J'esquisse des schémas, j'essaie de faire fitter tout ça sur le papier mais la motivation me fuit, l'hélice qui propulse ma protagoniste a une pale déwrenchée, j'ai pas pris la garantie prolongée, paraît que c'est moins de trouble et de microbes si on crisse le tas grouillant aux vidanges dret-là, et qu'on repart en neuf, genre; paraîtrait même qu'un artiste doit planifier, calculer, peser et mesurer la portion maximale de sa viande qu'il peut sans danger céder aux appétits du Chancre en fuck-me shoes. Parce que tout ne sera pas assez, jamais, que l'animal se repaîtra de vos moelles rouges et rongera vos nerfs morts et se curera les canines avec les éclats de vos os en contemplant ses orteils et s'enduira la peau de vos graisses fondues pour se garder au chaud tandis qu'un petit bout pointu de sa langue avide viendra darder sur ses babines pour nettoyer les restes de ce que vous fûtes hier encore. Puis cela rotera, digérera, chiera, changera de caverne et recommencera sans faim dicible, sans fin prévisible. Nulle émotion, nulle aspiration, nul langage ne toucheront jamais cet estomac ondulant et ces crocs homicides et ce sexe qui mord, plante ivre carnivore. Pour vaincre ces ventouses-là, j’ai testé foule de moyens, mais comme on ne crève un vampire qu’avec un épieu dans le cœur, on ne vient à bout des mangeuses qu’en les laissant bien vous manger après s’être maudit soi-même et grassement empoisonné.
Faut les faire choker sur le festin, crisse. Y a pas d’autre moyen certain. Faut que leurs tripes soient votre tombeau et que leurs souffrances vous récompensent du sacrifice.
2 commentaires:
Ô M(ag)istral !
M'refaut un bon quart d'heure pour rebander après ça.
au cas où les dernier résultats archéologiques au sujet des FAC et du musesposttraumatiques seraient d'un quelconque intérêt
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