Tentant, mais je déchiffre pas les petits caractères du contrat, so please, une loupe.
15.8.08
Please, une loupe.
Tentant, mais je déchiffre pas les petits caractères du contrat, so please, une loupe.
Montréal-Nord (suite)
Un quartier en santé ne repousse pas les pompiers à coups de pierres quand les incendies ragent. Les pompiers ne l'ont pas dit, pour ne pas jeter de l'huile sur le feu, mais c'est la faute du climat policier, et c'est sérieusement menaçant.
Montréal-Nord
Changeons le nom de Montréal-Nord, calvaire, parce que plusieurs l'appellent déjà le Bronx, voire Montréal-Noir. J'ai mon Plateau, vous avez votre Mile-End ou votre Parc-Extension ou votre Faubourg à m'lasse ou votre Petite-Patrie, je vous en prie n'insistons pas monsieur le maire pour que ces gens s'identifient par un nom satellitaire.
Villanueva: encore (et j'ai pas fini d'en parler).
Mot du vendredi : émétophilie.
Mais il est, autour de la table, des places qu’occupèrent telles femmes, parfois assises, souvent allongées, à genoux ou érigées sur de hauts talons, des places désormais vides et qui le resteront, et bien que cela soit triste comme un grand soulagement, il nous revient aussi que les Romains n’ont jamais vraiment eu de vomitorium attenant à la salle à manger, et que l’Histoire est souvent mensongère.
Naturel
14.8.08
Le mot du jeudi
• 1821; dans un contexte angl. av. 1786; trad. de l'angl. blue stocking
¨ Péj. Femme à prétentions littéraires; intellectuelle pédante. Des bas-bleus. « Vous me faites pérorer comme un bas-bleu » (Loti). — Adjt Elle est intelligente, mais un peu trop bas-bleu. Þ pédant.
De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville, 1835-1840
Non, c'est pénétrant. Humain, Effilé. Prophétique. Écrit sans jargon ni citations de psys ni spinning policier. 1835, et frais comme un mammouth arraché au pergélisol hier, débité ce matin, servi à midi.
La tâche principale que je m’étais imposée est maintenant remplie ; j’ai montré, autant du moins que je pouvais y réussir, quelles étaient les lois de la démocratie américaine ; j’ai fait connaître quelles étaient ses mœurs. Je pourrais m’arrêter ici, mais le lecteur trouverait peut-être que je n’ai point satisfait son attente.
On rencontre en Amérique autre chose encore qu’une immense et complète démocratie ; on peut envisager sous plus d’un point de vue les peuples qui habitent le Nouveau Monde.
Dans le cours de cet ouvrage, mon sujet m’a souvent amené à parler des Indiens et des Nègres, mais je n’ai jamais eu le temps de m’arrêter pour montrer quelle position occupent ces deux races au milieu du peuple démocratique que j’étais occupe a peindre ; j’ai dit suivant quel esprit, à l’aide de quelles lois la confédération anglo-américaine avait été formée ; je n’ai pu indiquer qu’en passant, et d’une manière fort incomplète, les dangers qui menacent cette confédération, et il m’a été impossible d’exposer en détail quelles étaient, indépendamment des lois et des mœurs, ses chances de durée. En parlant des républiques unies, je n’ai hasardé aucune conjecture sur la permanence des formes républicaines dans le Nouveau Monde, et faisant souvent allusion à l’activité commerciale qui règne dans l’Union, je n’ai pu cependant m’occuper de l’avenir des Américains comme peuple commerçant.
Ces objets, qui touchent à mon sujet, n’y entrent pas ; ils sont américains sans être démocratiques, et c’est surtout la démocratie dont j’ai voulu faire le portrait. J’ai donc dû les écarter d’abord ; mais je dois y revenir en terminant.
Le territoire occupé de nos jours, ou réclamé par l’Union américaine, s’étend depuis l’océan Atlantique jusqu’aux rivages de la mer du Sud. À l’est ou à l’Ouest, ses limites sont donc celles mêmes du continent ; il s’avance au midi sur le bord des Tropiques, et remonte ensuite au milieu des glaces du Nord.
Les hommes répandus dans cet espace ne forment point, comme en Europe, autant de rejetons d’une même famille. On découvre en eux, dès le premier abord, trois races naturellement distinctes, et je pourrais presque dire ennemies. L’éducation, la loi, l’origine, et jusqu’à la forme extérieure des traits, avaient élevé entre elles une barrière presque insurmontable ; la fortune les a rassemblées sur le même sol, mais elle les a mêlées sans pouvoir les confondre, et chacune poursuit à part sa destinée.
Parmi ces hommes si divers, le premier qui attire les regards, le premier en lumière, en puissance, en bonheur, c’est l’homme blanc, l’Européen, l’homme par excellence ; au-dessous de lui paraissent le Nègre et l’Indien.
Ces deux races infortunées n’ont de commun ni la naissance, ni la figure, ni le langage, ni les mœurs ; leurs malheurs seuls se ressemblent. Toutes deux occupent une position également inférieure dans le pays qu’elles habitent ; toutes deux éprouvent les effets de la tyrannie ; et si leurs misères sont différentes, elles peuvent en accuser les mêmes auteurs.
Ne dirait-on pas, a voir ce qui se passe dans le monde, que l’Européen est aux hommes des autres races ce que l’homme lui-même est aux animaux ? Il les fait servir à son usage, et quand il ne peut les plier, il les détruit.
L’oppression a enlevé du même coup, aux descendants des Africains , presque tous les privilèges de l’humanité ! Le Nègre des États-Unis a perdu jusqu’au souvenir de son pays ; il n’entend plus la langue qu’ont parlée ses pères ; il a abjuré leur religion et oublié leurs mœurs. En cessant ainsi d’appartenir à l’Afrique, il n’a pourtant acquis aucun droit aux biens de l’Europe ; mais il s’est arrêté entre les deux sociétés ; il est resté isolé entre les deux peuples ; vendu par l’un et répudié par l’autre ; ne trouvant dans l’univers entier que le foyer de son maître pour lui offrir l’image incomplète de la patrie.
Le Nègre n’a point de famille ; il ne saurait voir dans la femme autre chose que la compagne passagère de ses plaisirs, et, en naissant, ses fils sont ses égaux,
Appellerai-je un bienfait de Dieu ou une dernière malédiction de sa colère, cette disposition de l’âme qui rend l’homme insensible aux misères extrêmes, et souvent même lui donne une sorte de goût dépravé pour la cause de ses malheurs ?
Plongé dans cet abîme de maux, le Nègre sent à peine son infortune ; la violence l’avait placé dans l’esclavage, l’usage de la servitude lui a donné des pensées et une ambition d’esclave ; il admire ses tyrans plus encore qu’il ne les hait, et trouve sa joie et son orgueil dans la servile imitation de ceux qui l’oppriment.
Son intelligence s’est abaissée au niveau de son âme.
Le Nègre entre en même temps dans la servitude et dans la vie. Que dis-je ? souvent on l’achète dès le ventre de sa mère, et il commence pour ainsi dire à être esclave avant que de naître.
Sans besoin comme sans plaisir, inutile à lui-même, il comprend, par les premières notions qu’il reçoit de l’existence, qu’il est la propriété d’un autre, dont l’intérêt est de veiller sur ses jours ; il aperçoit que le soin de son propre sort ne lui est pas dévolu ; l’usage même de la pensée lui semble un don inutile de la Providence, et il jouit paisiblement de tous les privilèges de sa bassesse.
S’il devient libre, l’indépendance lui paraît souvent alors une chaîne plus pesante que l’esclavage même ; car dans le cours de son existence, il a appris à se soumettre à tout, excepté à la raison ; et quand la raison devient son seul guide, il ne saurait reconnaître sa voix. Mille besoins nouveaux l’assiègent, et il manque des connaissances et de l’énergie nécessaires pour leur résister. Les besoins sont des maîtres qu’il faut combattre, et lui n’a appris qu’à se soumettre et à obéir. Il en est donc arrivé à ce comble de misère, que la servitude l’abrutit et que la liberté le fait périr.
L’oppression n’a pas exercé moins d’influence sur les races indiennes, mais ces effets sont différents.
Avant l’arrivée des Blancs dans le Nouveau Monde, les hommes qui habitaient l’Amérique du Nord vivaient tranquilles dans les bois. Livrés aux vicissitudes ordinaires de la vie sauvage, ils montraient les vices et les vertus des peuples incivilisés. Les Européens, après avoir dispersé au loin les tribus indiennes dans les déserts, les ont condamnées à une vie errante et vagabonde, pleine d’inexprimables misères.
Les nations sauvages ne sont gouvernées que par les opinions et les mœurs.
En affaiblissant parmi les Indiens de l’Amérique du Nord le sentiment de la patrie, en dispersant leurs familles, en obscurcissant leurs traditions, en interrompant la chaîne des souvenirs, en changeant toutes leurs habitudes, et en accroissant outre mesure leurs besoins, la tyrannie européenne les a rendus plus désordonnés et moins civilisés qu’ils n’étaient déjà. La condition morale et l’état physique de ces peuples n’ont cessé d’empirer en même temps, et ils sont devenus plus barbares à mesure qu’ils étaient plus malheureux. Toutefois, les Européens n’ont pu modifier entièrement le caractère des Indiens, et avec le pouvoir de les détruire, ils n’ont jamais eu celui de les policer et de les soumettre.
Le Nègre est placé aux dernières bornes de la servitude ; l’Indien, aux limites extrêmes de la liberté. L’esclavage ne produit guère chez le premier des effets plus funestes que l’indépendance chez le second.
Le Nègre a perdu jusqu’à la propriété de sa personne et il ne saurait disposer de sa propre existence sans commettre une sorte de larcin.
Le sauvage est livré à lui-même dès qu’il peut agir. A peine s’il a connu l’autorité de la famille ; il n’a jamais plié sa volonté devant celle de ses semblables ; nul ne lui a appris à discerner une obéissance volontaire d’une honteuse sujétion, et il ignore jusqu’au nom de la loi. Pour lui, être libre, c’est échapper à presque tous les liens des sociétés. Il se complaît dans cette indépendance barbare, et il aimerait mieux périr que d’en sacrifier la moindre partie. La civilisation a peu de prise sur un pareil homme.
Le Nègre fait mille efforts inutiles pour s’introduire dans une société qui le repousse ; il se plie aux goûts de ses oppresseurs, adopte leurs opinions, et aspire, en les imitant, à se confondre avec eux. On lui a dit dès sa naissance que sa race est naturellement inférieure à celle des Blancs, et il n’est pas éloigné de le croire, il a donc honte de lui-même. Dans chacun de ses traits il découvre une trace d’esclavage, et, s’il le pouvait, il consentirait avec joie à se répudier tout entier.
L’Indien, au contraire, a l’imagination toute remplie de la prétendue noblesse de son origine. Il vit et meurt au milieu de ces rêves de son orgueil. Loin de vouloir plier ses mœurs aux nôtres, il s’attache à la barbarie comme à un signe distinctif de sa race, et il repousse la civilisation moins encore peut-être en haine d’elle que dans la crainte de ressembler aux Européens[1].
A la perfection de nos arts, il ne veut opposer que les ressources du désert ; à notre tactique, que son courage indiscipliné ; à la profondeur de nos desseins, que les instincts spontanés de sa nature sauvage. Il succombe dans cette lutte inégale.
Le Nègre voudrait se confondre avec l’Européen, et il ne le peut. L’Indien pourrait jusqu’à un certain point y réussir, mais il dédaigne de le tenter. La servilité de l’un le livre à l’esclavage, et l’orgueil de l’autre à la mort.
Je me souviens que, parcourant les forêts qui couvrent encore l’État d’Alabama, je parvins un jour auprès de la cabane d’un pionnier. Je ne voulus point pénétrer dans la demeure de l’Américain, mais j’allai me reposer quelques instants sur le bord d’une fontaine qui se trouvait non loin de là dans le bois. Tandis que j’étais en cet endroit, il y vint une Indienne (nous nous trouvions alors près du territoire occupé par la nation des Creeks); elle tenait par la main une petite fille de cinq à six ans, appartenant à la race blanche, et que je supposai être la fille du pionnier. Une Négresse les suivait. Il régnait dans le costume de l’Indienne une sorte de luxe barbare : des anneaux de métal étaient suspendus à ses narines et à ses oreilles ; ses cheveux, mêlés de grains de verre, tombaient librement sur ses épaules, et je vis qu’elle n’était point épouse, car elle portait encore le collier de coquillages que les vierges ont coutume de déposer sur la couche nuptiale ; la Négresse était revêtue d’habillements européens presque en lambeaux.
Elles vinrent s’asseoir toutes trois sur les bords de la fontaine, et la jeune sauvage, prenant l’enfant dans ses bras, lui prodiguait des caresses qu’on aurait pu croire dictées par le cœur d’une mère ; de son côté, la Négresse cherchait par mille innocents artifices à attirer l’attention de la petite créole. Celle-ci montrait dans ses moindres mouvements un sentiment de supériorité qui contrastait étrangement avec sa faiblesse et son âge ; on eût dit qu’elle usait d’une sorte de condescendance en recevant les soins de ses compagnes.
Accroupie devant sa maîtresse, épiant chacun de ses désirs, la Négresse semblait également partagée entre un attachement presque maternel et une crainte servile ; tandis qu’on voyait régner jusque dans l’effusion de tendresse de la femme sauvage un air libre, fier et presque farouche.
Je m’étais approché et je contemplais en silence ce spectacle ; ma curiosité déplut sans doute à l’Indienne, car elle se leva brusquement, poussa l’enfant loin d’elle avec une sorte de rudesse, et, après m’avoir lancé un regard irrité, s’enfonça dans le bois.
Il m’était souvent arrivé de voir réunis dans les mêmes lieux des individus appartenant aux trois races humaines qui peuplent l’Amérique du Nord ; j’avais déjà reconnu dans mille effets divers la prépondérance exercée par les Blancs ; mais il se rencontrait, dans le tableau que je viens de décrire, quelque chose de particulièrement touchant : un lien d’affection réunissait ici les opprimés aux oppresseurs, et la nature, en s’efforçant de les rapprocher, rendait plus frappant encore l’espace immense qu’avaient mis entre eux les préjugés et les lois.
12.8.08
Une petite tranche de Rousseau avant d'aller dormir
Jean-Jacques Rousseau
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
...
Émilie Bilodeau
La Presse
9 août 2008
Fredy Villanueva, 18 ans, est tué par un policier de Montréal dans le stationnement du parc Henri-Bourassa.
14 octobre 2007
Quilem Registre meurt à l'hôpital trois jours après avoir reçu une décharge de pistolet électrique d'un agent du SPVM. L'homme de 38 ans était d'origine haïtienne.
9 juillet 2007
Vianney Charest, 51 ans, a été abattu dans l'arrondissement Montréal-Nord. L'homme tentait de fuir après avoir volé le tiroir-caisse d'un motel.
1er décembre 2005
Mohamed Anas Bennis, 25 ans, meurt après avoir reçu deux coups de feu tirés par un agent du SPVM. Selon les policiers, Anas aurait poignardé un agent «sans motif connu». La famille estime qu'Anas, qui sortait d'une mosquée, a plutôt été victime de profilage racial.
14 novembre 2005
Une adolescente de 14 ans meurt dans une poursuite policière qui se termine en accident dans Hochelaga-Maisonneuve.
20 juillet 2005
Un couple d'octogénaires perd la vie dans une collision avec une fourgonnette du SPVM. Selon les policiers, les victimes avaient brûlé un feu rouge.
4 juillet 2005
Un quinquagénaire est tué par le tir d'un policier sur le Plateau-Mont-Royal. Selon des témoins, l'homme menaçait les agents avec une barre de métal.
20 juillet 2004
Des agents de l'équipe tactique SWAT tentent d'intercepter Benoît Richer, 28 ans, et le tuent alors qu'il cherche à s'enfuir. Le suspect faisait l'objet d'un mandat d'arrestation pour tentative de meurtre sur un policier.
24 juin 2004
Un homme de 36 ans, soupçonné d'avoir volé un véhicule, est abattu par un agent du SPVM au coin du boulevard Gouin et de la 19e Avenue.
21 février 2004
Rohan Wilson, Noir de 28 ans, meurt après avoir été arrêté par six agents du SPVM. Il se cogne la tête à plusieurs reprises sur le trottoir durant l'intervention policière.
4 septembre 2002
Michel Morin, sans-abri de 43 ans, meurt lorsque des agents le menottent à plat ventre dans un café de la rue Saint-Denis.
8 février 2001
Michael Kibbe, 19 ans, fait une chute mortelle de huit mètres alors qu'il est sous la surveillance de deux policiers du SPVM.
18 juillet 2000
Sébastien McNicoll, 26 ans, meurt après avoir été aspergé de gaz poivre par un agent du SPVM.
16 juillet 2000
Luc Aubert, 49 ans, meurt d'une crise cardiaque après avoir été aspergé de gaz poivre par quatre agents du SPVM.
Source: Collectif Opposé À La Brutalité Policière
8.8.08
Pour Big Mac qui a perdu Rosie
By Rob Sharp
Double jeopardy
The Russian scholar Mikhail Bakhtin believed having two manuscripts of his The Bildungsroman (or Novel of Education, 1936-38) would protect him from life's vicissitudes. Not so. At the beginning of the Second World War one of the copies, the final draft, was with his publisher, and he kept an earlier draft. During the siege of Moscow, the publisher's offices were destroyed. By this point, however, Bakhtin had used his copy for cigarette paper, which was in short supply. His hard graft literally went up in smoke.
Lost in France
Some years after Gustave Flaubert (above) crafted Madame Bovary – the 1857 tome that garnered him worldwide glory – he lost his magic touch in a quite spectacular way. Due to the anxiety provoked by the German army invading France in 1871 during the Franco-Prussian War, the writer frantically interred a box of papers beneath the garden of his house at Croisset, Rouen. Forgetting to recover them, he snuffed it in 1880, and his home was unkindly razed to the Normandy turf to make way for concrete docks. General local consensus is that the author's words still lie buried there, destined to be unread for eternity.
Burning issue
In the early 19th century Scots essayist Thomas Carlyle (above) dispatched the first draft of his history of the French revolution – the imaginatively titled French Revolution, Vol 1 – to John Stuart Mill. The latter accidentally let his housemaid use the papers to kindle a fire. Paradoxically, Carlyle found himself consoling his friend, and later wrote: "Mill ... remained injudiciously enough till almost midnight, and my poor Dame and I had to sit talking of indifferent matters; and could not till then get our lament freely uttered." Carlyle had to reproduce the book from scratch, but it was eventually published in 1837.
Carbon copy
The year was 1932. Malcolm Lowry's editor at Chatto & Windus, Ian Parsons, parked his convertible sports car outside his London office in order to make a phone call inside. On his return, the publisher found to his horror that a briefcase containing Lowry's novel Ultramarine had been pilfered. He thought, wrongly, that Lowry would have another copy. Thankfully, the book was saved for posterity by a pal, Martin Case, who had typed up the manuscript. He retrieved a carbon copy that Lowry had thrown in the bin – and Ultramarine was published by Cape (not Chatto) in 1933.
A strange case
In 1922, Ernest Hemingway's first wife, Hadley, was travelling by train to Switzerland, grappling with a suitcase containing all that the great man had written up to that point. According to Murphy's Law – if something can go wrong, it will – the case was stolen. Legend has it that when Hemingway found out, he was rather irate. But when he started writing again, the words came crisper, faster and – some say – better. It's just possible the Swiss crook behind this minor heist made the author into the literary behemoth we now cherish.
7.8.08
Le grain tombé entre les meules, Fayard, Paris, 1998, p. 241.
Александр Исаевич Солженицын
Adlai for president!
Adlai Stevenson
27 août 1952
6.8.08
Coïncidences
La vie est farcie de ces coïncidences et en général on les adore: d'où vient alors qu'elles nous insupportent dans les romans et dans les films? Il n'est guère qu'au théâtre que nous acceptions la convention sans renâcler, parce que le théâtre est supposé être irréel; pourtant la réalité est émaillée quotidiennement d'occurrences qui paraissent bien peu probables...
5.8.08
Neveurmagne!
Germaine Guèvremont s'est inspirée de son amant, le poète Alfred DesRochers, père de Clémence, pour créer l'archétype du Survenant. Encore aujourd'hui, personne n'en parle, ni dans les chapelles, ni dans les manuels, à croire que le Québec clérical étouffé dans sa mesquine hypocrisie subsiste aujourd'hui à travers de nouvelles institutions et de nouvelles générations portant seulement de nouveaux noms.
4.8.08
Александр Исаевич Солженицын, (11 décembre 1918, Kislovodsk - 3 août 2008, Moscou)
D'Alexandre Soljenitsyne, je retiens par-dessus tout L'Archipel du Goulag, rédigé clandestinement sur du papier à cigarette, du papier cul, du papier enterré dans les jardins d'amis sûrs pour le protéger du KGB.
Et puis aussi sa bouille débonnaire, sous ce front en forme de fesses, rigolant à Apostrophes tandis que Jean Daniel et Jean D'Ormesson dressés sur leurs ergots se crêpaient le chignon en piaillant sans lui prêter la moindre attention, dans une belle démonstration d'égo idiot, aussi appelé gallicisme.
2.8.08
Godspeed, Simon!
Traite
J'ai braillé comme un veau à nouveau, l'histoire nous trait l'eau des yeux. On oublie que Richard Chamberlain n'a que faire des femmes. Et, du point de vue d'un écrivain, je suis fasciné par le fait que Rachel Ward et Bryan Brown se soient rencontrés sur le plateau, épousés, et aient engendré trois enfants. À la place de l'auteur, Colleen McCullough, je me sentirais un peu leur aïeule.
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