, tout s'ouvre comme une vallée ! Comme une clairière. Montre-nous ce que tu vois…
Un blog de guerre, ça sonne bien, quand même.
Je t'écris, je viens toujours lire ton blogue. Plus fort que moi. Les destins me curiosent. Et j'ose mon audace ici.
Je peux dire qu'il y a quelque chose d'intimidant à écrire à un écrivain reconnu, surtout quand on se sait loin d'en être un. Bien sûr, je me fais chier à effacer deux trois fois mes phrases avant d'accepter mes incongruités. Je me fais chier à les relire en n'y voyant jamais l'étincelle que je retrouve dans les écrits d'écrivains, en me demandant pourquoi je ne les efface pas tout simplement. La survie.
Peut-être n'est-il pas éthique d'aller sur le blogue d'un auteur et de parler de ses plombages ou de ses commotions ténébrales. Ou de faire des calembours. J'en sais foutrement rien... Voilà.
J'ai ceci à te dire, dans l'ordre:
Ton commentaire m'intrigue et m'amuse, dans le bon sens. Le seul problème éthique que j'y décèle est qu'on ne sache pas qui tu es et que tu fasses en sorte qu'on ne puisse pas le savoir, ce qui, en effet, ne te rapproche pas de te savoir être un écrivain reconnu. Tes jeux de mots ne sont pas des calembours, sois-en béni! Ce sont des jeux de mots, originaux et qui témoignent de ton amour de la langue, des forgeries telles que Michaux les concevait. Enfin, la coïncidence de vos commentaires contigus m'oblige à te recommander McComber: non seulement tripe-t-il calembour par les temps qui courent par Dumont et par Devos, mais il en a long à dire sur le simple acte de se relire. C'est même déjà écrit sur son blog (en bas, à droite, en blanc), entre autres endroits. C'est, à la virgule près, ce que je pense, aussi tu m'excuseras de ne pas en chier une autre version.
Reviens, Bouvrette. À visage découvert. Tu es bienvenu.
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