S'pèce de race d'artistes. Engeance de cigales. Prodigues, rêveurs, immatérialistes, toujours pressés de se ruiner en frivolités au détriment de manger, et pauvres comme la gale. Regardez celle-là, ce qu'elle a fait. Oui, oui, c'est bien elle, c'est Laure Kalangel, fraîche revenue de claquer son pécule sur mes livres à Paris. Et dans dix jours, quand il ne restera qu'un vieux fond de cassoulet verdâtre en conserve au frigo et que j'entendrai gargouiller son estomac depuis Jussieu jusqu'ici, qui c'est qui se sentira horriblement coupable?
No way. Au pire, chu sûr que Big Mac peut improviser un concert-bénéfice en passant par Paris vers le milieu du mois.
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15 commentaires:
je ne connais pas vos livres mais j'ai suivi l'affaire sur le blog de laure K
cela eveille ma curiosité!
qui sait ? à bientot de vous lire
It's a date, dudette!
;-)
Sacripant de séducteur !
Quand est-ce que tu reprends le lasso cow-boy ?
Je ne vais pas te brosser dans le sens du poil, mais ça me ferait bien plaisir de t'entendre déclamer des mots dans un p'tit lieu sec de Lille, et puis avec une bonne clique pour le partager !
Je n'ai pas tout lu, évidemment, un nuit ne suffirait pas et j'ai du pain sur la planche ( aussi vital que Mistral...) Ce n'est pas notre métier que de se vendre, mais il va bien falloir abattre l'arbre pour voir la forêt !
Ne me demandez pas pourquoi je fais tout ça, j'en sais rien moi même, je sais juste que c'est ici et maintenant et que ça me parait juste, puissant, une énergie à soulever des montagnes...je ne sais pas jusqu'à quand... d'où mes peanuts littéraires de Mistral pour passer le cap de Bonne-espérance !
On déchantera plus tard... autour d'une bonne bière !
On déchante toujours, oui, c'est bien vrai.
Puis, on décante autour de la bière, une fois qu'elle est rendue au centre de nous, en transit miséricordieux...
Il faut boire seul, autant que possible.
Je fume déjà trop toute seule, je ne vais pas me mettre au goulot quotidien !
Qui parle de quotidien? Autant que possible, c'est tout ce que j'ai suggéré. Mon grand-père Arsène n'a bu que deux fois dans toute sa longue vie et la moitié est survenue sans témoin.
Quant à fumer toute seule: au prix où sont les clopes en France, vù votre manque d'Indiens, ergo de tabac de contrebande, qui pourrait t'en blâmer? Y a toujours un impécunieux copain pour te taper le mégot sous prétexte qu'il a oublié ses Gauloises à la maison ou qu'il essaie d'arrêter de fumer... À la fin c'est ruineux. On se retrouve avec pas un rond, des poumons roses et un sérieux déficit de nicotine.
Fume seule. Bois seule. Baise seule. Ça va plus doux, ça coûte moins cher et c'est tendance.
Peut-être que ça coûte moins cher et que c'est tendance mais le partage dans le genre est pas mal non plus... Pour ce qui est de fumer, j'ai pas accès à ce vice, la miséricordieuse action de l'alcool dans la solitude opère quelquefois et donne des résultats désinhibants stupéfiants, oui, mais ouvre d'une autre manière aussi à quelques uns, et en ce qui concerne la baise, je trouve que la solitude dans ce domaine, tellement parfois particulièrement jouissive et d'autres particulièrement difficile que je préfère baiser quelqu'un ou me faire baiser, dans le sens ludique du terme, que me baiser moi-même!
Quant à casser sa tirelire avant de casser sa pipe dans tes livres, c'est je trouve un investissement plutôt qu'une folie, ça peut mettre permettre d'éviter de le devenir complètement... fou!
;-)
... autant pour moi ! interprétation sur le vif.
La tendance... d'une tristesse à en mourir, oui !
Oué. À en crever la bouche ouverte.
Ça n'a pas rapport à la discussion mais je suis en train de lire La constellation du lynx et je me demandais du fond de ma campagne... Jehan Bora... dans le livre...c'est toi ?
Haha si c'est toi, charmant clin d'oeil de l'auteur...
How the fuck would I know? Je l'ai pas lu, tout le monde sait ça, même si personne y croit. Avec certitude, je peux seulement te dire que Sam Nihilo est issu de Sam O'Nihil, lequel est bien sûr issu de Louis Hamelin.
Extrait p.50 Enterrement Chevalier Branlequeue
"Une légère commotion se produisit soudain. Le romancier Jehan Bora, terreur de sa génération, venait de coiffer son feutre à larges bords et il s'extirpa de son banc en bousculant trois ou quatre personnes, parmi lesquelles... Puis, énorme et majestueux, le col d'une bouteille bien visible à l'embouchure de la poche de son ample manteau, il s'avança le long de l'allée latérale. Marquant une pause à la porte du confessionnal, il souleva son couvre-chef juste ce qu'il fallait pour que son hommage à la bière contenant le corps, là-bas au pied de l'autel ne passât pas inaperçu. Et Samuel le connaissait assez pour savoir que ce sacré Bora, tout en écrasant quelques pieds, avait coiffé son chapeau à seule fin de rendre les honneurs au Chevalier tombé."
En tout cas moi j'ai pensé à toi en lisant cet extrait.
Bonne soirée.
Difficile de le nier, maintenant...
M'en voulais quasiment d'avoir insister....
Difficile, en effet...
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