Conservateurs minoritaires. Je peux vivre avec ça.
Le symbole de cette érection demeurera pour moi Josée Verner qui va voter dans son comté de résidence où son parti ne présente aucun candidat, parce qu'elle ignore la loi qui lui permet de voter pour elle-même dans la circonscription qu'elle représente. Heureusement pour elle, ses électeurs la rachètent, comme ceux de Maxime Bernier, et la font passer malgré elle.
Justin a gagné. Bravo.
3 commentaires:
Tu salues la victoire de Trudeau, Christian?
Vraiment? Cet unilinguiste du bilinguisme, cet opportuniste qui joue sur un nom de famille pour porter haut et fort un parti vieilli et déconfit ainsi qu'une vision du pays dont plus personne ne veut?
Oui, moi, tu sais, leurs programmes, je m'en tape, je vote pas. Mais un gars si détesté, si honni, qui va au batte et qui gagne, j'aime ça.
Je l'avoue sans honte, Pierre Eliot Trudeau est mon politicien canadien et québécois préféré. Pourquoi? Parce que ce n'était pas une fiche molle. Il se tenait debout. Il avait des idées et il les assumait pleinement. Il a renoncé au nationalisme pour devenir citoyen du monde et il a voulu faire du Canada quelque chose de plus que ce qu'il était, plus qu'un Dominion, plus qu'une colonie, plus qu'une tribu. Trudeau a plaidé en faveur d'une société ouverte et tolérante. Et il a fait ce qu'il a plaidé.
Justin a été élu: tant mieux. J'ai la faiblesse de penser qu'il pourrait nous surprendre. L'homme me semble honnête et ce n'est certainement pas un idiot.
Je suis peut-être le seul artiste québécois que je connaisse qui ose crier haut et fort ses sympathies pour Trudeau, le père. Les autres ont peur qu'on leur fasse bobo et se comportent en chiffes molles.
Et je ne suis pas un Elvis Gratton pour autant. Ni un ennemi du peuple. Je n'ai pas de garage ni d'auto. Comment peut-on expliquer ça, hein?
Moi je veux encore du Kanata.
Et je veux que le Kanata devienne une république avec Justin Trudeau pour président, tiens. Out la Reine. Out la bigoterie et les idées ringardes, les chicanes de drapeaux, l'unilinguisme primaire, les drames nationaux pour deux mots de Don Cherry, les crybabies...
Bon, j'me suis défoulé.
Je retourne me crosser dans le drapeau du Canada -dont je me crisse autant que le fleurdelisé. Je dis ça pour rire.
Un drapeau, c'est fait pour marcher au front, en rangées bien droites, à se faire gueuler des conneries par la tête. Wow! Quel honneur...
Je dis ça pour rire, aussi.
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