16.5.02

Hier, sommes passés au party des vingt ans d'Arcade. Claudine Bertrand plus jeune qu'alors. Kevin reconnaît trois de ses proffes, Annie une. «L'écriture au féminin! snappe-t-elle en sortant. Imaginez seulement qu'on sous-titre une revue L'écriture au masculin! Ouhhh! Ça m'énerve!»



Souper de crevettes. On s'est passé Ali. Annie et K se sont réconciliés. Il repeint aujourd'hui sa salle à dîner, baptisée Jeune Afrique (don't ask!). On a piqué de la bonne peinture. Quand K sort acheter de la bière, rue Bernard, il se sent comme dans un film. «Tu te rends compte, l'exotisme! Des Îles à Hochelaga, à Paris, à Parc Extension, au Plateau, à la rue Hutchison!»



Il peint, donc, tandis que je pirate des chansons sur le net comme un DJ boucanier, juché sur l'escabeau il gueule ses demandes spéciales et je pitonne mon Réal, pitonne full planche et je ne fournis pas. Quand, sur sa suggestion, je télécharge L'oiseau de René Simard, je me mets à chiâler et à rire en même temps, et Kevin me serre le genou très fort (Sylvie Leblanc, qu'es-tu devenue? Nous avions six ans et nous aimions très fort!) Plus tard, c'est son tour sur A toi par Joe Dassin, et Cat n'est pas loin...



L'amour est un mythe merveilleux, un mythe de Sisyphe, constamment à recommencer. Moi, par exemple, je pose mes lèvres sur les traces pâles à ses poignets et, même si j'ai déjà vu ça, ou peut-être parce que, je garde par-devers moi mes questions.



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