30.8.09

Éirinn go brách

L'Irlande éternelle, anyway jusqu'au Jugement Dernier... Mais quid du parfum vernal au pays de Joyce? What of Irish Spring? Weeeeeell, let me tell you, it depends mightily on who's doin' the smellin' and who's usin' the bar! (Of soap, of course, that goes without sayin', I dare say) As for which Joyce I refer to upstairs, whether it's James or Brothers, weeeeeell that just happens to be precisely my point, even though it is not.

You see... Voyez-vous, les filles aiment et détestent le Irish Spring. Les filles hétérosexuelles, I mean. Toutes les filles détestent le Irish Spring pour ce qui est de s'en servir, hétérosexuelles ou pas: c'est un savon trop plein de cochonneries chimiques pour leurs endroits délicats (des pieds à la tête), leur peau réagit foutrement mal à ça (c'est leur plus lourd organe, la peau, les gars aussi mais allez donc expliquer ça à un gars) et c'est pas pour rien qu'Irish Spring n'a jamais essayé de se vendre aux filles. Les filles, il leur faut un savon qui flotte.

Mais...

Mais mais mais...

Les filles aiment Irish Spring quand leur homme s'en sert. Pas tant l'odeur résiduelle après la douche, au début, mais après un temps oui, elles l'adorent. Les gars y croient, se figurent que c'est leur musc mêlé au printemps irlandais qui la fait soupirer de satisfaction en humant leur thorax. La réalité est qu'un gars qui sent le Irish Spring est un gars qui s'est lavé, et c'est à ça qu'elles sont sensibles, elles préfèrent l'odeur résiduelle sûre que l'odeur individuelle mûre.

Je m'en doutais depuis longtemps, mais j'en ai vraiment été certain l'autre fois quand K a demandé à C de rapporter dix pains d'Irish Spring en allant chercher des anchois au marché. La brève grimace qu'elle fit, je ne l'avais vue qu'aux visages de mes femmes au fil des ans, un fugace rictus qui est d'ordre intime, dont on peut se servir pour déduire une théorie mais pas pour tirer des conclusions, si vaste soit l'échantillonnage, après tout mes données auraient pu s'avérer erronées, mon musc mêlé au printemps irlandais formait peut-être un composé répulsif grimacogène mutant, et si mes longues observations de l'Irish Spring aboutissaient sur un gros néant divisé par un grand zéro? J'aurais eu l'air con.

Eh ben non! J'avais raison. Ma mère aussi, qui insistait pour que je tourne ma langue sept fois avant de parler, ce qui n'est pas sans rapport avec le savonnage de bouche. Juste à l'idée de me faire passer un savon vert entre les dents, je fulmine des bulles en chapelets...

62 commentaires:

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

Très beau billet Christian. Moi j'aime ce parfum tellement que j'en dépose des barres dans un bac et par-dessus, je mets mes vêtements. Et les draps surtout. On pourrait tout aussi bien les déposer dans le fond des tiroirs hen !

Et je l'utilise aussi pour me savonner, il ne m'arrache pas la peau...(l'original)



Petit truc de ménagère.

Mistral a dit...

Bon, ben, merci d'anéantir toute ma démonstration, Rain.

Blue a dit...

Hum! Je connais pas cet Irish là, mais pour la peau, ce que tu en dis cet organe précieux et délicat,et aussi pour les sept fois dont ma mère me parlait aussi si souvent enfin j'aime ce billet pour d'autres raisons que les rainettes.

Mistral a dit...

Les rainettes sont vertes, c'est pas pour rien. Et les verrues, j'te raconte pas.

Non, Irish Spring c'est pas pour les gornouilles.

Venise a dit...

Ça va faire un à un dans pas long.

Je n'en reviens tout simplement pas. Les deux bras m'ont tombé pas plus tard que la fin de semaine dernière quand la chair de mon sang, je parle de mon aîné ici, m'annonce qu'il utilise du Irish Spring. Il a bien fallu un moment donné que je me ramasse la mandibule pour leur proférer un "Je vous amène, toi et ta blonde, à la Savonnerie Les Diligences à Eastman, ça urge". C'est ma tournée de mousse sans broue !

Ils sont repartis les bras chargés de barres odorantes et respectueuses de la flore épidermique. Me voilà plus rassurée de la durée de leur couple, ne serait-ce que par le coup d'oeil complice de ma future brue (HI HA !)

Mistral a dit...

Ah oui, les fils aînés et leurs fiancées adorent ça quand la Mama choisit leur savon pour eux, ça a fait ses preuves par le passé comme ingrédient de longévité maritale.

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

je nannane éantis rien ! Ya toujours une exception à la règle non :)

Ita est en italique !

Mistral a dit...

Non, y a pas toujours une exception à la règle. T'as mal compris l'expression «l'exception qui confirme la règle».

Ita est en italique, t'écris ça un peu partout et je comprends pas ce que ça veut dire: quelqu'un m'explique?

Michèle a dit...

C'est vrai que l'homme qui sent le Irish Spring sent le propre.

Mais juste y penser et la noune me pique.

:)

Blue a dit...

Pardon, mais noune, c'est quoi?

Mistral a dit...

Google, c'est pas seulement pour les mecs alphabétisés frais douchés, c'est pour les plottes aussi.

Depuis quand mon blog sert-il de forum pour fillettes paresseuses?

Blue a dit...

Ok, c'est vrai la paresse parfois c'est tentant, autant pour les mecs Irishspringés que pour les femmes Chanelisées...
J'men vais googliser!

Mistral a dit...

That's my whole point! Les gars vont googler au lieu de se laver, du lundi au vendredi jour et nuit s'il le faut, c'est pas précisément de la paresse, c'est une question de priorité, d'où l'attrait du Irish Spring auprès des filles hétérosexuelles, parce qu'un gars qui décolle pas de son ordi est un gars qui pue, tu piges?

Que dis-je: à cette heure-là t'es dans ton bain.

Blue a dit...

Et une vulvette collée à ses touches doit pas bien sentir bon...
Right,
suis dans mon bain astheure.

Mistral a dit...

Je le sais, que t'es dans ton bain, avec ton portable et ton autre portable, Omigod tu finiras comme Claude François.

Blue a dit...

Oups mais avant de me plonger dans la mousse,suis impressionnée et déroutée de l'intervention d'une mère dans les éffluves de son fils, ce qu'il sent et ce qu'il veut sentir enfin ce qu'il dégage n'appartient pas à sa maman.
Me sentirais absolument pas d'attaque d'offrir un trousseau de savons et senteurs à mon fils ainé, ni au cadet, ni au dernier et moins encore à leurs dulcinées.
C'est du ressort de leur intimité.
Là, Venise m'en bouche un coin, j'avoue.

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

Ita est : en latin. Donc en italique. Et comme on ne peut mettre l'italique dans les coms, bin.....

T'es passé chez É ?

Venise a dit...

Je lis ton condensé de mon idée et je sais pas pourquoi, je sue sans sourire à t'entendre dire un peu trop comme moi. Devrais-je la relire avec un accent ironique aigu ?

Et ne me passe pas un savon, ou si tu m'en passes un, siouplaît pas le tien, je crains trop sa marque marbrée verdâtre qui désodorise les bacs et les fonds de tiroir (secret de ménagère de Rainette).

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

Come on Blue. Même les françaises savent cé quoi la noune hen !!!

Elle est drôle cette Michèle...hihi

Blue a dit...

Oh! Comme Claude, non, te rassures je ne suis pas branchée sur du haut voltage, tout cela reste bien tranquille, même si je me rythme à du rock fort...
Lui, c'est avec la lumière qu'il est passé à l'ombre, non?
Pas avec ces petites choses sympathiques et gadgetiques!

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

Claude François il était habillé au moins pour les photographes quand ils l'ont sorti de l'eau ?


Bon là je me casse, ça c'est une vraie connerie mais ....ita est en.....

Venise a dit...

Blue : Ils étaient contents tu sais. Ils aiment cette savonnerie, et puis la mama n'a pas été jusqu'à se fourrer le nez dans leurs choix et le dieu du senbon sait combien il y en a du choix à la Savonnerie des Diligences à Eastman (pour les googleurs, ils ont un site web, ça sent même derrière l'écran),

D'ailleurs, quand tu viendras me voir, je t'y amène. Il y a même la crème des crèmes. Non, mais je t'obligerai pas :-), tu pourras te contenter de la sentir en marchant sur le chemin des Diligences. Ou dans mon sillon, comme tu veux.

Blue a dit...

Ben, toutes les autres françaises peut-être mais pas moi, comme dirais GeeBee vais me coucher moins bête ce soir.
:)

Mistral a dit...

Moi, Raymonde, j'en ai assez. Je ne suis pas passé chez É. car je ne connais pas de É. Chu passé faire mon tour chez Mac comme chaque jour depuis des années, et il est passé ici as he's done everyday for years.

T'es partout, tu participes en masse, tu couvres du territoire, tu sautes d'un nénuphar à l'autre dans cette blogosphère que tu considères comme un marais, tu coasses à gogo mais tu ne lis pas en profondeur les eaux de la swompe. Jusqu'ici je n'ai rien dit, comment pouvais-je? Rainette était la brave idéaliste qui avait osé comme Ivan le Terrible se dénoncer elle-même sur Blogger par solidarité avec moi que la censure frappait.

Sauf que le Terrible n'a pas un autre blog de spare, comme toi, Raynette, et qu'en invitant les autres à imiter le geste de Rainette et en acceptant les louanges pour le geste et les remerciements et les hommages admiratifs, tu abusais des gens.

Faut vraiment rien savoir de moi pour imaginer que j'aurais posé ici une question dont je ne savais pas déjà la réponse, en l'occurrence Que signifie cet Ita est en italique.

S'agissait de voir si tu dirais la vérité. Tu l'as pas fait. J'estime que je ne te dois plus rien et j'en donne acte ici, for the record as they say. On verra pour la suite.

Mistral a dit...

Venise: deux pubs de suite pour la même boutique, et sur mon site, tu diras pas que je t'aime pas.

Blue a très bien compris, et toi aussi t'as pigé net ce qu'elle te dit. Les savonnettes fleuries organiques naturelles artisanales enveloppées dans des papiers de soie enrubannés mignons, c'est bon pour les filles et les fifis, grand bien leur fasse, mais un homme qui a l'âge de se marier et qui se lave au Irish Spring n'a pas envie que sa mère...

Pffft! Ek koi que tu te figurais qu'il se lavait toutes ces années, du gel de bain à la glycérine?

Blue a dit...

Hum Venise, je sais bien que tu n'a fait qu'ouvrir ton coeur, va comme tu sais si bien le faire, et je compte bien découvrir cet endroit plein de senteurs avec toi moi qui suis si sensible de l'odorat.

J'ai toujours eu et aurai toujours une sot=rte de méfiance face à l'ingérence et je vois tellement de méres qui pensent que leurs enfants leurs appartiennent, et puis j'en ai moi-même tellement souffert, Chanel m'a sauvé de l'eau de cologne imposée!
J'en ai les narines qui se tendent!

Vivement ce périple odorant et amical à Eastman!
:)

Mistral a dit...

Tu parles d'un périple odorant et amical. Un an qu'on t'attend et qu'on se prépare et tu vas finalement venir en Canada pour aller magasiner des savonnettes en banlieue de Sherbrooke.

Attends qu'on arrive à Trois-Rivières en plein hiver au chalet ek Sandy pis Elbie pis Butch: dans valise du char, remember? Odorant et amical.

Venise a dit...

En banlieue de Sherbrooke, qu'est-ce qui ne faut pas entendre ! À mille lieux de Sherbrooke, veux-tu dire.

Blue n'a pas le choix, elle doit ratisser le Québec, elle en a pour un an. Un an d'attente, un an de résidence.

Mistral a dit...

Ne me dis pas ce que je veux dire. Ce qui est écrit, c'est ce que je veux dire.

Mille lieux?

Blue ne va rien ratisser du tout, on a rendez-vous chez vous depuis longtemps, on va swigner par 3R, ça aussi c'est prévu, pis un croche par Québec selon le temps qu'elle aura mais sinon le reste à Montréal à commencer par un gros party chez Baptiste le lendemain de son arrivée tout cela est arrangé tu le sais tu y as contribué faque arrête de niaiser.

MakesmewonderHum a dit...

À Ptown, Herring Cove pour soigné mon psoriasis "the killer" devines la trouvaille prémonitrice?

S'ul top du muret d'la douche à beach, une boîte "varte" de IRRRRRRRish Chpering toute neuve. Était-ce pour tester ma tétéro ou pour ramener une partie du troupeau dans le droit chemin, "God knows by the nose"
Une telle poupounerie industrielle sur ma peau aurait l'effet d'la chlorhydrique sur cul d'un ange.

Very perplexe de ne pas avoir reconnu l'objet convoité à venir de ce délire tribal!
So much for soap so little I can forsee,never seen a chose pareille like that before!

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

C'est noté Christian. Rien à dire pour ma défense.

Mistral a dit...

Selon Cosmo, Nuovo et les rumeurs entendues hier chez Ange-Albert mon coiffeur-styliste, paraît que le psoriasis revient à la mode; on murmure qu'une relation de cause à effet serait étudiée entre l'épidémie de mecs qui se rasent les couilles les pubis les aisselles le torse et les poils du cul et la recrudescence des saloperies cutanées flairant la chair fraîche. Remarque, Ange-Albert n'est pas surnommé Deep Throat à cause de sa sûreté comme source.

Je serais toi, je prendrais pas de chance: une vigoureuse et virile friction au liniment à base de graisse de porc et de feuilles de laurier, deux fois par jour durant une coupeule de semaines et il te restera juste assez de psoriasis pour frayer avec le jet-set sans les inconvénients de se gratter la poche au cocktail d'ouverture du Salon du Livre avec un verre de Beaujolais nouveau dans une main et la patte moite du consul de Belgique dans l'autre.

MakesmewonderHum a dit...

Est-ce que ta graisse de laurier et tes feuilles de porc guérissent également la dislexie p.c.q j'arrive pas à trouver "the ingredients of ze recipe"?
En complément, devant le miroir,il n'y a aucune trace de chair fraîche sur mon corps juste du gruau pas tout à fait Quaker, but I'll try et te revenir.

Mistral a dit...

Ben voyons donc, sacraman! Pourquoi pas demander la recette du Pâté Chinois tant qu'à y être! Le liniment, le liniment, on a tous appris ça en tétant nos mamans, on nous transmet ça en même temps que la recette des toasts au beurre de pinottes, du Kool-Aid, de la ponce de gin à pépé, le liniment est un héritage patrimonial venu de nos ancêtres des vieux pays!

«Faites tomber goutte à goutte de la graisse de porc toute bouillante sur des feuilles de laurier , ce sera un fort bon liniment pour toutes sortes de brûlures. (« L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur. » -Rouen, 1787)

Cela éclairci, j'ai la joie de t'annoncer, au vu de ta description dermique, que tu n'as pas du tout de psoriasis! Quel soulagement ce doit être.

Il ne s'agit à l'évidence que d'un banal cas de lèpre! Idéal pour qui aime se soigner sur la plage, les cliniques spécialisées se trouvant toutes sur des ilôts de l'archipel Hawaïen, l'Assurance-Maladie couvre les frais, un mois de traitement au paradis, la grosse vie sale, une fois que t'as pus peur de l'espèce de sableuse électrique servant aux soins abrasifs intensifs (c'est le bruit, surtout, comme la fraise du dentiste, et puis aussi un peu la douleur atroce mais autrement rien de spécial), à toi la plage et l'eau émeraude et les cocktails au rhum et les vahinés, dude, les vahinés! Sont pas farouches, les vahinés lépreuses, et leurs gales sont autant de nouveaux points érogènes qui les font flipper à force de les gratter, c'est là que t'interviens, galant, et tu joues de son corps comme d'un accordéon, y a plein de boutons et faut souffler puis essoufler bref tu sauras que t'es doué quand ta vahiné gémira une polka.

Veinard, va! God, I miss those good old days... Être jeune, insouciant et lépreux, épris de poésie et confit dans le rhum et tout entier livré aux voluptés avec ta vahiné divine, sa lèvre inférieure pulpeuse et rose comme ses gencives du haut, ses six orteils restants qui taquinent le sable et surtout sa mystique, sa gourmande et croustillante caverne de gruau. La lèpre, c'est le pied, dude!

Blue a dit...

:-)

Mistral a dit...

Toi, file dans ta chambre! Tu sais que ces histoires grinçantes et malsaines ne sont pas pour toi. Tu vas encore faire des cauchemars.

Et efface-moi ce sourire de sous ton nez. Ce n'est pas une histoire drôle.

Allez, ouste. Tu peux laisser ta porte entr'ouverte.

MakesmewonderHum a dit...

Ça y est tu me fais pisser de bonheur malgré ma sonde qui me brûle le manche gangrèné.Dis-moi donc dans ton arrière pays de lagons bleus bénis par le Cardinal des cardinaux j'ai un chum lèpreux musulman et à tendance terroriste, tu lui promets une douzaine de vahinés vierges lorsqu'il fera pèter sa pelisse pour notre salut.

Mistral a dit...

On verra après le Ramadan.

C'est quoi le trip de convoiter des vierges? De quoi ils ont peur, les mecs?

Ce concept de céleste récompense prévoyant 72 houris en plus de 70 épouses est mon idée de l'enfer. 72 pucelles qui gloussent et rougissent en se rongeant les ongles, l'équivalent de deux classes de collégiennes et un seul prof, heureusement qu'on a l'éternité parce qu'une femme peut mettre vingt ans après la prise de sa cerise avant de considérer son apprentissage comme complété et ouvrir son propre atelier, certaines n'y arrivent jamais, et pis si un gars rêve d'ouvrir une école de fillettes et d'attendre des années avant de s'éclater au lit avec une amante accomplie, le Moyen-Orient ne manque pas d'écoles détruites et d'enseignants disparus, c'est pas comme si t'allais ouvrir un Tim Horton en face d'un Second Cup.

Yvan a dit...

Trop drôle,
Mistral rabelaisien à souhait.
:-)
J'alterne le printemps irlandais
avec un autre savon au
bouquet plus discret.
Me semble que ça sent assez fort
le Irish Sprigne,sauf que...

J'adhère à cette théorie.

C'est une odeur de propre et
nickel.On se sent tellement
bien après ce savonnage vert.
Il odore le propre,il dégage
même une aura.
Vert-savon.

Mais il fond à vue d'oeil
dans le savonnier comme le
beurre dans la poêle étant
chargé de crème parfumée contrairement à d'autres
plus purs et durs tel Ivory,
pur à 99.9% qu'ils disent.

Une chose certaine à propos
de ce dernier est qu'il se décompose en morceaux à 60%
de son usure; assez
ennuyeux, en plus du .1 %
manquant dont on ignore
l'origine,le but et l'effet
en réalité.


Remember la pub du savon Zest?

"Je n'aime pas ces savons
chargés de crème qui laissent
une pellicule sur la peau,
Zest lui, n'en laisse pas".

Et que j'te trempe les lunettes
dans le savon avant et
après pour prouver la
théorie devant la caméra.

Bref on peut tergiverser
sur le savon à utiliser,
mais pas sur le fion à laver
quotidiennement.

Poil océan.

s.gordon a dit...

When Irish Spring meets Baby's Own baby watch out, là ça fait des dégâts suaves sans bon sens. Pas quand ça sort flambant neufs de leur emballage no way, mais quand les pains sont déjà encastrés dans le porte-savon, tout poisseux, visqueux, au faîte de leur existence, oui c'est ça, quand ils ont du vécu, quand ils ont vu et oint des milles et des milles de peau en chair de poule, geeze, même les petits pots de crème hors de prix prennent la clé des champs, gore ça, c'est quekchose à voir, le London Burberry qui n'ose pas regarder derrière lui, parce que l'autre bord du rideau translucide acheté pour une piastre y'a un de ces bordels d'enfer c'est pas creyable.

Mistral a dit...

Zest! Ça me revient. Encore plus parfumé que l'Irish Spring, right? Et les barniques plongées dans la pellicule grasse (la pub d'après vantait Head & Shoulders), on aurait dit quelque éjaculat de morse en rut, ça dégoulinait en moussant sur le verre opacifié; l'autre saucé dans le Zest émergeait purifié comme Jésus au Jourdain, j'avais un copain crado mais doué d'yeux capables de repérer une grenouille à cent mètres sur un terrain de golf, la pub lui a donné le goût de porter un monocle.

L'Ivory flotte. Imagine Archimède avec un savon flottant: pas de tâtonnements au fond de la baignoire, pas de EURÉKA! et pas d'épiphanie ni de course nu dans Syracuse. Archie n'est qu'un matheux macérant dans son bain en fredonnant un air grivois («Hélène en pénétrant dans Troie Crevait d'envie d'un trip à trois Pâris est beau Priam est gras Bandé comme un cheval de bois!»), indolent, amolli, et oublie le levier, il va pas l'inventer, ni calculer des volumes ou la valeur de Pi ni remarquer le comportement des fluides, autrement dit on en serait toujours à l'âge des chars à boeufs quelque part en Armorique.

Nos pères se lavaient à l'Old Dutch! Au Comet s'ils étaient feluettes, mais aucun ne saucait ses lunettes dans l'évier plein d'eau grise, ils occupaient leurs mains à se frotter l'une l'autre avec une laine d'acier assez forte pour lui mais conçue pour elle: pas plus qu'on ne peut gratter un fourneau de pipe jusqu'à lui rendre son aspect neuf, il ne servait aux pères de s'acharner passé un certain point: tout le cambouis, l'huile à moteur et l'encre d'imprimerie qu'ils pouvaient s'extirper des paluches faisait déjà route vers le Fleuve via l'égoût, et il n'allait tout de même pas s'étriller jusqu'au sang ou les os des poignets, certes là ses pattes ressemblaient à des gants de baseball, les lignes de coeur et de vie obscurcies par le gris incrusté sous la peau, on aurait dit du papier carbone chiffonné puis déplié, mais l'important était que c'était assez propre pour qu'elle le laisse la peloter puis la fouailler quand les enfants seraient couchés.

Blue a dit...

Confidences de lavage de grattage, puisqu'on parle ici du plaisir qu'à la femelle d'avoir son mâle propre et baigné de sensbon, comme on disait petite, je préfère qu'il se récure à l'eau pure, si t'en soit peu cela existe encore!

Je suis juste sorte de la chambre une minute, Zest aussi je me souviens les lunettes en test à croire qu'en l'utilisant on recouvrait la vue monocle a bien raison de lutter face à ce genre de propagande, qu'en est-il du plaisir de ces messieurs, serait-il tous napoléonien dans l'âme demandant à leur belle de ne toucher à rien trois jours avant le retour des batailles et surtout pas à ses flacons et autres crèmes adoucissantes pour les parties les plus intimes de son anatomie?
Me le demande...

M'en retourne dans mes quartiers préférés, et ne ferme pas la porte je ne ris plus dans mes babines et goûte au plaisir de vous lire tous ici.

Mistral a dit...

Classique stratagème napoléonien que les historiens se gardent bien d'expliquer.

«Surtout, Madame, ne vous lavez pas» ne nous apprend pas grand-chose et nous donne trop à supposer.

Joséphine était un peu beaucoup coincée quand la dépêche impérative lui parvint: pleine des attentions séminales de ses deux amants, elle pouvait difficilement croiser les doigts à défaut d'avoir croisé les jambes en espérant que Napo n'y verrait que du feu une fois la truffe enfouie dans le beau harnais. Mais si elle s'ablutionnait là encore il saurait. Comment se laver sans se laver?

Même André Castelot ne répond pas à celle-là.

Blue a dit...

Reste l'accident, tu sais , genre la chute sur une savonnette oubliée et tête la première dans la fontaine d'une de ces Folies.
- Oh, mon prince, suis toute mouillée!

Ché pas si Castelot pourrait penser à une fourberie aussi peu crédible! La question reste ouverte...
:)

A dire vrai cette analyse fine qu'oublie les historiens et qui ouvre à toutes les suppositions me donne à penser que seule l'expérience permet ce genre de conclusions, du coup je m'interroge sur cette volonté qu'aurait les femmes d'avoir leurs hommes propres, serait ce pour dissiper ce genre de malentendu, je veux dire, pour ne pas savoir, cela étanr dit sans malice la différence reste de taille entre l'odeur de l'homme googlisant jusqu'à plus soif et celle de fluides féminins étrangers.

Mistral a dit...

Les hommes savent fort bien qu'il est vain de vouloir camoufler leurs fautes, soit en se lavant soit en s'aspergeant d'Old Spice: les femmes sentent tout et devinent le reste, on apprend ça avec nos mères et leur petit doigt, quand vous nous lâchez dans la nature on est déjà domptés.

Les femmes ne savent pas qu'on le sait, mieux encore elles savent pas qu'elles savent tout.

C'est les mecs qui préfèrent demeurer dans l'ignorance des égarements féminins. Panisse: «À Constantinople, madame, il n'y a pas de cocus, il n'y a que des veufs!»

Gaétan Bouchard a dit...

Moé, e'j'me lave la poche avec du Old Dutch.

Old Butch

Mistral a dit...

Démangeaisons masculines? Impression de ne pas vous sentir frais en-bas? Scrotum graisseux, prépuce qui pique?

OLD BUTCH! Old Butch est la marque de détersif à poche que le plus de Canadiens adoptent depuis la Confédération. Old Butch, c'est plus que du savon. Sa formule brevetée à base de cendres de Chinois disparus lors de la construction du chemin de fer et de bile de carcajou saponifiée à froid garantit une mousse virile qui brûle aux endroits où vous voulez que ça brûle!

Écoutez les témoignages de ces clients satisfaits.

Louis Riel: «Au début, j'étais sceptique car j'avais demandé à Gabriel Dumont de me rapporter du dentifrice de Batoche et le marchand-général lui avait vendu du Old Butch à la place. En très peu de temps, non seulement je l'utilisais comme pâte à dents mais également pour en saupoudrer l'intérieur de mes bottes, il m'est même arrivé d'en verser dans une enveloppe que j'ai adressé à John A. Macdonald pour lui faire une farce: ils ont évacué le Parlement, croyant évidemment qu'il s'agissait d'anthrax, hahaha! Un tour pendable...»

Le Curé Labelle: «Moi et mes colons apprécions sa solide senteur d'ammoniac!»

Daniel Pinard: «C'est hal-lu-ci-nant! 100% organique et issu de notre terroir!»

Maintenant disponible: OLD BUTCH pour Elle, à fragrance de hareng; le savon de Sappho...

MakesmewonderHum a dit...

Cette tribu sortie des entrailles de la liberté me fait penser à de jeunes bics et biquettes qui cabriolent avec les mots de la langue accrochés aux pattes comme des guirlandes bouddhistes qui excitent ou apaisent selon. Et toi l'ami,bien qu'un peu plus lourd, t'arrives à te percher en équilibre sur la branche de cet arbre qu'est la vie.

Patrick Duval a dit...

J'ai essayé toutes les odeurs pour attirer les femmes vers moi...

Aqua Velva, Ivory, La Parisienne, Axe, Canada Dry, Vim, Fructis de Garnier, toute la gamme des produits Alberto, Secret, Du Maurier, du thym, Kool Aid, Oasis, poulet frit et même le fameux IRISH SPRING!!!

Mis à part de me faire regarder tendrement par des roux barbus, le Irish Spring n'est pas meilleur que ma dernière découverte...

Il y a rien de mieux que de sentir le sexe.

Essayez, vous allez voir...

Vous prenez une lampe pour bronzer et dirigez la directement sous le scrotum. À l'aide d'un compte-goutte, vous retirez la sueur de d'ssous de poche pour la mettre dans une bouteille.

Ensuite, après la douche, aspergez-vous le cou avec votre nouvelle arme de conquête.

Ça marche, c'est hallucinant...

Je me suis fait violer l'autre soir au Thursday, sur Crescent...

Venise a dit...

Je suis lavée de toute mon intuition. Elle m'aurait dit à tue-tête ou dans le creux de l'oreille sans cire, qu'on s'apprêtait à faire du 48 commentaires sur du Irish Spring, chez Mistral, je l'aurais retournée de bord et envoyer se nettoyer le petit doigt.

Mistral a dit...

C'est fou, hein, Ven? On sait jamais ce qui va lancer la machine.

Blue a dit...

C'est qu'il règne ici un Parfum bien spécial, mélange subtil d'air de goût des mots d'amour de la vie et du sexe d'amitiés tribales et sans aucun doute l'impression de décrasser ses neurones.
L'association insolite et puissante du Mistral et de l'Irish Spring!, du vent dans les voiles du printemps dans les naseaux le tout baigné de vapeurs irlandaises la fin de l'été proche une pointe de nostalgie un bon tour de manivelle et il en sort ce jus de clavier. Faut dire que le chef d'orchestre c'est du lourd, et que l'odeur qu'il dégage donne à réfléchir et puis la séduction a toujours des effluves inspirantes tout à chacun nous aimerions avoir cette potion magique à la Duval, imparable (pour la mise en oeuvre c'est un peu compliqué, mais bon!)
Nous voilà rendu à 53, jusqu'où irons nous?

Mistral a dit...

Ven se couche à minuit: après ça t'as des chances d'avoir le dernier mot.

Enfin, le pénultième, ça va de soi. Le dernier est pour moi.

Blue a dit...

Of course!

Mistral a dit...

T'as le choix entre l'antépénultième et une sévère friction à l'Old Butch.

Blue a dit...

J'opte pour le paroxyton j'ai la couenne trop délicate pour l'Old Butch en massage râpeux!

Mistral a dit...

On s'en doutait, que t'étais pas faite assez forte pour nos climats rigoureux.

Mais tu représentes un marché neuf pour Old Butch. Un produit qui râpe la plotte des immigrants sans disgrâcier leurs parents.

Blue a dit...

Tu veux me prendre par les sentiments et tu titilles là où ça m'émoustille, c'est pas la rigueur du climat qui me fait peur c'est plus que j'ai la plotte en sirop d'érable ché pas si ça peut faire la paire avec l'Old Butch, plus une question de confort préfère quand ça glisse que quand ça pique!

Mistral a dit...

Tant que t'es pas entaillée pis que tu coules pas dans la chaudière, y a pas de sirop à l'horizon.

Blue a dit...

Right, j'ai la cyprine sensible à ce genre d'argument.

Mistral a dit...

C'est pasque t'aimes Nelligan.

Blue a dit...

Hum, l'amour des mots d'Emile m'inonde mais mon plaisir et ses ondes bien particulières vibrent bien plus juste au souffle du vent fort...
Avec ou sans savon, il est des maîtres qui lavent.
Pas à tortiller, pas à rougir, pas à feindre, quoi, l'élixir le produit la glycérine aboutie c'est celle de l'amour et tout le reste va c'est bon pour ceux qui n'en veulent pas de l'authentique du qui pue qui transpire qui pète qui soupire qui a faim qui biérrise qui bande qui désire...

Oui, j'aime Nelligan, et toi plus encore Mistral.