Ma propre mère, que j'adore et à qui je fis bien des misères, s'est démenée comme une diablesse pour m'amener à demander pardon de temps en temps; ça va bientôt faire quarante-quatre ans. Je m'y suis résolu deux fois en tout, et ça remonte au mois d'août. Serais fort surpris que ça devienne une habitude, aussi Paddy ferait bien de ne pas trop retenir son respir.
Il y a quelqu'un que j'ai blessé cruellement autrefois, étant adolescent mais ce n'est pas une excuse, à peine une explication. C'était une fille de mon âge, la Rizzo de mon coin: il y a une Rizzo dans chaque école, il y en avait, il y en a et je crains qu'il y en aura longtemps encore, c'est un rôle à remplir, l'adolescence n'est au fond que ça.
À elle, je brûle d'un jour pouvoir présenter des excuses, pour ce qu'elles vaudront à ses yeux. J'usais des mots sans trop savoir leur pouvoir encore...
Cela étant, astheure, je le sais depuis longtemps, aussi les théories d'analphabètes enfoirés qui défilent à mes chevilles depuis deux ou trois jours feront bien de prendre un numéro, comme chez le boucher.
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4 commentaires:
Monsieur Mistral,
Je ne commente jamais sur les blogues, et maintenant que je me décide à le faire c'est pour vous donner un conseil, en sachant bien le peu de cas que vous faites des conseils d'inconnus. Enfin, voici toujours:
Comme vous le savez peut-être, l'abbé Fréron est un obscur pamphlétaire du XVIII ième siècle. La seule raison pour laquelle son nom nous est parvenu est qu'un jour il s'est attaqué à Voltaire et que Voltaire a pris la peine de lui répliquer. Si Voltaire avait résisté à la tentation, s'il avait dédaigné de répondre à des insultes venant de si bas, Fréron serait bien oublié aujourd'hui. À la place, il a gagné sa petite place dans l'histoire des lettres.
Ça pour dire que les écrivassiers de deuxième ordre devrait voler sous votre écran-radar. La seule chance pour un Ed Hardcore d'avoir quelque chose à démêler avec la postérité, c'est que vous vous en occupiez suffisamment pour que vos futurs biographes se sentent obligés de le mentionner.
Bref, mon conseil: si VLB vous jette le gant, relevez-le. Mais Pat B? Il me semble que c'est lui faire bien de l'honneur.
Croyez que vos propos ne me laissent aucunement indifférent, et c'est d'un coeur légèrement ragaillardi que je vous en remercie. Ces jours-ci, vous imaginez sans peine le prix que j'accorde au moindre paragraphe carburant à la raison et la bonne foi.
Ceci étant, il m'apparaît soudain pertinent de préciser, parce qu'il m'apparaît soudainement que ce n'est pas tout le monde qui le sait, que Patrick et moi sommes amis depuis plusieurs années. Ce n'est pas notre premier conflit, même s'il s'agit sans conteste du plus sérieux jusqu'ici, et j'ignore encore au juste quelle résolution nous lui trouverons, mais nous lui en trouverons une. Jeter les gants me vient aisément, mais lancer la serviette me prend du temps.
De plus, et cela aussi ne souffrira pas d'être réitéré, je tiens Brisebois pour un écrivain important.
Hardcore, va sans dire, est un imbécile et un sinistre bouffon qu'on ne devrait jamais laisser s'approcher d'un crayon mine.
Ah! je me demandais, aussi, ce que des éclairés pouvaient penser de cet obscur tourneur à vide de Hardcore. C'est que je fréquente tellement peu de monde... Mais dernièrement je m'étonnais qu'il ait son espace dans le Bang Bang, un mensuel déjà assez mal rempli qu'il contamine encore plus, et je me prends à espérer pouvoir le remplacer...
Être dans la montagne nous fait souvent perdre de vue son ensemble.
J'ose espérer que cette opinion
ne fasse point figure de morale,mais bien d'éclairage différent.
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