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23.5.12
19.5.12
Étudiants: faites de l'air, ce billet n'est pas pour vous
Bon. Sont-ils sortis? Sommes-nous entre nous? Blue, barre la porte. Vieux G, t'es le portier. Don't worry, PatCaz is the bouncer if need be.
Venise: tire les rideaux. Le reste de la Tribu, assemblez-vous ici, qu'on jase.
Pour autant que je sache, il n'y a guère que deux ou trois Tribaux qui puissent être âgés de moins de trente ans, et aucun n'a moins de vingt-cinq.
La plupart d'entre nous doivent se situer quelque part entre trente-cinq et soixante-cinq, avec une majorité dans la fourchette quarante-cinq à cinquante-cinq.
Deux ou trois doivent avoir plus de soixante-cinq, et aucun n'a plus de soixante-dix. Comment le sais-je? Je n'en sais rien. Je sais seulement qu'ils ne l'admettraient pas, alors à quoi bon les achaler avec ça.
OK. Astheure qu'on est clairs sur nos données démographiques tribales, écoutez ce que j'ai à vous dire, Tribaux. Je vous demande jamais ça, vous le savez fort bien, vu que cette Tribu se constitue d'individus libres et souverains au charisme certain mais au caractère en général épouvantable et au tempérament asocial et dont l'intellect fait peur. Évidemment, si nous n'étions que ça, y aurait pas de quoi se péter les bretelles. La distinction, c'est qu'on est aussi de braves gens. On a tous fait des saloperies dont on a honte, on a tous honte de saloperies qu'on n'a pas faites. On devrait tous depuis longtemps s'être blindés de science et de cynisme contre les dangers de la foi, de l'affection, de l'élan naturel: foi en la justice, de gré ou de force, quand une grave injustice est commise envers quelqu'un de bonne foi par quelqu'un qui abuse du pouvoir qu'il n'a pas (Swan, ferme le châssis stie, on gèle), affection pour qui nous aime aussi mais ne peut l'exprimer (OldCola est toujours pas revenu avec les pizzas?), élan naturel de défendre autrui au péril de sa propre sécurité (ouskié l'gros, là, le laid. ek des boutons pis des culottes en velours côtelé moisies pis un QI de 170? Vraiment? Au Lac Saint-Jean? No shit. Keski fout au La... Oh! OK. Stie que des fois chu pas vite, pis parfois chu vraiment slow aussi. Y est à Cannes, right? Pour protéger Xavier? Bon, ben, cette année, j'espère qu'ils l'ont augmenté, I mean, il mérite une prime, il mérite plus que ce qu'ils l'ont payé la dernière fois, vu que protéger Xavier ça devient une vraie job, pas seulement de la figuration)...
Venise: tire les rideaux. Le reste de la Tribu, assemblez-vous ici, qu'on jase.
Pour autant que je sache, il n'y a guère que deux ou trois Tribaux qui puissent être âgés de moins de trente ans, et aucun n'a moins de vingt-cinq.
La plupart d'entre nous doivent se situer quelque part entre trente-cinq et soixante-cinq, avec une majorité dans la fourchette quarante-cinq à cinquante-cinq.
Deux ou trois doivent avoir plus de soixante-cinq, et aucun n'a plus de soixante-dix. Comment le sais-je? Je n'en sais rien. Je sais seulement qu'ils ne l'admettraient pas, alors à quoi bon les achaler avec ça.
OK. Astheure qu'on est clairs sur nos données démographiques tribales, écoutez ce que j'ai à vous dire, Tribaux. Je vous demande jamais ça, vous le savez fort bien, vu que cette Tribu se constitue d'individus libres et souverains au charisme certain mais au caractère en général épouvantable et au tempérament asocial et dont l'intellect fait peur. Évidemment, si nous n'étions que ça, y aurait pas de quoi se péter les bretelles. La distinction, c'est qu'on est aussi de braves gens. On a tous fait des saloperies dont on a honte, on a tous honte de saloperies qu'on n'a pas faites. On devrait tous depuis longtemps s'être blindés de science et de cynisme contre les dangers de la foi, de l'affection, de l'élan naturel: foi en la justice, de gré ou de force, quand une grave injustice est commise envers quelqu'un de bonne foi par quelqu'un qui abuse du pouvoir qu'il n'a pas (Swan, ferme le châssis stie, on gèle), affection pour qui nous aime aussi mais ne peut l'exprimer (OldCola est toujours pas revenu avec les pizzas?), élan naturel de défendre autrui au péril de sa propre sécurité (ouskié l'gros, là, le laid. ek des boutons pis des culottes en velours côtelé moisies pis un QI de 170? Vraiment? Au Lac Saint-Jean? No shit. Keski fout au La... Oh! OK. Stie que des fois chu pas vite, pis parfois chu vraiment slow aussi. Y est à Cannes, right? Pour protéger Xavier? Bon, ben, cette année, j'espère qu'ils l'ont augmenté, I mean, il mérite une prime, il mérite plus que ce qu'ils l'ont payé la dernière fois, vu que protéger Xavier ça devient une vraie job, pas seulement de la figuration)...
8.5.12
7.5.12
5.5.12
Scénarios
Tandis qu'en catimini on est à table au sommet à Québec et qu'on casse allegro du crâne alter ego à Victo, examinons deux scénarios.
Un: les discussions achoppent, Beauchamp l'annonce aujourd'hui au conseil général du parti libéral, Charest en tire les conclusions dans son discours dominical et part en élections lundi (ou au plus tard le suivant).
Deux. Les discussions aboutissent, Beauchamp l'annonce aujourd'hui au conseil général du parti libéral, Charest en tire les conclusions dans son discours dominical et part en élections lundi (ou au plus tard le suivant).
Un: les discussions achoppent, Beauchamp l'annonce aujourd'hui au conseil général du parti libéral, Charest en tire les conclusions dans son discours dominical et part en élections lundi (ou au plus tard le suivant).
Deux. Les discussions aboutissent, Beauchamp l'annonce aujourd'hui au conseil général du parti libéral, Charest en tire les conclusions dans son discours dominical et part en élections lundi (ou au plus tard le suivant).
2.5.12
29.4.12
Léo Bureau-Blouin
À terme, Québec se goure en redoutant Gabriel Nadeau-Dubois davantage que son collègue.
LBB est un sage et doux rouleau-compresseur, GND à côté ne devrait pas faire peur au Pouvoir...
28.4.12
26.4.12
25.4.12
Étudiants! La voix d'un jeune homme aux cheveux blancs!
Il est mort. Il était gai mais n'a jamais pinsonné personne. Il vous cause ici, d'outre-tombe, de la fidélité à vos rêves de jeunesse.
Ce qu'il dit vous parle, à travers le nuage de boucane qui était coutumier en ce temps où tous fumaient: remplacez sa cause par la vôtre dans le discours, et vous verrez que c'est la même. Solidarité. Loyauté. Solidité. Respectabilité.
Ce qu'il dit vous parle, à travers le nuage de boucane qui était coutumier en ce temps où tous fumaient: remplacez sa cause par la vôtre dans le discours, et vous verrez que c'est la même. Solidarité. Loyauté. Solidité. Respectabilité.
22.4.12
21.4.12
Merci, Gom.
Alouette...
Vu lundi dernier, Parc LaFontaine, la statue de Félix: un carré de ruban gommé rouge scellait ses lèvres de bronze...
Vu lundi dernier, Parc LaFontaine, la statue de Félix: un carré de ruban gommé rouge scellait ses lèvres de bronze...
19.4.12
Un mot de VLB
Frais scolaires: une infamie idéologique
par Victor-Lévy Beaulieu
D’autres l’ont dit avant moi: on prend souvent les effets pour les causes, et c’est ce qui constitue aujourd’hui la base même de nos systèmes politiques. On ne parle que des effets qu’engendrent les causes, et c’est ainsi qu’on occulte le fond des choses : on traite les effets, mais pas les causes.
Cette idéologie me paraît être celle qui détermine l’attitude du gouvernement du Québec par-devers les revendications étudiantes. Plus généralement, c’est celle de notre bourgeoisie politicienne nationale. Michel Foucault a parfaitement démontré dans ses ouvrages que la bourgeoisie politicienne nationale légifère d’abord pour protéger et consolider les privilèges qu’elle s’est accordé à elle-même. La richesse, elle veut toute l’avoir, comme le démontre encore le capitalisme sauvage qu’elle pratique. Et les alliés de cette bourgeoisie sont les grands corporations qui, par le détournement de ce qu’on ose encore appeler la démocratie, arrosent généreusement de leurs deniers la classe dirigeante afin d’avoir droit aux privilèges d’argent qui déterminent son idéologie.
Si la Révolution française a été un échec, c’est que le peuple, qui en fut l’origine, a été trahi par sa bourgeoisie : les Saint-Just et les Robespierre mirent la main dessus et écartèrent par la terreur ce peuple dont ils n’avaient que faire parce qu’il voulait prendre part en toute égalité au pouvoir politique. La bourgeoisie ne cède jamais sur ces privilèges qu’elle croit avoir acquis de droit divin. Et c’est pourquoi elle a inventé le corporatisme, ce tampon entre elle et le peuple, ce tampon qui est devenu, pour ce même peuple, un mur infranchissable.
Il n’en reste pas moins que la Révolution française a apporté aux Français l’éducation obligatoire et gratuite pour tous, de la petite école à l’université.
Au Québec où l’inculture était considérée comme une vertu par les pouvoirs religieux et politiques, on attendait mer et monde du Rapport Parent, c’est-à-dire la gratuité scolaire. J’ai vécu comme étudiant « ce vide juridique » qu’il y eut entre la préparation du Rapport Parent et sa parution. Une fois mes études secondaires terminées, l’accès aux grandes institutions de l’éducation me fut refusé parce que mes parents n’avaient pas les moyens de m’y envoyer. Mais moi, je voulais m’instruire! Pour pouvoir devenir un simple auditeur en histoire et en littérature dans nos maisons d’enseignement de haut niveau, je dus travailler dans une banque le jour, livrer à bicyclette les commandes chez un épicier les fins d’après-midi, faire du porte en porte dans tout l’est de la ville pour y vendre beignets et petits gâteaux le soir et les fins de semaine. J’étudiais tard le soir et souvent la nuit. Résultat : à l’âge de 19 ans, je fus frappé par la maladie parce que j’étais épuisé.
Près de 50 ans après la parution du Rapport Parent, les choses, loin de s’être améliorées, se sont dégradées. Plus que jamais, la bourgeoisie politicienne québécoise « vote » des lois et des règlements en fonction des privilèges qu’elle a souvent acquis par la malversation, la concussion et la corruption. C’est devenu une idéologie dont les étudiants des classes populaires paient la note, et pas seulement en frais de scolarité! Imaginez! Ces frais de scolarité, la classe bourgeoise les appelle aujourd’hui des « droits » scolaires!
Une société qui favorise l’endettement de plus en plus lourd de sa jeunesse manque totalement de vision, et les statistiques sont là pour le prouver sans conteste. Plus du tiers des familles québécoises vit sous le seuil de la pauvreté. Leurs enfants vont souvent à l’école sans même prendre un petit-déjeuner. Et quand ces enfants-là entrent au cégep, c’est encore pire, surtout en région : ils doivent louer un appartement, voir à se nourrir, à s’habiller et, aussi, stimulés par la publicité, à consommer même malgré eux. Résultat : un taux alarmant de décrochage scolaire, des dettes faramineuses à rembourser au gouvernement, alors qu’on doit accepter des « jobbines » à 10 $ de l’heure une fois qu’on se trouve sur le « vrai » marché du travail!
Autre résultat : le nombre de plus en plus élevé d’étudiants qui sont les victimes de dépressions, de burn out, d’obésité, du diabète et de tant d’autres maladies. Les cancers notamment frappent de plus en plus notre jeunesse, et le suicide aussi. Pourquoi? Parce que dans le monde où nous vivons maintenant, étudier est en soit un emploi à plein temps, et stressant. Être forcé de travailler en plus en avalant de la malbouffe, est ignominieux pour toute société qui se respecte, croit à l’avenir de sa jeunesse, qui est son propre avenir.
Ce qui se passe dans le monde du hockey, où de plus en plus de jeunes joueurs subissent des commotions cérébrales, devrait nous servir d’exemple. Les administrateurs du sport, les médecins et les chroniqueurs sont tous du même avis : s’il y a plus de commotions cérébrales aujourd’hui qu’autrefois, ce serait parce que les joueurs sont plus costauds et plus rapides que jadis, leur équipement plus sophistiqué, et que sais-je encore! Pourtant, il fut une époque où les hockeyeurs jouaient sans casque, avec des semblants d’épaulettes et de jambières. Et ils n’étaient pas tous des anges sur la patinoire : les Léo Labine, Stan Jonathan, Lou Fontinato et John Ferguson étaient des joueurs violents, voire vicieux. Les bagarres générales faisaient même partie du jeu. Pourtant, peu de hockeyeurs étaient victimes de commotions cérébrales.
La question qu’il faut poser est la suivante : quelle est la cause véritable de ces commotions à répétitions, et qui frappent davantage les joueurs d’origine québécoise et canadienne-française?
Pas besoin d’être diplômé des HEC pour y répondre. À peine sait-il marcher qu’on emmène à cinq ou à six heures du matin l’enfant à la patinoire; à peine a-t-il commencé l’école que les longs voyages en autobus d’une ville à l’autre sont monnaie courante. Et les choses ne font qu’empirer dès que l’adolescent devient hockeyeur junior : on le trimbale de Gatineau, de l’Abitibi ou de Chicoutimi jusqu’à Halifax, ce qui représente au moins 15 heures de route. On y joue 70 matchs en saison régulière seulement. Ajoutez à cela les matches des séries éliminatoires, les entraînements, la malbouffe et le manque de sommeil récupérateur, et si vous ne comprenez pas pourquoi les jeunes hockeyeurs québécois sont peu scolarisés par rapport aux Américains et aux Européens, c’est que vous êtes sourds et aveugles. Si vous ne comprenez pas non plus pourquoi ils sont plus fragiles que leurs co-équipiers, c’est que vous faites partie sans doute de ces parents, eux-mêmes peu scolarisés, qui voient dans les succès sportifs de leurs enfants la valorisation de ce qu’ils n’ont pu devenir… et les dollars qui viennent avec!
Quel rapport, me demanderez-vous, avec la condition que vivent nos étudiants en général et le merveilleux monde du hockey de nos adolescents? Je vous dirai que c’est le même : celui de l’exploitation de nos enfants par une société bourgeoise et corporatiste qui, contrairement à ce qu’elle essaie de nous faire croire, se fiche absolument de leur avenir. C’est à ce point qu’elle ne s’interroge même pas sur les coûts à moyen et à long termes qu’une telle attitude implique : des coûts sociaux et des coûts médicaux dont on a encore qu’une faible idée, étant donné qu’à peu près personne ne se penche vraiment sur cette question pourtant fondamentale.
C’est, me semble-t-il, ce que les grèves étudiantes mettent en relief : l’aberration d’un pouvoir politique et judiciaire qui se croit tout permis, y compris de considérer notre jeunesse comme les serviteurs, pour ne pas dire les esclaves, de l’enrichissement sauvage et pervers d’une bourgeoisie politicienne qui n’a de national que son incompétence!
Trois-Pistoles
Le 15 avril 2012
17.4.12
Félix est libre! Sort of...
Son père va le faire bûcher, un peu scier aussi, et lui apprendre à porter des gants, hihi...
Je viens de parler au bonhomme (mon plus vieil ami, et mon cadet): the kid's fine. Ils partaient pour Saint-M.
C'est pas un kid, of course: c'est un homme. Mais il me pardonnera cette indélicate tendresse.
Fier de toi, Kid.
Yes, Prime Minister: Éducation
1988...
Watch Yes Prime Minister 2.7 - The National Education Service in Comedy | View More Free Videos Online at Veoh.com
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16.4.12
Hans
My Robin Hood.
Son fils. L'ai connu tout petit, tout joufflu: now he's a big, mean, freedom machine. Mais toujours aussi doux que son père, que toute sa famille.
Free Félix.
13.4.12
4.4.12
31.3.12
Sont créatifs les bougres...
M'écrit la mère Blue, en privé, ajoutant: Suis fière de votre jeunesse!
Rapport à cette image:
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Je rapporte pas nos affaires privées d'ordinaire, même si elles sont publiques, mais là c'est différent. C'est, cette fois, et je le sais sans qu'il en soit fait mention entre nous, une affaire de pudeur: Blue s'implique, mais ne se mêle pas. Comme on demeure pudiques ici, enfin devrions-nous, quant à nos opinions publiques sur les prochaines élections présidentielles en France.
C'est ainsi que je sais que Blue sera contente si je prends sur moi de publier ce billet.
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