Ce commentaire est posé ici sans grand rapport avec l'article. Mais je ne voyais pas où le mettre. Ceci dit, je veux pas te faire chier, le Géant, mais tu écris si extraordinairement bizarrement sur ton blog ; c'est quoi ce joual, cet anglais - engelures fortuites tombées sur ta prose, dépourvues de sonorité et d'âme propre -, cette somnolence poétique, ces ascensions du sentiment sans emphase ?
- Le plus grand fan de Christian Mistral le romancier
Ta question est franche, presque, à visière baissée mais who cares? Ma réponse le sera aussi; pour tout dire, je m'étonne qu'on ne l'ait pas demandé avant.
C'est pour la même raison que je n'ai pas publié de nouveau roman depuis quelques années. J'expérimente avec mes langues. Je conçois tout à fait que ce sabir puisse déplaire, je ne l'aurais pas enduré moi-même il y a quelques années. Cependant, j'y trouve une voie de recherche vers un renouvellement de mon expression.
D'abord, étonné que tu répondes - ou à tout le moins que tu sois le premier à répondre. Je pensais qu'une horde de frustrés viendrait me cyber-crucifier.
Ceci dit, ma question était transparente dans la mesure où tu ne me connais pas.
Bon, eh bien... J'y repensais, avant de répondre. J'avais envie de parler du style et tout ça. Mais c'est pas à un vieil écrivain comme toi qu'on parle de style.
Le style de vie, l'écriture avec coeur, et la charpente - fragments de réel qu'on collectionne et qui constituent la trame de fond de notre épopée -, voilà sans doute qui équivaut à l'essentiel. Oups, je ne voulais pas en parler.
Pas grave ! Au reste, Léon, Coco et Mulligan, c'était très chouette - exquis même (je n'ai rien d'un téteux, je complimente d'ailleurs rarement). Quant à moi, nul besoin de renouvellement chez toi ! Ça ne serait qu'un masque. On percevrait toujours Christian Mistral derrière.
C'est juste mon avis. Pour sûr que tu fais ce qui te plaît..............!
Et tout compte fait, pour revenir sur mon propos initial : je n'ai pas vraiment à te reprocher ton style sur ce blog, étant moi-même alternativement rêche et rayonnant.
M'identifier ? Tu ne me connais pas. Je suis inconnu ici. Je suis un troubadour du monde intellectuel, ni plus ni moins. Même si je te dis mon nom... Je peux bien, mais à quoi bon ?
Je suis un peu comme un extra-terrestre tentant d'entrer en contact avec les citoyens qu'il aperçoit en sortant de son vaisseau. T'es là, à me regarder. T'as le droit de sortir ton shotgun si tu veux. Mais moi je suis pacifique, je le précise.
C'est correct aussi. On n'est pas obligés de faire la discussion non plus. Au pire, je t'aurai salué. Content de savoir que tu es accessible.
Déjà essayé de faire un shotgun à un fantôme? C'est comme se moucher après une ligne de coke. Blowing good stuff in the wind.
Jesaispastrop ce que tu me reproches, de t'avoir attristé quand tu voulais lancer une conversation, ce à quoi j'ai répondu de mon mieux, ou que mon mieux ne suffise pas.
Peut-être est-ce l'absence de la horde de frustrés (nous préférons La Tribu) venue te cyber-crucifier qui te fait peine? T'inquiète, dude: sont jamais ben loin. Mais ils voient que t'es cool.
Un dernier message pour ce soir en ce qui me concerne. (C'est presque du tchate avec un peu de lag, ces commentaires - épatant.)
Tiens, je vais tenter d'être moins fantôme : je suis un apprenti littérateur, j'ai 24 ans. Je n'ai pas encore étudié le français avec tout le sérieux que je devrais y mettre, mais j'écris beaucoup ! Y'a pas vraiment plus à dire, compte tenu que je n'ai jamais publié.
Puis j'étais perplexe face à ta réponse (''J'en pense qu'elle est pleine de dangers...'') Je ne savais pas si tu révélais une perspective âcre de ton tempérament ou... J'ai lu tes romans. N'es-tu pas (ou : n'étais-tu pas) du genre à casser des tables de billard avec ta tête, ou cracher des éclairs avec tes yeux ? Bon... excuse-moi, c'est mon penchant pour l'absurde qui remonte à la surface.
La Tribu ! Comme c'est intéressant. Le Dr. Mailloux aussi use de ce terme. D'ailleurs, je ne suis pas cool pentoute ; je suis aussi furibond que le vieux Doc. Vivement le prochain débat, où je pourrai lacérer tout le monde d'imaginaires dents.
Si ce machin, cet internet, avait existé en 1985, alors que je pénétrais ma vingtaine, je doute qu'il me serait resté assez d'énergie, de furibond désir, pour écrire mes premiers livres. C'est en tout cas une question qui me préoccupe, surtout dans la mesure où je jase avec ceux qui doivent reprendre le flambeau sans le laisser choir dans une flaque de bouette. Et je parle pas de Terry Fox, le Doc Mailloux des Olympiques.
Ne faudrait-il pas attendre ta mort, glorieuse et glauque, pour que le flambeau soit passé ? C'est peut-être à une âme virginale hantée d'autres palabres exquises d'une bien plus lointaine génération que tu vas offrir ce flambeau ; car qui sait si dans le futur Internet sera si étranglant ? De toute façon, si Baudelaire avait été placé, subitement, dans ce monde contemporain où toi tu as évolué en tant que jeune écrivain, il n'aurait pas eu les mêmes repères, et voir un camion à ordures, ou une ville sans âme écrasant la Nature, ça l'aurait sûrement refroidi. Pourtant, ça n'a pas été un obstacle à ta poésie. Tout ce nouveau siècle de divertissement facile n'est pas nécessairement, donc, un obstacle à la création, à la dévotion.
Au demeurant, ce n'est pas comme si quelqu'un digne de porter un flambeau allait l'échapper. On est porteur de flamme mystique ou on ne l'est pas ! Puis je dirais, si tu veux mon avis, car je suis de cette génération de jeunes tapissés d'électrodes futuristes avec un cellulaire intégré dans la tête (de cette génération, attention - le cellulaire, pour ma part, me pue au nez), qu'Internet n'est nullement contraignant. Pour ma part, c'est là, et c'est tout. Je peux m'en servir si j'en ai envie. Ça n'aspire aucunement mes énergies.
Maintenant, permets-moi cette digression... Quand je lis Rimbaud, qui semblait enfler et enfler comme une grenouille, voulant toujours que sa poésie soit plus spectaculaire et mystique, voulant peinturer les horizons de nouvelles couleurs, désirant tout codifier pour asséner d'écrits plus hiéroglyphiques que réels, inventer de nouvelles formes, on voit bien qu'il se serait davantage plu dans le monde actuel, où l'art a mille et une formes. Or donc, vivre dans ce monde éclaté, aux mille disciplines, aux mille ramures d'art, ça fait justement que je veux retourner à l'essence de la poésie - car ça me fait voir que la poésie, essentiellement, n'a pas à subir cent transmutations pour se renouveller, mais n'a qu'à être ce qu'elle est - ; je veux alors une poésie lyrique, dorée de rayons naturels, une poésie d'air et de ciel, de songes épouvantablement humains, et surtout pas imprégnée d'un caractère affreux de technologie. On pourrait donc dire que c'est grâce à tous ces vecteurs étranges et modernes qui nous entourent comme des miroirs que j'ai eu envie d'aller vers quelque chose de naturel ; poésie et écriture. Tu m'excuseras de déborder. Tu voulais savoir si Internet absorbe le temps et l'énergie quand on est jeune et que l'on veut écrire ; j'ai couvert plusieurs aspects de la relation Internet - poète ; ou Siècle démesuré - poète. Je m'évertue à la cohérence normalement. Mais c'est samedi matin.
Et heureusement aussi que j'ai cet ordinateur, puisqu'à la vitesse vertigineuse à laquelle je tape, c'est bien plus commode pour écrire... Me figurer Emmanuel Kant rédiger La critique de la raison pure à la main m'inonde du respect le plus purement vrai ; et d'un petit vertige, aussi.
Ne faudrait-il pas attendre ta mort, glorieuse et glauque, pour que le flambeau soit passé ?
Fallait-il qu'Eisenhower claque pour que Kennedy soit élu?
C'est peut-être à une âme virginale hantée d'autres palabres exquises d'une bien plus lointaine génération que tu vas offrir ce flambeau ; car qui sait si dans le futur Internet sera si étranglant ?
Un si de trop. Un point-virgule ou un car de trop, c'est l'un ou l'autre. Une âme virginale ne saurait être hantée: c'est l'un ou l'autre. Une âme de génération future ne saurait être vierge par définition. Un flambeau se transmet de main en main, pas par-dessus les siècles, hostie.
De toute façon, si Baudelaire avait été placé, subitement, dans ce monde contemporain où toi tu as évolué en tant que jeune écrivain, il n'aurait pas eu les mêmes repères, et voir un camion à ordures, ou une ville sans âme écrasant la Nature, ça l'aurait sûrement refroidi.
Are you fucking kidding me? Baudelaire? Refroidi par un truck à vidanges? Baudelaire était au Paris de 1860 ce que Woody Allen est au Manhattan de cent-dix ans plus tard. Par ailleurs, tu me situes au passé dans un monde contemporain: encore une fois, branche-toi; encore une fois, c'est l'un ou c'est l'autre.
Pourtant, ça n'a pas été un obstacle à ta poésie. Tout ce nouveau siècle de divertissement facile n'est pas nécessairement, donc, un obstacle à la création, à la dévotion.
Au demeurant, ce n'est pas comme si quelqu'un digne de porter un flambeau allait l'échapper. On est porteur de flamme mystique ou on ne l'est pas ! Puis je dirais, si tu veux mon avis,
Ok. Je vas respirer un coup, là...
car je suis de cette génération de jeunes tapissés d'électrodes futuristes avec un cellulaire intégré dans la tête (de cette génération, attention - le cellulaire, pour ma part, me pue au nez), qu'Internet n'est nullement contraignant. Pour ma part, c'est là, et c'est tout. Je peux m'en servir si j'en ai envie. Ça n'aspire aucunement mes énergies.
Manifestement. Mais ça aspire les miennes, qui pour autant qu'on sache sont plus considérables que les tiennes. By thw way, si ton cell te pue au nez, c'est parce que tu t'en sers mal. Le bout qui pue va contre l'oreille.
Maintenant, permets-moi cette digression... Quand je lis Rimbaud, qui semblait enfler et enfler comme une grenouille, voulant toujours que sa poésie soit plus spectaculaire et mystique, voulant peinturer les horizons de nouvelles couleurs, désirant tout codifier pour asséner d'écrits plus hiéroglyphiques que réels, inventer de nouvelles formes, on voit bien qu'il se serait davantage plu dans le monde actuel, où l'art a mille et une formes.
Rimbaud vendait des guns en Algérie.
Or donc, vivre dans ce monde éclaté, aux mille disciplines, aux mille ramures d'art, ça fait justement que je veux retourner à l'essence de la poésie - car ça me fait voir que la poésie, essentiellement, n'a pas à subir cent transmutations pour se renouveller
Renouveler, stie. Bescherelle, remember?
,mais n'a qu'à être ce qu'elle est - ; je veux alors une poésie lyrique, dorée de rayons naturels, une poésie d'air et de ciel, de songes épouvantablement humains, et surtout pas imprégnée d'un caractère affreux de technologie. On pourrait donc dire que c'est grâce à tous ces vecteurs étranges et modernes qui nous entourent comme des miroirs que j'ai eu envie d'aller vers quelque chose de naturel ; poésie et écriture. Tu m'excuseras de déborder. Tu voulais savoir si Internet absorbe le temps et l'énergie quand on est jeune et que l'on veut écrire ; j'ai couvert plusieurs aspects de la relation Internet - poète ; ou Siècle démesuré - poète. Je m'évertue à la cohérence normalement. Mais c'est samedi matin.
T'as vraiment rien compris alors?
Et heureusement aussi que j'ai cet ordinateur, puisqu'à la vitesse vertigineuse à laquelle je tape, c'est bien plus commode pour écrire... Me figurer Emmanuel Kant rédiger La critique de la raison pure à la main m'inonde du respect le plus purement vrai ; et d'un petit vertige, aussi.
Fallait-il qu'Eisenhower claque pour que Kennedy soit élu?
Passer le flambeau, ça dépend comment tu l'entends. Ça peut vouloir dire plusieurs choses. (Je t'entends déjà rouspéter : comme tu es prévisible.) Dans la mesure où TU, Mistral, tiens le flambeau, pourquoi y aurait-il nécessité que quelqu'un d'autre le tienne ? Tu vois où je veux en venir ? Aux Olympiques, ils ne sont pas 36 à le tenir en même temps : un à la fois. C'est ce concept logique que je réutilisais. Ah oui, et la différence entre la politique et la littérature, c'est qu'à un certain âge, la politique, on ne peut plus en faire ; écrire, on peut le faire toute sa vie. Es-tu sophiste par une malhonnêteté profonde, ou parce que tu n'es pas très perspicace ?
Un si de trop. Un point-virgule ou un car de trop, c'est l'un ou l'autre. Une âme virginale ne saurait être hantée: c'est l'un ou l'autre. Une âme de génération future ne saurait être vierge par définition. Un flambeau se transmet de main en main, pas par-dessus les siècles, hostie.
Un si de trop ? Non. ''Si'' ne signifie pas seulement ''advenant que'' ; le dernier ''si'' signifie ''très''. Très étranglant ! Deuxièmement, je m'en fiche des règles ridiges de la ponctuation, j'ai mis ce point-virgule plutôt qu'une simple virgule car je voulais très précisément isoler l'idée - non, plutôt la souligner - que dans le futur, Internet ne sera peut-être pas si envahissant. Ensuite, il ne faut pas prendre les mots au pied de la lettre ; sinon, y aurait-il vraiment une littérature, ou plutôt une littérature intéressante ? C'est comme lorsqu'on dit ''c'est écoeurant !'' ; que signifie-t-on ? Que c'est superbe ! Et on utilise le mot inverse ? C'est exactement ce que je fais. Pour créer un petit fracas poétique. Le mot usuel semblant tellement banal, je vais à l'opposé. Quand tu regardes une toile surréaliste, est-ce que tu t'offusques de voir des éléments discordants selon des principes de... réalisme ? Qui plus est, une âme de génération future peut être vierge, dans la mesure où (encore là, question de conceptions) un être humain a un magnifique esprit neuf quand il naît.
Are you fucking kidding me? Baudelaire? Refroidi par un truck à vidanges? Baudelaire était au Paris de 1860 ce que Woody Allen est au Manhattan de cent-dix ans plus tard. Par ailleurs, tu me situes au passé dans un monde contemporain: encore une fois, branche-toi; encore une fois, c'est l'un ou c'est l'autre.
Je parle du Baudelaire ayant vécu en son époque. Pas du Baudelaire qui aurait grandi en notre époque. Au reste, tu connais le tout, et les parts ? Notre monde contemporain se subdivise en parts, en tranches. C'est toi qui disais être perturbé par l'invention d'Internet, fillette. En reprenant cette idée, j'ai simplement voulu dire : ''Ouais, et imagine comme Baudelaire serait dépaysé, si on le faisait voyager dans le temps jusqu'à notre époque''
Ok. Je vas respirer un coup, là...
Respire tant que tu veux, ça ne fera pas de toi quelqu'un de plus intelligent. C'est dans le ventre de ta mère que tu aurais dû faire venir un peu plus d'oxygène à ton cerveau. Là il est trop tard. Et ne m'accuse pas d'avoir affirmé qu'un bébé en gestation respire par le nez. On sait bien à quel point tu es spécieux.
Manifestement. Mais ça aspire les miennes, qui pour autant qu'on sache sont plus considérables que les tiennes. By thw way, si ton cell te pue au nez, c'est parce que tu t'en sers mal. Le bout qui pue va contre l'oreille.
De quoi tu parles ? En quoi tes énergies seraient supérieures aux miennes, espèce d'alcoolique, lâche homme de sucroît, qui utilise des petites tactiques hit-and-run dans des débats qui devraient être sérieux ?
Rimbaud vendait des guns en Algérie.
Ouais, pis ? C'est pas parce que tu énonces un fait random que ça discrédite ce que j'écris.
Renouveler, stie. Bescherelle, remember?
Tu connais le concept de PERCEPTION ? Ne plus voir une chose, à force de se relire, trop habitué au jet premier ; ou, d'emblée, ne même pas la distinguer (la chose) car on croit en avoir écrit une autre. Plus facile de trouver les erreurs dans les textes d'autrui que dans les nôtres, qui sont fraîchement rédigés. D'ailleurs, facile pour toi de ne pas faire de fautes, vu que tes phrases sont en moyenne composées de six mots, dont quatre en anglais ; et comme c'est comique, j'ai vu une abominable faute (de français... car s'il fallait compter tes fautes morales) dans un de tes commentaires. Puis ce qui me fait bien rire, également, c'est que toute ta bande de lèche-cul t'adulant sans relâche fait 3000 fautes / mois, et tu ne dis rien.
T'as vraiment rien compris alors?
Je me demande vraiment qui n'a rien compris : celui qui expose minutieusement ses idées, ou celui qui fait semblant d'être énigmatique pour palier à son manque d'intelligence ?
Pas grave. On a des moppes de spare.
Quand tu dis que tu crois furieusement que personne n'est sur cette terre que pour écrire des livres, faut-il te donner un calmant ?
T'attends pas à plus de réponses de ma part. Je perdrai pas une éternité sur ton site de truand mal léché.
Snif. Snif de gunbitch toasté. Snif de christie d'calvinsse chpense que j'ai losté mon nouveau friend, p'tit péché de p'tite misère nouère de faire pitié de viande a chien des deux bords...
Méditation à l'ère du numérique
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Il avait débranché sa télévision et même sa radio.
Il avait éteint son cellulaire.
Il avait ouvert ses fenêtres.
Tout ça pour respirer.
Un peu.
Beauco...
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Adieu Christian, mes sympathies à tes proches et à la Tribu. Je t'ai lâché,
je sais, après t'avoir beaucoup pris. Notre amitié n'était plus vive.
Pourtan...
DOCUMENT 3
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que je m...
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15 commentaires:
Ce commentaire est posé ici sans grand rapport avec l'article. Mais je ne voyais pas où le mettre. Ceci dit, je veux pas te faire chier, le Géant, mais tu écris si extraordinairement bizarrement sur ton blog ; c'est quoi ce joual, cet anglais - engelures fortuites tombées sur ta prose, dépourvues de sonorité et d'âme propre -, cette somnolence poétique, ces ascensions du sentiment sans emphase ?
- Le plus grand fan de Christian Mistral le romancier
Ta question est franche, presque, à visière baissée mais who cares? Ma réponse le sera aussi; pour tout dire, je m'étonne qu'on ne l'ait pas demandé avant.
C'est pour la même raison que je n'ai pas publié de nouveau roman depuis quelques années. J'expérimente avec mes langues. Je conçois tout à fait que ce sabir puisse déplaire, je ne l'aurais pas enduré moi-même il y a quelques années. Cependant, j'y trouve une voie de recherche vers un renouvellement de mon expression.
Salut,
D'abord, étonné que tu répondes - ou à tout le moins que tu sois le premier à répondre. Je pensais qu'une horde de frustrés viendrait me cyber-crucifier.
Ceci dit, ma question était transparente dans la mesure où tu ne me connais pas.
Bon, eh bien... J'y repensais, avant de répondre. J'avais envie de parler du style et tout ça. Mais c'est pas à un vieil écrivain comme toi qu'on parle de style.
Le style de vie, l'écriture avec coeur, et la charpente - fragments de réel qu'on collectionne et qui constituent la trame de fond de notre épopée -, voilà sans doute qui équivaut à l'essentiel. Oups, je ne voulais pas en parler.
Pas grave ! Au reste, Léon, Coco et Mulligan, c'était très chouette - exquis même (je n'ai rien d'un téteux, je complimente d'ailleurs rarement). Quant à moi, nul besoin de renouvellement chez toi ! Ça ne serait qu'un masque. On percevrait toujours Christian Mistral derrière.
C'est juste mon avis. Pour sûr que tu fais ce qui te plaît..............!
Et tout compte fait, pour revenir sur mon propos initial : je n'ai pas vraiment à te reprocher ton style sur ce blog, étant moi-même alternativement rêche et rayonnant.
- Un jeunot effaré
On blushe, right? Et puis on reblushe.
Reblochonne, dude :-)
Haha?
Je suis pas sûr de comprendre.
Tu es furieusement énigmatique.
À moins que ça ne soit, simplement, que rougir.
Je ne suis pas un savant de la langue anglaise comme toi !
Je suis triste. Je m'attendais à lancer une conversation.
Que penses-tu de la vie ?
J'en pense qu'elle est pleine de dangers et de gens qui préfèrent ne pas s'identifier.
Hahaha!
C'est un bel exposé sur la vie.
M'identifier ? Tu ne me connais pas. Je suis inconnu ici. Je suis un troubadour du monde intellectuel, ni plus ni moins. Même si je te dis mon nom... Je peux bien, mais à quoi bon ?
Je suis un peu comme un extra-terrestre tentant d'entrer en contact avec les citoyens qu'il aperçoit en sortant de son vaisseau. T'es là, à me regarder. T'as le droit de sortir ton shotgun si tu veux. Mais moi je suis pacifique, je le précise.
C'est correct aussi. On n'est pas obligés de faire la discussion non plus. Au pire, je t'aurai salué. Content de savoir que tu es accessible.
Déjà essayé de faire un shotgun à un fantôme? C'est comme se moucher après une ligne de coke. Blowing good stuff in the wind.
Jesaispastrop ce que tu me reproches, de t'avoir attristé quand tu voulais lancer une conversation, ce à quoi j'ai répondu de mon mieux, ou que mon mieux ne suffise pas.
Peut-être est-ce l'absence de la horde de frustrés (nous préférons La Tribu) venue te cyber-crucifier qui te fait peine? T'inquiète, dude: sont jamais ben loin. Mais ils voient que t'es cool.
Un dernier message pour ce soir en ce qui me concerne. (C'est presque du tchate avec un peu de lag, ces commentaires - épatant.)
Tiens, je vais tenter d'être moins fantôme : je suis un apprenti littérateur, j'ai 24 ans. Je n'ai pas encore étudié le français avec tout le sérieux que je devrais y mettre, mais j'écris beaucoup ! Y'a pas vraiment plus à dire, compte tenu que je n'ai jamais publié.
Puis j'étais perplexe face à ta réponse (''J'en pense qu'elle est pleine de dangers...'') Je ne savais pas si tu révélais une perspective âcre de ton tempérament ou... J'ai lu tes romans. N'es-tu pas (ou : n'étais-tu pas) du genre à casser des tables de billard avec ta tête, ou cracher des éclairs avec tes yeux ? Bon... excuse-moi, c'est mon penchant pour l'absurde qui remonte à la surface.
La Tribu ! Comme c'est intéressant. Le Dr. Mailloux aussi use de ce terme. D'ailleurs, je ne suis pas cool pentoute ; je suis aussi furibond que le vieux Doc. Vivement le prochain débat, où je pourrai lacérer tout le monde d'imaginaires dents.
Si ce machin, cet internet, avait existé en 1985, alors que je pénétrais ma vingtaine, je doute qu'il me serait resté assez d'énergie, de furibond désir, pour écrire mes premiers livres. C'est en tout cas une question qui me préoccupe, surtout dans la mesure où je jase avec ceux qui doivent reprendre le flambeau sans le laisser choir dans une flaque de bouette. Et je parle pas de Terry Fox, le Doc Mailloux des Olympiques.
Ne faudrait-il pas attendre ta mort, glorieuse et glauque, pour que le flambeau soit passé ? C'est peut-être à une âme virginale hantée d'autres palabres exquises d'une bien plus lointaine génération que tu vas offrir ce flambeau ; car qui sait si dans le futur Internet sera si étranglant ? De toute façon, si Baudelaire avait été placé, subitement, dans ce monde contemporain où toi tu as évolué en tant que jeune écrivain, il n'aurait pas eu les mêmes repères, et voir un camion à ordures, ou une ville sans âme écrasant la Nature, ça l'aurait sûrement refroidi. Pourtant, ça n'a pas été un obstacle à ta poésie. Tout ce nouveau siècle de divertissement facile n'est pas nécessairement, donc, un obstacle à la création, à la dévotion.
Au demeurant, ce n'est pas comme si quelqu'un digne de porter un flambeau allait l'échapper. On est porteur de flamme mystique ou on ne l'est pas ! Puis je dirais, si tu veux mon avis, car je suis de cette génération de jeunes tapissés d'électrodes futuristes avec un cellulaire intégré dans la tête (de cette génération, attention - le cellulaire, pour ma part, me pue au nez), qu'Internet n'est nullement contraignant. Pour ma part, c'est là, et c'est tout. Je peux m'en servir si j'en ai envie. Ça n'aspire aucunement mes énergies.
Maintenant, permets-moi cette digression... Quand je lis Rimbaud, qui semblait enfler et enfler comme une grenouille, voulant toujours que sa poésie soit plus spectaculaire et mystique, voulant peinturer les horizons de nouvelles couleurs, désirant tout codifier pour asséner d'écrits plus hiéroglyphiques que réels, inventer de nouvelles formes, on voit bien qu'il se serait davantage plu dans le monde actuel, où l'art a mille et une formes. Or donc, vivre dans ce monde éclaté, aux mille disciplines, aux mille ramures d'art, ça fait justement que je veux retourner à l'essence de la poésie - car ça me fait voir que la poésie, essentiellement, n'a pas à subir cent transmutations pour se renouveller, mais n'a qu'à être ce qu'elle est - ; je veux alors une poésie lyrique, dorée de rayons naturels, une poésie d'air et de ciel, de songes épouvantablement humains, et surtout pas imprégnée d'un caractère affreux de technologie. On pourrait donc dire que c'est grâce à tous ces vecteurs étranges et modernes qui nous entourent comme des miroirs que j'ai eu envie d'aller vers quelque chose de naturel ; poésie et écriture. Tu m'excuseras de déborder. Tu voulais savoir si Internet absorbe le temps et l'énergie quand on est jeune et que l'on veut écrire ; j'ai couvert plusieurs aspects de la relation Internet - poète ; ou Siècle démesuré - poète. Je m'évertue à la cohérence normalement. Mais c'est samedi matin.
Et heureusement aussi que j'ai cet ordinateur, puisqu'à la vitesse vertigineuse à laquelle je tape, c'est bien plus commode pour écrire... Me figurer Emmanuel Kant rédiger La critique de la raison pure à la main m'inonde du respect le plus purement vrai ; et d'un petit vertige, aussi.
What the fuck is this, dude? C'est écrit tout croche!
M'as te corriger ça pis je reviens.
Ne faudrait-il pas attendre ta mort, glorieuse et glauque, pour que le flambeau soit passé ?
Fallait-il qu'Eisenhower claque pour que Kennedy soit élu?
C'est peut-être à une âme virginale hantée d'autres palabres exquises d'une bien plus lointaine génération que tu vas offrir ce flambeau ; car qui sait si dans le futur Internet sera si étranglant ?
Un si de trop. Un point-virgule ou un car de trop, c'est l'un ou l'autre. Une âme virginale ne saurait être hantée: c'est l'un ou l'autre. Une âme de génération future ne saurait être vierge par définition. Un flambeau se transmet de main en main, pas par-dessus les siècles, hostie.
De toute façon, si Baudelaire avait été placé, subitement, dans ce monde contemporain où toi tu as évolué en tant que jeune écrivain, il n'aurait pas eu les mêmes repères, et voir un camion à ordures, ou une ville sans âme écrasant la Nature, ça l'aurait sûrement refroidi.
Are you fucking kidding me? Baudelaire? Refroidi par un truck à vidanges? Baudelaire était au Paris de 1860 ce que Woody Allen est au Manhattan de cent-dix ans plus tard. Par ailleurs, tu me situes au passé dans un monde contemporain: encore une fois, branche-toi; encore une fois, c'est l'un ou c'est l'autre.
Pourtant, ça n'a pas été un obstacle à ta poésie. Tout ce nouveau siècle de divertissement facile n'est pas nécessairement, donc, un obstacle à la création, à la dévotion.
Au demeurant, ce n'est pas comme si quelqu'un digne de porter un flambeau allait l'échapper. On est porteur de flamme mystique ou on ne l'est pas ! Puis je dirais, si tu veux mon avis,
Ok. Je vas respirer un coup, là...
car je suis de cette génération de jeunes tapissés d'électrodes futuristes avec un cellulaire intégré dans la tête (de cette génération, attention - le cellulaire, pour ma part, me pue au nez), qu'Internet n'est nullement contraignant. Pour ma part, c'est là, et c'est tout. Je peux m'en servir si j'en ai envie. Ça n'aspire aucunement mes énergies.
Manifestement. Mais ça aspire les miennes, qui pour autant qu'on sache sont plus considérables que les tiennes. By thw way, si ton cell te pue au nez, c'est parce que tu t'en sers mal. Le bout qui pue va contre l'oreille.
Maintenant, permets-moi cette digression... Quand je lis Rimbaud, qui semblait enfler et enfler comme une grenouille, voulant toujours que sa poésie soit plus spectaculaire et mystique, voulant peinturer les horizons de nouvelles couleurs, désirant tout codifier pour asséner d'écrits plus hiéroglyphiques que réels, inventer de nouvelles formes, on voit bien qu'il se serait davantage plu dans le monde actuel, où l'art a mille et une formes.
Rimbaud vendait des guns en Algérie.
Or donc, vivre dans ce monde éclaté, aux mille disciplines, aux mille ramures d'art, ça fait justement que je veux retourner à l'essence de la poésie - car ça me fait voir que la poésie, essentiellement, n'a pas à subir cent transmutations pour se renouveller
Renouveler, stie. Bescherelle, remember?
,mais n'a qu'à être ce qu'elle est - ; je veux alors une poésie lyrique, dorée de rayons naturels, une poésie d'air et de ciel, de songes épouvantablement humains, et surtout pas imprégnée d'un caractère affreux de technologie. On pourrait donc dire que c'est grâce à tous ces vecteurs étranges et modernes qui nous entourent comme des miroirs que j'ai eu envie d'aller vers quelque chose de naturel ; poésie et écriture. Tu m'excuseras de déborder. Tu voulais savoir si Internet absorbe le temps et l'énergie quand on est jeune et que l'on veut écrire ; j'ai couvert plusieurs aspects de la relation Internet - poète ; ou Siècle démesuré - poète. Je m'évertue à la cohérence normalement. Mais c'est samedi matin.
T'as vraiment rien compris alors?
Et heureusement aussi que j'ai cet ordinateur, puisqu'à la vitesse vertigineuse à laquelle je tape, c'est bien plus commode pour écrire... Me figurer Emmanuel Kant rédiger La critique de la raison pure à la main m'inonde du respect le plus purement vrai ; et d'un petit vertige, aussi.
Pas grave. On a des moppes de spare.
Fallait-il qu'Eisenhower claque pour que Kennedy soit élu?
Passer le flambeau, ça dépend comment tu l'entends. Ça peut vouloir dire plusieurs choses. (Je t'entends déjà rouspéter : comme tu es prévisible.) Dans la mesure où TU, Mistral, tiens le flambeau, pourquoi y aurait-il nécessité que quelqu'un d'autre le tienne ? Tu vois où je veux en venir ? Aux Olympiques, ils ne sont pas 36 à le tenir en même temps : un à la fois. C'est ce concept logique que je réutilisais. Ah oui, et la différence entre la politique et la littérature, c'est qu'à un certain âge, la politique, on ne peut plus en faire ; écrire, on peut le faire toute sa vie. Es-tu sophiste par une malhonnêteté profonde, ou parce que tu n'es pas très perspicace ?
Un si de trop. Un point-virgule ou un car de trop, c'est l'un ou l'autre. Une âme virginale ne saurait être hantée: c'est l'un ou l'autre. Une âme de génération future ne saurait être vierge par définition. Un flambeau se transmet de main en main, pas par-dessus les siècles, hostie.
Un si de trop ? Non. ''Si'' ne signifie pas seulement ''advenant que'' ; le dernier ''si'' signifie ''très''. Très étranglant ! Deuxièmement, je m'en fiche des règles ridiges de la ponctuation, j'ai mis ce point-virgule plutôt qu'une simple virgule car je voulais très précisément isoler l'idée - non, plutôt la souligner - que dans le futur, Internet ne sera peut-être pas si envahissant. Ensuite, il ne faut pas prendre les mots au pied de la lettre ; sinon, y aurait-il vraiment une littérature, ou plutôt une littérature intéressante ? C'est comme lorsqu'on dit ''c'est écoeurant !'' ; que signifie-t-on ? Que c'est superbe ! Et on utilise le mot inverse ? C'est exactement ce que je fais. Pour créer un petit fracas poétique. Le mot usuel semblant tellement banal, je vais à l'opposé. Quand tu regardes une toile surréaliste, est-ce que tu t'offusques de voir des éléments discordants selon des principes de... réalisme ? Qui plus est, une âme de génération future peut être vierge, dans la mesure où (encore là, question de conceptions) un être humain a un magnifique esprit neuf quand il naît.
Are you fucking kidding me? Baudelaire? Refroidi par un truck à vidanges? Baudelaire était au Paris de 1860 ce que Woody Allen est au Manhattan de cent-dix ans plus tard. Par ailleurs, tu me situes au passé dans un monde contemporain: encore une fois, branche-toi; encore une fois, c'est l'un ou c'est l'autre.
Je parle du Baudelaire ayant vécu en son époque. Pas du Baudelaire qui aurait grandi en notre époque. Au reste, tu connais le tout, et les parts ? Notre monde contemporain se subdivise en parts, en tranches. C'est toi qui disais être perturbé par l'invention d'Internet, fillette. En reprenant cette idée, j'ai simplement voulu dire : ''Ouais, et imagine comme Baudelaire serait dépaysé, si on le faisait voyager dans le temps jusqu'à notre époque''
Ok. Je vas respirer un coup, là...
Respire tant que tu veux, ça ne fera pas de toi quelqu'un de plus intelligent. C'est dans le ventre de ta mère que tu aurais dû faire venir un peu plus d'oxygène à ton cerveau. Là il est trop tard. Et ne m'accuse pas d'avoir affirmé qu'un bébé en gestation respire par le nez. On sait bien à quel point tu es spécieux.
Manifestement. Mais ça aspire les miennes, qui pour autant qu'on sache sont plus considérables que les tiennes. By thw way, si ton cell te pue au nez, c'est parce que tu t'en sers mal. Le bout qui pue va contre l'oreille.
De quoi tu parles ? En quoi tes énergies seraient supérieures aux miennes, espèce d'alcoolique, lâche homme de sucroît, qui utilise des petites tactiques hit-and-run dans des débats qui devraient être sérieux ?
Rimbaud vendait des guns en Algérie.
Ouais, pis ? C'est pas parce que tu énonces un fait random que ça discrédite ce que j'écris.
Renouveler, stie. Bescherelle, remember?
Tu connais le concept de PERCEPTION ? Ne plus voir une chose, à force de se relire, trop habitué au jet premier ; ou, d'emblée, ne même pas la distinguer (la chose) car on croit en avoir écrit une autre. Plus facile de trouver les erreurs dans les textes d'autrui que dans les nôtres, qui sont fraîchement rédigés. D'ailleurs, facile pour toi de ne pas faire de fautes, vu que tes phrases sont en moyenne composées de six mots, dont quatre en anglais ; et comme c'est comique, j'ai vu une abominable faute (de français... car s'il fallait compter tes fautes morales) dans un de tes commentaires. Puis ce qui me fait bien rire, également, c'est que toute ta bande de lèche-cul t'adulant sans relâche fait 3000 fautes / mois, et tu ne dis rien.
T'as vraiment rien compris alors?
Je me demande vraiment qui n'a rien compris : celui qui expose minutieusement ses idées, ou celui qui fait semblant d'être énigmatique pour palier à son manque d'intelligence ?
Pas grave. On a des moppes de spare.
Quand tu dis que tu crois furieusement que personne n'est sur cette terre que pour écrire des livres, faut-il te donner un calmant ?
T'attends pas à plus de réponses de ma part. Je perdrai pas une éternité sur ton site de truand mal léché.
Ciao mon gros insécure.
Snif. Snif de gunbitch toasté. Snif de christie d'calvinsse chpense que j'ai losté mon nouveau friend, p'tit péché de p'tite misère nouère de faire pitié de viande a chien des deux bords...
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