(AP Photo/Carolyn Kaster)
Dis-moi, Saigneur, qu’après huit ans de cette face de singe obtus, ce Bush qui marche comme un ado jeté dans un pénitencier, le torse bombé, les bras en parenthèses, puant la pueur à travers la tévé, effrayé de se pencher, dis-moi que pire ne peut pas survenir, que je vais pas devoir survivre huit ans aussi au spectacle de cette vieille garce de Hillary me braillant au visage chaque fois que l’occasion est mûre, dis-moi que les femmes vont s’écoeurer de la regarder chialer avant le mois de novembre, je pourrai pas endurer ça, je pourrai pas. Donne-moi un psychopathe, un infirme, un vieillard sénile, un menteur priapique, un nègre, une femme ou même un Républicain, mais pas une pleureuse, et surtout pas une pleureuse à la vocation aussi tardive, Saigneur, sacrement! C'est comme glisser une vieille nonne fraîchement défroquée entre mes draps, toute nue, grelottante, parfumée au camphre et très vierge. Kesse tu veux que j'en fasse??? Elle est même pas capable de faire semblant comme du monde!
3 commentaires:
Oh ! justement je me disais : quelle simulatrice, Bill a dû prendre son pied avec (dans le temps).
S'il avait pris son pied, ça se saurait. Il a pris ses propres jambes à son cou. Ses cigares. Ses kleenex. Elle n'en avait pas besoin.
Ché pas toi, mais je veux pus rien savoir des vraies brailleuses, alors les fausses, j'aime encore mieux me faire larguer tête première d'un F-18 sur quelque niche de chien à Bagdad que le Pentagone aura ciblée faute de mieux.
Au-delà des tristes pantins qui rivalisent de trucs pour accéder au poste de président, il y a toute la machine politique at large et bien huilée, supervisée par les tireurs de ficelles, qui fera en sorte que quelque soit l'élu(e), il sera à leur botte.
Lire "Propaganda" du cynique Edward Bernays. La traduction française vient de sortir chez Lux Éditions.
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