Pour les durs qui savent lire et rire. Clair?
Oké. Let's go.
«Connais-toi toi-même»
nouvelle
Christian Mistral
Rien de spécial dans un dimanche gueuledeboisé, sinon que j'avais à me lever. Tout athée que je sois, le sang paysan qu'il me reste se réjouit coupablement de dormir le septième jour. Je n'étais pas devenu écrivain pour me crever le cul; pourtant, j'éprouvais une sorte de chatouillement dans l'aine à l'idée de fournir un effort obligé. L'écrivain n'est qu'un ouvrier comme un autre, sinon que ses nuits ne lui appartiennent pas et qu'il lui est impossible de laisser le boulot à l'usine.
Once more unto the breach. Baisé Léo sur son front historique. Songé combien j'avais contribué à ces crevasses. Me suis réjoui qu'il ait pioncé là, dans les bras de Murphy, ronflant comme un orgue, en tas de fatigue sur le plancher de bois franc devant la porte de ma chambre, rêvant de dolce vita au bordel amer plutôt que de se garrocher dans la nuit gommeuse au volant de sa Renault pourrie. Programmé le radio-réveil pour qu'il n'aille pas louper son rencart avec les trois tombes qu'il devait creuser ce jour-là. Me suis délesté les entrailles et gargarisé avec de l'eau saturée de sel. Ressentais des envies thymiques de grand soleil, jaune impérial japonais. Suis sorti faussement souple dans le sec froid blafard, accablé de solitude à la façon des ivrognes et des poètes et des adolescents, pour les trois minutes qui me séparaient du métro vibrant et chaud d'humanité floue. Ai croisé le voisin dans l'escalier, une espèce de général à la retraite qui sortait son bouledogue. Lui ai encore trouvé une tête à traiter son frère jumeau de fils de pute.
Je marchais donc en m'interrogeant sur la nature de mes désirs, les motifs même de mon existence. Il me semblait entendre la voix chevrotante de Socrate me commander de me connaître moi-même...
Le berceau de notre civilisation n'est pas un petit (im)meuble; il est l'oeuvre expérimentale d'un fort contingent d'artisans méditerranéens. Moins qu'il n'en faudrait plus tard pour ériger les cathédrales de France, moins qu'il n'en défile au générique d'un film de Spielberg, peut-être même guère plus que le nombre total de passagers de troisième classe qu'on enferma à fond de cale pour leur interdire l'accès aux chaloupes tandis que le Titanic coulait comme un mouchard mafieux botté de béton, mais ça fait quand même pas mal de monde pour un seul berceau, qui de miniature devint très gros.
L'un de ces ouvriers fondamentaux, recteur-fondateur athénien du Gymnase, prof et philosophe, un jour qu'il ratiocinait dans sa vieille Grèce, s'avisa soudain que le semestre tirait à sa fin .
Or, le raffinement du système dont il avait eu l'olympienne intuition quand une olive—tombée du martini de Zeus lors d'une orageuse chicane théogonique—lui avait atterri sur le crâne, le captivait tant et trop depuis lors qu'il négligeait honteusement ses autres devoirs, plus prosaïques, dont le moindre n'était pas de sodomiser chaque élève au moins une fois avant le terme de la propédeutique.
Conception antique de l'éducation, certes, mais n'oublions pas qu'à l'époque dont je parle, la plupart des antiquités étaient flambant neuves.
C'était comme ça et puis c'est tout: Athènes définissait le beau, le bon, le vrai, consacrant une portion inouïe de ses vastes ressources à sculpter le corps et l'esprit de sa jeunesse mâle, et la transmission des savoirs, la culture de citoyens mûrs, libres et souverains de la première république de l'Histoire à partir de boutures ignorantes et frivoles, ce passage initiatique immémorial, Athènes estimait qu'ils étaient fonction de l'étroitesse des liens affectifs entre le pupille et son tuteur. Il va sans dire que cela n'allait pas sans mal au début, surtout pour le pupille qui se dilatait.
Fatalement, les plus horribles rumeurs circulaient depuis des générations dans les cours d'écoles élémentaires où les morveux, entre deux parties de pelote troyenne, leurs toges rapiécées maculées de cette boue qui facilitait tant la glissade au troisième but, mettaient en commun les bribes de désinformation véhiculées par leurs grands frères. La nature et les aléas du resserrement des liens tuteur-pupille, quels qu'en soient les véritables tenants et aboutissants, n'atteignaient donc jamais la mesure d'inconfort que l'imagination épouvantée des écoliers appréhendait. Néanmoins, les légendes nées au temps d'Empédocle vinrent à s'enfler au-delà de la masse critique; dans un topo que les survivants du défunt cours classique ne sauraient manquer de reconnaître avec déplaisir (car l'éventail des pièges grammaticaux qu'il présente et le style ampoulé propre au boustrophédon en ont fait, depuis la fondation de la Sorbonne en 1257 jusqu'à nos jours, l'outil de supplice favori des professeurs de grec ancien souhaitant punir le cancre de sa paresse et châtier le fort en thème pour quelque épigramme trop salace), le syndicat des mentors fit valoir aux membres de l'Aréopage—qui siégeait encore sur la colline d'Arès, je le mentionne pour situer tant soit peu l'époque en la distinguant de la suivante, où les sages de la cité déménagèrent leurs pénates sous le Portique Royal, au nord-est de l'Agora—la difficulté d'aborder les théorèmes euclidiens ou même la poésie d'Épiménide de Crète tout en galopant aux trousses de galopins callypiges qui détalaient à la vue d'une barbe comme si les flammes de l'Hadès, rouges langues de Minos, leur léchaient le derrière.
Quant à créer des liens affectifs à resserrer, il ne pouvait en être question sans user au préalable de liens moins spirituels, de préférence en solides lanières de cuir de vache.
Sensibles à la gravité de la situation, les sages chambardèrent leur ordre du jour- au point de reporter aux calendes grecques l'étude et l'adoption d'un projet de loi omnibus fort populaire qui aplanirait moult aspérités d'un seul gracieux coup de varlope républicaine:
1. Décret: le monde est un vaste palet d'argile entre les mains du divin discobole et son centre est Athènes. Les insidieux sophismes relatifs à une quelconque rotondité de la terre étant de nature à troubler l'ordre public, quiconque sera trouvé coupable de les répandre sera frappé d'ostracisme, expulsé de la cité et condamné à marcher droit devant lui jusqu'à l'extrémité du monde pour s'y précipiter dans le vide.
2. Interdiction faite à l'équipe sportive féminine Les Pelotes Thessaloniciennes de rompre le contrat les liant au colisée de cette ville pour déménager à Lesbos dans le cadre de la prochaine expansion de la Ligue Nationale de Pelote Troyenne.
3. Mesure de stimulation de l'industrie du verre et de la porcelaine: Lors de tout événement, fête publique ou privée, célébration religieuse, mariage, annonce de naissance, héritage, commémoration, etc. où l'on danse le sirtaki, les convives seront tenus de casser coupes ou assiettes aux pieds des danseurs à raison moyenne d'un morceau par convive.
4. Articles confidentiels (Ré: Commission Démétrios-Diogène, constituée l'an dernier avec mandat de trouver un honnête homme dans le grand-Athènes) Dépôt imminent: le rapport conclut à l'échec et recommande a) que la cité fasse une pension à vie au Commissaire Diogène pour services rendus à la République; b) que la cité exproprie le tonneau du Commissaire Diogène sis dans l'angle sud-est du dépotoir de la République, adjacent au quartier des lépreux, avec indemnisation préférentielle, lequel domicile fera partie de l'exposition permanente du musée des anachorètes hellènes d'Athènes après avoir été plongé dans un bain de vinaigre bouillant pour une période minimale de douze jours; c) que la cité acquière deux tonneaux neufs de forte contenance, lesquels seront déposés sur une fondation coulée dans le périmètre du terrain public des abattoirs rituels (zonage philo-boucherie) et offerts au Commissaire Diogène à titre gracieux - donation conditionnelle à l'approbation du Comité de salubrité, les grands-prêtres ayant déjà témoigné devant la Commission à l'effet que l'odeur dégagée par le Commissaire Diogène ne nuirait pas de façon significative aux opérations régulières de l'abattoir, après une raisonnable période d'adaptation (le comité des ressources éducatives étudie la possibilité de centraliser tous les stages en boucherie effectués par les ermites novices en fin d'études philosophiques aux abattoirs rituels, ce qui réduirait assurément le taux d'absentéisme pour cause de nausées chroniques prévu par les autorités religieuses suite à la relocalisation du Commissaire Diogène, du fait que les écorcheurs 3e classe- tâche: ablation des oreilles, de la queue et de l'appareil génital, ce qui les prive du masque olfactif familier disponible plus loin sur la chaîne de sacrifice, alors que les senteurs salées du sang se mêlent au fort fumet musqué montant des excréments, couvrant les ascétiques effluves distillés par les pores pestilentiels des intellectuels dont l'aire de besogne est à proximité de l'appartement du Commissaire Diogène- auront déjà l'expérience du parfum de la philosophie ); d) le monopole d'État de l'huile d'olive fournira le carburant à lampe au Commissaire Diogène pour la durée de son existence en contrepartie de son autorisation pour l'usage perpétuel de son image de marque (incluant lampe, tonneau, mouches et peau de bête), son visage et son nom sur les étiquettes de bouteilles d'huile d'olive, qui sera renommée "Pure huile d'olive athénienne extra-vierge pressée à froid du Commissaire Diogène", de même que la permission d'utiliser le slogan :"Je cherchais un honnête homme, j'ai trouvé une extra-vierge!"
Les sages, donc, se penchèrent gravement sur la question et Diogène n'obtint jamais son nouvel appartement.
Leurs délibérations menaçaient de s'éterniser, verrouillées entre les tenants du classicisme et les réformistes chevelus qui se présentaient sur la colline vêtus de toges en étoffe de Nîmes. Bref, aucune solution à la frayeur des garçons ne se profilait à l'horizon; augures et aruspices, appelés en consultation, se plongeaient dans la lecture des entrailles de volaille et y perdaient leur latin. Quant à la pythie, elle prétendait que l'oracle ne lui retournait pas ses appels.
En désespoir de cause, on interrogea un sage de passage, originaire d'Adorectum et séjournant à Athènes dans le cadre d'un programme d'échange de sages, un certain Bacchus Adoralanus dont la méthode qui consistait à enseigner couché tandis que la classe restait debout faisait merveille à Rome (quoique l'on murmurât qu'à la vérité, il devait bien plutôt cette étrange innovation à l'initiative de ses épigones pour qui il était trop douloureux de s'asseoir-mais les gens murmurent toujours), et ce fut lui qui trouva la solution. Il suffit, dit-il, de remplacer la ration de lait de chèvre de vos élèves par une double mesure d'hydromel, et je veux bien qu'on lise les résultats du match dans mes tripes s'ils ne filent pas doux comme des agneaux (ici, un éclaircissement s'impose: le peuple à cette époque s'informait des nouvelles du sport par l'entremise des entrailles de rat, nombreux donc bon marché du fait que l'Égypte interdisait l'exportation des chats. Ce mass médium économique donnait tous les scores des rencontres de pelote avec une surprenante exactitude, sans s'embarrasser d'éditoriaux ou de politique étrangère, mais son principal inconvénient résidait dans le fait qu'il salissait les mains). Ce qui fut fait, et il faut croire que ça marcha, autrement la Grèce Antique ne serait pas le berceau de notre civilisation.
Tout ça pour dire que Socrate—car c'est bien de lui que je parlais tantôt, le prof et philosophe négligeant ses devoirs prosaïques— s'avisa en consultant la liste des inscrits qu'il en était à la lettre Pi. Sans enthousiasme, il s'en alla trouver le grand Platon qui, redoutant ce moment, faisait de son mieux pour se dissimuler sous son lit; peine perdue, bien entendu, car ses pieds dépassaient. On ne l'appelait pas le grand Platon pour rien.
Tandis que Socrate déroulait sa toge en le suppliant de sortir de là par égard pour son âge avancé, Platon, feignant l'ingénuité, lui demanda ce qu'il faisait. Le maître répliqua: "C'est pour mieux te connaître, mon enfant!", réponse qu'il faut naturellement interpréter au sens biblique. Sur ce, profitant de ce que le vieux se trouvait emberlificoté dans les verges de tissu, Platon tira sur le tapis, l'envoyant valser au plancher et, s'enfuyant par la fenêtre, cria par-dessus son épaule d'un ton moqueur: "Connais-toi toi-même!" (Oui, il s'agit bien de la sentence que les anglo-saxons traduisent par "Go fuck yourself"). C'était la première occurrence, mais bien sûr pas la dernière, d'une phrase attribuée à Socrate dont la paternité revient en fait à Platon.
Et c'est ce à quoi je songeais en arrivant au métro. Peut-être n'est-ce pas une si bonne idée de se connaître soi-même. Il y a certains aspects de notre propre nature que l'on se porte d'autant mieux qu'on les ignore.
Chaque année, Thèbes comblait l'un de ses citoyens au-delà de tous ses voeux avant de l'expulser sans espoir de retour, et ainsi se purifiait. Or, quelque chose me soufflait que j'avais la tête de l'emploi. Qui veut être l'entière souillure de Thèbes, son phallus gangrené? Pharmakon, après tout, signifie à la fois remède et poison...
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31 commentaires:
J'ai déjà lu ça quelque part, me semble, dans une revue de nouvelles peut-être? J'arrive pas à me rappeler...
Jet d'encre No1.
Bravo.
C'est très drôle - et relevé, comme d'habitude; tant mieux pour ceux qui savent lire!
Pas fini de te vanter, Ranger? Ca fait jeune! Laisse-moé te vanter pis écris, stie. Tête enflée. Pis sans humour en plus!
Lyes.
Here's a joke, real easy, just follow me...
Knock knock!
(tu réponds: who's there?)
Not Pedneault that's for sure cuz she's DEAD!!!
Cinglant :-)
Tu rockes et tu roules ma bosse de bécosse jusqu'en Écosse, Stonehenge shake dans le matin, tout va bien, tout va bien.
Y a le kid, Ranger, qui s'excite encore, but otherwise toute est full beau.
Fais-moé un shotgun, cochonne.
C'est ce que je tentais de dire dans ma note sur les livres oubliés.
Pour pouvoir écrire sur la Grèce antique, forcément, il faut en connaître les tenants et les aboutissants.
Il y a plein d'allusions ironiques dans ce texte, qui font justement appel à des symboles culturels historiques et réels.
Voilà une démarche intéressante. Voilà pourquoi de mon côté j'aime bien lire sur l'histoire d'ici et d'ailleurs.
On voit que tu as fait ta propédeutique. Moi, je me suis sauvé à temps, d'où les anachronismes.
Ça faisait très mal, dis?
Non-non, je n'ai pas fait ma propédeutique. Je ne sais même pas ce que c'est d'ailleurs. Mais comme tout le monde, j'ai quelques notions éparses sur le sujet, sans plus.
J'ai seulement pigé ici et là des trucs qui renvoyaient à cette culture que je connais mal, de toute évidence. Je suis nul en culture grecque, aussi bien le dire carrément.
Quant à la culture latine, j'ai eu droit à trois ans de cours et je les ai passé sua fesse.
Europae tabulam videtis... C'est tout ce que je me rappelle plus quelques déclinaisons. Mon héritage gréco-latin est bien pénible.
Sua fesse, ki dit! LYES!!!
Avec Inuk, le chic, c'est qu'on sait jamais si c'est lui qui se fout de not'gueule ou l'inverse.
La Tribu serait bien appauvrie sans lui, comme c'est le cas vous remarquerez de tous ces enfoirés qui nient en faire partie.
Il faudrait me pencher un peu plus sur cette culture ancienne,mais pas trop.
Merci pour le cadeau Mister.
:)
Merci d'être un dur qui sait lire et rire, ILT!
Je n'ai pas la richesse de ton vocabulaire mais le rythme est si naturel et la construction si harmonieuse que ça berce comme
une partition de Mozart.
Une telle connaissance de la langue permet toutes les expérimentations et formes d'humour.
You really can go anywhere dude.
Je sais rire. J'ai su lire à un moment donné, mais ça m'a échappé pendant un bon bout. C'est dommage. La moitié de ce que j'ai lu ici m'échappe. Par ma faute, ma seule faute...
Come on, Yvan, tu sais que j'peux à peine aller pisser pis je reste dans un studio.
Remercie la Colombie! Mon style, comme chacun sait, c'est du distillat de cocaïne.
Ben non, Swan, hostie. C'est fait exprès, un tissu d'inepties pseudo-savantes, et les jokes sont en chutes de paragraphes, des jokes de sodomie pis de puanteur, same old formula.
Lyes.Ouais me semble...
Gimme that stuff and all I'm
gonna get is a boner,maybe two.
Ben, je voulais venir rajouter par après que l'ensemble ne m'avait pas échappé! Au contraire. Seulement les références. Regarde, j'ai même pas fini mon cégep... Les lectures imposées m'ont découragée. Héhé. (Mais j'avais pas envie de revenir et de dire non non non j'ai compris, je suis pas idiote, mais je trouvais que ça faisait idiot). Anywhooo. Une lecture très agréable.
Well, maybe not GIVE it to you...
On le sait, que t'as pas fini ton Cégep! Tu te rappelles pas quand on est allés t'accotter contre les crottés instruits qui comprenaient pas que tu savais écrire? Moi non plus, Swan, Cégep, pfftt! Pis ceux de la Tribu qui l'ont fait se sont employés à rien écouter.
C'est pas quelque chose qui s'oublie! Jamais de la vie. C'est inscrit sur les parois de ma mémoire d'écriveuse. Ma gratitude vient de bien plus loin que mon coeur. Me reste juste à apprendre comment vous l'exprimer.
Facile: give a boner or two to Terrible, lui te file de la poudre, toé t'écris.
Lyes!!
Je bois du blanc à soir. (Et les ados réclamment la machine... à plus)
Tsstss.Moi plus toucher à
patente depuis longtemps.
Je suis blanc comme neige Swan,pas comme poudre.
Hey! C'est ma prérogative de conter des grosses menteries ici!
Bien dit!
Beau métissage culturel, la greffe - quoique "méditérannéenne"... - a pris. Un boustrophédon dans un blogue, c'est bien rare.
Thanks, vous sept sardoniques, mais ILT est passé juste avant, donc j'en remercie huit.
Vous rendez compte? Ce texte a été publié dans une revue universitaire et personne avant ce soir n'a jamais relevé cette grossière erreur?
J'ai corrigé. Merci encore.
Me suis régalé. Pas compris toutes les références mais ça fait rien. En plus c'était gratisse! Merci de ta générosité (même si cela a déjà été publié ailleurs)
suis juste revenue lire l'avant derniére phrase ...
celle en sortant du métro ... pour le reste je suis pas assez ...
bon passons !
J'aime bien quand même le :
" Peut-être n'est-ce pas une si bonne idée de se connaître soi-même. Il y a certain aspects de notre propre nature que l'on se porte d'autant mieux qu'on les ignore . "
rien à faire , ça me travaille ...!
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