Quand j'ai parlé avec ma Blue au téléphone, ma Blue qui m'appelait sachant que je déteste le téléphone en général mais pas toujours en particulier, je lui ai accusé réception de sa lettre, écrite de la main gauche, et on a bien ri, parce qu'en sortant l'enveloppe de ma boîte je m'étais demandé qui c'est l'enfant qui m'écrit.
On a jasé, et je lui ai parlé d'une chanson dont je n'étais sûr ni du titre ni du nom de l'auteur, compositeur, interprète original.
Nous étions toujours en ligne (téléphonique) qu'elle avait trouvé la chanson, mais en vingt versions. Je savais donc que c'était la bonne, que c'était la vraie chanson, mais quant à distinguer l'original des versions...
C'était à elle de le faire, et elle le fit. Je lui ai dit: Ça déchire; tu vas la reconnaître. Et elle l'a reconnue.
Je viens de fouiller, pour voir, et je tombe sur une version Luce Dufault. Si quelqu'un est bien placé pour savoir à quel point une chanson peut être une grotesque et payante imposture, c'est bien moi/Luce/Dan, via Soirs de Scotch: Luce boit une bière par année, à Noël, la seule odeur du scotch la rend malade, mais on encaisse les chèques à l'os depuis vingt ans.
La vérité, Blue l'a trouvée, sur mes indications certes, mais la presque totalité des gens ne se soucient pas d'indications, ils vont croyant qu'ils n'en ont nul besoin.
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27.2.12
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