17.7.08

McCartney à Québec

J'aime ce qu'il a dit à Radio-Canada. Qu'on a gagné la bataille des Plaines d'Abraham, en somme. La bataille de la somme...

Parce qu'on est toujours là, n'est-ce pas?

7 commentaires:

Gomeux a dit...

De moins en moins, n'est-ce pas?
Sur l'Ile en tout cas, non?

Et pis, la reine, dans mes poches, c'est pas vraiment ma reine non plus.

Mais on est toujours là.
C'est vrai.
Debout!
Hop!

Matheo a dit...

Vibrer à se le faire racoleusement rappeler, que nous y sommes toujours victorieusement, c'est un peu beaucoup comme reconnaître la victoite des orangs-outans à Bornéo.

Tic tac tic tac...

Yvan a dit...

Quant à moi, le gentil Paul s'est mis un pied dans la gueule avec cette pirouette verbale.

Mistral a dit...

C'est le secret de son célèbre et tendre sourire.

Pour ma part, j'en ai marre de ces Sir Paul par-ci et de ces Sir Paul par-là, comme si le mec était un vil suppôt de l'impérialisme britannique. Il s'est vu décerner la médaille du Most Excellent Order of the British Empire en 1965, en même temps que les autres Bidules (ils avaient fumé un joint dans les chiottes de Buckingham Palace), l'a acceptée et ne l'a pas retournée comme John Lennon, ce faux poète surestimé par les Boomers illettrés qui trippent sur les couplets qui sont des refrains. Cliff Richard a été adoubé deux ans avant lui! Si Denise Bombardier et Céline Dion peuvent être décorées du titre de Chevalier de la Légion d'Honneur, me semble qu'un petit cul de Liverpool dont la voix porte si loin et pénètre si profondément peut sans rougir être honoré par son pays.

Cela dit, je maintiens que sa déclaration me plaît. Après l'assassinat de JL, Paul a cessé ses concerts, ce qui a mené à la dissolution de Wings. Il n'en fit pas mystère: la crainte d'être le prochain sur la liste le hantait. Je crois qu'il pèse ses mots en interprétant le fait que nous soyons toujours là comme une victoire.

Yvan a dit...

Vu sous cet angle,je lui laisse le bénéfice du doute quant au poids mais lorsque je l'ai entendu, j'ai sursauté un ti-peu sous l'angle historique de la conquête par la force. M'enfin, j'en fais pas un plat comme Curzi.

Cette "victoire" est bien fragile.
Montréal s'anglicise et la qualité du français s'est détériorée. Quand le coeur est mal en point,
tout le corps est affaibli.

Mais on est toujours là, et Paul s'en vient Dimanche!

"It's been a hard day's night...

Mistral a dit...

C'est pas mauvais pour notre peuple d'avoir un peu la chienne. Ça nous aide à survivre, sinon à prospérer, et ça nous garde de devenir pédants comme des Parisiens.

Matheo a dit...

Victoire dans le sens d'une improbabilité qui finira bien par entendre raison, là me semble le poids des choses. Le romantisme culturel de la diversité langagière des peuples vaut à présent que dalle partout(been there) et au Québec, réservé à ceux ayant le luxe d'une indépendance financière pour faire autrement qu'en anglais. Le peuple québecois à la chienne au point de reconnaître la nécessité d'une conversion. En cela, il ne peut pas être plus universel.