T'es pas mort pour moi, tu ne le seras pas de sitôt, surtout quand j'ai besoin de repenser à nos conciliabules, et bien entendu tant que durera cette chanson.
Quand j'ai parlé avec ma Blue au téléphone, ma Blue qui m'appelait sachant que je déteste le téléphone en général mais pas toujours en particulier, je lui ai accusé réception de sa lettre, écrite de la main gauche, et on a bien ri, parce qu'en sortant l'enveloppe de ma boîte je m'étais demandé qui c'est l'enfant qui m'écrit.
On a jasé, et je lui ai parlé d'une chanson dont je n'étais sûr ni du titre ni du nom de l'auteur, compositeur, interprète original.
Nous étions toujours en ligne (téléphonique) qu'elle avait trouvé la chanson, mais en vingt versions. Je savais donc que c'était la bonne, que c'était la vraie chanson, mais quant à distinguer l'original des versions...
C'était à elle de le faire, et elle le fit. Je lui ai dit: Ça déchire; tu vas la reconnaître. Et elle l'a reconnue.
Je viens de fouiller, pour voir, et je tombe sur une version Luce Dufault. Si quelqu'un est bien placé pour savoir à quel point une chanson peut être une grotesque et payante imposture, c'est bien moi/Luce/Dan, via Soirs de Scotch: Luce boit une bière par année, à Noël, la seule odeur du scotch la rend malade, mais on encaisse les chèques à l'os depuis vingt ans.
La vérité, Blue l'a trouvée, sur mes indications certes, mais la presque totalité des gens ne se soucient pas d'indications, ils vont croyant qu'ils n'en ont nul besoin.
Faudrait retourner voir, me semble. S'il parle encore su'l bout d'la langue. S'il est toujours un con nono nobody.
S'il s'appelle toujours Philippe Martin, s'il a toujours deux enfants et un boulot, s'il trouve toujours drôle de chier anonymement sur des gens qui ne lui ont rien fait.
Crotte sur le coeur, indeed. Hostie de tapette. Come to papa, sinon papa ira à toi.
Saint-Augustin-de-Desmaures, ça a l'air d'une belle place pour vivre, si c'est là qu'on est heureux. Le Plateau, c'est bien aussi, pour ceux qui y sont bien. Tu piges, crétin?
Le guichet était fermé depuis des semaines, et j'étais résigné à ne voir le show qu'en fin d'avril, mais Catherine m'a déniché une paire de billets in extremis hier après-midi et j'ai pu participer à l'enchantement...
On a vu ensemble La fille du puisatier, et on a beaucoup aimé.
J'ai manqué comme de raison diverses portions. Au cinéma avec Emcée, aucun film ne m'a encore empêché de la regarder à ma gauche dans la lueur tremblante bleutée, sa beauté, son oeil, ni de me pencher pour lui parler à l'oreille en respirant ses cheveux.
Je m'apprête à aller voir La fille du puisatier avec Emcée. Aujourd'hui, sur Cyberpresse, je bénéficie de l'avis (!) de monsieur, euh, Marc-André Lussier!
C'est fantastique. En plein débat sur l'utilité de la critique. Le mec ne court pas de risques (croit-il): straight to Le Monde almost a year ago, via Google, what else. Et qu'il ne vienne pas plaider la naturelle communauté de vues.
Franchement, sa fille tuée, c'est ben triste, mais je m'en crisse. La peine de mort, je m'en crisse pas. C'est une des rares affaires dont on peut être fiers, ici: on l'a abolie. Pas suspendue: abolie.
Vieille maudite face de rat, graine de Torquemada, hybride de Javert et Frollo: faut te foutre aux vidanges de l'Histoire au plus sacrant, dans le même sac que ton gouvernement.
Le cousin et moi avons torché ensemble une sacrée chanson pour le prochain album: ce sera le troisième, et il nous réserve toujours une plage, allez savoir pourquoi.
La pré-production débute dans deux ou trois semaines, mais le studio attendra l'été, vu que ces damnés Français multiplient ses engagements.
En attendant, j'ai trouvé ça, Vers à soie, écrit pour lui par moi sur l'album Tabac. Il l'interprète avec la cousine, Cat Major.
Qu'on pourrait mêler les sangs du rap et du bluegrass so they'd melt in the ear...
Elmore Leonard. Mon écrivain États-Unien vivant préféré. Le clip ci-dessous est le thème de Justified, une série télé tirée de sa nouvelle Fire in the hole.
Long hard times to come, indeed. On peut le dire, maintenant que les Fêtes sont finies et les souhaits d'année sans soucis aussi.
La joie, cette arme de combat
-
Je me maintiens dans la joie par mille et un artifices dont l'amour,
l'amitié, la musique et les arts.
L'homme que je suis devenu souhaiterait avoir un...
.
-
Adieu Christian, mes sympathies à tes proches et à la Tribu. Je t'ai lâché,
je sais, après t'avoir beaucoup pris. Notre amitié n'était plus vive.
Pourtan...
DOCUMENT 3
-
Après tout, la vie n'est peut-être pas juste une pub télé de Linen Chest.
J'adore tripoter un géranium citron et me sentir les doigts après. Faut
que je m...
49 and a life to go
-
Ainsi donc, après une résonance magnétique et une visite chez le neurologue
on m'apprend que je n'ai pas de tumeur au cerveau. Pas de sclérose...
Pour avoir une idée de quoi on parle
-
"...À l'aube du 20 avril 1914, à Ludlow, coin perdu des hautes plaines du
Colorado, au centre d'une nation américaine en "apparent repos", les
soldats de ...
Vulnérabilité
-
Voici où j'en suis.
Je suis tombé par le plus grand des hasard sur cette conférence cette
semaine.
Seulement, je ne crois plus vraiment au hasard.
Cette da...
Revenons à nos moutons
-
L’improbabilité de l’être grandit avec l’accroissement des masques de la
certitude creusant l’abîme entre un réel d’autant plus rassurant qu’il est
pauvre...
Le poulet rôti façon Blue
-
Blue
Quand elle est partie de la maison, Swan m’a fait promettre de lui
transmettre ma recette du poulet rôti façon Blue. Elle aime l’idée
d’étendre ses p...