Je poétise souvent, depuis que mon grand-père m'a forcé en jeunesse d'écouter des histoires comme celle d'un Peter Lafleur qui avait coupé trois cordes de bois au lieu des deux et demie que les meilleurs donnaient quotidiennement, à l'époque, en 1935.
J'ai poétisé beaucoup, tout en continuant à travailler sur ferme, durant mon adolescence, parce que j'avais de l'école dans le cul et du fumier dans les mains. Il fallait que ça pousse de partout, dans les champs et dans l'esprit.
Ensuite, sur la grande terre continentale, parce que je suis né sur des îles du bord de la mer, j'ai poétisé de plus en plus, j'ai appris à parler un peu, à écrire de mieux en mieux, et pour ce faire, j'ai continué de m'user les jointures sur les madriers et les gueules qu'il fallait rencontrer, je n'avais que les chantiers comme espoir de me payer éducation.
Avant de recevoir mon diplôme universitaire (question de quelques crédits), suite à des nuits de discussion avec notre hôte ici, je suis retourné pour un bon moment jusqu'asteur gagner ma vie dans la poussière et la vase.
Tout ceci pour dire, au final, qu'il y a du bien à avoir de l'égo démesuré dans quelque domaine que soit, c'est question de prémisse pour les grandes aventures ; cependant, il y a des paramètres qui, lorsqu'il est question d'art et d'intellect, souvent laissent porte ouverte à bassesse et faiblesse dans le travail et le raisonnement. Je suis heureux en d'autres termes de m'occuper de bâtiments qui s'effondrent lorsqu'un maillon lâche. Il y a de la crosse en construction, et souvent on se prend au poings, mais on oublie jamais le but : construire et faire de l'argent. En Lettres et en amitiés, créer et faire beauté n'est pas toujours aussi facile et ça crosse de la même manière selon les codes des acteurs.
Je suis en amitié avec toi Christian, code du bâtiment et de la carcasse,
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Je poétise souvent, depuis que mon grand-père m'a forcé en jeunesse d'écouter des histoires comme celle d'un Peter Lafleur qui avait coupé trois cordes de bois au lieu des deux et demie que les meilleurs donnaient quotidiennement, à l'époque, en 1935.
J'ai poétisé beaucoup, tout en continuant à travailler sur ferme, durant mon adolescence, parce que j'avais de l'école dans le cul et du fumier dans les mains. Il fallait que ça pousse de partout, dans les champs et dans l'esprit.
Ensuite, sur la grande terre continentale, parce que je suis né sur des îles du bord de la mer, j'ai poétisé de plus en plus, j'ai appris à parler un peu, à écrire de mieux en mieux, et pour ce faire, j'ai continué de m'user les jointures sur les madriers et les gueules qu'il fallait rencontrer, je n'avais que les chantiers comme espoir de me payer éducation.
Avant de recevoir mon diplôme universitaire (question de quelques crédits), suite à des nuits de discussion avec notre hôte ici, je suis retourné pour un bon moment jusqu'asteur gagner ma vie dans la poussière et la vase.
Tout ceci pour dire, au final, qu'il y a du bien à avoir de l'égo démesuré dans quelque domaine que soit, c'est question de prémisse pour les grandes aventures ; cependant, il y a des paramètres qui, lorsqu'il est question d'art et d'intellect, souvent laissent porte ouverte à bassesse et faiblesse dans le travail et le raisonnement. Je suis heureux en d'autres termes de m'occuper de bâtiments qui s'effondrent lorsqu'un maillon lâche. Il y a de la crosse en construction, et souvent on se prend au poings, mais on oublie jamais le but : construire et faire de l'argent. En Lettres et en amitiés, créer et faire beauté n'est pas toujours aussi facile et ça crosse de la même manière selon les codes des acteurs.
Je suis en amitié avec toi Christian, code du bâtiment et de la carcasse,
Jean semble en amour, ça dure un temps,
Ma main aux phalanges désaxées,
Kevin
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