3.1.09

Sainte-Catherine est en maudit

Traduction: la madame est pas contente pantoute, pis avant qu'elle se mette à faire de la tire, moi je change de camp, je dégage du Plateau, je décampe à Québec via Prévost (à cause qu'elle vient de là et aussi ce petit côté du mot, détenu faisant office de gardien de prison) et peut-être même Charlemagne une escousse (parce que Céline vient de là et que Charlie a inventé l'école), anyway je suis convaincu, je change de clique, fuck le Plateau, ma clique c'est Québec désormais, mes chefs Jeff et Mario, ma muse Catherine Hébert, sa passion me conquiert, sa foi me transporte, surtout qu'elle est artiste et éducatrice spécialisée et qu'elle a bien raison à propos de «ces innommables récompenses, ces innommables réussites» évoquées aux environs de 1:49, sans parler de ce cri du coeur («Non mais ça a tu de l'allure de voir René-Charles brûler de l'argent quand c'est si important pour toi, l'argent...») et cette tasse de café qui semble stimuler un sain fanatisme à chaque gorgée, et puis il y en a encore, on n'est pas des colons, on le fait en anglais aussi, vous nous prenez pour qui?





Votre hostie de délire de clique du Plateau, mononc'Misty est à veille de prendre cinq minutes pour vous le refouler dans le fond de la yeule, gang de débiles. Vous aimez pas ça ouvrir la tévé le matin pis voir la météo de Montréal pis les bouchons de circulation sul pont Jacques-Cartier? Je compatis, vivre dans vos trous, j'aimerais pas ça non plus, mais too fucking bad, live with it, notre neige et nos bouchons sont plus importants culturellement que vos flocons pis vos manèges, c'est l'axe qui polarise vos taxes, c'est le pot qui fait fleurir vos impôts, c'est le derrière de vos REÉRs qui s'esclaffe, qui absorbe les enfants que vous n'avez pas faits ou pas su retenir ou morgentalés en douce you know all those years ago.

Mangez-en, de la météo montréalaise, mangez-en des gros motons, pis surtout des rapports sur l'état des trottoirs de la rue Rachel, je vous en souhaite à plein écran plasma, à pleines souffleuses, clickeclick du Plateau, jingle schnolles all the way, Oh what fun it is to fuck à ciel ouvert dans not'Plateau avec vos TAXES pis vos IMPÔTS!

7 commentaires:

Bast a dit...

C'est pas du café dans sa tasse, c'est du parfum à Celine Die On...

Troublant... (je parle de l'anglais pitoyable de l'apologiste)

Mais son bilingual message m'a touché. SUS À LA CLOUTIER!!! ON L'EMPALE ET ON LA MANGE APRÈS!

AUX ARMES! etc.

Mistral a dit...

Pis on crappe all over/sur le pardessus de Justin/Justin Trudeau/Trudeau!

Ostide Calisse a dit...

Quand on a toujours travaillé dans un bureau au centre-ville comme moi, la vraie clique, c'est celle de la banlieue, en particulier le versant sud du 450. Tout le monde y habite, avouer habiter Montréal nous fait passer pour des originaux ou des BS. Les bulletins de circulation s'adressent tous à eux alors que l'on doit se dépêtrer en ville sans aucun moyen de savoir pourquoi par exemple Notre-Dame est jammée du Tunnel Louis-H. jusqu'au pont Jacques-Cartier, ni pourquoi le traffic sur René-Lévesque vers l'ouest est détourné sur Université.

Pour ce qui est de la ville de Québec, c'est un ramassis de migrants issus des campagnes creuses et consanguines de l'est du Québec venus se joindre aux natifs pour se faire brainwasher une constellation de radios-poubelles.

Mistral a dit...

Hostie de calice, lâchez-nous le moton ek le terme consanguin, juste paske Mercier l'a lâché le 31 décembre au soir ou à l'aube du premier janvier, soudain on le retrouve partout, surtout dans les blogs consanguins provinciaux qui chient sur la Clique consanguine du Plateau.

Evelyne Côté a dit...

Sérieux cas de déménagement d'ego, la Catherine. Je suspecte qu'elle fomente un plan web pour se rapprocher de sa Céline, à gueule que veux-tu.

Le Plateau a plusieurs cliques, pas qu'une, et elles sont incestueuses, pas consanguines. Et ça bat n'importe quel bled à oeillères.

À tout rompre, merci pour le billet. Ç'a fait du bien.

Ostide Calisse a dit...

Je traitais les provinciaux de consanguins depuis bien avant le 31 décembre dernier. C'est qui ça, ce Mercier? C'est celui qui se fait appeler le Gros Cave?

Christian Roy, aka Leroy a dit...

eh ben j'pensais pas qu'y avait des ayatollahs de Céline...