16.12.07

L’aveu aviné clarifie

Il n’a pas vu le mur venir
Un cul-de-sac en plexiglas
Dont il pressentait la présence
Au détour doux de chaque danse
Qu’il obtenait de sa promise
En moulant l’air mais la balise
Ne se laissait pas découvrir
Fluctuant invisiblement
Aux environs du no-man’s land
Et quand il heurta la paroi
Pissant le sang par les narines
Il put enfin marquer l’endroit
D’éclaboussures alizarine.

10 commentaires:

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

Lovely.
Pwète toi même!
FIRST!!!!
w00t!

Venise a dit...

Ah, une petite brèche pour que s'y faufile un commentaire, j'en profite ... j'aime bien vous lire, en poésie ou en maudit.

Mistral a dit...

Aaaah, vilaine Venise! Stanley va pas être content!

Venise a dit...

Il faut bien qu'il assume son rôle d'entremetteur ...

Mek a dit...

Houlà ! C'est tout chaud ! Je ne fais que passer, tout jouisé de ce poème commentable.


Let there be rock !

gaétan a dit...

Si je peux me permettre,
ce poème, un prologue au combat?

Mistral a dit...

Ma foi, euh, pas vraiment... Vous savez, je ne pourrais ni ne voudrais soutenir une entreprise littéraire, même pas ce simple blog, si ce qui l'animait se résumait à mes dégoûts, mes colères, mes conflits. Pas pour ça que j’écris.

C’est juste un peu de poésie, à l’œil.

gaétan a dit...

( Vous dites)Pas pour ça que j’écris.

(Et moi) Je le savais et c'est bien pour ça que je lis votre blog.


J'aimerais lire un de vos livres. Au travers lequel j'apprendrais le plus de vous?

Mistral a dit...

Gaétan: montrez-moi un écrivain qui ose répondre à ça, et je vous montrerai un mauvais livre, en plus d'un mauvais écrivain.

gaétan a dit...

D'accord. Vous avez raison. Je vais me rendre à la biblio ou la librairie et prendre celui dont la lecture d'un passage choisi au hasard m'aura le plus fasciné. De toutes façon, au dela des critiques dans les journaux, c'est ce que je fais quand j'achète un livre.