17.12.07

Pépère lamentable

Alors c'est ça. Hier midi, on était tout contents d'avoir passé une semaine sans chicane, à se ménager, à avoir des prévenances. Même sur le Web, ça compte. Comme au téléphone.

Mais la tempête. Mais la tempête! J'étais aussi déçu qu'elle, probablement plus, parce que j'étais horny comme un lièvre alors que je venais de l'envoyer se branler luxueusement quinze minutes avant. Le Web, toujours.

Il ne tombait pas de neige à Sherbrooke. Donc il n'en tombait nulle part ailleurs. S'il fait du soleil en Estrie, il en fait partout! Et le monsieur des autobus, qui assurait qu'aucun départ n'était compromis! Elle m'en parlait encore à minuit. Et son envie à elle, urgente, impérative, que j'arrive de suite? Qu'étais-je, alors, sinon une fiotte? Y EN A PAS, DE TEMPÊTE!

Et ce phénomène, cette créature qui m'est chère et m'émeut parce que, hein? à chacun sa chacune; croyez-vous que l'article du Devoir d'aujourd'hui (signé Fabien Deglise) intitulé Le Québec sous le blizzard, qui recense les sorties de route, les problèmes d'autobus et d'avions, les conseils de rester à la maison, croyez-vous qu'une seule phrase là-dedans ou l'accumulation de toutes l'amènera à résipiscence, voire dans le proche voisinage? Think again. Parce qu'il n'y a pas eu de tempête hier. Me semble que c'est clair.

1 commentaire:

Maphto a dit...

Si le Devoir le dit, c'est vrai. :)