23.12.07

Come on, fuckers!

I'm ready. Me loves nothing and no one no more. I spit on my own blood, I take a dump on the french language, I piss on literature and friendship can suck my balls. Come one, come all, I'm ready to betray, I'm ready to cheat and hide, I'm ready to grab and run, I'm ready to swing this dead cat at the world! You want me out, come and get me, come on, fuckers, you don't have to take sides anymore, I've done it for you: see me there? You're on the wrong side!

I lost faith in God about twenty-five years ago, and that was a tough one, still hurts, but I could live with it. Now, when a man loses faith in Man, how’s he supposed to live with that, and can the world live with him? I foresee all kinds of unforeseen dangers...

I'll make your very names bleed. Come on, fuckers, daddy's waiting! Come before I go after the whole cowardly lot of ya!

13 commentaires:

Anonyme a dit...

Yo! Je voulais passer chez vous tantôt! Finalement, je le ferai pas, parce que je doute que ce soit une très bonne idée; mais :

on te fera pas chari-vari, parce que t'étais pas vraiment sa blonde; ce qui me semble rassurant, dans le fond.

Et, de toute façon, c'est carnaval bientôt. Yé!!!

Anonyme a dit...

Eheh! je me suis peut-être trompé à quelques places mais, tu comprendras ;-). Huhu!

Je te souhaite quand même joyeuse Hanouka.

Maphto a dit...

Tout n'est pas si noir, voyons... :)

Mistral a dit...

C'est tout, là? Rien à ajouter? Maphto, laisse pas des insignifiances comme le fait que c'est pas de tes crisses d'affaires et que tu connais pas la situation t'empêcher de donner ton opinion. Bastien, ne manque pas de shooter deux comms à deux minutes d'intervalle chaque fois qu'un seul suffirait et, surtout, quoiqu'il arrive, ne prends jamais le temps de te relire.

C'était pas vraiment ma blonde, alors. C'était quoi, au juste? Je comprends pas trop les nouvelles définitions. J'ai 43 ans, aussi bien dire mathusalesque. Elle, c'est une jeune femme mo-der-ne, trente ans, deux enfants, pratiquement une ado, quoi. Chu donc si cave, quand même, de penser que la fille qui couche avec moi, qui reste chez moi quand elle est en ville, qui m'écrit matin midi et soir, qui partage ma vie des mois de temps, qui vient chez mes amis et les reçoit ici, qui psalmodie son amour et décline le mot sans respirer, qui me siphonne toute l'énergie du réservoir avec ses hontes et ses hantises que je me crève à juguler, tout cela durant des mois, si cave chuis donc de la considérer comme ma blonde? Ceux qui pensent ainsi peuvent s'en offrir un morceau tranché mince, but don't come bawling when you can't find your balls in the morning. Mine are still where they should be, even though she's driven me crazy, but it's a mystery to me how many alleged men out there are willing to give their nuts away AND mess with me just for a fraudulous shot at her ass. But that's why I'm here, ain't it: shed light on the mystery. And so I fucking well shall.

Viken a dit...

Moi et ma femme, nous nous disons qu'il est des soirs où il fait mieux de ne pas être là, parce que le public s'avère parfois de triste fréquentation, et les lancements avant Noël sont des débordements durant lesquels tous y perdent, parfois plus qu'il ne le pensent.

Je préfère le bunker et la sécurité d'une bise fraternelle. Entre nous, pas de faux-fuyant. Et de faux-fuyant, j'ai l'impression que ça devient une religion, cette affaire, avec accommodement déraisonnable pour doctrine.

Ce contre quoi il est des frères qui demeurent et qui restent.

Pour les autres, une tourtière de marde.

Notre main, au seul.

Kevin Vigneau et Cynthia Gauthier

Bouvrette a dit...

Moi, je ne suis pas au courant de rien.

Je reviens de l'hôpital encore... Après m'être fait casser la gueule, commotion cérébrale, après ces des boutons sur le ventre, une supposée allergie soudaine à mes chats (mais j'ai toujours eu des chats et jamais de boutons), après trois docs on me trouve des ganglions en dessous du bras gauche, ce qui explique que je sens de moins en moins ma main et aussi des picotements aux jambes, ça c'est bizarre, mais on répète que c'est une commotion cérébrale, que je vais aller mieux; mais non, j'empironne pas possible, perte d'équilibre, grosse fatigue de la mort pas croyable, moi si actif je dis : Wô! il se passe de quoi, alors autre visite ce soir, je m'autodiagnostique une intoxication au mercure dû à mes plombages qui date déjà de 20 ans, paraît que ça dure 7 ans ces affaires là, j'ai comme un goût de métal depuis un an, mais je le toffe : Awaye doc, prends mon mauvais sang, tchèque si j'abuse pas du mercure les week ends, je perds la boule moi, ça affecte le neurologique ça, le mercure, le drainage des reins et toute ma patente vivante quoi.

Et quoi, je viens ici jeter un coup d'oeil. Je fais semblant de m'y intéresser. Mais j'ai mon combat : contre ma propre étourderie de n'avoir été voir le dentiste toutes ces années. J'ai des belles dents que veux-tu.

Et quoi encore?

Peut-être ça. Qu'on a tous nos combats. Que ces combats changent comme les jours, les saisons et que finalement, toute ton histoire de femme, un autre jour, ça m'aurait intrigué. Pas cette nuit.

Comme mon histoire d'intoxication au mercure, je suis sûr que t'en a rien à foutre, même si on est en plein dans le temps des fêtes et que je sens que ça presse en diable qu'on m'enlève ce métal et que je sens que je crève à petit feu, fuck. Parce que t'es dans ton histoire et moi dans la mienne. Wow, belle morale Henri, merci.

Mais je sais c'est quoi pareil. Les femmes. Et non, t'es pas cave. Ou peut-être que si. Mais si c'est le cas, je dois l'être tout autant.

Mistral a dit...

Moi, t'as raison, ce soir, ta crisse de commotion cérébrale pis tes ennuis dentaires, je m'en contreclaque le chinois, mais ça veut pas dire que personne s'y intéressera. C'est plutôt bien écrit.

Bouvrette a dit...

Bah, je me relis, je vois toutes mes fautes, "ce sont des boutons" "datent" et j'en passent et même je me les excusent!

Ma commotion cérébrale...

Je vais m'en remettre. Mais tu sais quoi? Toi aussi...

Mistral a dit...

Moi? Aucun doute. Pas pour moi qu'il faut s'en faire.

Bouvrette a dit...

Hm. C't'une roue. Après j'invente une phrase avec le mot courroux. Et après j'essaie de faire un lien avec le mot doux. Mais le mot fou embarque dans mon paragraphe. Là je vois une tempête, un océan contre un bateau et j'aimerais trouver le moyen de dire qu'on est les trois à la fois. Mais il est tard pis ça me vient pas depuis que j'ai arrêté de boire. Je te laisse le dernier mot et je vais au dodo. Faut que je me soigne.

Mistral a dit...

Tu me laisses rien du tout, fucker. Ni le dernier, ni le premier, ni le mot du milieu. Je les prends. Parce que j'ai travillé dur et que je continue, tu comprends donc pas çà? Le mot fou embarque jamais dans mon paragraphe pendant que je regarde ailleurs. Si je veux trouver le moyen de dire qu'on est trois à la fois, je le cherche, et je le trouve. Je cherche pas d'excuses. J'écris. Get it? Écrire? Pas des listes de grocerie, hostie. Écrire. É-cri-re!

Forget it. Ça entre pas.

Maphto a dit...

Décidément Mistral, vous n'avez pas tellement de respect pour vos lecteurs. J'ai compris la leçon : je ne reviendrai plus.

Mistral a dit...

Go suck Socrates.